59088 - Bois-Grenier
Bois-Grenier | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 59088 |
Code postal | 59280 |
Population | 1517 habitants (2011) |
Nom des habitants | Grenésiens |
Superficie | 725 hectares |
Densité | 209.24 hab./km² |
Altitude | 15 m |
Point culminant | 20 m |
Coordonnées géographiques |
02°52'30" E / 50°38'59" N |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Blason de Bois-Grenier
Les armoiries, composées par le chanoine Léon Peulmeule, membre de la Commission Départementale historique du Nord, ont été déposées en préfecture en décembre 1954 et adoptées la même année par le Service des Archives du Nord.
Dessiné en écu, champ en forme de bouclier où sont représentées les pièces des armoiries, le blason résume l'histoire de Bois-Grenier :
Le premier et le second quartier rappellent l'appartenance passée à Erquinghem-Lys et Armentières, localités-mères.
Le troisième évoque l'ancienne chapelle et les églises ultérieures, toutes dédiées à Notre-dame.
Le quatrième représente la seigneurie du Bois-Grenier.
En langage héraldique, il se lit ainsi :
Écartelé.
Au premier quartier : d'or, au lion de sable, à la bande componée d'argent et de gueules brochant sur le tout ; qui est d'Erquinghem-Lys.
Au deuxième : d'argent, à une fleur de lis de gueules, accompagnée en chef d'un soleil d'or à dextre et d'une lune en décours du même à senestre ; qui est d'Armentières (et la Chapelle d'Armentières).
Au troisième : d'azur, à une chapelle d'argent avec flèche ; qui est celle de la Vierge Marie au Bois-Grenier.
Au quatrième : de gueules, au lion d'argent armé et lampassé d'or ; qui est de la famille de Bois-Grenier.
A la Croix de Guerre brochant en cœur sur le tout ; qui est celle de la commune de Bois-Grenier.
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Origine du nom de la commune
Bois-Grenier est une localité récente, d'une part parce qu'elle fut formée en 1854 par la réunion de territoires qui appartenaient aux communes de La Chapelle d'Armentières et de Erquinghem-Lys, mais aussi parce que la commune a été entièrement détruite pendant la guerre de 1914-1918.
La commune tire son appellation d'un fief : le bos Grigneus, en vieux français bos signifie "bois" et Grigneus "difficile, chagrin".
En 1237, il est fait mention d'un Jean du Bos qui tient un fief de la seigneurie d'Armentières.
Jean du Bos a pour hôte, par possession ou occupation héréditaire, Gérard le Grignieus, lequel habite et cultive le domaine.
Sous le régime féodal, les fiefs ou seigneuries portaient tous un nom qu'adoptaient leurs premiers maîtres. les premiers seigneurs vont s'appeler du Bos, du Bois, du Bos-Grenier, du Bois-Grenier.
La seigneurie du Bois-Grenier
Les archives désignent clairement une seigneurie locale dès le début du XIVe siècle. Celle-ci est mentionnée dans des donations faites par Hellin (1321), puis par Gérard du Bos (1399) en faveur des pauvres de la chapelle du lieu.
Les "du Bos" gardèrent leur domaine seigneurial jusqu'à la vente qu'en fit la fille de Gérard, Marie du Bos, aux "d'Herbamez" en 1412. Une nouvelle vente par ceux-ci en 1445 le fit passer à Louis Dommessent, natif d'Armentières, grand fonctionnaire du duc de Bourgogne à Lille. L'acquéreur, connu pour ses bienfaits, fit reconstruire à ses frais, en 1464, la chapelle mentionnée dans les donations précitées.
Le domaine seigneurial demeura ensuite aux Dommescent et à leurs descendants, les Varennes, jusqu'en 1691, soit près de 250 ans dans la même famille. Ces familles habitaient ou séjournaient au château. C'est là que mourut en 1641 "Monsieur du Bois-Grenier", Antoine de Varennes, chevalier, époux d'une Marie du Bois, descendante de la première famille seigneuriale. En 1691, son petit-fils vendit le Bois-Grenier à François-Eustache Taviel, négociant et bourgeois de Lille.
