62108 - Berck

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Berck
Informations
Pays    France
Département    Pas-de-Calais
Métropole
Canton   62-10   Berck

  62-69   Berck (Ancien canton)

Code INSEE 62108
Code postal 62600
Population 13 791 habitants (2018)
Nom des habitants Berckois, Berckoises
Superficie 1 488 hectares
Densité 926.81 hab./km²
Altitude Mini: 0 m
Point culminant 30 m
Coordonnées
géographiques
50.408333° / 1.592778° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Berck faisait partie des "enclaves d'Artois". Selon la bonne ou mauvaise fortune des armes ou de la politique, Berck était espagnol ou français. Berck fut français jusqu'au traité de Cambrai, en 1529, date à laquelle François 1er renonça à l'Artois, le village devint ensuite espagnol sous Charles Quint, Philippe II et les Habsbourg, jusqu'au traité des Pyrénées en 1659, date à laquelle il redevint définitivement français (citation du livre La vie à Berck sous l'ancien régime du Docteur Victor Macquet).
Jusqu'à la révolution, la ville de Berck faisait partie du diocèse d'Amiens, donc de la province Picardie. Lors de la création des départements, la frontière sud du département du Pas-de-Calais à été fixée sur l'Authie.
Berck a donc quitté la Picardie.
La ville de Berck est incluse dans le Marquenterre (zone côtière qui va de la baie de somme à celle de la Canche) et dont la majorité se trouve sur le département de la Somme. La tenue des registres paroissiaux a donc débuté avant le rattachement définitif à la France)
(source : http://www.gencom.org (babboops)


  • Station balnéaire, climatique et médicale (traitement des maladies des os)

Toponymie

Mot provenant de Berg, (montagne)
(extrait du Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, par le comte de Loisne, 1907) :
-1124 : BERKERES (cartulaire d'Auchy)
-1215 : BERC
-1282 : BIERK (cartulaire de Montreuil)
-1311 : BERK
-1342 : BERCH (charte d'Artois)
-1426 : LE HAVRE DE BERCQ (Archives du Nord)
-1545 : BERCK-SUR-LA-MER (Archives nationales)
-1546 : BER (cloche de Berck)
-1640 : LE HAVRE DE BERG (abbaye de Saint-Josse-sur-Mer)
-1739 : BERG SUR MER

Héraldique

Parti d'azur et de gueules à l'ancre marine d'argent brochant sur la partition, enlacée d'un filin d'or et accostée de deux poissons aussi d'argent posés en pal

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Pas-de-Calais
  • Arrondissement - 1801-2024 : Montreuil
  • Canton - 1801-1991 : Montreuil --> 1991-2024 : Berck
  • Commune - 1801-2024 : Berck

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :


Patrimoine bâti

Patrimoine religieux

Église Notre-Dame-des-Sables

(photo Bernard Gardet 29/08/2011)

(photo Bernard Gardet 29/08/2011)


De 1882, ouverte au culte le 22/8/885, avec sépulture de l'abbé Jean-Baptiste Asset, curé de Berck-Plage décédé le 12/4/1928 (il était né à Fresnes-les-Montauban (Pas-de-Calais) le 2/6/1865).

Église Saint-Jean-Baptiste

(photo Bernard Gardet 28/04/2012)
  • Des 13e au 16e siècles, dont le clocher servait, à l'époque, de poste de guet et de phare.


