59569 - Sin-le-Noble
Sin-le-Noble | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | - |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 59569 |
Code postal | 59450 |
Population | 15 522 habitants (2018) |
Nom des habitants | Sinois, Sinoises |
Superficie | 1 153 hectares |
Densité | 1346.23 hab./km² |
Altitude | Mini : 16 m |
Point culminant | 44 m |
Coordonnées géographiques |
50.363611° / 3.113889° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
La première mention du nom de Sin que l'on ait pu retrouver jusqu'à présent date de 1117. Successivement rattachée aux couronnes de France, de Bourgogne et d'Espagne, Jean le Bon anoblit le village en 1355. Les guerres de Religion (fin du XVIe siècle) toucheront durement le village.
Lors de ses séjours à Douai, Jean-Baptiste COROT, dit Camille COROT, vint y peindre La route de Sin, près de Douai, en 1873 (musée du Louvre). À l'origine, une montgolfière figurait dans le coin supérieur gauche de ce tableau, mais COROT, estimant (à juste raison) que cela était nuisible à la beauté de son œuvre, la retoucha et repeint le ciel pour la supprimer. Il mit 5 jours pour peindre ce tableau. |
Extrait du Bulletin de la Commission historique du Nord de 1863
Extrait du Bulletin de la Commission historique du Nord de 1863 :
- Sin fut longtemps du domaine des souverains; c'est pourquoi il a été surnommé "le Noble", pour le distinguer d'autres villages du même nom. Au XVIIe siècle, il fut engagé par le roi d'Espagne au profit de Jacques-Eustache-Joseph d'Aoust.
- La collation de la cure appartenait, dès avant l'an 1117, au chapitre de Saint-Pierre de Douai.
- Le village eut de toute antiquité sa coutume, ses échevins qui rendaient justice à la conjure du bailli de Douai ou grand-mayeur de Sin (titre que le bailli prit au XVIIe siècle), et différents privilèges. Les titres en furent brûlés ou perdus ; alors les habitants, se trouvant inquiétés par les juges royaux, s'adressèrent au roi de France, Charles V, lors de sa joyeuse entrée à Douai, en septembre 1368, et en obtinrent des lettres qui les maintenaient dans la possession de leurs droits.
- Sin eut beaucoup à souffrir des garnisons de Bouchain et de Cambrai durant les troubles. La nuit du 15 octobre 1582, les Français de Cambrai brûlèrent trente maisons fans le faubourg Notre-Dame; le 23 mai 1595[1], ils incendièrent le village et l'église de Sin, ainsi que le clocher de l'abbaye. Déjà auparavant, vingt-six habitants avaient été victimes du guet-apens de Bouchain (21 juin 1580).
- L'armée française, après la prise de Bouchain, vint camper à Sin le 21 mai 1676. Le lendemain, elle passa la Scarpe à Rache, pour aller assiéger Condé.
- Le faubourg Notre-Dame et le moulin de Sin furent brûlés en avril 1710, par les Français de la garnison de Douai, afin de dégager les approches de la ville investie par l'armée des hautes-puissances ; le 27 mai, à huit heures du soir, le village de Sin, alors presque dégarni des troupes alliées qui l'occupaient auparavant, fut brûlé par un détachement de dragons français.
Toponymie
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Plusieurs hypothèses ont été évoquées quant à l'origine du nom de la ville :
- - Selon BULLET, Sin signifie « courbure » en celtique, à la courbure d'une rivière, qui serait en l'occurrence la Scarpe (mais Sin ne s'est jamais trouvé arrosé par cette rivière).
- - Selon TAILLAR, Sin viendrait d'un terme de l'ancien idiome du pays, qui voulait dire « forêt ».
- - Selon CHOTIN, il est à noter que San, en teuton a signifié « étang ».
- Anciens et récents hameaux et lieux-dits :
Le Faubourg Notre-Dame, le Vieux Faubourg, la Montée, le Marais, le Berg-op-Zoom, le Bois Deret (bois des Retz), le Bois de la Porte de Fer, le Pescron (ancien Pré-Secron, déjà connu au XIIe siècle), la Voie de la Folie, la Vallée de Lambres, les Crêtes, la Brasserie (ancienne cité Sainte-Marie), les Épis, le Puits du Midi, la Sucrerie, le Niveau, la cité Sainte-Barbe (ancienne Cité Ouvrière), le Bivouac, le Paradis, le Maroc, l'Octroi (pour le paiement des taxes sur les marchandises qui entraient à Douai, qui se situait à ce qui est maintenant le bas du pont de Valenciennes, qui n'existait pas à l'époque).