Le domaine passa ensuite aux époux Wielens-Taviel (1723), puis à leur petit-neveu, Julien-François Bidé de la Grandville, comte de Lauwe, qui possédait également d'autres domaines et châteaux.
C'est dans la noble famille Bidé de la Grandville que Bois-Grenier va trouver son dernier seigneur et bienfaiteur dignes de succéder à Louis Dommescent.
Château de Bois-Grenier
A Armentières, là où est aujourd'hui l'ancienne poste se trouvait jadis la porte d'Arras. A travers l'enceinte fortifiée de la ville, elle donnait passage au grand chemin d'Arras par Fleurbaix et le pays de Lalloeu. Après avoir traversé le hameau de la Choque, commune de la Chapelle d'Armentière, on arrive à "l'Armée", où s'embranche, à gauche, le grand chemin de la Bassée par la Boutillerie.Le long de ce dernier, à une lieue environ de la ville, s'étend à droite une vaste prairie au milieu de laquelle apparaît un jardin surélevé par des murs de soutènement, émergeant d'un large tour d'eau, les Plats Fossés. C'est la "motte du château" qui rappelle de multiples souvenirs.
Jusqu'à la Guerre de 1914-1918 s'y trouvait toujours implantée cette grande et solide demeure blanche à deux ailes où l'on pouvait lire la date de 1611, époque de sa reconstruction, complétée en 1724. On ne devinerait plus la masse imposante que formait, jusqu'à la Grande Guerre, cet édifice sans particularités architecturales, mais au vaste toit sur charpente de chêne d'où émergeaient quatres cheminées, et aux nombreuses fenêtres percées dans les murs épais de briques blanchies.
Un second tour d'eau contigu baignait une grande ferme, également détruite au cours de la guerre, rebâtie au-delà de son emplacement primitif. On accédait au château et à la ferme par deux ponts, reliés par une avenue qui s'ouvrait près d'une petite chapelle. C'était autrefois la "drève du château", continuant jusqu'à la rue des Charles et devenue la "ruelle à Culots", sans doute à cause des vieux arbres.
Tout cela forma durant des siècles le Bois-Grenier, jadis centre de la seigneurie de ce nom.
Autres fiefs et seigneuries du terroir
Le Bois-Grenier, terre, fief et seigneurie dépendait d'Armentières. Le domaine proprement dit comprenait 33 bonniers (ancienne mesure agraire) avec un manoir sur motte, tenant au grand chemin de la Chapelle-Grenier à Fleurbaix. Si les terres englobées dans le territoire actuel de Bois-Grenier n'étaient pas toutes tenues de la Seigneurie de ce nom, on y retrouve des noms encore attachés à des rues d'aujourd'hui :
La Hancarderie, tenant à la rue de la Campubère, dites des Pois, et au chemin de la Chapelle-Grenier à Fleurbaix, appartenait à la seigneurie d'Armentières.
La Guernurie, la Passagerie, le fief Patin, Neuville, dépendaient de la seigneurie de Saint-Simon et Raisse.
La Gannerie et la Hancarderie étaient tenues de la seigneurie d'Erquinghem-sur-la-Lys. La Gannerie comprenait un manoir tenant à la ruelle de la Guennerie et à la rue des Tronchons. Son emplacement semble bien s'être trouvé dans les fermes Bétrancourt (Caron) ou Cuvelier actuelles.
La Hancarderie, fief voisin mais différent de celui de même nom mouvant Armentières, et mentionné plus haut, allait du grand chemein de la Hancarderie (actuelle rue de Fleurbaix) jusqu'à la ruelle de la Cloquerie (Choquerie).
