60612 - Senlis
Senlis | |
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![]() ![]() Croix de guerre 1914-1918 | |
Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 60612 |
Code postal | 60300 |
Population | 14 891 habitants (2018) |
Nom des habitants | |
Superficie | 2 405 hectares |
Densité | 619.17 hab./km² |
Altitude | Mini: 47 m |
Point culminant | 140 m |
Coordonnées géographiques |
49.208056° / 2.5875° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Cité des Sulbanectes, nommée Augustomagus par les romains, qu'ils protègent d'une muraille avec une trentaine de tours, dont certaines subsistent encore.
- Lieu d'élection d'Hugues Capet en 987.
- De nombreuses communautés religieuses s'implantent à Senlis : les Capucins, les Carmes, la Charité, la fondation de la reine de France Anne de Kiev en 1060.
Héraldique
De gueules au pal d'or[1] .
Devise: "j'ai obtenu la victoire par le feu et par mon sang"
Histoire administrative
- Département - 1801-.... : Oise
- Arrondissement - 1801-2023 : Senlis
- Canton - 1801-2023 : Senlis
- Commune - 1801-2023 : Senlis
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Repères géographiques
Patrimoine bâti
Cathédrale Notre Dame
- Les siècles vont altérer sensiblement la cathédrale commencée vers 1153 par l'évêque Thibaud, ami de Suger. Le portail de la façade construit vers 1160 représentera pour la première fois dans une église gothique le couronnement de la Vierge. L'archevêque de Reims, Guillaume aux Blanches Mains consacrera la cathédrale en 1191.
- Sous le règne de Saint Louis elle connaît d'importants remaniements. Alors que de nombreux vaisseaux nouveaux surgissent dans tout le nord de la France, Senlis se prend au jeu du "modernisme" en prolongeant sa tour sud par une flèche à l'incomparable beauté, l'architecte qui la conçoit, résout le délicat problème de la greffe d'une construction octogonale de style gothique rayonnant d'une hauteur de 68 mètres, sur une base carrée en assurant la continuité par la présence de clochetons posés sur de minces colonnettes aux angles morts. L'élancement prodigieux des baies de l'étage intermédiaire, l'élégance des lucarnes donnent à la flèche une allure que n'atteignent pas, hélas, les travaux entrepris à l'intérieur, au 13esiècle on n'hésite pas à briser plusieurs travées de la nef pour implanter un grand transept, sans crainte de sabrer l'harmonie primitive.
- Le 14e siècle voit l'édification de la salle capitulaire au nord, et le 15e siècle celle de la chapelle du Bailli au sud.
- La façade ouest et le chevet présentent la sobriété du gothique primitif. Joyau de la sculpture de l'art gothique du 12e siècle, le portail ouest, dédié à Marie, représente pour la première fois le thème du triomphe de la Vierge. On pourra noter les couleurs originelles. Le tympan représente Marie, déjà couronnée, assise aux côtés de Jésus. Le linteau fort abîmé, divisé en deux parties, : l'une représentant le corps de la Vierge, avec des anges tenant une forme humaine entourée de bandelettes, l'autre partie représentant la résurrection de Marie.
- En juin 1504, la foudre embrase la charpente. La flèche est menacée, les parties hautes détruites, sauf la voûte de la première travée, contrebutée par les tours. On entreprend immédiatement la reconstruction, grâce à l'aide de Louis XII, puis de François I er, dont on fait figurer la salamandre au portail nord, récemment dégagé du rempart gallo-romain. Les architectes Pierre et Martin Chambiges vont surélever les voûtes de près de six mètres, doubler les bas-côtés de la nef ; les façades latérales seront revêtues d'un placage flamboyant qui masquera les structures anciennes. En 1534 la façade du bras sud du transept sera achevée selon les plans de Martin Chambiges. Entre 1538 et 1560 le bras nord du transept sera réalisé.
