Le village d'Orrouy, assis dans la vallée de la rivière "l'Automne", sur sa rive droite, était il y a plus d'un siècle composé de plusieurs agglomérations appelées : Cambronne, les trois frères, le clos Diare, la Garline, le Hamet, la Gloriette, etc. On retrouve actuellement quelques-uns de ces noms désignant certaines rues du village.
Placé au sud de Compiègne, il compte un territoire de 1 610 hectares dont 600 de forêt domaniale.
Orrouy est considéré comme une des paroisses primitives du Valois ; son nom, dérivé d'Orratorium, indique un lieu de prière, une chapelle où les chrétiens se réunissaient peut-être avant l'établissement régulier du christianisme.
L'église et ses revenus furent soumis à l'abbaye de Saint-Crépin Le Grand de Soissons et il est possible que la donation date du même temps que celle de Béthisy, c'est à dire du IXe siècle.
Les religieux y firent exercer le service paroissial par un des leurs. Ils furent obligés, lorsque les Normands remontèrent vers la Vallée de l'Automne, de se placer sous la protection des comtes de Crépy qui s'emparèrent de tout le domaine. Cette usurpation dura jusqu'en 995, à laquelle Gauthier le Blanc suivant les conseils de Guy son frère, évêque de Soissons, mit un terme, en rendant à Saint-Crépin les domaines envahis par ses prédécesseurs.[1]
16 mars 1620 - Une jeune fille tombe dans un puits de la ferme de Champlieu profond de cinquante mètres; elle en est retirée, mais arrivée en haut, elle retombe, de nouveaux efforts la ramène a l'orifice, elle lâche prise et est précipitée dans le gouffre. Enfin elle est retirée sine et sauve, devant son salut, a t'elle affirmée, à Notre-Dame de Champlieu qu'elle avait implorée. Une cérémonie religieuse fut instituée pour célébrer ce miracle. Plus tard ce puits fut muni, pour faire monter l'eau, d'une roue que faisait mouvoir deux chiens.[2]
Le 31 janvier 1607, Jean de Foucault, seigneur des Esluals, achète la seigneurie d’Orrouy (orouy).
Le château restera pendant trois générations dans cette famille.
Les Deshayes, famille de brasseurs de Guise à Orrouy à la fin du XVIII° siècle.
Joseph Abraham Deshayes directeur des insinuations de l'apanage de SAS Mgr le duc d'Orléans à Crépy en 1768, puis régisseur de ses domaines en 1789, achète le château après 1750.
Le château restera pendant deux générations dans cette famille.
La Famille Villiers de La Noue à Orrouy au début du XIX° siècle.
C'est vers 1830 que Prudent Leopold de Villiers de La Noue 1802-1855 et sa femme, Elizabeth Jeanne Luce Poulletier de Suzenet 1808-1831, achètent le château d'Orrouy à la famille de leur oncle, Arnould Louis Joseph Deshayes de Cambronne.
Leur fille Marie Berthe de Villiers de La Noue se marie le 1er juillet 1851 à Saint-Louis d'Antin, Paris, avec Armand Doria 1824-1896, le célèbre collectionneur et mécène du XIXe qui achète dés 1856 les oeuvres de Corot, Daumier, Rousseau, Daubigny puis celles des impressionnistes Manet, Boudin, Sisley, Pissarro, Cézanne, Monet, Degas, Renoir. Il héberge à Orrouy des artistes peintres tels Adolphe Félix Cals ou Gustave Colin.
On peut voir une partie de ses collections dans les ouvrages suivants:
-Sculpteur -Capitaine de la garde nationale -Chevalier de la Légion d'honneur-Dossier Léonore -Né à Paris en 1756 -Fils de André Antoine MARNEUF et de Marie Antoinette Victoire DUFRENEL -Lors des premières fouilles du site de Champlieu, il dessina l'ensemble des blocs sculptés mis au jour et en proposa des restitutions. Ses dessins ont permis l'identification des vestiges conservés aujourd'hui (sources : musée Vivenel de Compiègne-Oise). -Décédé à Orrouy le 19 mars 1865.
Fils d'Armand François Paul DEFRISCHES. Époux de Marie-Jeanne Valentine Madeleine D'ASSAS (décédée le 27 février 1905 à l'âge de 49 ans au château d'Orrouy) Geneanet), né le 9 octobre 1853 à Orrouy, décédé le 11 novembre 1935 à Orrouy -Fernand GAGE était adjoint en 1929.
Document officialisant le début de l'état civil à Orrouy le 28 octobre 1792
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Transcription
Les notaires
Prénom(s) NOM
Période
Observations
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Les curés d'Orrouy
Prénom(s) NOM
Période
Observations
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Gilles ROUSSET
? - 1596
Hubert HOURDE
1596 - 1639
Vers 1625, les Bénédictins envoient un prêtre à Orrouy qui impose sa présence au curé de l'église Saint-Rémi et prétend à la qualité de curé : c'est une tentative d'usurpation de la cure du village. Le curé Hourdé porte plainte et gagne le procès. Les Bénédictins ne prennent soin des âmes des paroissiens de Champlieu que pendant une courte période, puis regagnent leur maison-mère. À leur départ, au cours du XVIIe siècle, la paroisse de Champlieu devient succursale d'Orrouy.