  • Ancienne tradition des Reines de la paroisse St Jean Baptiste (extrait d'un texte écrit par Lucien TETU, affiché dans l'église):
Les bâtons de reines de la paroisse
(photo Bernard Gardet 26/3/2012)
Les reines étaient des jeunes filles de réputation irréprochable au service de l'église paroissiale. Elles étaient au nombre de trois, se recrutaient par volontariat et s'engageaient pour 3 ans. Chaque année, une nouvelle reine remplaçait la plus ancienne au cours de la cérémonie du "remage", qui avait lieu le 15 août.
Elles étaient tout habillées de blanc : corsage passementé, robe plissée, pélerine tuyautée. Une ceinture bleu clair était nouée à la taille par un large noeud dans le dos. Elles portaient au cou le ruban bleu des "enfants de Marie", qui tombait sur leur poitrine. Le signe distinctif de leur fonction était un bâton assez large du bas et allégé, aussi haut qu'elles. Il portait au sommet une couronne de feuillage doré et un petit cierge au milieu, qu'on allumait pour les cérémonies de l'église. Ce bâton, ou "candeille" (chandelle) était garni de rubans bleus et blancs.
Le 15 août, la nouvelle recevait le bâton de la nouvelle de l'an précédent, celle-ci recevant delui de celle qui devenait la plus ancienne de ce fait.
Elles assuraient l'entretien de l'édifice (nettoyage, dépoussiérage, linge religieux, ...), participaient aux cérémonies et précédaient les cortèges nuptiaux et les enterrements.


Nombreuses chapelles, dont celle de Cazin-Perrochaud

Chapelle Cazin, façade latérale Photo B.ohland
Chapelle Cazin, façade d'entrée sur pignon-clocher
Photo B.ohland


  • La Chapelle Cazin-Perrochaud, s'appelant officiellement Chapelle Sainte-Élisabeth de Hongrie[1], date de 1898 et a adopté le nom de l'institut hospitalier éponyme.
En effet, lorsque l'hôpital maritime (à l'autre extrémité de la plage) est devenu laïc, en 1892, les sœurs franciscaines l'ont quitté et se sont installées dans l'ancien Grand Hôtel. Elles ont aménagé ce dernier afin de pouvoir y accueillir des enfants malades. Puis les médecins ont poussé les autorités à construire l'institut Cazin-Perrochaud[2], achevé et béni en 1894. La chapelle y a été adjointe en 1898.
Cette chapelle fait suite à la guérison de l'enfant d'un couple d'artistes (Albert BESNARD, peintre, et sa femme Charlotte, sculptrice). De ce fait les artistes ont gracieusement pris part à la décoration intérieure.
L'édifice est construit en briques, enduites par la suite.
Il présente un vaisseau unique de cinq travées avec un chevet plat (orienté à l'ouest). Il est précédé par un pignon oriental dans lequel s'inscrit le porche d'entrée et un clocher à trois niveaux. Une niche abrite une Vierge noire.
Au XXe siècle, l'institut hospitalier a été détruit et remplacé par des immeubles de logement, mais la chapelle est restée adossée à ces immeubles. Elle est inscrite aux Monuments historiques[3].


Temple de l'Église protestante et réformé

(112 rue de l'Impératrice)

Calvaires

Calvaire des marins
(photo Bernard Gardet 29/8/2011)
Calvaire Ch. Pauchet
Photo B.ohland


  • Calvaire des Marins :
Ce calvaire fait suite à une tragédie. En effet, en mars 1842, 48 marins disparaissent au cours d'une terrible tempête ; une vingtaine de corps est retrouvée sur la page de Berck.
Un calvaire est alors érigé au lieu-dit l'Entonnoir. Détruit en 1944, le calvaire est reconstruit de la même façon à l'entrée de l'hôpital maritime. Finalement, en 1999, il est installé promenade Jean Debeyre, du côté de la Baie d'Authie et non loin de l'hôpital, mais face à la mer.
  • Calvaire Ch. Pauchet, dit "Caloutte" :
Cet autre calvaire se situe dans la ville et date de 1811.
Autrefois il était en bois, Avec un Christ qui perdait souvent ses bras, si bien que le calvaire a pris le surnom de "les bras m'en tombent".
En 1955, il a été refait et a pris l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui.


