Laferté-sur-Aube (Firmitas ad Albulam) est un bourg situé dans une vallée agréable et fertile, sur la rive gauche de l'Aube, à une lieue de Clairvaux et sur la route de Bar-sur-Aube à Châtillon-sur-Seine, Haute-Marne, canton de Châteauvillain, population 1,280.
Ce pays tire son nom d'un château fort jadis placé sur une éminence et dont il ne reste plus de vestiges (On donnait autrefois le nom de Fermeté ou Futé, continu aujourd'hui celui de Château et celui de Fort, aux lieux qu'on fortifiait, que l'on mettait hors d'insulte et où l’on tenait garnison, pour arrêter les ennemis ou les brigands de la campagne. De là vient que tant de lieux le portent encore à présent).
Il est une des plus anciennes localités de la Champagne ; si l'on en croit quelques chroniqueurs, son origine remonterait jusqu'à l'époque de l'occupation romaine ; mais il n'existe point de document à l'appui de cette conjecture.
Laferté posséda longtemps le titre de ville : il était entouré de murailles et composé, dit-on, de plus de huit à neuf cents feux, et l'on avait accoutumé d'y faire assemblée de gens de guerre. Les habitants avaient quantité de droits et de privilèges dont ils jouirent paisiblement en commun pendant des siècles. Ce lieu était une châtellenie et le siège d'une prévôté et d'un baillage particulier dont la juridiction s'étendait assez loin ; mais les appellations du bailli se ressortissaient au duché de Châteauvillain depuis la réunion du baillage de Laferté à celui de Châteauvillain, opérée en 1728. Depuis lors le pays dépendait du baillage de Chaumont, du parlement de Paris, et, pour l'assiette des impôts, de l'élection de Bar-sur-Aube. Le titre le plus ancien que nous ayons pu découvrir et où il soit fait mention de Laferté, remonte à l'an 1077 : il nous apprend qu'Alix, sœur de Simon, comte de Bar-sur-Aube, alors moine, épousa le comte de Champagne, Thibaut III, et lui apporta en dot les comtés de Bar et de Laferté-sur-Aube. Les comtes de Champagne [2] relevaient pour ces terres des évêques de Langres, comme il se voit par plusieurs reprises de fiefs (En 1239, Thibaut, comte de Champagne, déclare solennellement, par une charte, qu'il tient en fief de l'évêque de Langres la seigneurie de Laferté, et lui rend hommage comme son vassal). Celui de Laferté relevait, à litre de vicomte, du comte de Champagne. Cette vicomté consistait en un domaine assez considérable qui fut inféodé par le comte de Champagne avec la seigneurie et la justice. Celle-ci fut réglée par une charte de 1199 ; le comte et le vicomte la possédaient par moitié et en commun. Elle était exercée par un prévôt qui était l'officier commun de l'un et de l'autre (Après la réunion de la Champagne à la couronne, en 1284, elle passa sous le régime du droit commun. Mais dans la suite, la vicomté de Laferté fut unie au comté de Vertus, érigé, en 1361, en faveur de la maison de Bretagne ou d'Avaugour [3] , à laquelle fut concédée la portion que les comtes de Champagne avaient possédée dans la justice, et il n'y eut plus d'autres seigneurs justiciers que les comtes de Vertus [4] pour le ressort de la justice royale.). Tous les habitants de la vicomté n'étaient pas sujets du comte de Champagne, le vicomte avait aussi les siens.
En 1231, le comte de Champagne affranchit les habitants et les érigea en commune, moyennant une redevance annuelle de quatre-vingts livres. La charte d'affranchissement en langue vulgaire est une pièce fort étendue et d'un style assez obscur ; elle commence par ces mots : J'affranchis et quitte tous mes hommes et toutes mes femmes de Laferté…. Par suite d'une fausse interprétation de cette charte, les habitants s'étaient persuadés qu'elle leur attribuait la propriété de la justice moyennant ladite redevance. La justice était exercée par un maire et douze échevins qui étaient nommés tous les ans. Ils avaient la connaissance de toutes les affaires du lieu, excepté celles concernant la haute justice qui étaient jugées par le bailli. Cette justice populaire s'exerça de la sorte jusqu'à la révolution de 92. Commettre dans une commune l'exercice de la justice à treize habitants qui, changeant chaque année, devenaient alternativement juges et parties, n'était-ce pas livrer le sort des justiciables à tous les inconvénients que l'ignorance, la partialité, la corruption peuvent entraîner ? Ce tribunal, du reste, était inutile et superflu, puisqu'il y avait dans le même lieu un prévôt qui suffisait pour y exercer la justice ordinaire, et que cette concurrence était un sujet perpétuel de discordes, de conflits et de plaintes, dont le seigneur était sans cesse importuné.
