50 - Gavray
Gavray (Ancienne commune) (Commune déléguée) | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Manche |
Métropole | |
Canton | 50-20 Quettreville-sur-Sienne
50-14 Gavray (Ancien canton) |
Code INSEE | 50197 |
Code postal | 50450 |
Population | 1 429 habitants (2018) |
Nom des habitants | Les Gavrayens (nes) |
Superficie | 2060 hectares |
Densité | 69.37 hab./km² |
Altitude | Mini: 24 m |
Point culminant | 186 m |
Coordonnées géographiques |
48.909722° / -1.35° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Le 1er janvier 2019 les communes de Gavray, Le Mesnil-Amand , Le Mesnil-Rogues et de Sourdeval-les-Bois fusionnent et donnent naissance à la commune nouvelle de Gavray-sur-Sienne. les anciennes communes deviennent des communes déléguées[1]. Le chef lieu est fixé à Gavray.
Toponymie
Du point de vue étymologique, Gavray représente une formation latine en –etum composée à partur du thème prélatin vabr / wabr, qui semble avoir eu un sens forestier… La forme Gavray dénote d’une évolution phonétique de type francien, la version normande est représentée par Vauvray à Montaigu-la-Brisette[2]….
Attestations anciennes : 1042, Wavreti[3]. 1166, turrim de Guavreio[4]
Le Mesnil-Bonant, attestations anciennes : vers 1280, Mesnillo Borlenc[2].
Le Mesnil-Hue, attestations anciennes : vers 1210, Mesnil Hugonis[2].
Histoire Administrative
- Département - 1801-2018 : Manche
- Arrondissement - 1801-2018 : Coutances
- Canton - 1801-2015 : Gavray --> 2015-2018 : Quettreville-sur-Sienne
- Commune - 1801-2018 : Gavray
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
La commune est le chef-lieu d'un canton de 13 communes et 5 128 habitants, dans l'arrondissement de Coutances.
En 1972, Gavray fusionne avec les communes du Mesnil-Bonant et du Mesnil-Hue.
En l'an III, la commune de Gavray est augmentée de Gavray-Village et de la paroisse Saint-André-du-Valjouais. Gavray-village faisait partie de la paroisse de Gavray, mais il avait un rôle d’impôts séparé.
Sous l'Ancien Régime, les paroisses appartenaient au bailliage principal de Coutances. Elles dépendaient de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen. Gavray appartenait à la sergenterie de Gavray, Saint-André-du-Valjouais à la sergenterie de Saint-Gilles, Mesnil-Hue à la sergenterie Chaslon, Mesnil-Bonant à la sergenterie Petuce.
Au Moyen Âge, Gavray était le siège d'une vicomté créé au temps du duché de Normandie, au XIe siècle. La châtellenie de Gavray dépendait du domaine royal.
La sergenterie de Gavray
Elle était le siège d'une sergenterie[5] qui était composée du bourg de Gavré (Vicomté, Maréchaussée, Caserne) et du village de Gavré. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen.
La sergenterie Pétuce
Cette sergenterie[6] était composée de deux paroisses : Grimesnil, Mesnil-Bonant. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen.
Le doyenné de Gavray
Le doyenné de Gavray dépendait de l’archidiaconé du Val de Vire, ainsi que les doyennés du Hommet, de Landelles (devenu Tallevende puis du Val de Vire), de Montbray, de Percy, de Saint-Lô.
Le doyenné de Gavray comptait 29 paroisses[7] : Le Mesnil-Garnier, Gavray, Ver, La Meurdraquière, Le Mesnil-Rogues, Villedieu, Saultchevreuil, Le Valjouais, Saint-Denis-le-Gast, La Baleine, Le Mesnil-Hue, Le Mesnil-Villeman, Montaigu-les-Bois, Lorbehaye, La Haye-Comtesse, Sourdeval, Champrepus, Fleury, La Bloutière, Hambye, La Lande-d’Airou, Le Mesnil-Bonant, La Haye-Pesnel, Folligny, Le Tanu, Équilly, Le Mesnil-Amand, Dracqueville, Beauchamps.
