52015 - Arbigny-sous-Varennes
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Arbigny-sous-Varennes | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 52015 |
Code postal | 52500 |
Population | 121 habitants (1999) |
Nom des habitants | |
Superficie | 984 hectares |
Densité | 12.3 hab./km² |
Altitude | 235 m / 354 m |
Point culminant | 354 m |
Coordonnées géographiques |
47.859722° / 5.613333° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Le premier seigneur fut, au VIIe siècle, Gengoulph, seigneur de Varennes.
Patrimoine bâti
- Une commanderie de templiers s'élevait sur une colline voisine.
- Présence d'un hôpital du XIVe au XVIe siècle, autour d'une source réputée miraculeuse.
- Oppidum aux Varennes-Noires.
- Vestiges du château féodal sur la hauteur de Varennes-Noires.
- Église Saint-Jean-Baptiste, du XVIe : retable de bois sculpté.
Repères géographiques
Démographie
Année | 1794 | 1800 | 1806 | 1820 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 |
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Population | 606 | 634 | 734 | 660 | 647 | 676 | 673 | 701 | 628 | 638 |
Année | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
Population | 652 | 624 | 570 | 570 | 517 | 505 | 506 | 448 | 435 | 431 |
Année | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
Population | 317 | 337 | 286 | 269 | 265 | 231 | 187 | 153 | 126 | 122 |
Année | 1990 | 1999 | - | - | - | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 121 | 99 | - | - | - | 92 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
En photos
Notables
- Claude Anthime CORBON, représentant à l'Assemblée constituante de 1848, représentant en 1871 et sénateur inamovible, ne à Arbigny (Haute-Marne) le 23 décembre 1808, était fils d'artisans. A sept ans, il était rattacheur de fils chez un tisserand ; il se rendit à Paris, entra comme compositeur dans une imprimerie, et se fit sculpteur sur bois (1832). Il acquit dans cette profession une réputation méritée, et, séduit par le catholicisme libéral de Buchez, fonda en 1848, avec deux cents de ses camarades, le journal l'Atelier, qui avait pour devise ces mots de saint Paul : « Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger. » L'Atelier défendit la thèse de la conciliation de la démocratie et du catholicisme, et appuya la politique modérée des hommes du National. L'influence acquise par le journal valut à CORBON, en février 1848, les fonctions de secrétaire du gouvernement provisoire. Élu, le 23 avril suivant, représentant de la Seine à l'Assemblée constituante, le 19e sur 34, par 135 043 voix sur 267 888 votants et 399 191 inscrits, il fut nommé, dès l'ouverture, vice-président de l'Assemblée : la majorité avait tendu à opposer « l'ouvrier laborieux et arrivé aux ouvriers politiciens » de la commission du Luxembourg. CORBON siégea parmi les modérés, combattit (23 juin 1848) la suppression brusque des ateliers nationaux, présenta et fit voter (4 juillet 1848) un crédit de trois millions pour faciliter les associations ouvrières, parla sur la limitation des heures du travail, et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour la loi contre les attroupements, contre les poursuites contre Louis Blanc, pour les poursuites contre Caussidière (15 mai) et contre les mêmes poursuites (23 juin), contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, pour l'ordre du jour : « Le général Cavaignac a bien mérité de la patrie », contre la réduction de l'impôt du sel, contre le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute-Cour, contre l'interdiction des clubs, pour l'amnistie des transportés, pour l'abolition de l'impôt des boissons. M. CORBON s'était rapproché de la gauche depuis l'élection présidentielle du 10 décembre; il ne fut pas réélu à la Législative, et l'Atelier, ne pouvant déposer le cautionnement de 18 000 francs exigé par la nouvelle loi de juillet 1850, cessa de paraître. M. CORBON reprit ses travaux de sculpteur sur bois, fit paraître, en 1859, l'Enseignement professionnel, et devint, en 1863, collaborateur du Siècle, où l'on remarqua notamment ses études biographiques sur les Hommes de 1848. Le 4 septembre 1870, M. CORBON fut nommé par le gouvernement de la Défense Nationale maire du 15e arrondissement de Paris ; il donna sa démission à l'armistice (mars 1871), et tenta, comme membre de la « Ligne des droits de Paris », de prévenir le mouvement communaliste. Il avait échoué, aux élections générales du 8 février 1871, dans la Seine, avec 65,456 voix, mais il fut élu, dans le même département, le 2 juillet 1871, le 8e sur 21, par 117 828 voix sur 290 823 votants et 458 774 inscrits ; il s'agissait de remplacer 21 représentants démissionnaires, décédés, ou qui avaient opté pour d'autres départements. Il prit place à l'Union républicaine, combattit la loi DUFAURE contre l'Internationale, la construction de l'église du Sacré-Cœur à Montmartre, et appuya le vote du crédit destiné à envoyer des ouvriers à l'Exposition de Vienne. Il vota pour le retour de l'Assemblée à Paris, pour la dissolution, pour les lois constitutionnelles, contre le pouvoir constituant de l'Assemblée, contre la démission de Thiers, contre la circulaire Pascal, contre l'arrêté contre les enterrements civils, contre le septennat, contre le maintien de l'état de siège, contre le ministère DE BROGLIE. Le 15 décembre 1875, l'Assemblée nationale l'élut, au 6e tour de scrutin, sénateur inamovible, par 353 voix sur 681 votants. Il siégea à la gauche républicaine, vota avec ce groupe, notamment pour l'expulsion des princes, et fut nommé questeur au Sénat, poste qu'il occupe encore aujourd'hui. Il prit part à la fondation des écoles professionnelles de Paris. Dans la dernière session, il s'est prononcé pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'État (affaire du général Boulanger). On a de lui : Le secret du peuple de Paris (1863) ; Lettres politiques d'un sénateur républicain (1876).