- Au 17e siècle, on élève la chapelle du Sacré-Cœur sur l'emplacement de l'enceinte. Le 17e siècle blanchit l'intérieur à la chaux et le pare d'une décoration néo-classique. La Révolution mutile les statues colonnes du portail central, en 1845 l'architecte Ramée les restaure sans discrétion et remplace la chapelle d'axe par un pastiche néo-gothique. Après les guerres, le 20e siècle s'emploie à restituer sa splendeur à la cathédrale.
- En 1975, son orgue, complété, est remis en état, en 1987 sa restauration intérieure terminée, et en 1989, la flèche entame une cure de rajeunissement.
(Source : panneau d'information dans la cathédrale)
Château Royal
- A l'emplacement d'un palais mérovingien, puis carolingien, il devient à l'élection d'Hugues Capet en 987 un château capétien. Il sera reconstruit au 12e siècle par Louis VI, puis remanié sous les règnes de Louis IX, Charles V et François I er. Tous les rois jusqu'à Henri IV y séjourneront. En 1551, il deviendra le siège du Présidial, et sera vendu comme bien national à la Révolution.
- Le château est adossé à la muraille gallo-romaine. Les appartements du roi étaient au premier étage alors que le rez-de-chaussée abritait les communs. Après la démolition d'une aile du château, en retour d'angle, la façade de style néo-gothique a été reconstruite en 1861. Les historiens supposent la présence d'un cachot carolingien au bout de l'aile détruite. Parmi les hôtes de ce lieu de réclusion, citons les membres de la famille de Charles le chauve, Charles i er de Lorraine (compétiteur d'Hugues Capet au trône de France en 987) et Isabelle de Hainaut, épouse de Philippe Auguste.
- La chapelle royale attenante, dédiée à Saint Denis, était composée de deux travées et une abside en hémicycle, on peut encore apercevoir la tribune qui communiquait avec la salle du premier étage des appartements du roi.
- La ville racheta le château en 1956 et aménagea le parc, où l'on peut encore voir une tour romane, l'hôtel du Prieur (17e), et le dortoir des moines du Prieuré Saint Maurice.
Ruelles médiévales et Hôtels particuliers
- Dans le centre de la vieille ville, beaucoup de ruelles pavées à caniveau central, bordées de bornes "chasse-roues". Les rues portent souvent le nom des métiers : rue de la tonnellerie, rue de la treille, rue de la tannerie, place du marché aux lapins et aux balais, rue de l'apport aux pains, rue du long filet...
Église Saint Pierre
- Église paroissiale la plus importante de Senlis jusqu'à sa désaffection à la Révolution. Á l'origine un édifice roman du 10e siècle, avec un ajout chœur et transept au 13e, puis un clocher pyramidal au 16e siècle. La transformation du choeur se fera sous l'épiscopat de Guillaume Parvi au 16e siècle. La tour carrée surmontée d'un dôme Renaissance date également du 16 e siècle La façade pourrait être attribuée à Martin Chambiges.
- L'église Saint Pierre, depuis sa désaffection, a connu bien des utilisations diverses : magasin de fourrage, fabrique de chicorée, quartier de cavalerie en 1841. Elle a également servi de chapelle ardente lors de la tragédie du DC10 en 1974. Elle est actuellement utilisée par la ville comme centre culturel.
Chapelle royale Saint Frambourg
- L'épouse d'Hugues Capet, la reine Adelaïde, fonde cet édifice pour remercier Dieu de l'élection de son mari, et pour y déposer les reliques d'un ermite du 6e siècle : Saint Frambault. La chapelle est élevée au rang de collégiale avec un chapitre de 12 chanoines, et ne sert qu'à la famille royale. Louis VII, en 1177, agrandira l'édifice qui servira de modèle pour la construction de la Sainte Chapelle de Paris.
- Après la Révolution, elle fut successivement une forge, un magasin de fourrage, un manège à chevaux.
- En 1973, le pianiste hongrois Georgy Cziffra achète la chapelle sur les conseils d'André Malraux. Une fondation est créée pour, dans un premier temps, la restauration de l'édifice, sous la direction de l'architecte des Monuments Historiques, puis surtout pour l'accueil et la promotion de jeunes musiciens et artistes.