Anciens noms de rues
- Liste de noms de rues renommées :
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Héraldique
De sable à trois gerbes d'or liées de gueules.
Ce sont les armoiries de la famille d'AOUST.
La haute, moyenne et basse justice des terres et seigneurie de Sin-le-Noble, fut engagée, en 1626, par le gouvernement des Pays-Bas espagnols, à messire Michel d'AOUST, chevalier, seigneur de Jumelles, prévôt de Cambrai. En 1718, Louis XIV érigea en marquisat cette même terre, avec les fiefs de Jumelles à Waziers, de Dion à Sin, en faveur de Jacques-Eustache-Joseph d'AOUST (Brassart, Histoire du château de Douai).
- À la suite de la citation du 11 novembre 1948, la ville a ajoutée sur l'ornement du blason, la croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent.
Histoire administrative
- Département - 1801-2023 : Nord
- Arrondissement - 1801-2023 : Douai
- Canton - 1801-2015 : Douai-Nord --> 2015-2023 : Sin-le-Noble
- Commune - 1801-1894 : Sin --> 1894-2023 : Sin-le-Noble
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
- Nom de la commune donné pendant la période révolutionnaire : Sin-lès-Douai.
Patrimoine bâti
Église Saint-Martin
Église Saint-Martin du XIe ou XIIe siècle, dernière reconstruction en 1852.
Le clocher de l'église est une tour carrée en grès avec une porte cintrée, sous le clef de voûte de laquelle on peut lire les dates de 1553 et 1716, sculptées sur un grès. Aucun évènement ne semble se rattacher à la première date, mais la seconde évoque sans doute une rénovation, voire une reconstruction, suite aux sièges de Douai par Louis XIV en 1710 et 1714.
Les nefs latérales datent de 1852. Une ouverture défensive était aménagée au-dessus du portail, pour permettre de lancer pierres et boulets contre les assaillants; cette ouverture fut remplacée par une petite chapelle murale dédiée à saint Martin, qui disparaît elle-même pendant la Première Guerre mondiale.
Un baptistère de 1599, est l'unique vestige de l'ancienne église.
Un calice de 1550, en argent doré, déposé au musée de la Chartreuse, classé au titre objet aux MH[2] en 1896.
Article détaillé : Les orgues ...
Article détaillé : Le cimetière du Centre ...
Église Notre-Dame-de-Bonsecours
Église Notre-Dame-de-Bonsecours construite le 25/10/1908, située rue Longue, dans le Marais, transformée en maison de quartier.
Temple de l'Église protestante
Temple de l'Église protestante évangéliste baptiste du Douaisis.
Chapelle Jean XXIII
Chapelle Jean XXIII (aux Épis)
Calvaire
Calvaire du XIXe siècle (rue Jules Guesde).
Érigé en 1851, il est abrité dans une très grande niche de style néogothique flamboyant selon les goûts en usage au XIXe siècle. Le Christ en bois peint date vraisemblablement du XVIIIe siècle. Il serait rescapé d'un ancien calvaire autrefois implanté au carrefour des rues Marceau et Gambetta, il a été réinstallé sous cette abside édifiée en 1851.
Laissé à l'abandon pendant des décennies sa restauration a été entreprise en 2006 grâce à l'action de l'association des Amis du Calvaire.
Dix ans ont été nécessaires et le calvaire, inauguré le 19 mars 2016 a retrouvé toute sa beauté.
- Restauration du calvaire
Autres patrimoines
- Hôtel de ville, inauguré le 20 décembre 1964.
- Grotte Notre-Dame-de-Lourdes (au Marais).
- Chapelle Notre-Dame-de-Grâce (rue Émile Zola).
- Chapelle Notre-Dame-Miraculeuse de 1961, située rue Paul Foucault, désacralisée et reconvertie en école de danse en 2000.
- Stèle avec buste du général de GAULLE, inaugurée le 11 novembre 1945, œuvre du sculpteur local Maurice BRAGEU, 1re stèle élevée en France en son honneur.
- Fosse Puits du Midi, ancien charbonnage ouvert en 1947 et fermé en 1973.
