56137 - Monterblanc
Monterblanc | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Morbihan |
Métropole | |
Canton | 56-21 Vannes-3
56-06 Elven (Ancien canton) |
Code INSEE | 56137 |
Code postal | 56250 |
Population | 3 275 habitants (2017) |
Nom des habitants | Monterblancais, Monterblancaises |
Superficie | 2 541 hectares |
Densité | 128.89 hab./km² |
Altitude | Mini: 46 m |
Point culminant | 151 m |
Coordonnées géographiques |
47.742500° / -2.681944° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Toponymie
Cette ancienne trêve de Plaudren (avant 1802) porte en français un nom partiellement traduit. Le breton sterhuen ou Sterùen (pour Mousterhuen) se rapporte à mouster (emprunt du breton au latin monasterium pour désigner une chapelle rurale plutôt qu'un monastère) et gwen, signifiant « blanc, béni ». Mais où situer cette chapelle ou ce monastère ? près du bourg, semble-t-il bien que l'abbaye posséda une terre au « Grand-Gillard ». Il s'agit de la parcelle numéro 885 de la section A du cadastre, qui est toujours dénommée « Er Loestr » signifiant « Le Cloître ». Le cartulaire de Redon nous révèle en feuillet numéro 17 (sur 142 existants) que la commune devait s'appeler BUDWERE, selon les précisions contenues dans un acte du 21 septembre 852 et enfin, pour William B.S., l'étymologie est la suivante : Sterùen, ster « ruisseau » et gwenn « blanc » d'où Sterùen « la rivière blanche ».
Le nom breton Sterhuen qui semble tout à fait différent de Monterblanc est cependant le même nom traduit Moustoer Huen dont on fait par abréviation en ôtant la première syllabe (mou): Stoer Huen ou Sterhuen.
D'après l'Office de la langue Bretonne (Ofis ar Brezoneg), son dernier orthographe, au XXIe siècle est : Sterwenn
Plusieurs paroisses se sont développées à partir d'un Moustoir : Moustoirac qui était Monster en Radenac au XIIe siècle, Monterlot autrefois Monster Telo ainsi que tous les lieux-dits en « Moustoir », « Moustoiric » (petit Moustoir) ou « Moustero » (pluriel de Moustoir). Ce fut le cas de Monterblanc, autrefois Monster-Blanc en 1455 (archives de l'abbaye de Lanvaux) et Moustoer Blanc (papiers du château de Kerleau en Elven au XVIe siècle). Le récent mot Moustoir provient du latin « Monasterium » qui a donné « Moustier » en vieux français pour désigner une chapelle rurale plutôt qu'un monastère. Il est en usage en Bretagne depuis le début du XIe siècle. On trouve en effet, une charte de l'abbaye de Redon qui fait état en l'an 1037 d'un Kaer en Moustoèr (Moustoir de Plouhinec). Notons à ce propos que la prononciation morbihannaise est bien « Moustoèr » mais que les bretonnants prononcent « Moustoeruen », ce qui confirme le sens de « Monastère Blanc ». Pourquoi blanc ? Cela tenait-il à l'aspect de la construction ou à la tenue des moines ? On manque de documents pour se faire une réelle conviction, mais l'origine monastique de cette paroisse est évidente. Ces établissements religieux étaient modestes, se composant d'une chapelle et du logement du ou des chapelains. Les Moustoir semblent bien avoir été les successeurs des Lann* qui avaient été de mode lors des premières implantations bretonnes. (* Lan ou Lann en vieux celte « Lannos » désigne une clairière consacrée, à partir de laquelle s'exerçait l'apostolat de nos moines avant l'organisation des paroisses. Ils sont antérieurs de toute évidence aux « Plou » qui appartiennent en propre aux Bretons venus en Armorique). Dans le Finistère, on note 10 Mouster et 22 Moustoir, dans les Côtes-d'Armor 6 Mouster et 2 Moustoir, le tout dans la zone bretonnante. Le Morbihan, en compte beaucoup plus, et ceci nous confirme dans l'idée que l'expansion des Moustoir s'est faite à partir de l'abbaye restaurée de Rhuys. Monterblanc, le bourg, (en breton bourc'h) est aussi le nom donné à la commune. La route menant de Vannes à Monterblanc en 1830 était desservie bien autrement. L'accès au bourg se faisait par un chemin vicinal en traçant une droite du Norvais jusqu'au moulin de Monterblanc (Cf. Moulin des 4 vents ci-dessous) et de là, en descendant en zigzag vers le dit bourg (actuelle rue de Ker-Hent-Du). Le carrefour de Corn Er Hoët n'existait guère et la route départementale 126 actuelle s'appelait « la grande route de Vannes à Josselin ».
Histoire chronologique
Néolithique récent
Environ 2000 ans avant Jésus-Christ.
Les nombreuses découvertes archéologiques révèlent une occupation des lieux intense et très ancienne, les vestiges remontant au néolithique. Des découvertes d'outils de pierre polie très caractéristiques de cette époque : deux haches de combats perforées, plusieurs haches polies de tailles variées, un fragment de hache à bouton, une hache polie en silex.
Ces outils sont en grande partie confectionnés de « dolérite » de Plussulien (22). La supposition d'utilité aratoire (agricole) est prononcée vue les découvertes isolées de ces derniers dans les champs et talus monterblancais.
Bronze moyen
1200 – 750 avant Jésus-Christ
Découverts en 1925 et 1936, deux dépôts situés au village de Mangoro-de-la-Madeleine, datant de 700 à 900 avant Jésus-Christ, et dont ils furent déposés au Musée de la Société Polymatique du Morbihan à Vannes, nous restituent des haches de bronze à bords droits, des fragments de haches à talons sans anneaux, des fragments de pointes de lances à douille et de lames d'épées.
Âge du fer
625 – 100 ans avant Jésus-Christ
La seconde partie de l'âge du Fer, période gauloise ou dite de « La Tène », vers 450 à 50 ans avant Jésus-Christ, est présente en nos lieux par la découverte de quatre sites de souterrains en quatre lieux distincts et qui amènerait à dire qu'il y avait peut être une densité de population importante en nos lieux d'après Joël Lecornec, conservateur des collections de la Société Polymathique du Morbihan, et le fer de lance des recherches archéologiques dans le Morbihan. Depuis 1952, il a découvert à son compte, pas moins de 17 sites dont les quatre de notre commune, alors que le Morbihan en recense aujourd'hui 80 et la Bretagne 335. La commune de Monterblanc apparaît donc, par ces découvertes, comme l'une des plus riches du Morbihan en vestiges de cette époque.
- - Guernehué [découvert par Joël Lecornec en 1964] (1 chambre rectangulaire de 2,80 mètres sur 0,88 mètre et haute de 1,20 mètre, ainsi que plusieurs tombelles avec fusaïoles, percuteurs, polissoirs, broyeurs, éclats de silex variés ainsi que tessons de céramique). Elle fut malheureusement éventrée par les explosifs de carriers.
- - Kerbelaine [découvert par Joël Lecornec en 1968] (3 Chambres en enfilade sur 10,10 mètres reliées par des chatières étroites, variantes de 1,60 à 2,85 mètres de long pour 1,60 à 2,10 mètres de large et 1, 60 mètre de haut ainsi que quelques tessons)
- - Kerdanneguy [découvert par Joël Lecornec en 1968] (2 Chambres de 2,60 et 3,50 mètres sur 1,30 mètre)
- - Palhouarn [découvert par Joël Lecornec en 1973] (5 Chambres en enfilade sur 15 mètres environ variantes de 1,05 à 3,50 mètres de long pour 0,90 à 1,50 mètre de large et une hauteur de 1,50 mètre, toutes reliées par de petites chatières étroites, et un petit diverticule, sorte de détour écarté, se greffant sur le puis d'accès. Un matériel archéologique au niveau inférieur des puits d'accès, constitué de 120 tessons de céramique de couleur, d'éclats de silex, de fragments de lames de fer, d'outils de pierre et de charbon de bois, « bola » en quartz , fragment de hache polie, galets diverses, ardoises découpées, etc.) Malheureusement, ces galeries souterraines, proches de l'ancienne voie romaine n° 4 qui allait de Vannes à Rennes, après avoir été étudiées, furent rebouchées par la société propriétaire des lieux.
- - Mangoro-de-la-Madeleine (2 stèles gauloises et plusieurs éléments de meules à grain en granulite)
Époque gallo-romaine
58 av. J.-C. – 481 ap. J.-C.
58-52 av. J.-C. : conquête de la Gaule « Chevelue » par Jules César de 58 à 51 avant J.-C.
481 ap. J.-C. : avènement de Clovis (~ 465-511), roi des Francs mais aussi 1er roi barbare catholique Romain. En 56 avant Jésus-Christ, l'indépendance vénète s'achève. Darioritum (Vannes) devient une importante cité gallo-romaine d'où partent de nombreuses voies romaines. Deux d'entre elles traversent Monterblanc, alors sous l'occupation romaine :
I ) Darioritum-Condate (Vannes-Rennes) Elle sortait de la ville de Vannes au chevet de l'église Saint-Patern, à l'endroit où s'élevait la chapelle Sainte-Catherine, traversait obliquement le cimetière actuel de Boismoureau, passait au Nord du moulin à eau de Poignant, suivait le bord du ruisseau passant près du bourg de Saint-Avé d'en bas, coupait la grande avenue du château de Beauregard, en sortait à l'angle du bois de sapins, pour se confondre avec la route départementale n° 126 actuelle. C'est alors qu'elle pénétrait notre commune au village du Pavé dont la toponymie est très significative. A la sortie de la chaussée du Pavé, elle prenait la droite de la route de Josselin, laissait la maison de Bel-Air quelque peu sur la gauche, et se dirigeait sur le village de Palhouarn, passait très près des chambres souterraines due l'âge du Fer, puis s'engageait vers Kergo, avant de pénétrer en Saint-Nolff, par la chaussée de l'étang de Kerfléach, pour rejoindre Elven par le pont du Rodoué.
II ) Darioritum-Fanum Martis (Vannes-Corseul) Cette voie romaine est toujours prise en considération par le système cadastral actuel. En effet, c'est son tracé qui délimite en partie Monterblanc et Locqueltas. Cette voie quittait l'agglomération vannetaise par le rue Madame Lagarde actuelle (anciennement chaussée du moulin de l'évêque), côtoyait la route de Pontivy jusqu'au village de Saint-Guen, passait à Coëtdigo, puis à Lesvellec. Elle mesurait 27,50 mètres de largeur totale, dont 11,50 mètre de chaussée et 8 mètres pour chacun des accotements. C'est ici qu'elle marque sa trace en Monterblanc. Pénétrant Parc-Carré, elle traversait ce qui est actuellement la Cité des Cadres du camp militaire dit de Meucon, laissait à sa droite, le village de Mangoro-de-la-Madeleine et descendait vers le village de Folperdrix en Plaudren. À proximité de ces anciennes voies romaines, des vestiges de cette période ont été retrouvés :
- - au Hélène, une substructure de villa gallo-romaine ainsi que des pièces de monnaie de l'époque et des tessons de céramique variés.
- - à Mangolérian, à l'emplacement même de la chapelle, une grande quantité de tuiles à rebords et tuiles faîtières.
- Puis très récemment, il a été retrouvé, suite au terrassement de l'établissement Publique de Santé Mentale de Kerhuel (annexe de St Avé), des éléments de toiture (des bouts de tegulae et des bouts d'imbrex), mots latins relatifs aux tuiles. Rappelons qu'au Sud de Mangolérian, sur ce promontoire voisin de Saint-Avé appelé Castel-Ker-Nehué (Le Guernevé aujourd'hui), il existe un ancien camp romain dénommé Le Camp de César (oppidum gaulois) d'où la surveillance des deux voies romaines toutes proches pouvaient se faire aisément et d'où les romains pouvaient communiquer par signaux avec les stations militaires voisines. Mangolérian fût autrefois consacré à la gloire d'AURELIEN, Empereur romain de 270 à 275. Une borne miliaire découverte en 1842 dans le village de Saint-Christophe en Elven rappelle la grandeur de cet Empereur par ses inscriptions suivantes : « grand et invaincu Empereur César Auguste Lucius Domititius Aurélien ». Plusieurs villages de Monterblanc présentent également quelques intérêts sur cette périodes : Le Mangoro-de-la-Madeleine, Kertrionnaire, Kerduperh, Palhouarn, Kerhalléguen, Cosquer, Mangoro, Le Hencoët, Ker Hent Du. C'est au IVe siècle que s'effectue l'implantation bretonne. Darioritum devient Venitis (Civitas Vénétis).