- A l'occasion du millénaire capétien, la chapelle se dote de vitraux conçus par le peintre Miro et réalisés par le maître verrier Charles Marco de Reims.
- La chapelle est classée aux Monuments Historiques.
Arènes et muraille gallo-romaines
- Les arènes semi-excavées de Senlis sont un site unique dans les Hauts de France. Fondées au premier siècle après Jésus Christ, environ 8000 spectateurs pouvaient assister à des combats de gladiateurs avec des animaux sauvages. Au 5e siècle, l'édit d'Honorius interdisant les combats, des concerts et des pièces de théâtre seront organisés. Après le 6e siècle, elles seront abandonnées puis ensevelies, jusqu'à leur découverte en 1865 par Felix Vernois, membre fondateur de la société d'histoire et d'archéologie de Senlis.
Hôtel de Ville
- L'hôtel de ville du 12e, reconstruit en 1495 est tel qu'il apparaît de nos jours. Un buste de Henri IV décore la façade.
En photos
Cartes postales
Ville de naissance ou de décès de
- Grégoire BOISSENOT, chanteur compositeur sous le nom de GRÉGOIRE, né le 3 avril 1979
- Bernard CAZENEUVE, homme politique, député de la Manche, maire de Cherbourg, président de la communauté urbaine de Cherbourg, ministre délégué aux Affaires européennes, ministre délégué au Budget, ministre de l'Intérieur, Premier ministre. né le 2 juin 1963.
- Thomas COUTURE, peintre né le 21 décembre 1815, décédé à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) le 30 mars 1879
- Bill DERAIME (son vrai prénom étant Alain), chanteur né le 2 février 1947
- Adrien Jean Louis DUFRESNOY député aux Cinq-Cents, né et décédé à Senlis les 15 septembre 1747 et 9 juillet 1832, était, avant la Révolution, avocat à Senlis, et premier échevin de cette ville, juge de Chantilly, Pont-Sainte-Maxence, etc. Officier municipal de Senlis, puis président du tribunal du district sous la Révolution, il fut élu député au Conseil des Cinq-Cents, le 29 vendémiaire an IV, par 76 voix sur 95 votants. Le Moniteur est muet sur son rôle législatif. Le 12 messidor an VIII, il fut nomme président du tribunal civil de Senlis, et se consacra exclusivement dès lors à ses fonctions judiciaires. 1
- Claire KEIM, actrice chanteuse née le 8 juillet 1975
- Charles François LEBLANC député au Conseil des Cinq-cents et au Corps législatif de l'an VIII à 1803, né à Senlis le 5 décembre 1760, mort à Paris le 8 janvier 1807, de la même famille que le précédent, fut reçu avocat en 1780. En 1789, il appartenait à la garde nationale de Senlis. Successivement procureur-syndic du district (1790), président du tribunal (1791), juge au tribunal civil de l'Oise en l'an V, et commissaire du gouvernement en l'an VI, il fut élu, le 26 germinal an VII, député de l'Oise au Conseil des Cinq-cents, où il se fit peu remarquer, se déclara partisan du coup d'État de brumaire, et, le 4 nivôse an VIII, fut désigné par le Sénat conservateur pour représenter le département de l'Oise au nouveau Corps législatif. Il y siégea jusqu'en 1803. 1
- Danik PATISSON, actrice née le 16 mars 1939
- Jérôme THION, rugbyman né le 2 décembre 1977
Décès :
