Au Xe siècle et au XIe siècle, Montigny n'est qu'une station, c'est à dire un lieu où s'arrêtent les voyageurs et les pèlerins. A cette période, Montigny deviendra un prieuré qui dépendra de l'ordre des religieux "les Bénédictins de Saint-Bénigne de Dijon". L'ancienne station se développe et ainsi naquit le village.
Mais à cette époque, Thibaud de Champagne étendait ses possessions dans le diocèse de Langres et convoitait Nogent et le Bassigny afin de se rapprocher de la Lorraine, mais en vain.
Au XIIIe siècle, le comte de Champagne réussit à acquérir Montigny et il y fit construire une forteresse qui dominait la vallée de la Meuse et se déclare vassal de l'évêque de Langres. Montigny, chef lieu d'une prévôté de bailliage seigneurial de Chaumont, prend de l'importance, le nouveau seigneur étant devenu roi de Navarre, Montigny deviendra Montigny-le-Roi.
Puis, au cours des guerres civiles du début du XVe siècle Montigny-le-Roi fut aux mains des Anglais pendant 10 ans.
Vers 1636, suite à l'invasion par les troupes du duc de Lorraine, Henri IV fait détruire le château afin qu'il ne tombe pas aux mains des ennemis de l'état ou des mécontents.
Jusque vers 1715, Montigny-le-Roi fut souvent assailli, brûlé par les ennemis (partisans de la Mothe), par les Lorrains.
On peut penser que la période qui suivit fut plus calme, car peu d'informations figurent dans les archives.
Toutefois vers 1815, Montigny-le-Roi dut faire face comme le reste de la France à de nouveaux troubles.
Anciens noms : Montigny-Source-Meuse (Bulletin de lois : 1801) puis Montigny-le-Roi jusqu'en 1972.
Le 01/09/1966, Meuse (52323) est rattachée à Montigny-le-Roi (52332).
D'azur, à la muraille mouvant de la pointe, donjonnée et crénelée d’argent, ouverte et maçonnée de sable, portant un écusson parti au premier mi-parti de gueules aux chaînes d’or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d’une émeraude au naturel (de Navarre) et au second d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or (de Champagne), brochant en abîme.
Du XIIIe siècle, cette église a entièrement été réédifiée peu après les Guerres de Religion en grès du rhétien.
Elle est inscrite « partiellement » aux Monuments Historiques depuis le 23/12/1925 [1] .
Elle a été construite en 1853 à la place d’un oratoire consacré à la patronne de la paroisse qui fut détruit au milieu du XVIIIe siècle.
Une statue de Marie-Madeleine, qui provient de cet ancien oratoire y est conservée. L’autel est appuyé sur un large retable en pierre sculpté et peint, orné de trois scènes de la vie de Marie-Madeleine.
C’est en 1852 que Clotilde et Rosalie HAQUIN ont fait construire cette chapelle. Elles l’ont dédiée à la sainte vierge sous le nom de Notre Dame des Victoires.
De nos jours, portant le prénom de l’une des bienfaitrices, elle est appelée « Chapelle Sainte-Clotilde » [2].
Sa construction rue Cornevin a été décidée par la première municipalité en 1803.
En 1851, le bâtiment s'avérait incommode car trop petit. Il a été reconstruit en l’agrandissant considérablement sur les conseils avisés de l’architecte DESCAVES de Chaumont (52) qui a fait réaliser une remarquable façade classique par l’entrepreneur Edmé HÉRARD de Langres (52).
L'ajout d’une horloge fournie par la maison ODOBEY-CABET de Morez (39), a été décidé en 1897. Faute d’emplacement prévu à cet effet, un élégant campanile fut réalisé en 1898 au faîtage et dans l’axe de la façade afin d’y installer cette horloge ainsi qu'une cloche pour la classe.
Fontaines
Plusieurs fontaines : - du Breuil, - des Fontenottes, - de l’Obélisque, - du Prieuré, - au Roi et - Salomon.