Moyen Âge
476 – 1492
476 : Chute de l'Empire Romain d'Occident. La conquête de la Grande-Bretagne par les Saxons obligea les « Bretons » à chercher refuge Outre-Manche, en péninsule Armoricaine. Cette immigration est encouragée par les autorités romaines en raison du dépeuplement de notre Armorique. Elle s'amplifie au Ve et VIe siècle et nous amène traditions, langue et système particulier (évêché, abbaye). Après s'être heurtés aux gallo-Francs implantés à Venetis (Vannes) et qui, depuis 398, avaient un évêque de type Romain à Vannes, ils parvinrent à dominer le pays sous la conduite des Rois et Comtes qu'ils se donnèrent. En 852, l'un d'entre eux, le Machtiern Alfrid, fit don « pour le salut de son âme et pour le royaume de dieu » du village de Mangolérian, aux moines de Saint-Convoïon de l'Abbaye de Saint-Sauveur à Redon qui en conserve la charte dans le Cartulaire de Redon (vénérable volume de 37 centimètres de hauteur sur 29 de largeur, composé de 142 feuillets de vélin et dont 283 pièces manuscrites sur 391 sont antérieures à l'an 924). Avant d'aller plus loin, il faut donner le sens de ce titre de « Machtiern » : Il est composé de deux mots bretons : mach et tiern, originairement tigern. Ti ou tig signifie maison ; tigern, c'est le maître de maison, le seigneur, le prince ; quant au mot mach, il désigne celui qui remplace un autre et est synonyme du mot vice-roi ; le Machtiern est donc le vice-seigneur. Les institutions bretonnes de l'époque n'étaient qu'héréditaires et n'avaient rien de féodales. Le roi, puis les comtes suppléaient le Machtiern qui, lui, ne faisait qu'exercer l'autorité judiciaire et percevoir certaines redevances. Il devait au Comte la fidélité, l'obéissance à son tribunal et le service militaire mais n'avait pas le droit de guerre privée. Les chartes désignent les chefs de paroisse comme Machtiern, mais également Tyrannus (calque de Tiern), Princeps Plebis, Comes Plebis. Peut-être est-ce de cette suzeraineté que provient le nom de la commune mais, une tradition, soutenue par la désignation d'un microtoponyme Er Loestr, ou « Le Cloître » (parcelle n° 385 de la section A du cadastre), laisse à penser que des moines blancs, appartenant à la communauté des moines de Lanvaux, se seraient établis, à proximité du village de Grand-Gillard en limite de notre commune voisine de Saint-Nolff. Le monastère semble avoir été détruit au IXe siècle, comme la ville de Vannes, ou au Xe siècle, incendiée, par les invasions normandes. Sterhuèn resta pour en garder le souvenir. À la Restauration religieuse du XIe siècle, Monterblanc fût rattaché à la paroisse de Plaudren. C'est à la fin de cette époque féodale (vers 1463) qu'est construite la chapelle Notre-Dame de mille secours, monument le plus ancien et encore conservée de nos jours sur la commune. Des travaux importants de restauration ont été réalisées en 3 tranches de 2005 à 2006. En cette période féodale, Monterblanc dépendait de la seigneurie de Largoët et de la Sénéchaussée de Vannes. Quelques seigneuries, dont voici les noms et lieux de vies, y étaient installées :
- - au Cambrigo : aux Douarain. On y remarquait, à la fin du siècle dernier, deux mottes féodales dont l'une aurait été fouillée en 1894, et se situant proche de la voie romaine Darioritum-Condate, ayant sans doute, un rôle militaire.
- - au Faouédic : aux Lentivy en 1630.
- - au Hent-Coët : berceau d'une famille Hencoët. Manoir.
- - À Kergo : Il existe 6 seigneuries Kergo dont celle de la commune.
- - À Kerjean : Il existe 6 seigneuries Kerjean dont celle de la commune.
- - À Kerloho : (Sud)
- - Au Norvais : Aux Marzan en 1660.
- - À Rudevent : A.F. de Chefdubois en 1550.
Cf. : Yannick LE NEVÉ - Références aux A.D.M.56 : B 2843, B2861, B 687, B 2769, B 2479, B 2677 et B 2431
XXe siècle
Le 23 mai 1884, le Conseil Municipal de Vannes lance l'idée de la construction d'un réseau ferré départemental à voie étroite afin de remédier à l'enclavement économique des campagnes. Cette nouvelle ligne de chemin de fer fut mise en service le 12 octobre 1902. Il s'agit de la Compagnie du Chemin de Fer d'intérêt Local du Morbihan. Le petit train départemental, surnommé « le tacot » par les monterblancais, fit ainsi son apparition. Durant ces quarante-cinq années, le petit train a laissé aux usagers de cette époque des souvenirs inoubliables. Il quittait Vannes, passait Bilaire en Saint-Avé pour atteindre Lesvellec. C'est alors qu'il pénétrait sur notre commune près des villages de Parc-Carré, Petit-Kersimon, Kerolivier, et arrivait ainsi à notre gare du Champ de tir, à l'entrée du camp militaire et où la petite gare n'est conservée que sur quelques photos ou cartes postales mais est restée debout puisqu'elle est devenue une habitation « agrandie ». La distance entre la gare de Vannes et la station du « champ de tir » était de 10 kilomètres et il fallait entre 23 et 25 minutes pour y faire le trajet.
En décembre 1915, suite à un courrier du président de la Fédération de Secours aux prisonniers de guerre du Morbihan, l'inspecteur principal de Nantes, à la tête du Chemin de Fer de Paris à Orléans, émet un avis favorable afin de ravitailler les prisonniers morbihannais de guerre internés en Allemagne (collections d'uniformes et de biscuits de guerre) mais qu'elle ne peut accorder la même faveur pour le retour des emballages. En mai 1932, sur le tracé amenant les gens de La Roche-Bernard à Locminé, via Muzillac puis Vannes.
Ce petit train était souvent tributaire des conditions météorologiques. En temps de pluie, il avait tendance à patiner sur les pentes prononcées et lorsqu'il faisait chaud et qu'il était bien chargé, il lui arrivait de créer des débuts d'incendies par les étincelles provoquées également par ses patinages. Certains témoignages relatent des grèves des agents du rail et du déraillement de ce dernier juste après la limite de la commune avec celle de Plaudren. D'autre, sont à la limite de l'incroyable (mais vrai) comme celui-ci, qui nous fait état de gens faisant des trous dans les tonneaux de vin et de cidre des wagons de marchandises (venant de Vannes) dans les côtes afin d'y récupérer le maximum sans trop y courir. Mais le plus commun était celui de l'enfumage des vêtements provoqué par cette locomotive et qui ne recommandait pas de se vêtir en clair pour aller à la ville !
Le camp fut choisi en 1917 par l'armée Américaine comme base arrière, puisque celle-ci débarquait sur le continent à Saint-Nazaire. Durant une courte période, jusqu'à l'Armistice du 11 Novembre 1918, les Chemins de Fer du Morbihan eurent la lourde responsabilité d'assurer une desserte devenue très active entre Saint-Nazaire et le Champ de Tir. La dernière activité des Chemins de Fer du Morbihan fut la desserte du Camp Militaire de Meucon au Champ de Tir en Monterblanc. La ligne fut définitivement fermée le 11 mars 1947.
Première Guerre mondiale
1914 – 1918
Les 4 ans de guerre, en ce qui concerne les soldats monterblancais partis au front, auront pour conséquence, la mort de 38 d'entre eux. Malheureusement, après la guerre, certains seront atteints de maladies pulmonaires liées aux gaz moutardes. Ils ne seront pas pris en compte dans l'effectif des « morts pour la France ». Ces 38 vies représentent 4 à 5 % d'une population estimée en 1911 à 1 035 habitants.
En voici la chronologie :
Le 1er août 1914, le tocsin a sonné de tous côtés, d'une manière effrayante et prolongée, pour annoncer que la guerre est déclarée par l'Allemagne à la France et pour appeler tous les jeunes gens à la défense de la patrie. Tous ont répondus à l'appel, à Monterblanc, même Monsieur le vicaire et la Sœur Sainte Dominique, excellente pharmacienne brevetée, appelée pour soigner les blessés et autres malades. Plusieurs firent partie du premier contingent qui entra en Belgique. Quelques uns y ont trouvé la mort, d'autres furent faits prisonniers. Il faut savoir que 40.000 français vont mourir dans les camps sur les 500 000 prisonniers, soit 8 %.
Voici la liste des monterblancais pris au piège :
- Tessier Joseph, du 265e Régiment d'Infanterie, prisonnier au Camp d'Ohrdruf. Voir le document ci-dessous référencé sous la côte R 1612 aux A.D.M. relatif aux listes nominatives des prisonniers morbihannais dans les camps allemands.
- Le Corno Jean Marie, du Bourg, fut fait prisonnier à Combres et gardé à Kriegsgefangenensen, province de Hannover.
- Picaud Julien, de Kerbloquin, du 70e Régiment d'Infanterie, pris à Monchy, gardé au Camp d'Alten Grololk.
- Philippe Henri, de Trevlis, de l'Infanterie Coloniale, prisonnier à Ahten Falterbergen.
- Philippe Joseph, de Trevlis, frère du précédent, prisonnier au Camp de Wubourg.
- Morio Bily, du Hencoët, prisonnier au camp de Galangenenlager 2 Munster.
- Gicquel Joachim, de Kerolivier, prisonnier au camp de Octangenenlager 2 Munster.
- Rio Joachim, de Kerscan, prisonnier au camp de Minden en Westphalie.
- Caudal Jean Marie, de Kergalo, prisonnier à Cassel.
- Le Trou Pierre, de Parc-Carré, prisonnier à Cassel, mort le 22 août 1914 à Messin en Belgique.
1914 : 9 morts – Moyenne d'âge : 26 ans
- Le Viavant Julien M., 29 ans, du Bourg, soldat au 6e Bataillon Colonial du Maroc / à Signy-l'Abbaye (Ardennes) disparu en 08/14.
- Le Trou Pierre M., 21 ans, de Parc-Carré, soldat au 64e R.I. / Mort à Maissin (Belgique) le 22/08/14.
- Le Barch Eugène M., 22 ans, du Bourg, soldat au 65e R.I. / Mort à Ecury-le-repos (Marne) le 08/09/14.
- Le Leme Joseph M., 25 ans, de Kerguillerme, soldat au 118e R.I. / à Chaumont St Quentin (Aisne) disparu le 08/09/14.
- Le Corno Henri M.M., 22 ans, du Bourg, soldat au 65e R.I. / à Bulson (Ardennes) disparu le 08/09/14.
- Trébossen Joseph J.M., 32 ans, de Guernevé, soldat au 62e d'Infanterie/ Mort à Comantry (Marne) le 11/09/14.
- Jégat Joseph M., xx ans, du Bourg, soldat au 65e R.I. / au bois de la Marfée (Ardennes) disparu le 17/09/14.
- Martelot Rémy, 30 ans, du Bourg, soldat de 2e classe au 316e R.I., 5e Bataillon, 18e Compagnie / Mort de blessures à Nanteuil / Paris 9e arrondissement (Seine) le 10/10/14.
- Adelis Henri, 29 ans, du Bourg, soldat à la 176e du 316e R.I. / Mort à St. Pierre-les-Bitry (Oise) le 23/10/14.