- Pierre JUÉRY député en 1791 et au Corps législatif en l'an XII, né à Saint-Flour (Cantal) le 26 septembre 1752, décédé à Senlis le 29 décembre 1839, fils de M. Pierre Juéry, marchand, et de demoiselle Gabrielle Catherine Muret, avocat et maire de Creil, administrateur du département de l'Oise, fut élu, le 6 septembre 1791, député de l'Oise à l'Assemblée législative, le 12e et dernier, par 220 voix sur 339 votants. Il s'opposa à la vente des forêts nationales, nia avoir provoqué l'abandon par les députés du tiers de leur traitement, sauva la vie à Girardin, et fut chargé de vérifier la caisse d'Amelot. Elu par le Sénat conservateur député de l'Oise au Corps législatif, le 8 frimaire an XII, il devint par la suite sous-préfet de Senlis et conservateur des hypothèques en cette ville. 1
- Yvo LIVI, acteur chanteur sous le nom d'Yves MONTAND, né à Monsummano Alto (Italie) le 13 octobre 1921, décédé le 9 novembre 1991
- Jean RICHARD, acteur, directeur de cirque, homme d'affaires, né à Bessines (Deux-Sèvres) le 18 avril 1921, décédé le 12 décembre 2001
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 4 429 | 4 312 | 4 665 | 4 662 | 5 066 | 5 016 | 5 320 | 5 768 | 5 802 | 5 881 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 5 831 | 5 229 | 5 336 | 6 545 | 6 888 | 7 127 | 7 116 | 7 207 | 7 115 | 7 126 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 7 006 | 6 472 | 6 673 | 7 253 | 7 549 | 6 764 | 7 992 | 9 371 | 11 169 | 13 639 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 14 514 | 14 439 | 16 327 | 16 452 | 15 845 | 14 590 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Marie DESLANDES | 1790 - 1792 | - |
- | - | - |
- | - | - |
- | - | - |
Denis TREMBLAY | An II | - |
- | - | - |
Michel AULAS de LABRUYÈRE | An VIII - An XII | - |
Jacques Nicolas POMMERET | An XII - 1815 | - |
Jean BOITEL | 1815 - 1815 | - |
Victor TURQUET | 1815 - 1815 | - |
Jacques POMMERET | 1815 - 1817 | - |
Marie François LAURENS de WARU | 1817 - 1830 | - |
Charles VATIN | 1830 - 1837 | - |
Jean ODENT | 1837 - 1843 | - |
Louis DUFAY | 1843 - 1848 | - |
Félix VERNOIS | 1848 - 1848 | - |
Auguste GUIBOURG | 1848 - 1861 | - |
Victor CHARTIER | 1861 - 1868 | - |
Henri Victor TURQUET | 1868 - 1869 | - |
Henri ODENT | 1869 - 1878 | - |
François FONTAINE | 1878 - 1888 | - |
Pierre GAGNY | 1888 - 1896 | - |
André LAURENS de WARU | 1896 - 1912 | - |
![]() Eugène ODENT |
1912 - 1914 | Marchand de bois. Fusillé par les allemands le 2 septembre 1914. Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume. 1) Citation JO du 9/10/1919 " Pris comme otage, tué à l’ennemi dans l’exercice de ses fonctions, chevalier de la Légion d’honneur. " 2) Citation du Tableau d’honneur 14-18 " Ne voulut pas quitter son poste, malgré l’abandon de sa ville par la plupart des autorités et des notables. Seul à la mairie lors de l’arrivée des Allemands, il fut emmené en otage, brutalisé et assassiné sans jugement. Les troupes françaises avaient tiré ! on le rendit responsable de cet acte. " |
Gaston De PARSEVAL | 1914 - 1919 | - |
Louis ESCAVY | 1919 - 1930 | - |
Félix LOUAT | 1930 - 1941 | - |
Etienne AUDIBERT | 1941 - 1941 | - |
Lucien CHASTAING | 1941 - 1944 | - |
Eugène GAZEAU | 1944 - 1945 | - |
Etienne AUDIBERT | 1945 - 1946 | - |
Eugène GAZEAU | 1946 - 1953 | - |
Jean DAVIDSEN | 1953 - 1959 | - |
Jean FRETAY | 1959 - 1964 | - |
Yves CARLIER | 1964 - 1971 | - |
Jean-Emile REYMOND | 1971 - 1974 | - |