Patrimoine disparu
Abbaye Notre-Dame-de-Beaulieu
Abbaye Notre-Dame-de-Beaulieu de 1227, transférée à Douai en 1622.
Article détaillé : Abbaye Notre-Dame-de-Beaulieu ...
Église Saint-Joseph
Église Saint-Joseph, première pierre posée le 19/03/1901, selon les plans de l'architecte Louis MEURILLON, ouverte au culte le 19/03/1906, fermée par sécurité en 2007, démolition du bâtiment commencée fin février 2011 et terminée en décembre de la même année.
Son patrimoine (meubles, tableaux et statues) a été transféré à l'église Saint-Martin.
Article détaillé : Asile des Petites Sœurs des pauvres ...
Repères géographiques
Ville située à 2,3 km de Douai, 29 km de Lille, 192 km de Paris.
Le ruisseau Godion, anciennement désigné sous le nom de « fossé le Nokiere », affluent de la Scarpe, y prend sa source.
Démographie
Vers 1125, environ 800 habitants.
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 2 083 | 2 084 | 2 292 | 2 452 | 2 738 | 2 857 | 2 949 | 3 063 | 3 043 | 3 190 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 3 931 | 4 606 | 4 919 | 5 195 | 5 634 | 6 091 | 6 502 | 6 969 | 8 112 | 9 305 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 9 975 | 9 301 | 11 269 | 12 133 | 12 424 | 12 744 | 13 664 | 14 794 | 16 065 | 18 664 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - |
Population | 18 122 | 16 472 | 16 972 | 17 134 | 16 729 | 16 027 | 15 446 | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
De ce tableau, on peut tirer les conclusions suivantes :
- - population plutôt rurale jusque dans les années 1850 ;
- - population minière, avec construction de "corons" (exemple : la cité Sainte Barbe, appelée aussi Cité Ouvrière, suite à la création des houillères, jusque dans les années 1910. Pour confirmer cette activité minière, qui dura jusque dans les années 1970, il faut d'ailleurs noter que le 21 avril 1965, le ministre de l'Industrie s'est vu offrir un fragment de la milliardième tonne de charbon extraite par les Charbonnages de France, fragment qui provenait du Puits du Midi, puits ouvert en 1947 et fermé en 1973.
- - arrivée de la main d'œuvre étrangère pour la période 1920-1940 (exemple : 1301 étrangers en 1931, avec forte dominance polonaise).
- - "baby-boom" d'après Seconde Guerre mondiale, jusqu'au début des années 1960 ;
- - construction et développement de nouveaux quartiers (exemple : Les Épis et la cité de la Montée), jusqu'au milieu des années 1970.
- - baisse de la population à partir de la fin des années 1970 suite à nombreuses fermetures d'usines du Douaisis (en particulier à Sin les établissements Wibault-Dreux - bien que ce fût en 1972 - et les Coopérateurs - fermeture définitive en 1988).
- - depuis, on note une certaine stabilité dans la population, les quelques différences s'expliquant par des restructurations de quartiers plus au moins anciens (cité Sainte-Barbe, Les Épis).
Il est à noter que ces remarques sont applicables à la majorité des communes des environs de Douai.
La création de l'écoquartier du Raquet, englobant le quartier des Épis, amènera un nouvel essor de la population sinoise, qui accueillera d'ici 2030 environ 8 000 habitants supplémentaires.