En 1914, l'armée française perd la trace d'un monterblancais qui sera alors porté disparu :
- - Le Barbier Henri François, du Hencoët.
1915 : 9 morts – Moyenne d'âge : 29 ans
- Le Martelot Joachim, 22 ans, de Corn-Er-Hoët, soldat de 2e classe au 67e R.I. / Mort aux Eparges (Meuse) le 08/01/15.
- Picaud Marc, 33 ans, de Kerbloquin, soldat au 316e R.I. / Mort à Quennevières (Oise) le 18/03/15.
- Le Viavant Joseph, 24 ans, du Bourg, 1er S./ M. / Mort à Hermeville (Meuse) le 15/04/15.
- Gaudin Olivier V., 29 ans, de Kerolier, soldat à la 18e Compagnie du 316e R.I. / Mort à Tracy-le-mont (Oise) le 16/06/15.
- Guenanten Joachim, 30 ans, de Kermabolivier, Caporal à la 18e Compagnie du 316e R.I. / Mort à Tracy-le-val (Oise) le 24/11/15.
- Trionnaire Joseph, 31 ans, du Bourg, soldat de 2e classe au 116e R.I. / Mort à Tahure (Marne) le 11/12/15.
- Le Barbier Pierre, 35 ans, soldat 2e classe au 147e R.I., 2e Bataillon de la 6e Compagnie / Mort à Tahure (Marne).
- Guillerme Joachim, 27 ans, soldat au 116e R.I. / Mort à Hurlus (Marne).
- Eveno Louis M., 33 ans, soldat au 156e R.I. / Mort à Beauséjour Massiges (Marne).
1916 : 10 morts – Moyenne d'âge : 25 ans 1/2
- Le Nohé Arthur, 22 ans, de Kerperhor, Maitre-pointeur au 8e Bataillon de 95 mm du 120e Régiment d'Artillerie Lourde / Mort aux Armées (Meuse) le 15/04/16.
- Eveno Louis M., 20 ans, de Mangoro de la Madeleine, soldat au 129e R.I. / Mort à Doudremont (xx) le 22/05/16.
- Morio Louis M., 30 ans, de Kerbloquin, 1er Canonnier du 28e Régiment d'Artillerie – 49e Batterie / Mort au Bois des Hospices (Meuse) le 21/06/16.
- Burban Joseph, xx ans, du Bourg, soldat de 2e classe à la 4e Compagnie du 146e R.I. / Mort à Maricourt (Somme) le 02/07/16.
- Ehanno Désiré M., 21 ans, de Mangolérian, soldat à la 19e Compagnie du 247e R.I. / Mort à Bras (Meuse) le 05/07/16.
- Guhur Jean M., 20 ans, du Bourg, soldat de 2e classe à la 11e Compagnie du 153e R.I. / Mort à Hardecourt (Somme) le 30/07/16.
- Larmet Joseph M., 20 ans, de Palhouarn, soldat de 2e classe à la 1re Compagnie du 102e R.I. / Mort à Vadelaincourt (Meuse) le 14/11/16.
- Loisel Jean M., 26 ans, soldat à la 6e Compagnie du 116e R.I. / Mort à Blercourt (Meuse).
- Guillerme Pierre M., 35 ans, soldat au 265e R.I. / Mort à Estrées (Somme).
- Gaudin Louis, 35 ans, soldat de 2e classe à la 23e Compagnie au 265e R.I. / Mort à Estrées (Somme).
1917 : 7 morts – Moyenne d'âge : 27 ans
- Gaudin Jean François, 22 ans, de Kersimon, soldat à la 4e Compagnie de Mitrailleuse du 247e R.I. / Mort à Bezouvaux (Meuse) le 10/04/17.
- Le Brun Pierre M., 24 ans, soldat de la 5e Compagnie du 130e R.I. / Décoré de la Croix de Guerre / Mort à Seusen (Meuse) le 23/04/17.
- Le Barh Joseph M., 23 ans, de Kerolier, soldat de 2e classe à la 1re Compagnie du 4e Bataillon de Chasseurs à pied / Mort à Braye-en-Laonnais (Aisne) le 05/05/17.
- Ruaud Joachim D., 20 ans, de Guernevé, soldat à la 10e Compagnie du 316e R.I. / Mort à Hurtebise (Aisne) le 07/05/17.
- Eveno François, xx ans, de Mangoro de la Madeleine, Clairon de 2e classe, S. / M. de la 5e Compagnie 2e Bataillon du 4e Zouaves, domicilié en dernier lieu au 2e Régiment mixte de zouaves et tirailleurs / Mort à Mont-Cornillet (Marne) le 20/05/17.
- Le Barch Vincent M.O., 27 ans, soldat de 2e classe à la 6e Compagnie du 65e R.I./ Mort à St Gilles (Marne).
- Le Mélinaidre Joseph M.J., 39 ans Sergent au 85e R.I. Territorial / Mort à Montmedy (Meuse).
1918 : 3 morts – Moyenne d'âge : 26 ans
- Ruaud Joseph G., 29 ans, soldat de 2e classe à la 1re Compagnie du 116e R.I. / Mort à Suippes (Marne).
- Le Coq Joseph M., 21 ans, soldat à la 21e Compagnie du 230e R.I. / Mort à Bouroy (Marne).
- Philippe Jean M., 28 ans, soldat de la 2e Compagnie du 70e R.I. / Mort en Niedersachsen (Basse-Saxe, région Nord-Ouest d'Allemagne).
Morts des suites de la guerre :
- Dano Joseph, de Kermouël, est mort chez ses parents, quelques semaines après son retour.
- Le Barbier Pierre Marie, de Kerabus, a eu les deux jambes gelées dans les tranchées, amputé deux fois, il est mort chez ses parents à Kerabus.
Gravement blessés :
- Layec Pierre, de Sclair, a perdu les deux yeux. Il a reçu la Croix d'Honneur le 7 janvier 1923.
- Trebossen Alexis, du Guernevé, a été blessé au bras droit dont plusieurs fragments d'os ont été retirés.
Moins gravement blessés :
- Querrand Pierre, de Brementec, caporal trompette, a été moins gravement blessé à la main.
- Gaudin Jean Marie, qui habitait Saint-Avé, a été blessé aussi à la main. Il habita ensuite Kerduperh.
Seconde Guerre mondiale
1939 – 1945
La Seconde Guerre mondiale n'aura heureusement pas fait autant de victimes que la première. Bon nombre de jeunes gens sont partis dès la première heure. À Pâques 1940, environ 120 hommes sont sous les armes. Presque tous les permissionnaires se confessent et communient. Cependant, la commune aura à déplorer 3 morts au front (1940) et 3 morts parmi sa population civile (1943 et 1944). D'autres incidents mortels seront à déplorer sur la base aérienne de Monterblanc. Cette période d'occupation allemande reste encore bien ancrée dans la mémoire des anciens.
Parmi ces derniers, Emmanuel Quistrebert (défunt), originaire de Plaudren, né le 22 juillet 1908 à Keripaut, il est recruté par l'armée au 65e R.I. (1re classe tambour à la 2e compagnie de mitrailleurs), fait prisonnier en 1940 et est envoyé à Falkenberg, en saxe allemande, et est interné au Stalag 4 B où il travaille dans les chemins de fer. Il ne sera libéré qu'en 1945. Ancien sacristain, tambour afficheur ou crieur public des années 50 et doyen de Monterblanc en l'an 2000, Monsieur Quistrebert, dernier combattant vivant de cette guerre, nous a quitté le 21 mai 2003 à près de 95 ans.
1940 : 3 morts – Moyenne d'âge : 25 ans
- Guyodo Alban, 24 ans, soldat au 137e R.I. / Mort à Cappellebrouck (Nord).
- Le Texier Eugène, 23 ans, soldat au 41e R.I. : Mort à Beaufort-en-Santerre (Somme).
- Le Normand Alban, 28 ans, soldat au 116e R.I. / Mort dans la région de Givet (Ardennes).
1943 : 2 morts – Moyenne d'âge : 19 ans
- Gaudin Félicie, 24 ans, Cultivatrice / Morte de ses blessures à Vannes.
- Le Tallec Marcel, 14 ans, Manœuvre / Mort au Camp de Meucon.
1944 : 1 mort
- Adelis Albert, 52 ans, Manœuvre / Mort au Bourg de Monterblanc (fusillé le 4 août 1944 à 22 h 30)
L'occupation Allemande à Monterblanc
9 août 1940 – 5 août 1944
Les effectifs allemands au « Camp de Meucon » :
Les premiers soldats allemands (la Wehrmacht) formant l'avant-garde des troupes d'occupation, arrivèrent à Monterblanc vers la fin d'août 1940. Ces soldats, arrivant en lourds chariots, furent silencieux et la population consternée. Personne n'avait prévu pareille chose. C'est la 13e Compagnie Blindée du Régiment Hermann Goering, qui stationnera au Camp de Meucon. Arrivant de Berlin, elle restera jusqu'au 11 novembre 1942, date de leur départ pour l'Italie. Une autre compagnie, la « Bb 33 » dénomination de Beobachtungsabteilungs 33, était une unité d'observation qui gagna la Bretagne le 2 septembre 1942 et qui se composait de 3 batteries situées sur Malansac, Rochefort-en-terre et Saint-Gravé. Elle avait des liens avec l'aérodrome probablement (mais sans plus de détails). Les détachements et les armes se succédèrent à des intervalles plus ou moins longs. Généralement, ils logeaient chez l'habitant, presque uniquement au bourg. À différentes reprises, les écoles sont réquisitionnées, mais jamais entièrement fermées. Presque toujours, le soldat fut correct envers la population civile. La liberté religieuse ne fut jamais entravée.
Résistance et sabotages :
Le sabotage est un acte individuel, parfois mûrement réfléchis, parfois accompli sous le coup d'une impulsion. Les plus fréquents, parce qu'ils sont les plus faciles, visent les lignes téléphoniques allemandes. Le 10 septembre 1940, la ligne allemande du « camp de Meucon » à Monterblanc, ne répond plus. Les allemands prennent des sanctions immédiatement. Le couvre-feu est ordonné de 20 heure à 7 heure du matin à Meucon et Monterblanc et les Maires des deux communes sont arrêtés comme otages (le Maire de Monterblanc est alors Joseph Dréano), tandis qu'une somme de 10 000 francs est promise à qui indiquera le saboteur. Comme celui-ci n'est pas découvert, le Feldkommandant inflige au département une amende de 500.000 francs qui est versée le 4 octobre par le trésorier payeur général (A.D.M.56 réf. 2W 15904).
Le 12 octobre 1940, dans les colonnes du « Nouvelliste du Morbihan », sous le titre « Verurteilunchen » (condamnations), il est inscrit :
L'autorité administrative nous communique aux fins de publication, l'avis de condamnations ci-après :
Quéven Jean, cultivateur, sans domicile fixe, a été, par jugement définitif et exécutoire du Tribunal de la Feldkommandatur de vannes, en date du 24 septembre 1940, condamné à 2 ans de prison, pour dommage d'un câble téléphonique allemand (A.D.M.56 réf. 2W 15910).
Le préfet en place, H. Piton, appel au calme de la population envers les troupes allemandes via la presse : articles dans les quotidiens « Le Phare » du 21 septembre 1940 ainsi que dans « La Dépêche de Brest » du 12 décembre 1940 (A.D.M.56 réf. 2W 15910).
Autre exemple, autre fait, voici les écrits de la séance du 4 mai 1942, porté au cahier des délibérations du conseil municipal de Monterblanc :
- « … la commune a été infligée d'une amende de 3 200 francs à la date du 6 avril 1942 pour n'avoir pas fourni la quantité d'avoine imposée par la troupe d'occupation. Après délibération, le Conseil décide et a accepté le prélèvement de cette dite somme sur les fonds libres et dépenses imprévues du budget communal. Le conseil demande à Monsieur le préfet de vouloir bien approuver cette délibération. ».