La Gaignonnerie, la Flamengerie, la Grande Flamenguerie étaient des dépendance de la baronnerie de Wavrin.
L'appellation de Grande Flamenguerie est demeurée attachée à la ferme occupée depuis 1900 par la famille Parsy.
Patrimoine bâti
Repères géographiques
- Situation géographique de Bois-Grenier sur Gencom (Cassini).
- Carte routière d'accès à Bois-Grenier, sur le site ViaMichelin.
En photos
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 152 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 194 | 1 198 | 1 186 | 1 291 | 1 225 | 1 235 | 1 189 | 1 153 | 1 218 | 1 231 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 229 | 585 | 718 | 689 | 708 | 723 | 683 | 655 | 751 | 1 004 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2010 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 218 | 1 356 | 1 450 | 1 417 | 1 521 | 1 603 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cfr : INSEE & EHESS - Fiche Cassini
La population moyenne de la commune de Bois-Grenier s'est établie, de sa création en 1854 à la Guerre de 1914-1918, à 1250 habitants, pour chuter après celle-ci et jusqu'en 1975 à une moyenne de 700 habitants. Depuis avec la création des nouveaux lotissements, elle est remontée progressivement à 1450 habitants.
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Jean-Baptiste Fortunat MESSEAN | 1854 - 1888 | Fondateur de la commune, il est nommé maire le 19 août 1854. Son mandat est renouvelé par arrêtés préfectoraux jusqu'à la loi municipale de 1876. Il sera ensuite élu par les conseillers jusqu'à sa démission en 1888, à l'âge de 81 ans. |
Gustave WATTEL | 1888 - 1925 | Il enrichit le village de nouveaux édifices communaux (mairie, école de garçons, presbytère) et établit dans le château devenue disponible un hospice pour les vieillards de la commune, il lui incomba la reconstruction du village entièrement détruit pendant La Grande Guerre. |
Albert LESCAILLET (père) | 1925 - 1953 | Il dut faire face à tous les problèmes liés à l'invasion, à l'occupation et à la libération du village pendant la Guerre de 1939-1945. Il acheva la reconstruction du bourg (église, mémorial) et fut à l'origine des travaux d'électrification et d'assainissement. |
Jean-Baptiste Désiré PARSY | 1953 - 1965 | Il fut le premier à réaliser un programme d'accession à la propriété (lotissement de la rue de Fleurbaix). |
Albert LESCAILLET (fils) | 1965 - 1977 | Il sait être l'homme d'une époque charnière où la vie locale bascule du semi-rural au résidentiel, en facilitant la mise en chantier des premiers lotissements. |
Gérard CHARLET | 1977 - 2001 | Répondant aux besoins essentiels de son époque et aux attentes de la population, il a su faire de Bois-Grenier une commune de son temps, avec la réalisation du Foyer Rural, l'expansion raisonnée du village avec la création de nouveaux lotissements, la réalisation du complexe sportif, qui porte désormais son nom, le développement de la zone industrielle. |
Michel DELEPAUL | 2001 - ... | Avec son équipe municipale, il développe des actions en direction de la jeunesse et des personnes agées, entame une politique d'environnement et de rénovation des bâtiments communaux, poursuit également la réfection de la voirie avec la réalisation de la rue de Pourtalès. Michel DELEPAUL est Président de la Communauté de Communes des Weppes. |
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Le comte et la comtesse Bidé de la Grandville
Avant la guerre de 1914-1918, dans l'église de Bois-Grenier, les vitraux latéraux du chœur avaient comme sujet saint Léon, patron du dernier comte de la Grandville, et saint Charles, patron de la comtesse Caroline. Les vitraux actuels comportent encore une mention du comte et de la comtesse, ainsi que la représentation de leurs saints patrons. Pendant longtemps la famille Bidé de la Grandville a été la Providence de Bois-Grenier.