Note : Le Valjouais, Mesnil-Hue, Mesnil-Bonant font maintenant partie de Gavray
Le protestantisme
Au temps de l’édit de Nantes le « colloque » du Cotentin, comprenait onze églises protestantes dont : Gavray, Bricqueville-sur-Mer, Cérences, Bréhal et Chanteloup[8]
Brèves
En 1675, dans un état des écoles primaires du diocèse de Coutances, il est précisé qu'il n'existe qu'une école, une école de filles pour les 29 paroisses[9].
L’école des garçons (deux classes a été construite en 1894)[10].
En 1896, on a planté des tilleuls à l’emplacement de l’ancienne église[11].
Les États-généraux en 1789
Gavray-village
Députés : Jean-Michel GUIDON, laboureur ; Jacques-François DANIEL, laboureur.
Gavray
Députés : Jean-Jacques-Nicolas GUISCHARD, vicomte de Gavray ; Jacques Michel Jean LE CERVOISIER, avocat ; Jean-Richard LE TENNEUR, avocat ; Charles-François-Alexis LE MAITRE DE LA MORTIERES, avocat.
Saint-André-du-Valjouais
Députés : M° François-Charles ANQUETIL, laboureur ; Thomas LE BALNOIS, laboureur .
Mesnil-Bonant
Députés : François-Antoine LE FEVRE Relierie, avocat ; Louis-Gorges-François GOSSE, laboureur
Mesnil-Hue
Députés : Thomas LE FEVRE, avocat ; Julien-René MORIN, laboureur.
1939-1945
La commune est libérée le 30 juillet 1944,lors de la percée d'Avranches effectuée par la IIIème armée du général Patton.
A la fin de la guerre, Gavray est déclarée commune sinistrée. Elle se dote d'un plan d'aménagement avec périmètre de reconstruction.
Le 11 novembre 1948, la commune se voit attribuer la Croix de guerre avec étoile de bronze : "Village à demi détruit pendant la bataille de Libération et dont la population a accepté ce sacrifice avec courage et abnégation."
L'occupation et la libération de Gavray
Notices
En 1764
GAVREY[12], bourg, en Normandie, diocèse & élection de Coutances, parlement de Rouen, intendance de Caen. On y compte 117 feux pour le bourg & 114. feux pour le village de Gavrey. Ce bourg, chef-lieu d'une sergenterie & d'un doyenné, avec titre de vicomté, etc. est situé sur la rivière de Sienne, qui passe au milieu du bourg, & où il y a un pont, à 3 lieues. & tiers S. S. E. de Coutances, & 4 N. E. de Grandville. Il s'y tient un grand marché tous les samedis, & plusieurs foires dans l'année. Il y a beaucoup de Chaudronniers, & de Sassiers qui font des sas de toute façon pour passer la farine. C'est le commerce du bourg & des environs, où il se débite aussi quantité de crin, qui est envoyé hors du pays. Le doyenné de Gavrey, le sixième de l'archidiaconé de Val-de-Vire, comprend 13 paroisses. Le terroir des environs abonde en grains & principalement en pâturages.
Mesnil-Bonant compte 89 feux et Mesnil-Hue 95 feux.
En 1838
Le château de Gavray était jadis du domaine de la couronne. Peu après la mort de Guillaume le Conquérant, le plus jeune de ses fils fortifia vainement ce château, qu’il perdit avec tout le Cotentin. Cette place conserva longtemps son importance. En 1322, Philippe le Bel y fit enfermer Blanche, épouse du prince Charles, son fils, convaincue d’adultère. En 1328, Gavray fut cédé à Jeanne de Navarre, mère de Charles le Mauvais, à titre d’indemnité. Vers le milieu du XIV° siècle, le roi de Navarre en fit augmenter les fortifications, et cette place devint une des plus fortes de la Normandie.
Gavray fit une longue résistance à du Guesclin. Le commandant d’Evreux s’y était renfermé, bien résolu de s’y défendre jusqu’à la dernière extrémité. Le siège traînait en longueur, lorsque le gouverneur étant allé imprudemment avec une chandelle allumée dans une tour où étaient les poudres, le feu y prit et le tua avec ceux qui l’accompagnaient. Cet accident jeta la consternation dans la place et accéléra la reddition. Les trésors du roi de Navarre y étaient déposés. Il y avait, en outre, trois couronnes fort riches et quantité de pierreries qui avaient appartenu aux rois de France. On remit ces trésors au sire Bureau de la Rivière, et le château fut démantelé. Depuis lors, il a été si complètement démoli, qu’il en reste à peine quelques traces.