Libération
Dans la nuit du 4 au 5 août 1944, les allemands détruisent le dépôt de bombes de l'aérodrome de Meucon ainsi que les hangars du Hencoët. Ces explosions font vibrer la commune dans son ensemble. Le 4 août, une colonne allemande, forte d'environ 150 hommes, venant de Monterblanc et se dirigeant vers Redon, tente de forcer le passage d'Elven. Après 4 heures de combat, les allemands sont dispersés par le feu de deux avions alliés et se réfugient sur le bois de Kerlo en emportant une dizaine de morts. Au début de la nuit, deux autres colonnes allemandes groupant cette fois 1 100 hommes environ tentent à leur tour de traverser Elven, y parviennent et filent sur Redon. Ce sont les dernières manœuvres allemandes. Monterblanc peut alors enfin souffler. Les allemands auront sévi jusqu'à l'ultime moment puisqu'ils feront fusiller au Bourg, Albert Adelis, âgé de 52 ans, le 4 août 1944 à 22 heure 30.
Les allemands ne se priveront pas de détruire la fameuse ligne téléphonique dans leur débâcle du 4 août 1944 au soir. En séance du 18 mars 1945, le conseil municipal rappel la « défaite » des lignes téléphoniques de la cabine de Monterblanc par l'occupation allemande et les réclamations de ses administrés, et que le fonctionnement devient indispensable vu la distance de 7 à 8 kilomètres de la plus proche communication.
La commune prendra en assistances gratuites, trois réfugiés d'Hennebont le 12 novembre 1944. Quinze jours plus tard, trois autres personnes sont assistées. Sinistrés et privés de ressources suite aux bombardements de la guerre dans le bassin lorientais, la solidarité intercommunale jouera pleinement son rôle dans notre département.
Cf. : Yannick LE NEVÉ (Histoire et Toponymie de Monterblanc)
Héraldique
- Taillé : au 1er de sinople herminé de sable, au 2e de gueules à la clef de sable versée en barre senestrée d'une double arche en ogive du même; à la cotice en barre d'argent brochant sur la partition[1] .
Devise : « Sterhuen »
- Le vert et le rouge, couleur de l'association sportive, l'hermine représente la Bretagne, la clef est celle de Saint-Pierre patron de la paroisse, la double arche en ogive évoque le « M » de Monterblanc.
Histoire administrative
- Département - 1801-2024 : Morbihan
- Arrondissement - 1801-2024 : Vannes
- Canton - 1801-2015 : Elven--> 2015-2024 : Vannes-3
- Commune - 1801-2024 : Monterblanc
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Anciens moulins
Les deux sources cartographiques qui nous permettent d'identifier les plus anciens moulins du XVIIIe siècle sont : les cartes d'Ogée, qui était ingénieur cartographe de l'époque, parcourut toute la province de Bretagne à cheval, prit le paroissien le plus averti et monta avec lui au sommet du clocher pour lui décrire les environs et lui nommer le nom des villages. Cette présentation quelque peu empirique explique sans doute de fréquents oublis, surtout en ce qui concerne les moulins à eau, situés dans les profondeurs de la végétation. L'autre source, les cartes de Cassini, dressées sous Louis XIV reste la source la plus ancienne. Elles sont cependant de lecture difficile. En outre, si le nom des moulins à vent y figure, les moulins à eau sont seulement identifiables par une roue dentée qui, dans la surcharge de la carte, n'est pas toujours reconnaissable. Les moulins à farine de notre commune Monterblanc, d'après l'enquête impériale de 1809 ainsi certains papiers cadastraux de 1831, sont au nombre de 5. Il existe un moulin à vent (celui dit « de Monterblanc ») et quatre autres à eau. Aujourd'hui, la commune n'a plus de moulin en service. Lors de la création de la Résidence Er Milin, les pierres de sa base (d'une hauteur d'un mètre, un mètre cinquante environ) ont été défraîchies puis déplacées de quelques mètres. C'est une enquête sur la Mouvance de la seigneurie de Largouët au XVIIIe siècle qui a confirmée l'état de fait du nombre de moulins sur Monterblanc. Moulins dont on ne soupçonnait guère leurs existences tant cela remonte dans le temps. Rappelons que les premiers moulins remontent au temps de la féodalité et qu'ils étaient gérés par les Seigneuries qui obligeaient le meulage du grain des fermages les plus proches dans leurs moulins afin de permettre le contrôle des volumes et de taxer en conséquence. À partir du XIIe siècle, l'Europe connaît une extraordinaire floraison de moulins à eau, puis à vent, capable de prolonger l'énergie humaine et animale et d'en augmenter la productivité.
- Moulin de Monterblanc : moulin à vent dont on a pu redécouvrir lors des travaux de terrassement du nouveau lotissement communal créé en début d'année 2004 et dénommé : « Er Milin » c'est-à-dire Le Moulin. Acquit par Julien Le Corvec en 1837, il est revendu dès 1841. Son faible potentiel et ses revenus de même lignée (48 francs) vont vite le mettre « de côté ». En 1852, le moulin à vent de Monterblanc est inscrit « démoli » malgré un linteau de porte ou de fenêtre datant de 1851 et lisible sur ce qui nous reste de ses quelques pierres. En 1854, il est racheté par Joseph Le Corvec, meunier au Moulin de Camarec (Camaret) en Elven (1858 - 1880). De nouvelles constructions sont inscrites en 1882, mais en 1885 et 1890, il est noté « en ruine ». Il existait encore après la fin de la seconde guerre mondiale (vers 1946) mais ne produisait plus de farines depuis bien longtemps.
- Moulin de Largouet : moulin à eau qui se situa à proximité de celui du Procureur. Il aurait été le bien de la Famille Le Corvec et vendu en même temps que celui du Procureur, en 1882 à Pierre Marie Bertho qui sera meunier du dit moulin jusqu'en 1899, année de sa démolition. Il était assez productif (96 francs de revenu) mais dépendait trop du courant d'eau et de la pente faible des lieux. Sa source étant celle du Faouëdic, les années sans pluie et sa source proche lui faisait défaut.
- Moulin du Procureur : d'après une étude de l'état civil de la commune, c'est en 1824 que l'on trouve les traces de julien Le Lohé, 32 ans, meunier et guillaume Le Ray, 33 ans, garçon meunier, tous deux au moulin du procureur, déclarants du décès du fils (1 an et demi) du dit julien et de sa femme Julienne Brohan. Son revenu imposable de l'époque (1831 : 120 francs) montre une production intéressante qui le met en bonne position financière et de proximité. Il est en constante relation avec le boulanger du bourg qui le soutient financièrement certaine années. En 1837, naît encore une fille de julien Le Lohé qui est toujours meunier au procureur. C'est Julien Marie Le Corvec, meunier au Moulin de Camarec en Elven, qui l'acheta pour moitié avec les enfants de Vincent Mahé du Norvais, en 1861. Il le vendra 21 ans plus tard, en 1882 mais restera meunier jusqu'en 1890. Pierre Marie Bertho fut alors meunier de 1890 à 1900. La relève fut prise par Mathurin Thomazo, époux Corvec, à compter de cette date jusqu'en 1911. Le moulin était pourvu d'un étang. Son cours d'eau a été dévié de plusieurs mètres depuis, et il serait difficile pour un néophyte de reconnaître les lieux du moulin du Procureur. D'après les témoignages des anciens qui ont vécus sur ces lieux, ce moulin tournait encore dans les années XX mais n'était plus productif. Il aurait été couché car il était en ruine et gênait pour la construction d'un poulailler.
- Moulin de Salo : le moulin du Sallo ou Salo était un moulin à tan qui broyait les écorces de chêne et de châtaignier pour les faire longuement macérer avec les peaux pour la fabrication du cuir. Moulin à eau situé en contrebas du village du même nom, il se trouve en limite de commune avec celle de Saint-Nolff. C'est certainement le plus vieux moulin qu'a connu Monterblanc. Renforcé, réparé, consolidé à travers les années, son origine remonte au XVe siècle d'après les écrits. Propriété de Jean Le Galo en 1839, il est vendu à Majol Le Gallo en 1867. Il devient ensuite propriété de Mathurin Caudal, cultivateur à Locqueltas, et c'est Joseph Caudal, meunier, qui lui succède en 1882. Ses revenus de 128 francs en 1831, puis 166,75 francs en 1890 font de lui, le plus « rentable de tous » sur la commune.
- Moulin de Gornais : moulin à eau situé à l'extrême Sud de la commune, à environ 800 mètres à l'Ouest du Moulin du Salo. Ce moulin produit honorablement vu ses revenus de 96 francs en 1831. Il fut la propriété d'Achille Vigier, de Paris, en 1837 avant d'être vendu à Pierre Hays en 1882 qui était alors meunier au Moulin de Lesnevé en Saint-Avé. Sa démolition faite depuis 1865, il est cependant revendu en 1905 où l'on perd sa trace. Il était pourvu d'un étang qui prendra, bien plus tard, l'emplacement d'un élevage piscicole.
- Les moulins limitrophes : le moulin de Luhan se situe à l'extrême Nord de la commune sur le ruisseau de Kergolher (se jetant dans l'Arz), séparant Plaudren de Monterblanc était spécialisé dans le traitement du drap dont le lavage et le dégraissage.
- Le moulin du Val se situe dans la vallée du Condat, sur le ruisseau du même nom. Il est à 500 mètres à l'Est de celui du Salo.[2].
Chapelle Notre-Dame-de-Mangolérian
Chapelle Notre-Dame-de-Mangolérian du XVe siècle (pèlerinage).
À l'écart du bourg, à Mangolérian, se tient une importante foire agricole, doublée d'un célèbre pardon. Dans le cartulaire Saint-Sauveur de Redon, la mention intervient dans un acte en date du 21 septembre de l'an 852, au jour de la fête de Saint-Sauveur, par lequel le Machtiern (vice-seigneur) Altfrid faisait donation à l'abbaye Saint-Sauveur de son domaine dit Ran Macoer Aurilian. C'est là, la mention la plus ancienne des Magoer dans les archives. Les Machtierns possédaient un nombre important de domaines si on en juge par les donations qu'ils firent. En outre, les noms de domaines étaient formés à l'aide du mot ran qui signifie « part » et est rendu en latin hereditas « domaine héréditaire », ce qui implique une notion juridique que le mot breton ne comporte pas. Le mot Car- dérivé de Caer- a pu se substituer à Ran- au XIIe siècle. Les Machtierns résidaient dans des lieux qui portent souvent le nom de « lis » (Trevlis ?), cour, où demeuraient aussi les princes. Rappelons que « rann » signifie part ou parcelle, et « macoer » correspond à mur, muraille, et par là-même une fortification à laquelle on a donné le nom d'Aurélien. S'agit-il de l'Empereur romain qui vécut au IIIe siècle, ou simplement de l'officier qui commandait en ces lieux les troupes d'occupation ? Par la suite, la consonance a porté les uns à écrire : Marcaurelian, mais la forme première est la meilleure. Nous trouvons également orthographié Marc-Aurélien en 1772 dans le Présidial de Vannes qui cite ses mêmes lieux. Mangolérian abrite la chapelle Notre-Dame, dite « Notre-Dame-des-mille-secours » qui est le centre d'un pèlerinage suivi pour la protection des enfants ainsi que pour la guérison des maladies des yeux, et qui fut le lieu d'une foire agricole réputée dès le XVe siècle.