Le comte Léon de la Grandville épouse en 1818, à Nancy, la marquise Caroline de Beauffort qui appartient à une famille artésienne dépouillée par l'émigration. Mais elle est riche de tous les dons de l'esprit, du cœur et de la piété. Elle entraîne donc son époux dans toutes sortes de bonnes œuvres, qui font vénérer leur nom dans toute la région.
Afin de faciliter l'adhésion des autorités civiles et ecclésiastiques à la formation d'une paroisse et commune dans le hameau de Bois-Grenier, le comte et la comtesse de la Grandville, outre la donation qu'ils font d'un terrain à usage de cimetière, promettent de gratifier plus tard la paroisse et la commune de don de l'église, du presbytère restauré et de l'école communale des garçons. Dès 1850, ils établissent au château seigneurial, inhabité depuis la Révolution et utilisé comme remise de la ferme, la première Maison commune des habitants en même temps que la nouvelle école des enfants et la demeure du curé.
Par la suite, les générosités du comte et de la comtesse continuèrent d'aider la jeune commune pour l'agrandissement de l'église (1856), la construction d'une école de filles et la donation du terrain où se trouve à présent la mairie (1587). La fabrique de l'église reçu également le fonds de la propriété occupée maintenant par le presbytère et la place au Monument aux morts de la guerre. Ainsi, de toutes parts, la famille de la Grandville est à l'origine des terrains, édifices et ressources de la paroisse et de la commune.
Marie-Caroline de Beauffort meurt au château de Beaucamps le 6 septembre 1865. Le comte expire au même lieu, le 31 mai 1870, sans laisser d'enfants. Ces décès sans postérité entraînent la dispersion des domaines ; celui de Bois-Grenier passe à la famille des Charpin de Feugerolles, qui le vendent en plusieurs lots.
Jean-Baptiste-Fortunat Messéan
Jean-Baptiste-Fortunat Messéan est né en 1807 au hameau de Bois-Grenier, à la ferme du Touquet. Il commence des études au collège d'Armentières, puis les poursuit auprès d'un oncle, curé d'une paroisse de diocèse de Tournai. A la mort de celui-ci, il rentre à la ferme paternelle et y exerce le métier de cultivateur.
De bonne heure, il sait conquérir l'estime de ses concitoyens et à l'âge de 23 ans, il entre au conseil municipal d'Erquinghem-Lys. La manière dont il remplit son mandat, sa franchise et l'aptitude toute particulière qu'il montre pour les affaires communales le font bientôt remarquer. Quelques années plus tard, il est appelé aux fonctions d'adjoint (1840) puis à celles de maire (1846).
C'est lui qui, le premier, conçoit l'idée de distraire le hameau de Bois-Grenier des communes d'Erquighem-Lys et de la Chapelle d'Armentières. Dans ce projet, M. Méssean, profondément chrétien, partage les préoccupations spirituelles et morales du comte et de la contesse de Grandville, mais également celles de ces concitoyens, quant il s'agit d'accomplir les actes de la vie civile ou religieuse. Résident à une lieue et demi du bourg d'Erquinghem, il constate les difficultés qu'éprouvent les habitants pour se rendre aux villages voisins. Les chemins sont en terre, avec "pierres de pas" pour sauter de l'une à l'autre, le long des ornières et de fossés pleins d'eau. Lors des funérailles, il faut parfois, avec les cercueils, traverser toute la ville d'Armentières pour avoir de moins mauvaises routes!
Malgré les difficultés, M. Méssean se met résolument à l'œuvre et à force de travail, d'énergie et de ténacité, il parvient à mener à bien cette importante entreprise : Bois-Grenier est érigée en paroisse en 1850, et devient commune en 1854.
Le sous-lieutenant Raymond de Pourtalès
Raymond de Pourtalès, fils de l'écrivain suisse Guy de Pourtalès, né à Genève le 25 novembre 1914, s'est marié le 11 mars 1940.Intelligent, doué, il est "Bachelor of arts" de l'Université d'Oxford et licencié es-lettres de l'Université de Paris quant il part faire son service militaire.