Commerce considérable de toiles de crin. Les communes voisines en fabriquent annuellement plus de 50 000 douzaines. Elles sont ordinairement tissées par des femmes. L’exportation s’en fait jusqu’à l’étranger[13].
Patrimoine bâti
Les églises
Les paroisses de Mesnil-Bonant, Mesnil-Hue, Saint-André-du-Valjouais dépendaient de l’archidiaconé du Val de Vire et du doyenné de Gavray.
La mairie
Cet édifice était le siège de l'ancienne vicomté. Il a été construit au début du XVIII° siècle par les vicomtes Guichard.
Les halles
Site du château ducal
Ruines aménagées. Surplombant la bourgade, au‑dessus d'un gué de la Sienne, au carrefour des routes qui, de Caen et du Nord Cotentin, menaient vers le Mont Saint‑Michel et la Bretagne, sa situation en faisait un point stratégique.
Pendant tout le Moyen Age, Gavray abrita une garnison, sous l’autorité du pouvoir en place dans la région : les Normands d’abord, puis les Français, les Navarrais, les Anglais ; son rôle fut particulièrement important pendant la guerre de Cent Ans où il fut assiégé deux fois par les troupes françaises.
Il fut certainement construit dès la première moitié du XI° siècle. C’est en 1091 que le château fait son apparition dans un texte : Henri, troisième fils de Guillaume le Conquérant, en lutte contre ses deux frères, fortifie Gavray, en même temps que d’autres places-fortes comme Avranches, Cherbourg et Coutances.
Après 1450, le château n'a plus aucun intérêt stratégique et son rôle est extrêmement modeste. Il est restauré en 1459 et abrite une garnison jusqu’au début du XVIIe s., date à laquelle il est vraisemblablement désaffecté.
Le Valjouais
Ancienne paroisse rattachée à la commune à la Révolution.
-
en 1900[14] -
avenue du "château" -
"château" de Saint-André
L'activité économique
En 1851, il y avait 197 cultivateurs, en 1911, seulement 46 cultivateurs[15].
Depuis fort longtemps, on fabrique à Gavray des toiles de crin. C’est un travail qui s’effectue à domicile. En 1913, une quarantaine d’ouvrières y sont encore occupées[16].
Les foires
Foires de 1 jour, les lendemain du dimanche de la Trinité, les premiers samedi de chaque mois. Foire de 5 jours le 18 octobre. Elles datent du 31 juillet 1806. On y vend des bestiaux en grande quantité, des grains et autres denrées. Celle du lendemain de la Trinité et surtout celle du 18 octobre sont très considérables ; les autres ne sont que de forts marchés[17].
Leopold Delisle précise : Richard Cœur-de-Lion y possédait trois foires. Mais en 1198, elles ne furent d’aucun profit, à cause de la guerre qui désolait le pays. Le comte de Mortain, Jean, plus tard, Duc de Normandie et Roi d’Angleterre, venait de dévaster les moulins de Gavrai – En 1395, Raoul Chaalon prenait 42 deniers de rente sur la foire Saint-Lucas à Gavrai[18].
-
Au début du XX° siècle -
-
Les attractions
Démographie
Repères géographiques
Les communes limitrophes de Gavray sont : Lengronne, Saint-Denis-le-Gast, La Baleine, Sourdeval-les-Bois, Montaigu-les-Bois, Le Mesnil-Garnier, Le Mesnil-Villeman, Le Mesnil-Amand, Ver.
Les villages
Les Bains, la Grosse-pierre, la lande Saint-Luc, Saint-Jean, le Valjoie, Village Amiot, Saint-André, la Viberdière, le bourgneuf, le Beauguislain, les Barrières-Guichard, la Seyère, la Parisière, la Pélavière, la Blinière , l’Hotel-Busnel, Le Bindaux, le Graillon, l’Hotel-Hulmel, la Forêt[19].
En photos
-
La grand place dans les années 1930 -
Le bourg dans les années 1960 -
Le bourg entre 1968 et 1971 -
Le bourg vu du chateau 2010 -
Inondation du 19 février 1990
Notables
Les personnalités
Armand LEBAILLY
Armand-Emmanuel LEBAILLY, fils d'un tailleur, est né à Gavray le 22 avril 1838 et mort à Paris le 6 septembre 1864. Il repose dans le cimetière de Gavray.