Cette chapelle est en granit, du XVe et XVIe siècle, avec sa fontaine et de son calvaire. Construite en appareil régulier, elle est de plan rectangulaire. La longère Sud est percée de deux fenêtres en cintre brisé, la plus grande étant ornée d'un meneau flamboyant. La porte, également en cintre brisé, est agrémentée de moulures et de deux écussons, dont l'un aux armes de Bretagne, et l'autre, de la famille Rieux. Son pignon Ouest date du XVe ou XVIe siècle et est épaulé par deux contreforts à double ressaut et à larmier. Au centre, s'ouvre une porte en arc brisé avec moulures en retrait. Le rampant est lisse s'appuyant sur des corbeaux en saillie. Son petit clocher carré, coupé de trois corniches moulurées, porte la date de 1565. Il est couvert d'une bâtière dont chaque côté est orné d'un fronton ouvragé. Des animaux saillants, une croix métallique et un coq en constituent le décor. À l'intérieur de cette chapelle, un bénitier monolithique du XVIe siècle aux armes des Rieux dont les sculptures représentent une chasse au sanglier ; protégée par une fine grille, une statue représentant une Vierge à l'Enfant, très bel ouvrage du XIIe siècle. Clarté et élégance sont au rendez-vous dans cette chapelle. Le chœur délimité par une balustrade renferme un retable semi-circulaire datant de 1720. Cette grande composition de style Baroque déploie avec fastes dorures et polychromie. Elle est rythmée de colonnes de pilastres et autres statues. La foire toute proche et la célébrité du pardon expliquent ce décor majestueux. Sur les sablières de la chapelle, des inscriptions datant de 1463 indiquent le prix des denrées les plus précieuses de l'époque. Entre la face Sud de la chapelle de la route, un calvaire-autel datant du XVIIe siècle en granit, a la forme d'une bannière ajourée, ce qui est presque une exception dans la région de Vannes. De nombreux personnages ornent ses quatre faces. Dans un vallon encaissé, dominé par la chapelle et le village, jaillissent deux sources à flanc de coteaux. L'une alimentait jadis un lavoir, désormais en ruine, l'autre est protégée par une fontaine du XVIIe siècle, typique de la région vannetaise. Celle-ci a l'allure d'un petit temple à section carrée, et supporté par de solides colonnes, appuyé par un linteau droit à un mur évidé d'une niche où s'abritait une statue, aujourd'hui disparue. Le sommet a été décapité.
En 1887, la toiture de la chapelle de Mangolérian fut entièrement refaite. En 1897, les voliges de voûte furent peintes et décorées de dessins variés par Monsieur Joachim LAMOUR, recteur, Monsieur Joachim HERVIO, secrétaire de mairie, et le frère HERMANN. Ce travail durera finalement deux ans.
Nous trouvons également sur le site de Mangolérian, les « halles » qui ont comme base, les ruines d'un bâtiment de poste de commandement allemand détruit en août 1944 et qui a fortement endommagé le site de Mongolérian et ses monuments classés historiques.
Pour plus d'information sur ce lieu, voici le site internet de l'Association des Amis de la Chapelle et du Site de Mangolérian, qui œuvre pour la restauration de la chapelle et la mise en valeur du site.[2]
Église Saint-Pierre
Église Saint-Pierre, monument le plus important du bourg et de la commune, par sa taille, l'église paroissiale Saint-Pierre, de construction récente, a succédé à la chapelle tréviale qui dépendait de Plaudren. Datant du XIXe siècle, elle est en forme de croix latine. Les croisillons du transept sont flanqués d'un petit porche et d'un baptistère. La tour carrée est également assise sur un porche et prolongée d'une flèche recouverte d'ardoises. Si l'aspect extérieur est austère, l'intérieur, en revanche, est orné de deux petits retables de style Renaissance. L'église abrite également un reliquaire, pièce d'orfèvrerie du XVIIe siècle.[2]
Fours à pain
Les fours à pain construits en grand nombre après la Révolution dans les hameaux ou les grosses fermes constituaient un élément essentiel de la vie sociale mais on en dénombre malheureusement très peu sur la commune. Deux fours « en forme» sont visibles mais seul celui du Grand Gillard se voit de loin.
Le four du Grand Gillard, abîmé sur son flan arrière (fin d'année 2005) est restauré en 2010 par la mairie (qui en devient propriétaire) et est géré par l'association Ty Forn, qui propose la "fête du pain" chaque année.
Le four de Rudevent, parait mieux conservé grâce à son non isolement et à la nature qui l'entoure.[2]
Croix et calvaires
Les croix de pierre qui se dressent dans le ciel, aujourd'hui, sont les témoins de la foi de nos aïeuls d'hier et elles doivent être conservées et rénovées pour certaines. Plusieurs d'entre elles ont disparues et les autres ont vus leurs formes s'éroder par les intempéries, se briser lors des révolutions, des guerres ou bien encore par les vandales de notre époque. Certaines sont définies par des motifs bien précis, source d'un lieu de culte disparu, église, chapelle ou oratoire, tels que : « Goh-Ilis, Le Mangoro de la Madeleine et Le Hellen »
D'autres ont été élevées afin de conjurer les grandes épidémies, la peste de la fin du XVIe siècle ou bien encore la lèpre. Sur d'autres sites, c'est en mémoire d'un combat, d'un accident grave qu'elles furent érigées. Sur les promontoires, on découvre des « croix de colline », protectrices des moissons, que l'on devait apercevoir de très loin. Nous en trouvons certaines enfin, pour délimiter les paroisses comme celles de « Pont Er Guel ».
- Croix du Mangoro de la Madeleine
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le village du Mangoro de la Madeleine se signalait dans les environs par sa chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine ainsi que par sa fontaine. Il semble qu'autrefois, les lépreux étaient relégués et isolés dans ce village ; la vénération de sainte Marie-Madeleine, leur protectrice en témoigne. Chaque année, le second dimanche d'octobre ainsi que le jour des rogations, la procession se rendait après l'office, bannière en tête et par un sentier tortueux de la chapelle à la fontaine. La chapelle fut détruite vers 1895, ainsi que le cimetière pour faire place à la voie de chemin de fer départemental qui devait elle-même disparaître en mars 1947. Il ne reste de ce site, qu'une croix avec effigie du Christ et qui a perdu sa place d'origine afin d'éviter la convoitise des trafiquants de monuments. Elle se trouve désormais proche des habitations du dit lieu.
- Croix de Goh-Ilis / Kerhalléguen
La tradition veut que la chapelle de Mangolérian fut construite en partie avec les pierres de taille provenant d'une chapelle édifiée quelques centaines de mètres plus au nord, près du village de Kerhalléguen sur une parcelle qui au cadastre figure sous l'appellation de « Goh-Ilis », signifiant en breton « vieille église ». Proche de cette chapelle, une maison, celle « du prêtre », de 1884, ainsi que la fontaine qui fut au siècle dernier entourée d'une margelle pareille à celle d'un puits. Afin, près de cette parcelle, une croix brisée, très ancienne repose contre un piédestal fait de pierres sèches et recouvert d'un socle de granulite, mortaisé au centre pour le passage d'un fût à tendance octogonale. Cinq petites cupules (coupes) apparaissent à chacun des coins et la cinquième face au passage du fût. Cela semblerait être l'interprétation des cinq plaies du Christ. La présence d'une statue de bois « La Vierge et l'Enfant » datant du XIIe siècle à la chapelle de Mangolérian nous laisse supposer qu'un lieu de culte devait exister dans le voisinage et celui-ci antérieur à 1463, date de l'édification de ladite chapelle actuelle.
- Croix du Guernevé
Cette croix est érigée sur un piédestal et sur le talus d'un champ sur le RD 126 en direction de Plaudren. La dalle de granulite qui la supporte est chanfreinée, le centre de la croix présente une forme arrondie. Le tout étant très bien conservé.
- Croix du Procureur
Cette croix isolée est en bordure de talus. Croix simple à bras et fût de forme octogonale, maintenue par un socle de granulite et reposant sur un piédestal de pierres sèches. On peut apercevoir une croix gravée sur son socle.
- Croix de Kerherne / Kereugène
À quelques centaines de mètres, après avoir quitté le bourg de Monterblanc en direction d'Elven, entre les fermes de Kereugène et Kerherne, se trouve érigée sur le talus à droite de la route, une petite croix. Cette dernière ne présente pas de caractère particulier, sauf son état fissuré en trois parties et dont une rénovation serait utile car elle est bien visible de la route.
- Croix de Kerscan
Cette croix de pierre à bras droits se situe sur le talus de la route menant vers Vannes (RD 126) à quelques centaines de mètres du lieu dit de Corn Er Hoët. Sa particularité est une saignée qui en suit le contour et deux rainures centrales perpendiculaires au croisillon.
- Croix des quatre vents
Seul le socle de cette croix est visible aujourd'hui. Très épaisse dalle de granulite avec au centre un évidemment pour le passage du fût. La croix est peut-être encore à proximité de là, enfouie dans le taillis.
- Croix de Palhouarn
Cette croix provient probablement d'un mégalithe retaillé et christianisé. Elle est la seule de la paroisse de Monterblanc, à notre connaissance, à avoir les bras pattés. Sa nouvelle érection a été réalisée avec soin par Monsieur Marcel Le Guillanton, car le lieu d'origine fut proche de Bel-air, sur l'ancienne Grand'route de Vannes à Josselin (actuellement RD 126). Vouée à l'arasement et sans doute à la disparition, c'est suite à la rectification de la voie desservant le village de Palhouarn dans les années 1970 qu'elle fut déplacée.
- Calvaire du Mangoro
De la commune de Monterblanc, le calvaire du Mangoro est le plus imposant et certainement le plus beau.
Actuellement, il a pris place au Sud de la Chapelle de Notre-Dame des Mille Secours à Mangolérian. Son transfert récent date de 1980. Il fut érigé auparavant sur une voie ancienne désaffectée. Ce fut déjà là son second transfert car il semble qu'il fut transféré il y a très longtemps et par obligation ; un paragraphe du registre paroissial en témoigne : « la croix qui se trouvait au croisement de la route de Palhouarn avec celle du bourg vers les villages du Hélène et du sud a été déplacée et érigée au milieu d'un fossé sur la voie romaine elle-même ».
Le calvaire est constitué d'un monolithe au fût octogonal, il représente le Christ en croix entouré de deux disciples sur une face, et la Vierge debout soutenant le corps du Christ, deux soldats romains casqués l'entourant, sur l'autre face. L'ensemble croix et personnages est protégé par une bâtière. Le fût traverse un socle rectangulaire de granulite aux contours bien ciselés. Il repose à l'intérieur d'un piédestal quelque peu évidé, une certaine inclinaison de l'ensemble en témoigne.
- Croix de Keraudren ou Keraudrain
Cette croix, brisée et à l'effigie du Christ, a son piédestal dispersé. On la trouve à environ cinquante mètres de la VC 117, en plein milieu des terrains de culture. Le propriétaire du terrain, Monsieur Marcel Larmet, souhaiterait sa restauration et son transfert sur le bord de la route afin qu'elle ne soit plus bousculée par les engins agricoles, comme par le passé …
- Croix du Hélène
Cette croix, encore aujourd'hui, relève du mystère. Monsieur l'abbé Joachim Lamour, recteur de Monterblanc de 1886 à 1922, relate une découverte de Monsieur Joachim Prono dans le registre paroissial à la fin du XIXe siècle. Il s'agit d'une croix brisée. L'origine de ce village remonte d'une façon certaine à l'occupation romaine. Un lieu de culte de cette période y aurait été éditée, puis remplacée quelques siècles plus tard par une chapelle dédiée à Sainte Hélène. Le site est également marqué d'une fontaine (découverte par Monsieur Joseph Larmet) assez mystérieuse qui mériterait d'être remise en état et qui sait, permettrait la découverte de la fameuse croix du Hélène, qui jusque là, n'a jamais pu être identifiée.
- Croix du Croizic
Signalée sur l'ancien plan cadastral en section B3, parcelle 360, de cette croix reste un socle renversé dont le fût est brisé. Redécouverte dans les années 1950 grâce à Monsieur Joachim Mahé, sa restauration devient urgente pour en conserver son passé.
- Croix du Sclair
Cette croix, jadis marquée au plan cadastral de Monterblanc en section B1 parcelle 837, n'est plus. Une disparition déjà constatée il y a plus de 25 ans et non explicable à l'heure actuelle.
- Croix de Kerduperh
Croix également disparue aujourd'hui et enregistrée en section B2 parcelle 895 à l'ancien plan cadastral.