Beaucoup de villes et de communautés possédèrent autrefois, dans leurs territoires, des justices qui s'exerçaient ainsi par leurs maires, échevins et officiers municipaux. Mais comme il en résultait de graves abus, elles furent révoquées par une loi particulière, en sorte qu'il en resta peu de ce genre en France, si ce n'est dans quelques grandes villes où une nombreuse population et l'étude des lois offraient des sujets capables de rendre la justice. On ne sait par quelle singularité celle de Laferté échappa à la proscription. Cependant il n'y en avait plus aucune en France qui présentât une institution si bizarre et si contraire à l'ordre et au bien public.
Vers le commencement du XVIIIe siècle, les terres du comté de Vertus, dont la vicomté de Laferté était membre, ayant été saisies par les créanciers de la maison d'Avaugour, à qui elles appartenaient encore, furent vendues et adjugées. Le comte de Toulouse, seigneur de Châteauvillain [5] , se rendit adjudicataire de celles de Laferté. Il obtint, en 1728, des lettres patentes par lesquelles le roi détacha du comté de Vertus la terre et seigneurie de Laferté pour l'annexer au duché de Châteauvillain, et réunit le baillage à celui de cette petite ville. Néanmoins la justice communière de Laferté continua de s'exercer, comme d'ordinaire, malgré l'opposition du comte de Toulouse [6] et du duc de Penthièvre [7] , son fils et successeur, lesquels avaient grandement à coeur de la faire cesser. Il y eut, à ce sujet, entre ce dernier et les habitants de Laferté, de longues et vives contestations. Ceux-ci alléguaient en leur faveur la possession de plusieurs siècles et présentaient, comme leur titre primitif, la charte de 1231, qui n'était qu'une concession de droit commun et de municipalité. La suppression de l'ancien régime a seule mis fin à ces débats interminables.
Laferté a subi toutes les calamités que la guerre entraîne après elle. Au XIVe siècle, il fut désolé par les Anglais, les Bourguignons et les autres factieux. En 1437, des bandes de soldats indisciplinés, connus sous le nom d’Écorcheurs, le pillèrent et l'incendièrent, après s'être livrés aux plus abominables traitements envers les habitants pour en tirer de l'argent (Ils avaient pour chefs le Bâtard de Bourbon, Rodrigue de Villandras et Antoine Chabannes. Partout leurs pas étaient marqués par le viol, le meurtre, l'incendie et la barbarie la plus épouvantable. La terreur qu'ils répandaient faisait fuir les habitants des campagnes, qui quittaient leurs maisons et se réfugiaient où ils pouvaient. Leurs chefs, ayant été pris, furent pendus par ordre du roi Charles VII. Le Bâtard de Bourbon, arrêté à Bar-sur-Aube, fut condamné à être enfermé dans un sac et jeté dans la rivière. Ses amis firent retirer son corps de l'eau, donnèrent de l'argent pour le faire inhumer honorablement et pour faire construire sur le pont, en mémoire de cet événement, une petite chapelle qui existe encore).
Nous lisons aux archives de Laferté, que cet endroit qui renfermait alors un grand nombre de riches et belles maisons, fut démoli et abattu. La plupart des habitants, voyant leur pays ruiné, l'abandonnèrent pour se retirer dans les villes et les lieux voisins. Pendant longtemps Laferté se ressentit de ces dévastations. Les foires et marchés qui ne s'y tenaient plus (Elles étaient alors au nombre de trois. Le marché avait lieu le mercredi de chaque semaine et se tenait, ainsi que les foires, sous une halte construite devant te château, qui fut démoli au commencement du XVIIe siècle), furent rétablis, en 1504, par lettres patentes de Louis XII, à la requête du seigneur du lieu, François de Bretagne, comte de Vertus.
Les habitants voulant pourvoir à leur sûreté et se défendre à l'avenir des violences, exactions et rançonnements des gens de guerre, obtinrent de François Ier, en 1544, l'autorisation de se clore de murailles et de les munir de tours et d'autres appareils de défense. En 1566, ils eurent un procès considérable à soutenir avec messire Odet, baron d'Avaugour, comte de Vertus, leur seigneur, relativement à leurs bois d'usage, à leurs droits et privilèges dont il cherchait à les dépouiller; ce procès dura plus de 60 ans. Mais ils furent maintenus par divers arrêts, et le seigneur condamné aux dépens.