En 1851, il entre au séminaire. Ayant quitté celui-ci, il devint maître d'études, puis correcteur d'imprimerie à Caen et rédacteur d'une feuille locale. Il rejoint ensuite Paris.
En 1860, sa première poésie est publiée chez Garnier frères : Italia mia, petit volume de vers dédié à Venise, que M. Legouvé prit sous son patronage, et pour lesquels il écrivit une touchante préface qui lui porta bonheur. Selon Gustave Vapereau dans l'année littéraire et dramatique de 1861 : le manuscrit fut recueilli dans une de nos salles d'hôpital, sous l'oreiller d'un jeune malade. Italia mia, composé d’une quarantaine de pièces, ayant la plupart pour sujet la nation italienne, ses malheurs et sa gloire, les hommes qu’elle a produits de Cincinnatus à Garibaldi, et célébrant la civilisation et la liberté... Il eut, au bout de quelques mois, les honneurs de la réimpression, le volume de M. Lebailly méritait cet accueil par la vérité du sentiment. L’année suivante, Lebailly dédia à la presse française et étrangère, qui soutient la cause des peuples, les Chants du Capitole (1861, in-16), petit volume de trente-cinq pièces de vers inspirés des mêmes élans de liberté et de patriotisme, portant pour épigraphe :
Poête, je donne des ailes
Aux faibles de l’humanité,
Je n’aime que la liberté
Et ses trois couleurs immortelles.
En 1863, il publia, dans la collection du bibliophile français, deux petits volumes elzéviriens, sur un poète aussi célèbre par les malheurs de sa vie que par son talent : Œuvres inédites d’Hégésippe Moreau, avec introduction et notes (in-16 de 128 pag.), et Hégésippe Moreau, sa vie et ses œuvres, même format, de 124 pages, plaidoyer chaleureux et convaincu en faveur de l’homme et de son œuvre. Il donna, dans la même collection, une monographie de Madame de Lamartine (1864, in-16). En même temps, il fournissait à divers recueils des articles de critique littéraire ; mais, malgré sa grande jeunesse, et malgré toute sa verve, la misère et la phtisie le conduisirent d’hôpital en hôpital. En janvier 1864, il était à l’Asile de Vincennes ; en septembre il s’éteignait à l’hôpital Necker, âgé seulement de vingt-six ans. La Société des gens de lettres, dont il n’avait pas eu le temps de se faire recevoir membre, exauça le dernier vœu du pauvre poète ; elle arracha à la fosse commune, où il avait été déposé, le corps de Lebailly, et le fit transporter à Gavray. Lebailly a dû en grande partie l’adoucissement de ses dernières heures à M. Louis Ratisbonne, qu’il a, par reconnaissance, fait son légataire.
"Ainsi quand je mourrai, recueillez ma poussière ;
Mettez-la sur mon seuil pendant une heure ou deux,
Puis vous la porterez, sans croix et sans bannière,
Près du tronc du vieux chêne ; elle y dormira mieux."
Jean Jacques LEDURIER
Né en 1803 à Gavray (Manche). Domicile : à Paris. Profession : maçon.
Nature des faits : blessé de février 1848. Nature de la demande : secours. (F/1dIII/92)[20].
Bernard BECK
Né à Gavray en 1914, mort à Granville le 21 avril 2009. 1969 et 1974, Secrétaire général de l'Elysée pendant l'intérim d'Alain POHER ; 1978-1982, Premier président de la Cour des Comptes ; 1990-1994, maire de Granville. Frère d'Auguste BECK médecin et Conseiller Général de Gavray.
Les seigneurs
Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Saint-André-du-Valjouais appartenait à la famille de Bérauville.