- Croix du Bourg
Entre la Résidence Tal Er Vorh et l'école privée Notre-Dame-de-la-Croix, une croix très élancée est érigée sur le muret d'un jardin. Celle-ci y fut transférée vers la fin de la première guerre mondiale ; elle se profilait antérieurement sur une colline plus au Sud, dont les parcelles portaient sur l'ancien cadastre les microtoponymies de : parc Lan Groes et Cloze Er Groes. Rappelons que le mot Groes signifie Croix en français. L'école privée construite sur une de ces parcelles, a pu fort bien en retire son appellation « N.-D. de la Croix ». Voici les caractéristiques de cette belle croix élancée : un socle bien équarri de 65 centimètres de côté sur 22 cm d'épaisseur. Un fût cylindrique au centre et de section carrée aux extrémités. La croix est fixée par un scellement sur ce fût.
- Les trois Croix de Pont Eur Guel
Pont Eur Guel est un pont sur l'Arz, reliant Elven, Plaudren et Monterblanc. Des deux côtés de l'ouvrage et de la rivière, trois croix marquaient la limite des trois paroisses, chacune d'elles ayant le pied dans le territoire de l'une d'entre elles.
- Croix d'Elven, la plus grosse dit-on parce que Elven était chef lieu de canton et siège d'un doyenné, est une simple dalle de granit échancrée aux quatre coins et mise debout.
- La croix de Monterblanc était plus soignée, il n'en reste que la partie supérieure fixée dans une dalle épaisse, les bras ne sont pas pattés et un chanfrein court le long des bords. Cette croix, placée sous la tutelle de Monsieur Joseph Mahé, présente une certaine analogie avec celle de Goh-Ilis du fait de la présence de deux cupules sur le socle.
- Croix de Plaudren, placée sur l'autre rive a hélas disparue lors de la construction du pont.
La restauration et la mise en valeur de ces croix sont un devoir de mémoire envers nos ancêtres. Le passé de Monterblanc passe aussi par les pierres, qui forment l'édifice patrimonial et sont les seuls vestiges qui se conservent à travers les siècles, si on veut bien les conserver.
Jacques Salomon et Armel Le Penven ont commencés un travail d'inventaire dans les années 70 qui mérite bien qu'il se perpétue.
La pierre étrange, c'est à Kergo que l'on trouve la pierre la plus étrange de la commune et qui n'est ni plus ni moins qu'une pierre datant de l'époque romaine (elle se trouve en plein sur le tracé de la voie romaine allant de Dorioritum à Condate (Vannes - Rennes). C'est une ossaria. La pierre dit « Lec'h » derrière l'église Saint-Pierre.
À l'époque gauloise, les lec'hs ont probablement joué un rôle funéraire, peut-être pour indiquer la présence d'une tombe ou d'une nécropole. De nombreux lec'hs ont été modifiés et réemployés après la christianisation, comme bénitier, comme borne miliaire ou comme socle de croix de pierre ou de fer. Ils sont le plus souvent situés à proximité des églises et des chapelles.[2]
Fontaine Saint-Pierre
Du XVIIe siècle, elle est de forme en petit oratoire qui reste classique dans la région. Les piliers sont vigoureusement chanfreinés. Au lieu des traditionnelles croix ou boules, c'est une statue de saint Pierre, patron de la paroisse, qui surmonte la pyramide tronquée. [Cette fontaine fut remise en valeur suite à un accident d'un véhicule allemand qui l'a coucha en 194..] Un lavoir y est attenant. Ce dernier fut jadis couvert en ardoise.[2]
Fontaine de Mangolérian
La fontaine de Mangolérian, située à quelques centaines de mètres en contrebas du hameau, a été remontée en 1974. En effet, abandonnée, démolie par faits de guerre, restaurée par Breiz-Santel, elle est à nouveau renversée en 1970. Il faut alors entreprendre d'importants travaux de déblaiement pour retrouver les pierres cachées. Ces dernières ont ensuite été relevées en travaillant à partir de photographies anciennes. De plan presque carré, voûtée en berceau, elle est ouverte sur trois côtés. L'ouverture frontale, en plein cintre, repose sur deux colonnes massives, montées sur des bases quadrangulaires. Latéralement, sont percées deux baies rectangulaires. La niche creusée dans la paroi du fond a perdu sa statue d'origine. La couverture pyramidale, autrefois sommée d'une croix, repose sur une corniche saillante. L'ensemble de cette construction, certes remaniée répond aux caractéristiques des fontaines du XVIe siècle.[2]
Aérodrome de Vannes-Meucon
Dès 1926, un projet d'aménagement d'un terrain d'aviation à 12 kilomètres au Nord de Vannes, sur le plateau de la commune de Monterblanc, nécessite l'expropriation de près de 68 hectares. En février 1927, Madame Gaudin, née Le Nocher, est expropriée de 2 ha de terrain à Kerhor (village au Nord de Mangolérian et disparu suite à cette expropriation) dont l'État lui offre 5 150 francs pour une estimation de 25 000 francs. En 1929, un autre projet, plus ambitieux, trace un ensemble de 1000 mètres sur 730. Mais cela ne restera que sur le papier puisqu'il n'existe qu'un petit aérodrome civil de 30 à 40 hectare en 1935. Deux petits appareils suffisaient alors à la quinzaine d'élève qui rentraient tous les soirs sur Vannes. Suite aux expropriations et aux acquisitions à l'amiable, la zone s'agrandit pour atteindre la surface de 69 hectares en 1939. Il ne s'agissait alors que de pistes gazonnées.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en juin 1940, les allemands arrivent et décident de transformer cet aérodrome. La base militaire de Vannes-Meucon constitue un centre d'intérêt important et sur les 3 500 allemands installés dans la région de Vannes, un grand nombre fut à Meucon. Le camp est alors envahi par 4 000 à 5 000 ouvriers. Ils procèdent par voie de réquisition et réalisent des pistes en béton, des hangars, des taxiways. Environ six fermes disparaissent et sept à huit sont fortement réduites. Trois à Kersimon : celles de Messieurs DREVO, GAUDIN et LE TROU. Les deux fermes de Parcarré sont enclavées. À Kerhalléguen, la ferme de Monsieur GUYODO disparaît et celles de Messieurs MARTELOT et LE RAY sont réduites à peau de chagrin (¾). Les deux fermes de Brémentec et Kerhor disparaissent. Les fermes de Kerscan, Hent-Coët, Kermouël et Kerolivier sont fortement amputées. À la même époque, deux pistes en béton sont réalisées. Elles ont les dimensions suivantes :
Piste 1 : Axe W.E. 1850 mètres par 60 mètres de large.
Piste 2 : Axe N.S. 1342 mètres par 60 mètres de large.
En décembre 1940, s'installe une escadrille de « Heinkel 111 », dont son rôle est de localiser les objectifs ennemis, les baliser en allumant des feux afin que les avions « Fock Wulf 190 » les détruisent. Pour prévenir de toutes attaques, tous les talus aux alentours du camp sont rasés et un réseau de batteries antiaériennes est installé. Le 8 novembre 1942, un bombardier « Vickers Wellington » se crashe à côté de Grandchamp. À partir de l'année 1943, cet aérodrome sera la cible des avions anglais et même des forteresses américaines. Le 23 septembre 1943, une mission du « 100th Bombardment Group » fait exploser les installations de l'aérodrome. Le 23 août 1944, un chasseur « P 61 » se crashe à Lesnevé en Saint-Avé. Les défenses allemandes allèrent jusqu'à créer un faux camp militaire sur la commune de Grandchamp avec de faux avions et de fausses défenses aériennes. (Cf. détails sur Grandchamp via Mairie et Historiens de la commune).
Après les départ des allemands (le 4 août 1944), l'aérodrome fut une base d'école secondaire et accueillit le Détachement de Gardiennage II / 205. L'école secondaire fut dissoute le 9 avril 1946 et le D.G. II / 205 le fut en 1949. Le terrain fut alors occupé par un détachement du Groupement de Moyens Militaires de Transport Aérien. En 1950, Une extension des pistes est projetée par le Ministère des Travaux Publics, des Transports et du Tourisme mais n'aboutira pas. En 1952, une tour de contrôle est érigée sur un ancien blockhaus allemand. Le 9 février 1954, l'Armée de l'Air cessa d'occuper le site. Au courant de l'année 1956, 192 hectares sont restitués aux propriétaires de terrains dont ils furent expropriés à compter des années 30. En 1961, c'est 15 propriétaires qui revendent leurs terrains, totalisant 29 hectares.
Le 27 février 1966, le conseil municipal de Monterblanc proposa une nouvelle dénomination aux ministères concernés : « Aérodrome de Vannes - Monterblanc » mais cela reste vain. Il en sera de même en 1990 avec une appellation différente : « Aérodrome de Vannes - Bretagne Sud ».
Cet aérodrome, aujourd'hui encore, porte bien mal son nom puisqu'il est toujours, et dans son intégralité, sur la commune de Monterblanc.[2]
Repères géographiques
Situation géographique :
Commune du Morbihan, dont le nom a failli s'appeler « Côtes du Sud » ou « Côtes du Midi » par opposition aux Côtes du Nord (devenu « Côtes-d'Armor ») et qui est dut au député lorientais Corroler du Moustoir. Située à 12,5 km au nord de vannes, la commune de Monterblanc s'entoure de 5 communes : Saint-Avé à 8,5 km au Sud-Ouest, Saint-Nolff à 4,5 km au Sud, Elven à 8 km à l'Est, Plaudren à 5 km au Nord et Locqueltas à 6 km au Nord-Ouest. Elle mesure 7 km des limites Nord de Kerdaneguy à celles de Gornay, au Sud et 5,6 km de celles de Parc Carré, à l'Ouest, à celles de Kergo, à l'Est. Son point culminant se situe à Kergo (149 m) pour redescendre au pied de la rivière de Condat (50 m). Sa superficie est de 2 541 hectares 30 ares 46 centiares, soit 25,41 km².
Les cours d'eaux de Monterblanc :
La rivière de l'Arz délimite la commune au Nord de celle de Plaudren. La rivière de Condat (Condate en gaulois, qui signifie affluent, et ancien chef-lieu de cité très important appelé maintenant Rennes) délimite celle du Sud avec Saint-Nolff.
Le ruisseau du Faouédic prenant source au Faouédic, au Sud du bourg, remonte au Nord pour rejoindre l'Arz. Le ruisseau du Tannay, au Sud-Est, se jette dans le Condat. Le ruisseau de Parc-Carré se situe au Sud-Ouest de la commune, proche de la chapelle de Mangolérian, et délimite notre commune de celle de Saint-Avé.
Le ruisseau de Luhan, comme l'Arz, délimitent notre commune de celle de Plaudren. Quand aux limites d'Elven, elles sont franchies en sautant le ruisseau de Kerflo à l'Est de la commune.