Les habitants de Laferté se voyant paisibles possesseurs de tous leurs droits, furent de nouveau cruellement tourmentés, en 1597, par les Ligueurs qui séjournèrent dans le pays, pendant huit jours entiers, au nombre de plus de douze cents. Ils y commirent toutes sortes d'excès, le pillèrent et l'incendièrent. L'église, la halle et plus de la moitié des maisons furent détruites par les flammes. Les portes et les murs de clôture construits en 1544, furent en partie démolis, abattus. Les habitants tombèrent dans un tel degré de misère et d'épuisement, que le plus grand nombre fut contraint de quitter le pays. La peste vint sévir ensuite et emporta le peu d'habitants qui restaient. Laferté se releva peu à peu de ses ruines. En 1598, les habitants adressèrent à Henri IV une requête par laquelle ils lui demandaient la remise des tailles imposées sur eux, qu'ils ne pouvaient payer à cause des malheurs des guerres. Après toutes ces calamités, ils eurent encore de gros procès à supporter avec les comtes de Vertus, leurs seigneurs. Mais ces procès, qui leur occasionnèrent de fort grandes dépenses, se terminèrent tous à leur avantage. Leur dernier seigneur fut le duc de Penthièvre, qui se concilia leur estime et leur affection, tant par son éminente piété, son zèle, son attachement pour ses sujets, que par les bienfaits qu'il ne cessait de répandre sur eux.
Laferté avait un prieuré de l'ordre de S. Benoit qui dépendait de la célèbre abbaye de S. Claude [8] en Franche-Comté. Il avait été fondé en 1076, par Simon de Valois, comte de Bar-sur-Aube, lequel se fit religieux dans ladite abbaye : il y fut suivi par le vicomte de Laferté d'alors qui était son parent. Ce prieuré fut doté et enrichi par les comtes de Champagne, notamment par Henri, en 1149. Les prieurs de Laferté n'avaient aucun droit à l'église paroissiale, sinon le pied levé pour le service divin ; ils furent souvent en contestations et en procès, par rapport à certaines prétentions, avec les curés, maires, échevins et habitants du lieu.
A l'exemple de toutes les localités importantes, Laferté possédait jadis une maladrerie ou léproserie fondée sur la fin du XIIe siècle, pour le refuge de ceux de ses habitants affligés de la lèpre. Cette terrible maladie, originaire d’Égypte, avait été importée en France par les croisés. C'était une gale très invétérée et accompagnée de vives douleurs. Tout le corps était couvert d'ulcères incurables qui faisaient horreur ; les poils tombaient avec la peau. Ce genre de peste se communiquait très facilement. C'est pourquoi on bannissait ceux qui en étaient atteints de la société des autres hommes, et on les reléguait hors des villes et des bourgs ou villages dans les lieux solitaires. Les maisons qu'ils habitaient, étaient appelées maladreries ou ladreries, et les lépreux, ladres, du nom de saint Lazarre, que le peuple nommait saint Ladre. Après la disparition de la lèpre, la maladrerie de Laferté servit aux pauvres et aux malades de l'endroit. Elle était desservie par des frères et des soeurs, et richement dotée. Ses revenus, après sa destruction, furent donnés à l'hôpital de Bar-sur-Aube.
Ce fut à Laferté que saint Bernard [9] fit son premier miracle, en 1118. Il l'opéra en faveur d'un de ses parents appelé Josbert ou Joubert, dit le Roux, qui était vicomte de Dijon et de Laferté. Étant tombé dangereusement malade, il perdit la connaissance avec la parole. Sa famille était désolée de voir un homme dont la vie n'avait point été chrétienne, sur le point de mourir sans confession et sans avoir reçu les sacrements de l’Église. Saint Bernard n'était pas alors à Clairvaux, on l'envoya chercher au lieu où il était. Il se rendit avec deux de ses religieux, trouva le malade sans parole depuis trois jours ; il dit aux parents qui fondaient en larmes : « Vous savez que cet homme a commis de grandes offenses contre Dieu, a opprimé les églises, tyrannisé les pauvres ; si vous promettez de réparer les torts qu'il a faits, de restituer les biens qu'il a usurpés, il recouvrera la parole, confessera ses péchés et recevra les sacrements ».
Toute la famille promit avec joie d'accomplir tout ce que le saint abbé ordonnait, et l'on en exécuta même ce qui le pouvait être sur l'heure. Après quoi, il se mit en prière, alla dire la messe pour le malade. Il ne l'avait pas achevée qu'on vint lui dire que le malade avait recouvré la parole et qu'il demandait avec instance qu'il se hâtât de venir le confesser. Saint Bernard y étant allé, dès qu'il eut dit la messe, Jobert se confessa avec gémissements et avec larmes, reçut les sacrements et vécut encore deux ou trois jours pendant lesquels il mit ordre à ses affaires, restitua le bien mal acquis, répara les torts qu'il avait faits, et mourut dans de vifs sentiments de piété. Ces faits démontrent l'importance et la nécessité des derniers sacrements reçus avec les dispositions requises. Josbert fut inhumé en l'église de Clairvaux. Il est nommé en la charte du comte Hugues sur la fondation de cette abbaye.