Arthur DEHAINE | 1974 - 2008 | - |
Jean-Christophe CANTER | 2008 - 2011 | - |
Pascale LOISELEUR | 2011 - (2026) | - |
- | - | - |
Source : Plaque en maire
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les curés de la cathedrale
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Abbé François GENTY | 1802-1805 | |
Abbé Jean-Jacques MOQUET | 1805-1816 | |
Abbé Jean-Marie DANIEL | 1816-1819 | |
Abbé Charles Joseph THIEBAULT | 1819-1820 | |
Chanoine Thomas Victor FROY | 1820-1830 | |
Abbé Nicolas DECAY | 1830-1858 | |
Abbé François Xavier LEMAIRE | 1858-1867 | |
Chanoine Célestin LAURENT | 1867-1897 | |
Mgr Louis DOURLENT | 1897-1931 | |
Mgr Joseph DUPUIS | 1931-1960 | |
Chanoine Charles SNEJDARECK | 1960-1980 | |
Chanoine Pierre BONNIER | 1980-1986 | |
Chanoine Jacques BRACONNIER | 1986-2000 | |
Père François de VORGES | 2000-2004 | |
Mgr Michel MOINET | 2004-2006 |
Les personnalités
- Anne-Adrien-Armand DURANTIN, dit aussi Armand de VILLEVERT, né le 4 avril 1818 à Senlis, décédé le 30 décembre 1891 dans son château de Boursonne (Oise), est un avocat, dramaturge, auteur dramatique et romancier français. Fils de Jean-Marie (o 10/06/1786 paroisse St.Jacques de la boucherie, Paris 4e, + 27/06/1857 Paris 6e), avocat, avoué puis juge, qui avait épousé à Paris, à la paroisse de St. Nicolas-du-Chardonnet, le 13/10/1817, Jeanne Louise Françoise BRUGUIERE. Epoux de Pauline FUGIERE, née le 15/12/1817 à La Voulte-sur-Rhône, Ardèche, décédée le 08/09/1890 à Boursonne. Voir : Wikipedia
Voici une notice nécrologique le concernant :
"Il était bien oublié, depuis quelques années, ce pauvre Armand Durantin qui vient de mourir; il avait cependant joui d'une certaine notoriété, voire même d'une quasi-célébrité, quelques années avant la guerre.
"Né en 1818, Armand Durantin débuta, vers 1837, dans la littérature, par le journalisme; mais ses goûts l'attiraient surtout vers le théâtre : en 1843, il fit jouer à l'Odéon "Un tour de roulette", puis au Gymnase, "l'Oncle à succession", et ensuite diverses autres comédies écrites en collaboration avec Monrose, Gayard-Desnoyers, Anicet-Bourgeois.
"Malgré ce bagage littéraire, Durantin était à peu près inconnu; ses pièces n'avaient qu'un succès médiocre, et son nom ne dépassait guère les limites d'un petit cercle d'amis. En 1866, Durantin déposa chez Montigny, alors directeur du Gymnase, le manuscrit anonyme d'une pièce intitulée "Héloïse Paranquet" : cette remise était accompagnée d'une lettre également anonyme dans laquelle l'auteur déclarait que, sa pièce fût-elle jouée, il ne se ferait pas connaître.
"Durant ce temps, dit notre confrère Sarcey, auquel j'emprunte l'anecdote, on lisait les manuscrits, au Gymnase. Montigny trouva l'idée de la pièce originale, mais elle avait besoin de quelques retouches, et comme l'auteur n'était pas là pour les faire lui-même, Montigny chargea Alexandre Dumas fils de ce soin. Est-il besoin de dire que l'auteur de la "Dame aux Camélias" ne se contenta pas de "boucher les trous", et qu'il y mit beaucoup du sien ?... Bref, la pièce fut jouée, sans nom d'auteur, et eut un grand succès; mais les "malins" reconnurent, à certains passages, la touche d'Alexandre Dumas, et tous lui attribuèrent la paternité de l'ouvrage.