Quelques autres petits ruisseaux existent mais ne portent pas réellement de noms propres comme par exemple : Bocra / Gornay ou Ténuberh / Le Varrech.[2]
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 831 | 944 | 894 | 921 | 911 | 928 | 913 | 966 | 976 | 1 002 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 981 | 1 021 | 960 | 961 | 983 | 985 | 1 029 | 1 051 | 1 026 | 1 018 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 035 | 974 | 1 531 | 972 | 1 045 | 1 327 | 1 172 | 896 | 1 126 | 1 386 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 794 | 2 006 | 1 951 | 2 542 | 2 754 | 3 267 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Jean LE GUÉRER | 1802 - 1803 | Né le 17/02/1760 à Monterblanc. Fils de Jean et Marie LE FALHER. 1er mandat de maire. |
Julien LE GUÉVEL | 1803 - 1805 | |
Joseph DANIEL | 1805 - 1811 | |
Jean LE GUÉRER | 1811 - 1814 | Né le 17/02/1760 à Monterblanc. Fils de Jean et Marie LE FALHER. 2e mandat de maire. |
Jean Sébastien GUYODO | 1814 - 1824 | Décédé le 11/01/1825 à Monterblanc. Laboureur à Kolivier (54 ans). Fils de Jean et Louise COTIER. |
Mathurin ÉVENO | 1824 - 1869 | C'est en gare de Vannes, le 8 novembre 1865, que Mathurin EVENO, maire de Monterblanc, fut alors décoré « Chevalier dans l'ordre Impérial de la Légion d'honneur » par l'Empereur Napoléon III. |
Joachim ÉVENO | 1869 - 1885 | Fils de Mathurin ÉVENO, maire (1824-1869). |
Joseph GUYODO | 1885 - 1909 | |
Joseph CONAN | 1909 - 1917 | |
Mathurin PRONO | 1917 - 1919 | Faisant office de maire. |
Joseph DRÉANO | 1919 - 1947 | |
André LE TEXIER | 1947 - 1965 | |
Jean-Marie PRONO | 1965 - 1977 | |
Jacques François Marie FRAVAL DE COATPARQUET | 1977 - 1983 | Né le 18/01/1908 à Saint-Avé, maire-adjoint à la culture de Vannes (1975-77 sous Raymond MARCELLIN), Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Chevalier de l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre, Résistant : Officier de Renseignement au Camp de Saint-Marcel, ornithologue et représentant en matériel d'incendie, il se marie deux fois (le 28/11/1933 à Nicole QUIROT de POLIGNY, et le 18/12/1972 à Anne Napoléonne AMEIL) et décède le 27/02/2000 à Monterblanc. |
Armel LE PENVEN | 1983 - 1989 | |
Jean ÉVENO | 1889 - 1995 | |
Daniel BOURSICOT | 1995 - 2008 | Né le 04/06/1934 à Monterblanc. Officier de la Gendarmerie - Chevalier de la Légion d'honneur (05/2007). Il décède dans un tragique accident de la route (vélo) à Meucon le 28/10/2011. |
Joseph CLOAREC | 2008 - 2014 | |
Gérard GUILLERON | 2014 - 2020 | |
Alban MOQUET | 2020 - (2026) | Né le 19/06/1963. |
Cf. : Mairesgenweb & Yannick LE NEVÉ (maire-adjoint 2008-2014)
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Gudusard GUILLAUME | courant 1594 - 03/06/1636 | |
Vincent LE CORRE | 03/06/1636 - 12/03/1649 | |
Jean EZEQUEL | 13/04/1649 - 25/10/1652 | |
Frâz DELAISY | 01/11/1652 - 24/02/1656 | |
Jean LE PAPILLON | 24/02/1656 - …/02/1657 | |
Yves BOCHER | 26/03/1657 - 14/09/1663 | |
Jean LE FALHER | 25/02/1663 - 03/12/1664 | |
Olivier GUILLAUME | 03/12/1664 - …/12/1678 | |
Jean MAHÉ | …/12/1678 - 08/01/1682 | |
Abel LE TURIONNER | 01/1682 - 12/1682 | |
Jean LE PENUIN | 12/1682 - 01/1683 | |
Abel LE TURIONNER | 21/01/1684 - …/09/1702 | |
Guillaume LANDORNY | 21/09/1702 - …/04/1703 | |
Vincent LE GUELMORT | …/04/1703 - 14/09/1704 | |
Abel LE TURIONNER | 17/09/1704 - 16/03/1710 | |
Julien LE BARBIER | 16/03/1710 - 27/10/1717 | |
Guillaume CARADEC | 27/10/1717 - 01/01/1719 | |
LE MOIGN | 01/01/1719 - 14/01/1739 | |
Mathurin MICHEL | 15/01/1739 - 01/01/1740 | |
P. JOANNIC | 01/01/1740 - 24/11/1743 | |
B. NICOLAZO | 25/11/1743 - 01/04/1747 | |
E. PINSON | 01/04/1747 - 28/09/1749 | |
Yves MARION | 22/01/1751 - 07/12/1757 | |
René GUÉGAN | 08/12/1757 - 28/11/1760 | |
Charles LE FRANC | 29/11/1760 - 30/04/1780 | |
LE PAGE | 01/05/1780 - 22/08/1780 | |
Nicolas CLAUDIC | 24/08/1780 - 02/11/1788 | |
Joseph LE TEXIER | 15/11/1788 - …/09/1792 | Il fit réparer l'église, acheta 2 croix pour les enterrements et pour les processions, 1 encensoir, 1 bénitier, 1 ciboire, des ornements, des chandeliers, des croix d'autel et des vases de fleurs. Dès 1801, on fit à Monterblanc, deux cloches, dont la première pesait 508 livres, la deuxième 371 livres. Leur coût s'éleva à 1609 francs et 19 sols. La statue de Saint-Pierre fut fournie par Pierre Conan de Calan et celle de Saint-Roch par François Arz du Salo, Laurent Olivier et Guillaume Le Texier, tous deux de Kerduperh. En 1804, on répara la chapelle de Notre-Dame de Mangolérian et on y fit une cloche. Deux ans plus tard, on augmenta la maison du presbytère, on fit un calvaire. Le 23 août 1806, il fut averti de l'enlèvement de Monseigneur de Pancemont (Evêque de Vannes). Souffrant de ses jambes, l'évêque lui avait demandé de ne pas aller au devant de lui, suivant l'usage, pour sa mission de Confirmation à l'église de Monterblanc. Il évita là l'incident mais aurait pu l'éviter à ses invités. L'histoire en décide, des fois, autrement. |
Joseph LE TEXIER | 1801 - 1829 | 1813 - Pétition pour avoir un vicaire.
Le besoin d'un second prêtre se faisait sentir de plus en plus à Monterblanc, et, le 2 mai 1813, le « conseil de fabrique » et le conseil municipal en faisaient la demande, s'appuyant sur ces motifs : « Considérant que la paroisse est d'une grande étendue, que la difficulté des chemins en rend le service fort pénible et que la population s'élève à environ 1 000 âmes … » Leur demande ne fut pas agréée immédiatement, mais ils revinrent à la charge le 1er avril 1821 (ce n'était point un poisson d'avril !), avec un nouveau motif : « Avant la Révolution, nous avions trois messes et actuellement, nous n'en avons qu'une, de sorte que quelque personne de chaque ménage est obligée de se passer de messe. » Le vicariat fut enfin accordé et Monsieur Mathurin Le Luherne, natif de Tarnhais en Saint-Nolff, vicaire breton d'Elven, fut nommé vicaire de Monterblanc. Le 21 avril 1821, monsieur Le Texier fit don à la fabrique de Monterblanc, de la maison et du jardin qu'il avait acheté de François Guillemot du Guernevé, moyennant un service à chanter le 1er lundi de chaque mois, outre le service que Guillemot avait déjà stipulé pour lui-même et sa famille. Cette maison située près de la fontaine Saint-Pierre fut occupée par Monsieur Le Texier jusqu'à sa mort et l'ancien presbytère était probablement habité par Monsieur le vicaire. Le 1er décembre 1829, Monsieur Le Texier mourut presque subitement à l'âge de 75 ans et eut pour successeur, Monsieur Le Luherne. |
LE LUHERNE | 1830 - 1836 | C'est le 7 février 1830 que Monsieur François Gouarin fut nommé vicaire de Monterblanc. Le 10 juillet 1834, fut conclu le marché entre Monsieur Le Luherne et Monsieur Pobeguin, sculpteur à Vannes, et Monsieur Courtois, menuisier, pour bâtir (ou plutôt pour restaurer) l'église, pour la somme de 5 900 francs. Conditions du marché : 16 pieds de haut en dehors, avec corniches dedans et dehors. Tout fourni à l'exception de la charpente. Mais, cette somme n'ayant pas été suffisante, au 3 février 1835, il est fait mention d'une somme de 6 500 francs qu'on a fini de payer le 4 juillet 1837.
Jean Le Métayer, que l'on dit forgeron, mort le 17 juillet 1834, a donné par testament à l'église de Monterblanc une pairée (2,171 décalitres) de seigle sur une ferme de Kerbloquin, et une autre pairée de seigle sur une ferme de Scler. La première rente est encore servie chaque année en 1920 par Pierre Hémon. La deuxième rente convertie en un titre rapportant 17 francs est passée à la commune, lors de la Séparation. Ces deux rentes étaient données à charge de célébrer deux messes basses et deux services et de célébrer tous les dimanches les prières d'usage (les prières nominales du prône, probablement). Le testament avec les charges fut accepté le 10 janvier 1836. Le 15 mai 1830, furent achetées les statues de Saint-Corneille et des Anges adorateurs, fournis par Monsieur Pobeguin au prix de 370 francs. Monsieur Le Luherne acheta (probablement du même Guillemot), une grande partie des terres que la chapelle possédait avant la Révolution. Il en jouit de son vivant et les donna par testament à la fabrique de Monterblanc, à la charge pour lui de célébrer un service et une messe le 7 novembre, fête de la Saint-Mathurin. Cependant, il en laissait la jouissance, sa vie durant, à sa domestique, Françoise Le Tréhondat, qui paiera à l'Église la somme de 90 francs, et après elle, à Monsieur le Recteur de Monterblanc, s'il veut l'accepter à la même condition. Monsieur Le Luherne mourut le 19 janvier 1836 et fut remplacé le 4 mars 1836 par Monsieur Le Neurès. |
LE NEURES | 1836 - 1849 | Monsieur Le Neurès acheta une niche pour l'exposition du Saint Sacrement. Le 8 décembre 1842, fut placé dans l'église de Monterblanc un chemin de croix en tableaux de papier, qui fut béni et installé par le Révérend Père Joseph Lestrohan, Jésuite. En 1844, furent faits les trois retables de Saint-Pierre, du Rosaire et de Saint-Isidore. Les tableaux de la Transfiguration, du Rosaire et de Saint-Isidore ont été peints par Monsieur Bourdé de la Ville-Aubert. Le 1er a coûté 200 francs, le 2e et le 3e 100 francs chacun. La même année, en 1844, Monsieur Le Neurès fit bâtir une maison dans l'enclos de la chapelle de Notre-Dame de Mangolérian et la paya de ses propres deniers, excepté la toiture qui fut faite par la fabrique. |
GOUARIN | 1849 - 1867 | A la mort de Monsieur Le Neurès, Monsieur Gouarin, vicaire de Monterblanc, fut nommé Recteur. En 1848, l'exhaussement la maçonnerie du clocher de 6 pieds a coûté 480 francs. En 1849 - 1850, il restaure le presbytère à ses frais (plus de trois mille francs). Il a bâti, puis donné en 1854, une petite maison sise près de la fontaine Saint-Pierre, qui servi d'école bretonne jusqu'à la construction du Couvent en 1867.