Le curé d'Orrouy DUTAILLY dessert les deux paroisses
François DESGLAND
1789
Vicaire desservant, Sources: Extrait de l'assemblée générale des trois ordres du 14 mars 1789, Tome 6 : 1789 – États généraux. Cahiers des sénéchaussées et bailliages [4]
Vicaire desservant. Le jeudi 8 décembre 1791, Louis Auguste BLESME qui desservait depuis plusieurs mois l'église succursale de Champlieu (appelée ici église Saint-Jacques), prête serment à son tour. Il accomplit cet acte dans l'église d'Orrouy avec l'autorisation de Maître Pierre-Henri LAINE, qualifié de curé d'Orrouy et succursale de Champlieu. Il prêta le serment dans les termes suivants : « Je jure de remplir les fonctions de mon ministère , qui me seront confiées, d'être fidèle à la nation, au Roy, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution votée par l'assemblée nationale et acceptée par le Roy ».
Sources voir/ L'Église de Champlieu et son prieuré-Marsaux -Chanoine MARSAUX - 1907 (fichier pdf) Page 335.
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Les curés de la paroisse de la vallée de l'Automne / paroisse Saint-Pierre
En 1996, à la suite du synode de 1989 une réorganisation eut lieu et 45 nouvelles paroisses furent créées en remplacement des anciennes[5]. La paroisse de la vallée de l'Automne / paroisse Saint-Pierre de Verberie fut alors crée ; cette paroisse englobe les communes de :
-Marié avec Marie Euphrosine CARON -Père de Etienne Jean François GAGE, instituteur à Rocquemont (Oise) en 1851, et grand-père de Gustave GAGE, instituteur à Gilocourt de 1884 a 1890.
Fils de Paul, Prudent, François DESFRICHES-DORIA et de Magdeleine, Marie-Jeanne, Valentine D'ASSAS, époux de Suzanne SELLIERE. Lieutenant de réserve au 2e Régiment de chasseurs. Dossier Léonore
Fils de Honoré Edouard LABANDE et de Camille MARCHAND, époux de Marie MALET.
Domicilié à Monaco, 10 rue du tribunal. Officier de la Légion d'honneur, Conservateur des archives et de la bibliothèque du palais de Monaco, né à Orrouy (Oise) et décédé à Avignon (Vaucluse) Dossier Léonore - Lire une partie de sa bibliographie sur Persée
-Artilleur et ingénieur militaire français. Il est connu comme l'homme qui créa une arme blindée en France, ce qui lui valut le surnom de « Père des chars » -Général de division -Élevé à la dignité de Grand Croix de l'ordre de la Légion d'Honneur - Dossier LEONORE -Inhumé dans le Cimetière Cimiez à Nice (Alpes-Maritimes)
-Fils de Joseph Abraham DESHAYES, directeur des insinuations de l'apanage de S.A.S Mgr le Duc d'Orléans, et de Cécile Louise Marguerite DOYEN -Adjudant du château royal de Compiègne -Dossier LEONORE -Baptisé à l'église Saint-Denis en Crépy en 1768, Il épouse Rosalie-Zélie de Hémant le 20 janvier 1806, fille d'un ancien maître de la chambre des comptes. Il est le frère de Nicolas Alexandre Joseph Deshayes de Merville (1760-1816) marié en 1788 à Bonne Victoire Randon (1767-1824) et de Claude-Jean Basile Deshayes des Eluats.
Il participe en 1792 aux côtés du baron Félix Le Peletier d'Aunay à la bataille du duc de Bourbon dans la Compagnie du Comte de Laurétan avant de se rendre au siège de Maastricht (1793) par les troupes de la République dirigée par Francisco de Miranda, sous les ordres de Jean Thérèse de Beaumont d'Autichamp.
Il est cadet volontaire dans le régiment des hussards du baron de Hompesch commandé par le baron de Beaurepaire en 1794, à la solde de l'Angleterre avant son cantonnement à Hanovre en 1795. Il passe alors sous le commandement du comte Franz-Simon Pfaff von Pfaffenhofen qui le fait officier.
Sous la Restauration, en 1822, il est nommé adjudant du château de Compiègne par les ultraroyalistes, Mathieu de Montmorency-Laval, ministre des Affaires étrangères (1821-1822) du ministère Joseph de Villèle et Durand Borel de Brétizel, avec l’agrément du roi, sous le majorat des Comtes de Béthune et de Lasalle.
En août 1822, il est admis au grade de colonel par le roi Louis XVIII, fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis avant de changer son patronyme, Deshayes, en Deshayes de Cambronne, pendant l’affaire des quatre sergents de La Rochelle et l’anoblissement royal de Pierre Cambronne qui est fait vicomte. Il réside au château d’Orrouy, sur le domaine de Champlieu au manoir de Donneval et de La Mothe sur celui de Béthisy-Saint-Martin.[10]
Monument du camp des chars d'assaut de Champlieu, œuvre du sculpteur Maxime REAL DEL SARTE, inauguré le 28 Juin 1933. Capricorne60 Picardie-14-18
Plaque à la mémoire de Fernand ORENS, natif de Ressons-sur-Matz. Lieutenand de chars instructeur. Tué le 18 Juillet 1918 à Ambleny (Aisne) Capricorne60 Picardie-14-18
Monument du camp des chars d'assaut de Champlieu avec vue sur les ruines gallo-romaines. Capricorne60
Plaque apposée en haut de la rue du Général ESTIENNE sur le mur du château d'Orrouy à droite de la petite porte d'entrée, en mémoire du général ESTIENNE, père des Chars d'assaut et commandant le Camp d'entrainement de Champlieu Capricorne60 Picardie-14-18
Le site du hameau de Champlieu / Germain Cuvillier (2019 Catalogue audio de la bibliothèque et des archives de la SHAS (Société d'Histoire et d'Archéologie 47, rue du châtel 60300 Senlis