"C'est alors que Durantin se fit connaître, réclama la propriété de la pièce et affirma que la collaboration de Dumas se bornait à fort peu de chose. Dans le public, on crut Durantin, et il devint du jour au lendemain un homme très en vue, mais dans le monde spécial des lettres et des théâtres, l'affaire fit quelque bruit... et l'attitude de Durantin fut jugée assez sévèrement.
"Peu de temps après, l'auteur d'"Héloïse Paranquet" donna au Théâtre-Français les "Spéculateurs", qu'il signa cette fois; la pièce ne réussit pas : les critiques se montrèrent sévères, et Durantin en éprouva un violent dépit.
"- "Ils font l'éloge de mes pièces quand je ne les signe pas, et quand je les signe, ils les éreintent !"
"Comme tant d'autres, pour qui l'heure du succès ne sonne jamais, Durantin s'en prit au mauvais goût du public du peu de réussite de ses ouvrages. Depuis quelque temps déjà, Durantin vivait très retiré à la campagne; c'est là qu'il est mort, à l'âge de 74 ans, oublié, presque inconnu de la jeune génération. Fernand-Hue."
La Petite Revue, 5e année, 1er semestre, n°3, 1892, p.34.
- Eugène ODENT, maire et victime civile, En 1914 les Allemands entrent dans la ville de Senlis et sont accueillis par des tirs de fusil. Les Allemands prennent des otages, dont le maire Eugène Odent qu'ils accusent d’avoir ordonné à ses administrés de prendre les armes contre eux. Un officier allemand furieux rend responsable le maire Eugène Odent de la vie des Allemands. Le maire sera brutalisé, mais restera digne jusqu'au bout. Le 2 septembre 1914, Eugène Odent est jugé par un conseil de guerre improvisé et est condamné à mort avec les otages. Il est exécuté à onze heures du soir dans un champ par les Allemands, et ses bourreaux l'avait enterré sommairement, les pieds en l'air.
Les otages exécutés sont: Eugène Odent maire de Senlis, Émile Aubert, Jean Barbier, Lucien Cottrau, Pierre Dewerdt, Jean-Baptiste Élysée Pommier, Arthur Rigault, Lucien Cottrau 17 ans.
Source: Senlis pendant l'invasion allemande 1914 par Loup Bertroz
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1792-1904)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Distribution solennelle des prix Saint-Vincent Senlis (1959-1959)
- Autres. AD60 (1668-1791)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 (1830-1833)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 (1761-1791)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 3E612/66 (1899-1899)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 3E612/12 (1905-1907)
- Autres. AD60 (1597-1706)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 EDT1/GG18 (1566-1582)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 (1854-1858)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 3E612/39 (1886-1886)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 3E612/72 (1902-1902)
- Autres. AD60 (1596-1712)
- Autres. AD60 (1543-1651)
- Autres. AD60 (1792-1882)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 EDT1/GG69 (1552-1570)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 EDT1/GG81 (1681-1688)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 EDT1/GG64 (1762-1762)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 (1800-1803)
- Décès. AD60 (1726-1751)
- Décès & Mariages & Naissances. AD60 3E612/51 (1892-1892)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | - | - |
Après-midi | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : 3 Place Henri IV - 60300 SENLIS
Tél : 03 44 53 00 80 - Fax : Courriel : [email protected] Site internet : site de la mairie GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : (2011) |
Dépouillements des registres paroissiaux
Le docteur Bénard, président de la Société de l'Histoire de Senlis, a réalisé le dépouillement des registres paroissiaux de Senlis, qui sont actuellement microfilmés et consultable en salle de lecture des Archives départementales de l'Oise.
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Archives notariales
Remarques
Bibliographie
Histoire de la ville de Senlis
Le canton de Senlis
Le Senlisien René Charpentier, la Résistance en toute humilité
Senlis pendant l'invasion allemande
Voir aussi (sur Geneawiki)
La nécropole nationale de Senlis
- Moulin des Carmes à Senlis
- Moulin du Roy à Senlis
- Moulin de la Vallée à Senlis
- Moulin Villemétrie à Senlis
Liens utiles (externes)
Sources
1 site de l'assemblée Nationale.
Notes et références
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