Patrimoine civil

Hôpital maritime

Façade côté plage Photo B.ohland
  • Au préalable, des enfants malades ont été accueillis par des particuliers, d'abord en individuel, puis en groupes, avec l'aide si nécessaire de religieuses telles les sœurs franciscaines. Devant le succès des diverses guérisons, attribuées au climat local, les autorités se sont questionnées sur la pertinence de créer un grand sanatorium
  • Un premier hôpital, volontairement provisoire, a été créé en 1861. Le but était de voir si les bons résultats se confirmaient, même avec les contraintes d'une vie en collectivité. Le bâtiment, construit en bois selon les plans de l'architecte Émile LAVERAZZI, était de forme carrée et largement ouvert sur le large. Il était capable d'accueillir 115 patients.
  • Face au constat de réussite, un hôpital en dur est construit en 1869, visant à accueillir 500 malades. Inauguré le 18 juillet 1869 par l'Impératrice Eugénie, il prend le nom d'Hôpital Napoléon. Suite à la chute du Second Empire, l'établissement hospitalier est débaptisé.
  • Il devient donc en 1870 Hôpital maritime. L'ancien hôpital provisoire est détruit, laissant ainsi de la place pour des nouveaux pavillons, élevés de 1905 à 1910 d'après les plans de l'architecte Gaston DEZERMEAUX.
En 1958, divers aménagements permettent d'accueillir des enfants atteints de poliomyélite. Quelques années plus tard, une piscine d'eau de mer est construite en interne.
  • Situé au nsud de la plage, près de la baie d'Authie, l'hôpital existe toujours et fait désormais partie des quatre établissements décentralisés de l'AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris). Il accueille en hospitalisation complète des personnes ayant besoin de soins de suite et/ou de réadaptation.


Hôtel de ville

Projet dessiné en 1853 pour une mairie/halle
Extrait d'un panneau d'information
  • La toute première mairie, de 1843, était multifonctions puisqu'elle abritait aussi l'école et le presbytère.
  • En 1853, 1854, divers projets voient le jour pour réaménager la place de l'hôtel de ville. Un architecte émet l'idée d'un grand édifice de deux étages, où le rez-de-chaussée servirait de halle aux poissons. Une partie du bâtiment serait destinée aux pompes à incendie.
  • Finalement, le projet dévie en deux sous-projets, réalisés à quelques années de distance :
- une grande halle aux poissons est construite de 1865 à 1866, au centre de la place. Œuvre de l'architecte LECLERQ, sa grande taille permet d'abriter huit grandes tables en pierre et un puits pour l'assainissement du lieu. Tout le poisson arrivant à Berck est vendu à la criée, en ce lieu et non au port.
- l'hôtel de ville, tel que nous le connaissons aujourd'hui, date de 1893. Ses plans ont été dessinés par Clovis NORMAND. Sa décoration intérieure (en particulier 17 tableaux) est l'œuvre du peintre Jean LAVEZZARI, fils d'Émile LAVERRAZI (concepteur de l'hôpital maritime.


Musée communal

(ancienne gendarmerie, boulevard de l'Impératrice)

Phare

de 41m. de hauteur


(photo Bernard Gardet 29/8/2011)

Monuments

Monument de l'Enfant malade
(photo Bernard Gardet 29/8/2011)
Monument aux internes (à l'arrière : Calvaire des marins)
  • Monument de l'Enfant malade :

D'août 1893, par Marie Cazin.

  • Monument aux internes :

Ce monument à été élevé en 1907 après la disparition de deux médecins internes de l'hôpital maritime : Charles HUBERT et Gaston CHASTAGNOL. Ceux-ci étaient partis chasser le canard dans la baie d'Authie par mauvais temps. Surpris par la marée montante, ils se sont noyés le 10 février 1907.

Une destruction pendant la guerre, en 1942, n'a laissé que la partie supérieure du monument. En 2019, la ville de Berck a reconstitué le socle et les gravures avant d'y redresser l'obélisque.


Casino

(de 1909)


(photo Bernard Gardet 29/8/2011)

Repères géographiques

Autres directions et distances...

La ville de Berck est située sur la Côte d'Opale, à 107km de Lille et à 180km de Paris.
Sa plage s'étend sur une douzaine de kilomètres, au nord de la baie d'Authie, connue pour être habitée par de nombreux phoques.