En photos
Cartes postales
Photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Pierre Philippe DUPONT | 01/02/1790 - 13/11/1791 | Né le 01/07/1756. |
Charles BRABANT | 1791 - 1795 | |
Pierre Antoine JACQUART[3] | 1800 - 1846 | Fermier né le 01/08/1766 à Dechy (Nord), décédé le 26/03/1846 à Sin-le-Noble. Son fils, dénommé lui aussi Pierre Antoine JACQUART, est né à Sin-le-Noble et fut maire de Dechy (Nord). |
Benoit SAUVAGE | 1848 - 1850 | Né le 26/03/1807 à Sin-le-Noble. Nommé à titre provisoire le 22/03/1848, définitivement le 14/08/1848, révoqué le 18/01/1850. |
Pierre Joseph LAMOUR | 1850 - 1852 | Révoqué le 30/07/1852. |
Jean-Baptiste GOULOIS DUPONT | 1852 - 1854 | Avait déjà occupé les fonctions de maire sans en avoir le titre de 1846 à 1848. |
Édouard FIÉVET | 1854 - 1857 | Né le 26/03/1817 à Masny (Nord), décédé le 13/04/1893. Nommé par décret impérial du 19 mars 1854. Maire de Masny, conseiller général du canton de Douai-Sud (1881-1889), sénateur (1885-1888)[4]. |
Charles Adolphe ANACHE | 1857 - 1868 | Né le 30/04/1823 à Sin-le-Noble. Nommé le 24/08/1857, installé légalement le 20/09/1857. |
Henri BRABANT | 1868 - 1870 | |
Jean-François RENARD | 1870 - 1896 | Né le 02/05/1834 à Sin-le-Noble. |
Alexandre WILMOT | 1896 - 1919 | Né le 11/08/1845 à Sin-le-Noble, décédé en 1922. |
Paul FOUCAUT | 1919 - 1933 | Né le 25/05/1875 à Sin-le-Noble, décédé le 01/08/1933 à Sin-le-Noble. |
Léon LEBRUN | 1933 - 1941 | |
Alfred GOULOIS | 1941 - 1944 | |
Victor FOUCAUT | 1944 - 1945 | |
Henri MARTEL | 1945 - 1948 | Né le 03/08/1898 à Bruay-sur-l'Escaut (Nord), décédé le 27/11/1982 à Sin-le-Noble. Mineur[5], conseiller général du canton de Douai-Nord (1933-1940 et 1945-1970), député (1936-1940, 1945-1946 et 1951-1967)[6], sénateur (1946-1951)[7], vice-président du Conseil de la République (Sénat) (1947-1951). |
Oscar BENOIT | 1953 - 1959 | |
Henri MARTEL | 1959 - 1977 | Né le 03/08/1898 à Bruay-sur-l'Escaut (Nord), décédé le 27/11/1982 à Sin-le-Noble. Mineur, conseiller général du canton de Douai-Nord (1933-1940 et 1945-1970), député (1936-1940, 1945-1946 et 1951-1967), sénateur (1946-1951)], vice-président du Conseil de la République (Sénat) (1947-1951). |
Paulette DEBLOCK | 1977 - 2000 | Née Paulette BOCQUET le 11/08/1923 à Saint-Omer (Pas-de-Calais), décédée le 20/03/2013 à Lambres-les-Douai. |
Thérèse PERNOT | 2000 - 2001 | |
Christiane PEZIN | 2001 - 2008 | Née Christiane BÉCART le 20/08/1947 à Somain (Nord), décédée le 24/08/2010 à Ramatuelle (Var). |
Christian ENTEM | 2008 - 2014 | Né le 22/07/1954 à Douai. |
Christophe DUMONT | 2014 - (2026) | Né le 20/11/1969 à Douai. |
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Cf. : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Les curés avant la Révolution
- Les curés avant la Révolution d'après BONTEMPS.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Jean RAPINE | - 20/04/1422 | |
Lucas de COULMONT | 20/04/1422 - | Encore curé le 13/10/1434. |
Réginald DOUCHET | - 02/12/1460 | |
Pierre MARISSEL | 02/12/1460 - | |
Jean de GAND | - | Avait signé des registres le 02/11/1462. |
Pierre COLART | 16/11/1462 - | Encore curé en 1493. |
Jean de VERLOIN | 1507 - 1550 | |
Josse BOCQUILLON | - 05/02/1585 | [8] |
André SIMON (ou LE SIMON) | 05/02/1585 - 14/07/1606 | De Sin-le-Noble, décédé doyen le 14/07/1606[8]. |
Pierre LE FEL | - | De Houvin. |
Bauduin RENGUIER | 1682 - 1688 | |
Charles DUPIN | 1689 - 1692 | |
Antoine DUPREZ | 1692 - 1730 | Décédé en 1730. |
Nicolas PLANCHON | 1731 - 28/07/1773 | Décédé le 28/07/1773[8]. |
Laurent-Joseph-Gabriel PLUMECOCQ | 26/07/1774 - 06/06/1782 | Né à Raismes (Nord) en 1737, décédé à Douai (nommé curé de la paroisse Saint-Albin en 1781, de Saint-Pierre en 1791 puis de Notre-Dame en 1803) le 11/07/1803[8]. |