Les maires
Gavray
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Jean-Michel GUIDON | 1789 - 1791 | |
Jacques DURVILLE | 1791 - 1794 | |
Julien LEMOINE | 1794 - 1796 | |
Jean-François PEROTTE | 1796 - 1799 | |
Jacques-Michel LESERVOISIER | 1799 - 1801 | |
Jean-François PEROTTE | 1801 - 1830 | |
Adolphe LEFEBURE | 1830 - 1851 | notaire, (26 germinal an III - 19/4/1851) |
Julien-Edouard LEFEBVRE-GOSSET | 1851 - 1878 | (-1889) |
Alexis GROUD | 1878 - 1884 | |
Frédéric GRITTON | 1884 - 1892 | |
Albert DURVILLE | 1892 - 1895 | |
Constant FAUVEL | 1895 - 1919 | |
Timothée LEMOINE | 1919 - 1933 | |
Léon NEEL | 1933 - 1935 | |
Timothée LEMOINE | 1935 - 1945 | |
Raoul CANUET | 1945 - 1959 | |
André BOHUON | 1959 - 1961 | |
Roland VAUDATIN | 1961 – 1979 | |
André LE ROUX | 1980- 1995 | |
Guy NICOLLE | 1995 - 31 décembre 2018 | Agent d'assurances, conseiller général, réélu en 2008, maire au moment de la fusion |
Cf. : MairesGenWeb
Cf. :
Sommaire
Le Mesnil-Bonant
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
LEFEVRE | - | en 1830 |
DESVAGES | - | en 1837, 1840 |
- | - | |
Aimable François LEMAITRE | 1860 - 1871 | |
Charles Constant MICHEL | 1871 - 1878 | |
Eugène Louis DESVAGES | 1878 - 1887 | |
Marin BOISNEL | 1887 - 1901 | |
Jean FREMINE | 1901 - 1911 | |
François DESVAGES | 1911 - 1929 | |
Georges DESVAGES | 1929 - 1972 |
Le Mesnil-Hue
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Thomas LEFEBURE | - | avocat |
- | - | |
FOSSEY | - | en 1830 |
LE PELLETIER | - | en 1837, 1840 |
- | - | |
COUVERT | - | entre 1914 et 1918 |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les conseillers généraux
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
Charles LEFEBURE père | an VI - 1821 | |
Adolphe LEFEBURE | 1822 - 1842 | maire de Gavray |
Gilles-Aimable PAING | 1842 - 1867 | |
Louis-Paul HUREL | 1867 - 1871 | |
Julien-Cyrille GUERNIER | 1871 - 1907 | |
Timothée LEMOINE | 1907 -1954 | |
André GESMIER | 1955 - 1971 | |
Maurice CHOPIN | 1971 - 1987 | |
Yves LEBARBEY | 1987 - | |
- | - |
Les archives pour la période d'Ancien Régime ont été détruites en 1944.
Liste des titulaires de la Légion d'Honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Jean-François GUIDON | 24/6/1779 | - | Chevalier en date du 1/10/1807 (sous-lieutenant à Austerlitz), Officier en date du 20/11/1813 (blessé à Leipzig), Major d'infanterie au 72° régiment de ligne | |
Etienne-Léon VIBERT | 26/12/1781 | - | ||
Jean-Pierre-Antoine GUILLARD | 29/05/1783 | 09/08/1842 à Vire | Chevalier en date du 12/3/1814, Caporal au 28° régiment d'infanterie de ligne, ouvrier-sabotier au Gast en 1818 | |
Julien-Edouard LEFEBVRE | 15/02/1790 | 26/11/1889 | Chevalier en date du 14/8/1867, maire de Gavray | |
Léon-François-Marie PERROTTE | 26/10/1823 | 16/12/1880 | Chevalier en date du 22/8/1871, Médecin major à la Garde mobile de la Manche, médecin de l’hôpital d'Avranches | |
Félix-Jean CLEMENT | 21/06/1827 | 21/05/1890 | Chevalier en date du 4/9/1870, sergent au 65° de ligne | |
Noël GUESNON | 25/12/1829 Mesnil-Bonant | 15/05/1909 Avranches | Chevalier en date du 12/7/1880, lieutenant au 133° de ligne | |
Charles-Louis CUREAU | 07/11/1844 | 02/11/1920, Bourg (Ain) | Chevalier en date du 29/12/1887, officier en date du 6/11/1907, Chef de bataillon | |
Léon-Gilles DESFEUX | 26/03/1867 | 01/10/1923 | Chevalier en date du 12/7/1910, Capitaine au 17° escadron du train des équipages | |
Edmond-Victor-Joseph DHELLIN | 31/07/1880 | 07/03/1923 Cherbourg | Chevalier en date du 16/6/1920, pharmacien aide-major à la 24° section des infirmiers militaires |