Le 3 septembre 1939, à sa sortie de l'école des officiers de réserve de Saint-Cyr, il est affecté au 4e régiment d'infanterie.
Le 10 mai 1940, jour de l'attaque allemande sur la Belgique, il devient officier de liaison entre son régiment et le P.C. de la 15e D.I.M. (Division d'Infanterie Motorisée). C'est en side-car que le sous-lieutenant de Pourtalès parcourt route et chemins pour transmettre les ordres de mouvement. Jusqu'à ce matin du 28 mai 1940 où son destin va croiser celui de Bois-Grenier, il est abattu au carrefour du Touquet avec son conducteur Germinal Bernard. Une rue inaugurée par M. Désiré PARSY en 1954, lors des fêtes du centenaire de la commune, porte son nom.
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1854-1913)
Documents numérisés
Cimetières
- Cimetière communal de Bois-Grenier
- Y Farm Military cemetery
- White City Cemetery
- Bois-Grenier Communal Cemetery
- Brewery Orchard cemetery
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h00 à 12h00 | 8h00 à 12h00 | 8h00 à 12h00 | 8h00 à 12h00 | 8h00 à 12h00 | 9h00 à 12h00 | - |
Après-midi | 13h30 à 17h30 | 13h30 à 17h30 | 13h30 à 17h30 | 13h30 à 17h00 | 13h30 à 17h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : 84 rue de Pourtakès - 59280 BOIS GRENIER
Tél : 03 20 77 15 10 - Fax : 03 20 77 50 44 Courriel : [email protected] Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr (novembre 2012) |
Patronymes
- Liste des patronymes de Bois-Grenier sur le site GeneaNet.
- Liste des patronymes de Bois-Grenier sur le site CousinsGenWeb 59.
Dépouillements des registres paroissiaux
Archives notariales
Monument aux Morts de Bois-Grenier
Le Monument aux morts de Bois-Grenier a été inauguré le 11 septembre 1927. Sur ce mémorial sont inscrits les noms des habitants de Bois-Grenier et autres enfants du village morts pour la France pendant la Grande Guerre. Y figurent également les victimes civiles et militaires de 1870-1871 et celles de la guerre de 1939-1945.Monument expressif, œuvre de MM. BONTE, Architecte et RINGOT, sculpteur.
Au sommet du mémorial figure la croix de guerre et la citation à l'ordre de l'armée que le gouvernement décerna à la commune le 18 septembre 1920.
On relève sur ce Monument les noms suivants :
Guerre de 1870-1871 : BECQUART Désiré, BECQUART Henri, DELANNOY Auguste, DELEBARRE Jules, MAHIEU François, MILLE Honoré, MOREL Auguste, REQUIN François-Louis, REQUIN Désiré.
Guerre de 1914-1918 : ALLART Auguste, BAILLEUL Louis, BECQUART Alphonse, BOIDIN Alphonse, BRAME Henri, BRIOUX Paul, BRUNELLE Emile, BUNS Charles, COLPART Désiré, CUVELIER Léon, DASSONNEVILLE léon, DELAVAL Alphonse, DELEBARRE Paul, DELEPLANQUE Henri, DELEPLANQUE Léon, DEVISSCHER Alphonse, DONDEYNE Henri, DONDEYNE Gaston, DUBORPER Maurice, DUBREUCQ Louis, DUGARDIN Léon, DUFOUR Jules, DUMETZ Louis, DURIEZ Benjamin, DURIEZ Gaston, FRANCOIS Anthyme, FRUCHART Noël, HESPEL Paul, HESPEL Louis, HOUTE Fernand, KEIRLE Désiré, LECOURT Léon, LEURIDAN Louis, MEURIN Henri, MEURIN Joseph, OLIVIER Henri, PARSY Auguste, PARSY Augustin, PERCHE Barnabé, PEULMEULE Albert, THORET Louis, VANDENBUSSCHE Edouart, VERHAEGUE Henri.