Pierre Joseph MILOT | 27/06/1782 - | Déporté à la Révolution[8] [9]. |
Les curés après la Révolution
- Les curés après la Révolution par l'abbé GAVELLE dans le Répertoire Historique et Paroissial.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Pierre-Joseph MILOT | - 1792 | Décédé en 1792. |
- | - | |
Louis DULIEZ | 1801 - 1808 | Décédé au presbytère. |
Antoine DESTOMBES | 1808 - 1835 | Décédé à Sin-le-Noble. |
Théophile DUMET | 1835 - 1869 | |
Xavier DELEFLIE | 1869 - 1885 | Né le 02/01/1819 à Laventie (Pas-de-Calais), mort au presbytère le 27/08/1885. |
Victor MIANCE | 1885 - 1893 | Décédé à Douai. Ancien et 1er curé de Dorignies en 1869. |
Jean-Baptiste HEGO | 1893 - 1907 | Né le 18/07/1854 à Avesnes-les-Aubert (Nord), auteur de contes (Légendes de la vie réelle, 1896, etc.), de biographies (Emmanuel Renaud, notice biographique, en 1894), décédé archiprêtre le 06/11/1936 à Douai. |
Alexandre MAROUZE | 1907 - 1914 | |
Émile BRICOUT | 1914 - 1922 | |
Eugène DAUCHY | 1922 - 1926 | Né le 01/07/1872 à Cattenières (Nord), ordonné prêtre en 1898 ; installé le 13/09/1922. |
Léon BOUMANNE | 1926 - 1937 | Né le 13/07/1877 à Somain (Nord), décédé le 08/12/1948 à Sin-le-Noble, à la maison des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul. Nommé le 14/11/1926 ; ancien curé de Gognies-Chaussée (Nord) (1924-1926), et doyen de Saint-Pierre à Douai (1937-1944). |
Les curés après 1937
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Charles DESRUMEAUX | 1937- 1955 | Doyen, né le 06/08/1886 à Wasquehal (Nord), nommé curé de Vred en 1955, décédé le 05/06/1971. |
Pierre ROBERT | 1955 - 1984 | Doyen, décédé le 05/09/2002 à Douai (Nord) à l'âge de 88 ans. |
René VERDONCQ | 1984 - | Décédé le 10/03/2002 à La Louvière (Belgique). |
Fernand PAYEN | - | |
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Les prêtres réfractaires à la constitution
- Prêtres réfractaires à la constitution française de 1791.
- Les prêtres de Douai et Sin réfractaires à la constitution, n'ayant pas prêté serment en 1790, étaient "enfermés" à la Porte de Fer.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
BECQUET | - | [10] |
BOT | - | [10] |
BOURGOS | - | [10] |
ROLLIN | - | [10] |
LEFEBVRE | - | [10] |
GADELIN | - | [10] |
SIMON | - | [10] |
LEDOUX | - | [10] |
CANQUELAIN | - | Chanoine de St-Pierre de Douai |
GAVELLE | - | Chanoine de St-Amé de Douai |
DUBRULLE | - | Bénéficier de St-Amé de Douai |
DURIEZ | - | Curé du Fort-de-Scarpe |
VANACKEN | - | Chanoine de St-Pierre de Douai |
MILOT | - | Curé de Sin-le-Noble |
GANIL | - | Bénéficier de St-Pierre de Douai. Une note stipule qu'il s'agit d'un citoyen très dangereux |
Ville de naissance ou de décès de
Ville de naissance
- Maurice ALLARD, créateur de concertos, surnommé "le prof du basson en France", né le 25 mai 1923, décédé à Lunel (Hérault) le 5 mai 2004.
- Pierre Jules Auguste Vital BOULANGER, ingénieur, inventeur de la voiture Citroën 2 CV, né le 10 mars 1885, décédé accidentellement à Broût-Vernet (Allier) le 11 novembre 1950.
- Robert BRAGEU, sculpteur, Médaille d'Or de la ville de Douai, professeur aux Beaux-arts de Valenciennes, Meilleur ouvrier de France en 1976 (médaillé d'or à Lille et Paris), né le 14 septembre 1929, décédé à Sin-le-Noble le 11 octobre 2011.
- Célestin DUBOIS, Résistant, né le 20 juillet 1887, décédé à Cuincy des suites de tortures le 1er juillet 1944.
- Léon ESCOFFIER, avocat, homme politique, député du Nord (1919-1928)[11] et maire de Douai (1925-1934), né le 31 juillet 1877, décédé à Douai (Nord) le 16 décembre 1934.