Le 22 janvier 1854, il décide d'acheter une balustrade en fonte (probablement la table de communion), une niche dorée (carrée), fait relever le chœur, restaurer le lambris, le retable, le tabernacle, les armoires de la sacristie, le pupitre, etc. pour la somme de 1 100 francs. Le 30 mars 1856, il construit la tribune, fait dorer et bronzer ladite balustrade (table de communion) pour la somme de 950 francs. Le 8 septembre 1857, l'autel de la Sainte Vierge et la chaire à prêcher pour 1 400 francs. En 1854, il fait construire une grange au presbytère surmontée d'une chambre (qui servie d'école des garçons, puis de chambre pour le Frère Instituteur). Plusieurs réparations ont été faites, plus ou moins considérables, à l'église le 19/09/1862 (1 800 fr) et le 31 mai 1863 (150 fr), à Notre-Dame de Mangolérian le 25/07/1863 (450 fr) puis en 1868 (64 fr), au cimetière, calvaire et barrière le 13/03/1867 (944,50 fr), une croix en argent doré (300 fr) qui est probablement celle de Mangolérian, ainsi qu'argenter deux croix et un calice (156 fr 60). Monsieur Gouarin mourut le 7 avril 1867. Le conseil de fabrique s'engagea, par reconnaissance, à célébrer tous les ans, le 3 décembre (jour de sa fête), un service pour le repos de son âme. Le 18 décembre 1866, monsieur V.M. Robic, vicaire de Moréac, fut nommé vicaire de Monterblanc, qui habita la maison vicariale. |
RIVAL | 1867 - 1875 | Il fit quelques travaux à Mangolérian en février 1868 et au bourg, réparations extraordinaires à l'église, au calvaire et au presbytère. Le 28 mai 1868, Monsieur Flohy, vicaire général, régularisa la fabrique de Monterblanc qui avait trop de membres (6 outre le recteur et le maire). Il acheta aussi une cloche pour la chapelle de Mangolérian, mais on raconte qu'il oublia d'y inscrire le nom du maire [Il s'agit de Mathurin EVENO, maire de 1824 à 1869] qui en fut si mécontent qu'il s'en plaignit à l'évêque. Malgré la proposition de Monsieur le Recteur de faire refondre les cloches à ses frais, il reçut son changement pour la paroisse de Kerfourn et fut remplacé par Monsieur Le Penn. |
LE PENN | 1875 - 1879 | Année 1875, année de Jubilé Universel, il donne une mission de 15 jours. Il refait et agrandit la sacristie dont l'ameublement intérieur fut voté le 5 janvier 1879 jusqu'à concurrence de 1500 francs, mais l'ouvrage a été exécuté du temps de son successeur. En avril 1879, Monseigneur de Vannes jugea à propos de transférer Monsieur Le Penn à Gestel, qui fit chanter la grand-messe en son nom dans cette paroisse et refusa ensuite de s'y rendre. Il appela Monseigneur Bécel en cours de Rome, où finalement il perdit son procès et mourut démissionnaire. |
NICOL | 1879 - 1883 | Ancien aumônier de l'hôpital Civil de Vannes, il eut d'abord à soutenir la cause de Monseigneur l'évêque et il le fit énergiquement. La population était fort ennuyée de ce procès et les mêmes personnages signaient des deux côtés. Il termina la Sacristie et refit le tiers de la voûte en bois de la chapelle de Mangolérian, sans la faire peindre. Il acheta aussi un drap mortuaire et l'horloge de l'église. Il mourut asthmatique en 1883 et fut enterré à Monterblanc. |
CADIO | 1883 - 1886 | Natif de Moustoir-Ac, il était Recteur à La Vraie-Croix. Il acheta, en grande partie par souscription, deux cloches neuves sortie des fonderies de CORNILLE-HAVARD de Villedieu-les-Poêles, en Normandie, dont l'atelier datant de 1865 est toujours d'actualité, travaille toujours selon d'anciennes méthodes de plusieurs siècles (à partir d'argile, de crottin de cheval et de poil d'animal) et qui exporte pour le monde entier tels que le Japon, l'Afrique, les Étast-Unis, Haïti, l'Arménie, etc. Les parrains et marraines de la plus grande furent : Jean Marie Daniel du bourg et Anne Marie Le Martelot du Guernevé, qui ont donné chacun 200 francs, et pour l'autre : Jean Marie Larmet du Hélène et Jeanne Marie Cravic de Lolmouët qui ont donné 150 francs chacun. [Bien avant cela, à la fin du XVIIIe siècle, les deux cloches du Bourg furent fondues probablement dans le cimetière de Monterblanc par Monsieur Chatel, fondeur à Vannes. La première cloche pesait 508 livres. C'est la deuxième cloche, 371 livres, qui fut vendue lorsque Monsieur Cadio acheta deux cloches neuves en 1895. La première cloche, gravée d'une statue de la Vierge, malheureusement ne s'accordait point avec les deux nouvelles cloches. Elle était fendue et donc dû être remplacée plus tard]. Monsieur Cadio fut transféré à Erdeven le 1er octobre 1886, laissant la fabrique de Monterblanc avec 150 francs de dettes qui furent fournis par la chapelle de Mangolérian pour finir de payer les cloches. |
Joachim LAMOUR | 1886 - 1922 | L'abbé Cadio fut remplacé par Monsieur Joachim Lamour, aumônier à l'hôpital général de Vannes. Une rue de la commune porte son nom : celle qui mène vers l'école Notre-Dame de la Croix. À cette époque, la chapelle de Mangolérian réclamait de grandes réparations. Les murs de la fenêtre sud du sanctuaire étaient fort penchés, le toit prenait l'eau de toutes parts, les ardoises n'y tenaient plus, les deux tiers du lambris menaçaient ruine, le premier tiers avaient été renouvelé par Monsieur Nicol. Les conseillers de fabrique décidèrent alors que le toit soit refait à neuf, que la fenêtre sud du chœur soit descendue en tout ou partie et replacée à l'aplomb et dans l'alignement de la longère. Une souscription communale fut faite et produisit la somme de 846 francs et la promesse de 64 arbres de sapins ou de bois de croix, et de 9 chênes ou châtaigniers. Les dépenses furent : scieurs de long : 168,95 fr, couvreurs : 516,80 fr, maçons : 80,30 fr, menuisiers : 162,50 fr et le forgerons pour les tirants de fer : 38,20 fr. Un secours départemental de 400 fr permet d'être positif de 250,30 fr dans le sommier de la fabrique. La troisième cloche, fondue en 1801, était fêlée avant 1886 et n'était jamais sonnée. En 1900, il l'a vendit aux fonderies CORNILLE-HAVARD de Villedieu-les-Poêles (Manche) qui en fondit une neuve qui a sensiblement le même poids que l'ancienne. |
Jacques LE TOHIC | 1922 - 1946 | Natif du Guern, il décède le 2 novembre 1951 à Colpo |
CLEQUIN | 1946 - 1953 | L'abbé Jean-François CLEQUIN, né en 1902 à Pluméliau, fut entre autre vicaire à Pont-Scorff avant d'être nommé en 1946 recteur de Monterblanc où il exerça jusqu'en 1953. Sur le plan paroissial et moral, il eut principalement à relever les ruines de guerre et rétablir une certaine sérénité à la suite des cicatrices dues à l'occupation allemande. Il fut à l'origine en particulier du transfert du cimetière communal et de la Croix Celtique qui présidait aux cérémonies mortuaires. L'évêque lui confia la paroisse de La Trinité-sur-Mer en 1953. Il mourut en février 1993 à la maison de retraite de Saint-Joachim de Sainte-Anne-d'Auray à l'âge de 91 ans. |
Yves CADOU | 1953 - 1979 | Né en 1907 à Le Saint, l'abbé CADOU s'occupa de la commune de Langonnet, fut vicaire à Lochrist, Noyalo puis devint recteur de Monterblanc à compter de 1953. Il fut apprécié en homme de cœur par ses paroissiens. Il mourut le 26 juin 1999 à la maison de retraite de Saint-Joachim de Sainte-Anne-d'Auray à l'âge de 92 ans. |
Joseph CORLOBE | 1979 - 1991 | Il quitte Monterblanc en 1991 pour prendre en charge les paroisses de Plumergat et Brandivy. |
Félix GICQUEL | 1991 - 1999 | L'abbé Félix GICQUEL, fut vicaire au doyenné d'Elven. Prêtre à Elven, il assura l'intérim sur Saint-Nolff et Treffléan, puis officiât comme desservant à Monterblanc où il fut apprécié de tous. Passionné de football, il était chaque dimanche sur la touche pour encourager les locaux. L'évêque Monseigneur GOURVES lui demanda de se mettre au service du doyenné de Carentoir et c'est alors qu'il quitta la commune. |
André LE BRAZIDEC | 1999 - 200X | |
Guy LE HENANFF | 200X - 2004 | |
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Biens de la « fabrique » : (administration financière de l'Église)
Julien LE BARBIER (prêtre de 1710 à 1717), avait formé, avant la Révolution, un bénéfice consistant en lots, l'un affermé, c'est-à-dire loué et l'autre laissé probablement au curé.
Le premier était composé : 1 – d'une maison couverte de paille. 2 – d'un petit courtil. 3 – de la moitié d'un jardin à chanvre nommé « le Tetinio ». 4 – de trois portions de terre labourable dans une pièce nommée « le Parqueux » (environ 2 journées et demie). 5 – d'un pré nommé « le Cantonnet ».
Le deuxième, non affermé, était composé : 1 – de la maison principale. 2 – du jardin. 3 – de l'autre moitié du « Tetinio ». 4 – d'une portion de terre dans « le Clos du Prat ». 5 – d'un courtil à chanvre. 6 – de la moitié du pré du « Cantonnet ».
Il y avait en outre une rente de 3 livres sur les héritages de la tenue Guillo du bourg de Monterblanc et une autre rente de 36 livres sur la tenue de Pierre Leduc, au village de Kerlau (Elven). L'Église et le curé en jouirent jusqu'à la Révolution. Mais, lorsqu'en juillet 1790, l'Assemblée nationale ordonna la vente des biens ecclésiastiques, la municipalité fut mise en demeure de nommer des commissaires pour procéder à la vente des biens de l'Église. Les municipaux de Monterblanc refusèrent formellement de participer à un vol si manifeste. Les biens furent donc mis en vente au district de Vannes le 24 mai 1791 et furent adjugés pour la somme de 3 025 livres. Monsieur Le Texier a racheté une maison, peut être celle que l'on nommait « la principale », et l'a donné à la fabrique. C'est celle que l'on appelait la maison vicariale parce que les vicaires y ont longtemps habité. Monsieur Le Luherne, second recteur a acheté presque toutes les autres parcelles de terre et la maison en paille et il les a rendues aussi à la fabrique. Mais la moitié du pré « Le Cantonnet », la portion de terre dans le « Clos du Prat » et les rentes de 3 et 36 livres, peut être même la moitié du « Tetinio », ont été perdus.
Au cours du XIXe siècle : Monterblanc, trêve de Plaudren, est érigée en commune (1802). Les faits relatés qui suivent sont le fruit des écrits du « Livre de Paroisse de Monterblanc ». C'est une chronique plus ou moins détaillée des achats, des divers travaux et volontés de « bien-faire » de nos recteurs à l'église du bourg ainsi qu'à la chapelle Notre-Dame de Mangolérian.
Décembre 1682 : Abel LE TURIONNER : Administration de la trêve comme prêtre libre : 1 an.
Septembre 1749 : pendant deux ans et quatre mois, la trêve de Monterblanc est administrée par le clergé de Plaudren et par le prêtre GUILLOUX.[2]
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Naissances (1752-1808)
- Mariages (1752-1808)
- Décès (1752-1808)
- Mariages (1809-1903)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès (1820-1820)
- Naissances & Mariages & Décès (1855-1855)
- Naissances & Mariages & Décès (1856-1856)
- Naissances & Mariages & Décès (1852-1852)
- Autres (1843-1852)
- Naissances & Mariages & Décès (1840-1840)
- Naissances & Mariages & Décès (1863-1863)
- Naissances & Mariages & Décès (1859-1859)
- Autres (1883-1892)
- Autres (1802-1812)
- Naissances & Mariages & Décès (1861-1861)
- Mariages (1870-1887)
- Naissances & Mariages & Décès (1829-1829)
- Naissances & Mariages & Décès (1793-1808)
- Naissances & Mariages & Décès (1868-1868)
- Naissances & Mariages & Décès (1828-1828)
- Naissances & Mariages & Décès (1669-1686)
- Naissances & Mariages & Décès (1811-1811)
- Naissances & Mariages & Décès (1752-1792)
- Naissances & Mariages & Décès (1824-1824)
Cimetière
Initialement installé autour de l’Église St Pierre du bourg, il est transféré rue du stade en 1951.
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | - | - |
Après-midi | 13 h - 17 h | 13 h - 17 h | 13 h - 17 h | - | 13 h - 17 h | - | - |
Mairie |
Adresse : 5, place de la Mairie - 56250 MONTERBLANC
Tél : 02 97 45 90 03 - Fax : 02 97 45 84 36 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie & L'annuaire Service Public (Novembre 2020) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
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Notes et références