Un point de la commune est à l'intersection des trois bassins versants du Rhône, de la Seine et de la Meuse. Le point de partage des eaux entre la mer du Nord, la Manche et la mer Méditerranée se trouve dans l'ancienne commune de Récourt (52418), tout au sud, au lieu-dit « les Marchais », sur le chemin de Falouande. Ses coordonnées sont 05° 30' 17" de longitude est et 47° 56' 29" de latitude nord.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 021
1 061
1 096
1 103
1 278
1 283
1 267
1 305
1 338
1 203
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 199
1 180
1 142
1 155
1 110
1 105
1 091
1 036
987
976
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 019
830
909
901
955
890
757
783
932
2 200
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
2 148
2 167
2 211
2 179
1 929
1 875
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Né en 1775 - Ancien employé administratif militaire - Juge de paix
Charles Alexis ASTIER
1814 - 1818
-
Nicolas Mathias BOUCHÉ
1818 - 1824
Le même - Conseiller général du canton de val-de-Meuse (1833-1846) - Décédé en 1846
Martin FRANCOIS
1825 - 1848
Né à Donnemarie (52) - Fils de Etienne et de Madeleine ROYER - Notaire - Conseiller général du canton de Val-de-Meuse (1848-1870) et conseiller d'arrondissement - Marié avec Jeanne Justine MARÉCHAL - Décédé le 12/09/1870 à Montigny-le-Roi
Jean Nicolas MARCHAND
1848 - 1864
-
Germain CORNU
1864 - 1868
-
Hyppolite MARÉCHAL
1868 - 1871
-
Nicolas Cyrile LAURENT
1871 - 1877
-
Victor FLORENTIN
1877 - 1881
-
Auguste Gabriel GEOFFROY
1881 - 1888
Né le 26/12/1825 à Montigny-le-Roi - Fils de Augsutin Gabriel et de Marie Anne BUSSELET - Marié le 15/03/1859 à Montigny-le-Roi avec Zélie Célestine GEOFFROY - Lieutenant-colonel en retraite - Officier de la Légion d’Honneur par Décret du 07/12/1877 → Base Leonore - Dr LH/1114/20 - Conseiller général du canton de Val-de-Meuse (1880-1898) - Décédé le 01/06/1904 à Montigny-le-Roi
Jean Baptiste Théophile PIOCHE
1888 - 1891
Dit Théophile PIOCHE-MIÉDAN - Né le 10/06/1833 à Fayl-Billot (52) - Fils de Jean Pierre et de Jeanne Marguerite LOGEROT - Négociant - Marié le 18/05/1859 à Montigny-le-Roi avec Marie Rose MIEDAN
Victor FLORENTIN
1891 - 1892
-
Auguste Gabriel GEOFFROY
1892 - 1896
Né le 26/12/1825 à Montigny-le-Roi - Fils de Augustin Gabriel et de Marie Anne BUSSELET - Marié le 15/03/1859 à Montigny-le-Roi avec Zélie Célestine GEOFFROY - Lieutenant-colonel en retraite - Officier de la Légion d’Honneur par Décret du 07/12/1877 → Base Leonore - Dr LH/1114/20 - Décédé le 01/06/1904 à Montigny-le-Roi
Marie Constant HENRY
1896 - 1910/....
-
-
-
-
Gabriel LANDRAGIN
vers 1920 -
Propriétaire - Conseiller général du canton de Val-de-Meuse (1920-1930)
Né le 13/11/1897 à Provenchères-sur-Meuse (52) - Fils de Charles Alfred, carrier, et de Marie Louise Noémi Alix SILVESTRE - Marié le 29/01/1930 à Saint-Blin (52) avec Mathilde Gabrielle Hélène MONSEL - Recensements 1931, 1936 - Maire de Montigny (voir ci-dessus) et conseiller général du canton de Val-de-Meuse (1945-1970) - Décédé le 6/01/1982 à Rosny-sous-Bois (93)
Curé de la Paroisse « Ste-Marie-Madeleine - Montigny-le-Roi » [3]
Grégory VALLON
-
ex curé de Chalindrey
Ville de naissance ou de décès de
Naissances à Montigny-le-Roi de :
Nicolas Camille FLAMMARION dit Camille, le 26 février 1842, fils de Jules et de Pauline Françoise LOMON. Astronome. Autodidacte, il est admis à l'observatoire de Paris à l'âge de 16 ans. En 1882, il installe son observatoire à Juvisy-sur-Orge. On lui doit entre autres, l'ouvrage "l'astronomie populaire". Son tombeau se trouve dans le parc de l'observatoire. Il décède à Juvisy-sur-Orge (91) le 3 juin 1925[4] .
Jules Ernest FLAMMARION dit Ernest, le 26 mai 1846, fils de Jules et de Pauline Françoise LOMON. Fondateur de la maison d'édition Flammarion. Il décède le 21 janvier 1936 à Paris [5] .
Marie Aurélie PICARD dite Aurelie PICARD -TEDJANI (Princesse des sables), le 12 juin 1849. Fille de Claude, gendarme, et de Marie BOISSELIER. C'est en 1870 qu'elle part si loin s'unir à un puissant prince des TEDJANIA. Elle épouse Ahmed TEDJANI, descendant de Mahomet. Elle avait pris un grand ascendant sur son mari et était vénérée des musulmans du sud. Elle en profita pour faire aimer la France. Elle mourut le 28 août 1933 des suites d'une courte maladie [6][7] .
Léon Paul Gabriel MOUGEOT, le 10 novembre 1857. Fils de Gabriel et de Marie Caroline BARRET - Avocat. Député de la Haute-Marne de 1893 à 1908. Sénateur de la Haute-Marne de 1908 à 1920. Sous-secrétaire d'Etat aux Postes et Télégraphes du 5 juillet 1898 au 7 juin 1902. Ministre de l'Agriculture du 7 juin 1902 au 24 janvier 1905. Décédé le 25 octobre 1928 à Rochevilliers, hameau de Villiers-sur-Suize (52)[8] .
Naissance à Provenchères-sur-Meuse de :
Félix BOISSELIER, dit Boisselier aîné, le 13 avril 1776. Fils de Antoine, laboureur, et de Elisabeth GOUYOT. Dessinateur et peintre d'histoire français. Décédé à Rome le 12 janvier 1811[9] .