- Philomène LIÉVIN, actrice du cinéma muet connue sous le nom de Kitty HOTT, née le 28 mai 1890, décédée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 31 août 1953.
- Michel MEURDESOIF, professeur d'Anglais, écrivain, maire d'Aniche (1989-2014), né le 19 août 1948.
- Jean MILOT (Jean-Richard), commissaire général de brigade, officier d'infanterie, intendant militaire, chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, Croix de guerre Indochine avec palme 1949-1952, Croix de la Valeur militaire d'Algérie. Auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire notamment sur la citadelle de Lille, membre de la Commission nationale d'histoire militaire et de la Commission historique du Nord. Membre honoraire de la S.A.S.A. de Lille, membre correspondant de l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras, né le 2 août 1919, décédé à Lille (Nord) le 14 octobre 2011.
- Mario PROTH (Ernest étant son vrai prénom), journaliste, écrivain, né le 2 octobre 1832, décédé à Paris le 22 avril 1891.
- Jean WATTELET, dit "Jean de Sin-le-Noble", militaire de carrière, chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, chevalier de l'ordre national du Mérite, Croix de la Valeur militaire, blessé de guerre d'Algérie. Auteur compositeur chansonnier patoisant, chroniqueur de Presse, Rosati d'Arras, Grand Prix Presse Régionale 1987, né le 13 janvier 1937, décédé à Dechy (Nord) le 29 mars 2020, inhumé à Waziers (Nord) le 3 avril 2020.
Ville de décès
- Édouard FIÉVET, fabricant de sucre, maire de Masny puis maire de Sin-le-Noble (1854-1857), conseiller général du canton de Douai-Sud (1881-1889), sénateur (1885-1888), né à Masny (Nord) le 26 mars 1817, décédé le 13 avril 1893.
- Henri Martin Félix JENNY, évêque auxiliaire de Cambrai (1959-1965), archevêque-coadjuteur de Cambrai (1966-1980), né à Tourcoing (Nord) le 10 juillet 1904, décédé à la "Maison des Petites Sœurs des Pauvres" (maintenant "résidence Wautriche"), le 8 mars 1982.
- Henri MARTEL, mineur, conseiller général du canton de Douai-Nord (1933-1940 et 1945-1970), député (1936-1940, 1945-1946 et 1951-1967), maire de Sin-le-Noble (1945-1948 et 1959-1977), sénateur (1946-1951), vice-président du Conseil de la République (Sénat) (1947-1951), né à Bruay-sur-l'Escaut (Nord) le 3 août 1898, décédé le 27 novembre 1982.
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
Cimetières
- Cimetière communal de Sin-le-Noble, rue Marcel Sembat
- Cimetière communal, rue Faidherbe
- Cimetière du Nord
- Deux cimetières à Sin-le-Noble :
- - Cimetière du Centre (entrées rues de l'Église, J.-B. Lebas et Faidherbe), le plus ancien des deux cimetières.
- - Cimetière du Nord (entrées rues Marcel Sembat et Arthur Lamendin), avec monument aux morts de la guerre 1939-1945.
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | - | - |
Après-midi | 14 h - 17 h | 14 h - 18 h | 13 h - 17 h | 14 h - 17 h | 14 h - 17 h | - | - |
Hôtel de ville
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Adresse : Place Jean Jaurès - 59450 SIN-LE-NOBLE
Tél : 03 27 95 70 70 - Fax : 03 27 95 70 99 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie & L'annuaire Service Public (Novembre 2022) |
Associations d'histoire locale
Coutumes
- "Géants" de la commune :
- Les géants de Sin-le-Noble
- - Le mineur MIN POIL, représentant la profession de mineur ; 1re sortie en 1948, (hauteur : 4,30 m, poids 75 kg).
- - Le sapeur VILAIN, représentant le corps des sapeurs pompiers ; 1re sortie le 09/12/1984 (hauteur: 4 m, poids : 120 kg).
- - JEANNOT, représentant la 1re école de jeunes sapeurs-pompiers de la région, fondée à l'initiative de Jean-Paul (dit Jeannot) Leclercq, lieutenant. Le géant, pesant 40 kg, a été baptisé le 15 septembre 2012.
- - Le maraîcher POTLEAU, représentant du quartier du "Marais de Sin" ; 1re sortie le 15/08/2002.