Victimes civiles guerre 1914-1918 : ACQUART Paul, BERTHELOOT Emile, DECROCK Henri (père), DECROCK Henri (fils), DEHAY Adolphe, DELAVAL Constant, DESROUSSEAUX Philomène, FRANCOIS Jules, FRESNOY Jeanne, LIENARD Henri, PICAVET Henri, VOET Auguste, MARTINIE René.
Guerre 1939-1945 : S/Lt Raymond de POURTALES, BERNARD Germinal, DELPLANQUE René, GROSSEMY Roger,morts pour la France le 28 mai 1940, LECLERCQ Victor, LECLERCQ Fortunat.
les cimetières militaires de Bois Grenier
Ils étaient originaires d’Angleterre, de Nouvelle-Zélande, d’Australie…Ils étaient venus défendre le sol français à Bois-Grenier, un village dont ils ignoraient le nom et qui devint pourtant le lieu de leur sépulture. Lors de la grande Guerre, plus de 250.000 soldats, enfants du Commonwealth, tombèrent ici et dans les cantons voisins sur les seuls départements du Nord et du Pas-de-Calais. Les quatre cimetières militaires implantés sur le territoire de la commune témoignent aujourd’hui des vaillants services de ses défenseurs.
Le « Y » Farm Military Cemetery (rue de la Guennerie) : commencé en mars 1915, il fut utilisé par les unités tenant ce secteur jusqu’en 1918. Il contenait à la date de l’armistice 335 tombes. On y concentra ensuite les tombes des champs de bataille au sud d’Armentières. Ce lieu abrite maintenant plus de 800 tombes de soldats de sept nationalités différentes : 529 Anglais, 163 Australiens, 42 Néo-Zélandais, 24 Canadiens, 58 Indiens, 4 Allemands, 3 de diverses nationalités.Le Brewery Orchard Cemetery (résidence de la Brèverie) est situé à l’est du village à proximité de la route qui mène à La Chapelle d’Armentières. Le cimetière a été commencé en novembre 1914 dans le verger tout proche de l’ancienne brasserie du bourg, d’où il tire appellation. Abrité des observations de l’ennemi par les ruines des maisons, il a continué à être utilisé jusqu’en janvier 1918. le registre compte 343 tombes de soldats britanniques (201 du Royaume-Uni, 125 d’Australie, 13 de Nouvelle-Zélande) et 4 tombes de soldats allemands.
Le Communal Cemetery (rue de Pourtalés). Les premiers enterrements britanniques ont été faits dans le cimetière communal. Situé juste derrière la ligne de front d’octobre 1918, il tomba aux mains allemandes pendant cinq mois. Il contient les tombes de 119 soldats britanniques, 2 canadiens et 4 allemands.
Le White City Cemetery (au Touquet) a été utilise par les unités de combat d’octobre 1914 à décembre 1915 et fut ensuite fermé. Il contient 92 sépultures de soldats britanniques dont 10 de soldats inconnus et 3 sépultures de soldats allemands.
Remarques
Bibliographie
- Bois-Grenier des origines à nos jours, conçu et écrit par Jean-Yves ELOIRE, dont sont issus les articles de la présente page.
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Commune de La Chapelle d'Armentières dont est issue Bois-Grenier en 1854.
- Commune de Erquinghem-Lys dont est issue Bois-Grenier en 1854.
Liens utiles (externes)
- Bois-Grenier sur le site de l'Institut géographique national
- Bois-Grenier sur le site de l'Insee
- Bois-Grenier sur le site du Quid
- Localisation de Bois-Grenier sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Bois-Grenier sur Mapquest
- Site officiel de la commune de Bois-Grenier
- Commonwealth War Graves Commission
Notes et références
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