Réélu questeur du Sénat le 10 janvier 1889, alors qu'il avait 81 ans, son grand âge ne lui permit pas de suivre avec assiduité les délibérations. Il mourut deux ans plus tard, le 26 janvier 1891, à Paris, âgé de 83 ans.
Le vice-président Benjamin BARDOUX, prononça son éloge funèbre à la séance du lendemain, s'exprimant en ces termes : « M. CORBON était un de ces hommes qui honorent une assemblée par leur caractère et par la solidité de leurs convictions. Il était un des vétérans du parti républicain. Élu à l'Assemblée constituante de 1848, il eut l'insigne honneur d'en être vice-président. Ayant échoué aux élections pour l'Assemblée législative, il reprit sa vie laborieuse et modeste et ne rentra dans la politique qu'aux élections de juillet 1871 : il ne l'a plus quittée depuis. Vos suffrages, vous vous en souvenez, l'avaient appelé pendant plusieurs années aux fonctions de questeur. Il inspirait l'estime à tous et l'affection à ceux qui l'approchaient. Il y a eu peu d'âmes plus pures, plus droites et plus désintéressées que la sienne. CORBON était un exemple et son nom restera entouré des respects unanimes du Sénat. »
Il décède le 26 février 1891, à Paris.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889).
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Cf. [ MairesGenweb]
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Monument aux morts

Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
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Raymond Jean Louis ROUARD | 04/12/1888 Laferté-sur-Aube (52) |
23/09/1914 Autrêches (60) |
Fils de Louis Arthur, cultivateur, et de Louise Marie BILLETTE - Instituteur - Marié le 14/04/1914 à Ravennefontaines (52) avec Louise Aline Honorine BARBIER - Domicile à Arbigny-sous-Varennes Matricule au recrutement : 1038 Langres - Sous-lieutenant au 42e R.I. Son nom figure également sur l’une des Plaques commémoratives paroissiales et le Monument aux Morts de Laferté-sur-Aube (52) ainsi que sur le Monument aux Morts de Ravennefontaines (52) |
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Louis Marcel MAURIN | 21/01/1903 Arbigny-sous-Varennes |
28/03/1944 Weimar (Allemagne) |
Dit Marcel - Fils naturel de Elise MORAIN, reconnu le 08/02/1903 - Marié le 20/05/1925 à Hortes (52) avec Léocadie Julie Madeleine FASSLER Suite jugement rendu le 28/04/1948 par le Tribunal Civil de 1ère Instance de Langres (52), son patronyme de naissance MORAIN doit être orthographié MAURIN Résistant F.F.I. Son nom figure également sur le Monument aux Morts de la Résistance 39/45 de Chalindrey ainsi que sur les Plaque commémorative paroissiale et Monument aux Morts de Hortes (52) et sur la Stèle commémorative 1939 - 1945 d’Andilly-en-Bassigny (52) |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Autres (1800-1899)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 1 E 15/5 (1816-1831)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8158 (1761-1780)
- Autres. AD52 2 (1813-1822)
- Autres. AD52 5 (1843-1852)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8163 (1813-1822)
- Autres. AD52 3 (1823-1832)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 1 E 15/7 (1848-1860)
- Autres. AD52 1 (1803-1812)
- Autres. AD52 6 (1853-1862)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 1 E 15/2 (1749-1791)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 1 E 15/10 (1883-1894)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 2436 (1721-1740)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 1 E 15/11 (1895-1904)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8167 (1853-1862)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8172 (1903-1912)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 2435 (1692-1720)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8162 (1802-1812)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8171 (1893-1902)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 1 E 15/8 (1861-1872)
- Naissances & Mariages & Décès. AD52 E dépôt 8166 (1843-1853)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : - 52500 ARBIGNY-SOUS-VARENNES
Tél : - Fax : Courriel : Site internet : GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Dépouillements des registres paroissiaux
Archives notariales
Patronymes
- Liste des patronymes de Arbigny-sous-Varennes sur le site GeneaNet.
Remarques
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Arbigny-sous-Varennes sur le site Wikipédia.
Notes et références
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