Carte Michelin


Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 984 1 041 1 212 1 379 1 649 1 706 1 842 2 100 2 216 2 399
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 2 703 3 293 4 228 4 373 4 590 5 187 5 752 7 039 7 799 9 636
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 11 597 12 674 13 980 16 433 16 700 11 529 14 285 12 877 13 690 14 420
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 14 060 14 167 14 378 15 145 15 171 14 368 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

En photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Charles-Louis MALINGRE 1790-1800 -  
Pierre-Honoré BEAUSSEAUT 1800-1807 -  
Jean-Louis CORNU 1808- 1825 -  
Isidore BARBIER 1825-1830 -  
Charles MALINGRE 1830-1835 -  
- - -  
Isidore BARBIER 1843-1848 -  
Pierre MACQUET 1848-1849 -  
Auguste LENS 1850-1850 -  
Jean-Baptiste MACQUET 1850-1850 -  
Pierre MACQUET 1850-1852 -  
François FONTAINE 1852-1865 -  
Pierre FONTAINE 1865-1870 -  
Albert MACQUET 1870-1874 -  
Auguste LECLERCQ 1874-1876 -  
Alfred MACQUET 1876-1891 -  
Jean-Baptiste MACQUET 1891-1892 -  
Emile-Edmond MACQUET 1892-1896 -  
Léon PARMENTIER 1896-1906 -  
Désiré QUETTIER 1907-1919 -  
Michel MALINGRE 1919-1944 -  
Albert-Alphonse MUSY 1944-1945 -  
Jean-Charles DOUX 1945-1947 -  
Claude-Marie DUFFIT 1947-1959 né en 1893, décédé en 1990  
Joseph FOUCCHET 1959-1965 -  
Marcel BERAUD 1965-1971 -  
Guy MALGOUZOU 1971-1977 -  
Claude WILQUIN 1977-1996 né le 29/12/1937, décédé le 22/03/1996 - Député de 1978 à 1986  
Danièle LHOMME 1997-2001 -  
Bruno COUSEIN 2001-2008 -  
Jean-Marie KRAJEWSKI 2008-2014 Conseiller général - [ Photo]  
Bruno COUSEIN 2014-(2026) Conseiller départemental  
- -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Ville de naissance ou de décès de

  • Madeleine BERRY, actrice (4/10/1887-18/1/1965)
  • Céline DEVILLE, footballeuse née le 24/1/1982
  • Philippe DROGOZ, musicien (1937-....)
  • Maurice HASSON, musicien naturalisé vénézuélien (6/7/1934-....)
  • Louis LE SENECHAL, député de 1951 à 1955, né le 2/10/1910, décédé à Suresnes (Hauts-de-Seine) le 2/5/1977
  • Annette MESSAGER, artiste plasticienne (30/11/1943-....)
  • Louis QUETELART, architecte (1888-1950)
  • Alain Marie Pierre TREDEZ, dit TREZ, dessinateur (2/2/1926-....)

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés


Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30-12h 8h30-12h 8h30-12h 8h30-12h 8h30-12h - -
Après-midi 13h30-17h 13h30-17h 13h30-17h 13h30-17h 13h30-17h - -

Hôtel de Ville
Adresse : 1 rue Henry Elby - 62600 BERCK

Tél : 03 21 89 90 00 - Fax : 03 21 89 90 01

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : - (mai 2010)

Associations d'histoire locale

Patronymes

Remarques

  • Spécialités locales :
-anguilles en gelée
-caudrée (soupe de poissons)
-chiques (bonbons)
  • "Géants" de la commune :
-FLIPP le matelot et ZABETH la vérotière, créés en 1932, dernière restauration en 2005, mariés le 2/3/2008. Tous deux 3,50 m et 60 kg
-MARIANNE, leur fille

Bibliographie

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. Sainte Élisabeth de Hongrie est patronne des Franciscains.
  2. Du nom de deux médecins chefs.
  3. Base Mérimée, Chapelle de Sainte-Élisabeth de Hongrie