Nous désirerions terminer cet article par la description d'une église monumentale; mais l'édifice consacré au culte chrétien, sous le vocable de sainte Marie-Madeleine, ne présente rien de remarquable. C'est le même mode de construction qui se retrouve a peu d'exceptions dans toutes les églises de la contrée. Aussi ne faut-il pas y chercher l'élégance et la variété des constructions religieuses qu'on admire aux environs de Troyes, d'Auxerre et de Tonnerre. Nous ignorons si l’intérieur de l'église de Laferté mérite quelque intérêt.
Héraldique
Parti : au premier, mi-parti de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel (de Navarre), au second d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or (de Champagne), le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or accostée de deux branches de laurier du même, celle de dextre posée en bande et celle de senestre posée en barre.
La première pierre des halles de Laferté avait été posée le 20 août 1833.
Les plans avaient été dessinés par l'architecte Silvestre Fils et M. Hubert WAUTHIER, Maire de l'époque et notaire à Laferté, avait posé la première pierre.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 027
977
1 078
1 068
1 147
1 176
1 165
1 280
1 273
1 118
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 203
1 172
1 127
1 059
976
994
921
847
778
698
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
657
599
628
574
570
521
500
498
537
480
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
410
428
375
360
371
341
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Né à le 22/09/1755 à Laferté-sur-Aube - Dernier bailli de Clairvaux - Prévôt de la Châtellenie de Laferté - Décédé le 25/08/1843 à Laferté-sur-Aube
Nicolas LANSQUENET
An 13 - 1807
-
Nicolas DROUARD
1807 - 1813
-
Germain PERNET
1813 - 1816
-
Jean François GALLÉE
1816 - 1818
-
Nicolas LANSQUENET
1818 - 1823
-
Jean Pierre GUYOT
1823 - 1831
Né à Lanty-sur-Aube le 28/06/1775 - Lieutenant-colonel d’Infanterie en retraite - Officier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur par Décret du 17/03/1815 [10] - Décédé le 19/07/1847
Hubert VAUTHIER
1831 - 1843
Notaire
Louis Charles Grégoire POLIN
1843 - 1849
-
Pierre AMIOT
1849 - 1865
-
Stéphane POLIN
1865 - 1871
-
Pierre BRÉVOT
1871 - 1880
-
Mathieu CHAUMONT
1881 - 1884
-
Achille Émile Léon GUYOT
1884 - 1897
Juge de paix - Conseiller général du canton de Châteauvillain (1895-1925)
Étienne MOREL
1897 - 1902/....
-
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-
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Pierre Antoine Arthur CHAMPAGNE
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Né le 23/02/1889 à Laferté-sur-Aube - Fils de Paul Théodore, conducteur d’omnibus, et de Louis Mathilde BILLETTE - Marié le 09/12/1912 à Laferté-sur-Aube avec Marie Julie Thérèse MAILLET - Déporté le 15/06/1944 - Mort au camp de concentration de Neuengamme à Hambourg Plaque individuelle apposée sur le monument aux morts
Hervé CHANDON de BRIAILLES
vers 1945 -
Comte - Né en 1900 - Directeur d'exploitation forestière - Conseiller général du canton de Châteauvillain (1945-1954) - Chevalier de la Légion d'honneur en 1953 - décédé en 1954
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Romain Alphonse HERLEQUIN
-
Né le 08/05/1905 à Epernay (51) - Notaire - Médaille départementale et communale - Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques et du Mérite Agricole - Décédé le 07/04/1983 à Laferté-sur-Aube
Fils de Pierre, cultivateur, et de Marie HÉRARDIN - Marie avec Françoise Louise Julie WAUBERT DE GENLIS le 11/10/1837 à Varesnes (60) - Intendant militaire du cadre de réserve - Domicile à Varesnes (60) Commandeur de la Légion d'Honneur par Décret du 26/02/1858 → Base Leonore - Dr LH/536/26
Fils naturel de Marguerite PARIOT, journalière - Marié avec Marie Elmire REMENANT le 22/01/1872 à Laferté-sur-Aube - Sergent au 86e Régiment d’Infanterie de ligne Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 08/08/1871 → Base Leonore - Dr LH/2052/6
Fils naturel de Emélie Sophie Marie SAMSON. Reconnu et légitimé le 20/07/1900 à Laferté-sur-Aube au mariage de sa mère avec Germain Louis THIERRY - Marié à Laferté-sur-Aube le 22/11/1919 avec Hélène Henriette POISSENOT - Remarié à Lanty-sur-Aube (52) le 06/07/1925 avec Marie Célestine Berthe RÉGNIER Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du → Base Leonore - Dr 19800035/1172/35746 non communicable
↑Laferté-sur-Aube (Haute-Marne) Pages 103 à 113 de la Notice Historique sur le Bourg de Cunfin par l'abbé Maurice Tynturié (Gallica - Bibliothèque Nationale de France)