- - CHUCRATE (16 juin 1984), géant de l'école de la Sucrerie, hauteur 3,50 m, il n'avait pas résisté à la fermeture de l'école (1986). Patiemment restauré il était de sortie au dimanche du Patrimoine le 18/09/2022. Il tient dans ses mains un morceau de sucre pour rappeler l'existence de la raffinerie Fiévet fondée en 1850.
- - D'autres documents nous signalent aussi le Grenadier LERIN, géant de la rue Carnot, né en 1944, à la suite de la libération de la ville, et portant sur sa vareuse le signe anachronique de la croix de Lorraine et le « V » de la victoire. LERIN a effectivement existé ; il habitait dans le Marais, actuellement rue de Waziers, était très grand et servit comme grenadier sous le Premier Empire.
Vie locale
- Dicton local : "S'il fait beau à la ducasse de Sin, il fera mauvais à Gayant (ducasse de Douai, une semaine après le rebond de la ducasse de Sin)".
- Sin-le-Noble est jumelée avec Cecina (Italie) depuis 1996, Sainte-Catherine (Pologne) et Yéné (Sénégal).
- Marché le vendredi, de 7 h à 13 h (parking Jacquart).
- Fête communale le dimanche le plus proche du 25 juin avec rebond et cortège carnavalesque le dimanche suivant (La 1re ducasse a eu lieu en 1819).
- Cirque éducatif en février-mars (en 2011, du 8 février au 3 mars).
- Printemps culturel en mai.
- Journée de la "Deudeuche" en mai.
Bibliographie
- Docteur ESCALLIER, Notice sur l'origine et l'établissement de l'abbaye Notre-Dame de Beaulieu à Sin-le-Noble, 1846.
- Abbé GAVELLE, Répertoire Historique et Paroissial sur le village de Sin-le-Noble, édité à Lille en 1931 (vendu uniquement à l'époque à la sortie de la messe du dimanche à l'église St Joseph).
- Auguste BOUGON, Promenade à travers l'histoire de Sin, Imprimerie Commerciale Douai, dépôt légal 3e trimestre 1988.
- Françoise COLPIN, Sin le Noble, Scan Éditions, dépôt légal : février 1993.
- Auguste BOUGON, Nouveaux pas à travers l'histoire de Sin, Créa Prim' Douai, dépôt légal 3e trimestre 1994.
- Pierre THOMAS, Le reflux de l'été Sin-Dechy 1942-1945, Collection "Des faits et des hommes", Imprimerie spéciale du livre d'histoire à 02250 Autremencourt, ISBN 2-84178-014-7, dépôt légal 4e trimestre 1994.
- Enea et Joëlle CASTELLANO, Sin-le-Noble, Mémoire en images, Éditions Alan Sutton, ISBN 978-2-8138-0092-3, dépôt légal 4e trimestre 2009
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Morts aux guerres de la commune
- L'abbaye Notre-Dame-de-Beaulieu
- Institut des Forces Psychosiques
- Maison des Petites Sœurs des Pauvres
- Les orgues de l'église Saint-Martin
Liens utiles (externes)
- Site officiel de la commune
- Sin-le-Noble sur le site Wikipédia
Notes et références
- ↑ Note : la date exacte est en réalité le 23 mai 1594
- ↑ Calice (musée de la Chartreuse) : Fiche Base Palissy
- ↑ Note : entre 1795 et 1799, sous le Directoire, les maires sont remplacés par des commissaires d'État, aidés d'agents municipaux.
- ↑ Édouard FIÉVET : Fiche Sénat
- ↑ Henri MARTEL : Fiche Le Maitron
- ↑ Henri MARTEL : Fiche Assemblée nationale
- ↑ Henri MARTEL : Fiche Sénat
- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Note : l'abbé GAVELLE apporte quelques différences dans sa liste, nous signalant ANDRIEU (André le SIMON) curé de 1550 à 1587, sans citer de BOCQUILLON ni de LE FEL, Joseph PLANCHON curé de 1731 à 1773, puis PLUMECOCQ en 1773-74, suivi, à partir de 1775 de Pierre MILOT.
- ↑ Note : en réalité, il ne fut pas déporté à cause de son âge et de ses infirmités.
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 et 10,7 Note : jésuites, carmes ou chartreux
- ↑ Léon ESCOFFIER : Fiche Assemblée nationale
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