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1802-1892)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 09H00 - 12h00 | 09H00 - 12h00 | 09H00 - 12h00 | 09H00 - 12h00 | 09H00 - 12h00 | 09H00 - 12h00 | - |
Après-midi | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | 13h30 - 17h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : Place de la Mairie - Gavray - 50450 GAVRAY-SUR-SIENNE
Tél : 02 33 91 22 11 - Fax : 02 33 91 22 19 Courriel : Contact Site internet : site de la mairie GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie & L'Annuaire Service-Public (Août 2021) |
Dépouillements des registres paroissiaux
Collections :
- Saint-André-du-Valjouas : 1700-1709, 1741-1758, 1760-1794, 1797-1798
- Gavray : 1737-1741, 1770 à aujourd’hui
- Le Mesnil-Bonant : épaves en 1698, 1706 à 1972 (lacunes : 1711)
- Le Mesnil-Hue : 1753, 1793-1798, 1800 à aujourd’hui
Dépouillements
du CG50 :
- Saint-André-du-Valjouas : 1700-1792 (BMS) (lacunes : 1710-1740)
- Gavray : 1737 à 1808 (M) (lacunes de 1742 à 1759)
- Le Mesnil-Bonant : 1706 à 1792 (BMS)
- Le Mesnil-Hue : 1753 - 1802 (BMS)
en accès libre : Bases généalogiques de la Manche :
- Saint-André-du-Valjouas : 1745 à 1789 (M)
- Gavray : 1737 à 1808 (M) (lacunes de 1742 à 1759)
- Le Mesnil-Bonant : 1706 à 1792 (BMS), registres de catholicité : 1806-1880 (M)
(mise à jour janvier 2010)
Les dispenses de consanguinité
Elles sont disponibles aux archives départementales de la Manche à Saint-Lô ou encore aux archives diocésaines de Coutances (sur rendez-vous).
Patronymes
Remarques
Bibliographie
- Renault, Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances, « Annuaire du département de la Manche » 1854 et additifs de 1861.
- Fernand VATIN, "Le Château de Gavray et la châtellenie de Gavray, des origines à nos jours", A. Lejeune, Saint-Lô, 1937
- Chanoine L. BLOUET, "Pour le centenaire d'Armand Lebailly (1838-1864), le poête romantique du Val-de-Sienne", Revue du département de la Manche, t. 6, Fasc. 24, oct. 1964, p. 228
- Bernard BECK, "Gavray – Hambye" OCEP Coutances, 1975
- Etienne LE GUELINEL, "Le manoir de la Chesnonnière au Mesnil-Hue", Annuaire des cinq départements de la Normandie, congrès de Granville, 1988
- Jocelyne LEPARMENTIER, "Le Château de Gavray : histoire et visite du site archéologique" Eurocibles Marigny, 2004
- Jacky BRIONNE, "La chapelle Saint-Jean-Baptiste" Viridovix N° 28 Coutances, Juin 2008
- Charly GUILMARD, "La vicomté-mairie de Gavray" Viridovix N° 28 Coutances, Juin 2008
- "Inauguration du monument aux morts de Gavray", La Croix de la Manche du samedi 30 septembre 1920, reproduction dans La voix du patrimoine de Sienne, 2009, No 18
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 89, décembre 2018
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 F. de Beaurepaire "Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche", Paris 1986, p. 121, 153, 154
- ↑ F. de Beaurepaire, ref. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961
- ↑ F. de Beaurepaire, ref. : Robert de Torigny p.j. 21
- ↑ Claude-Martin Saugrain, Nouveau dénombrement du royaume, par généralitez, élections, paroisses et feux, 1735.
- ↑ Claude-Martin Saugrain, op. cit.
- ↑ Abbé LECANU, « Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches », Coutances, 1878, page 96 et suivante (t. 2).
- ↑ Jacques-Alfred Galland, Essai sur l’histoire du protestantisme à Caen et Basse-Normandie de l’édit de Nantes à la Révolution, 1898, p. 64
- ↑ Annuaire du Département de la Manche, 1854, p.328.
- ↑ A l’occasion des conférences pédagogiques les instituteurs et institutrices étaient invités à faire porter leur réflexion sur un sujet fixé à l’avance et à mettre en commun leurs contributions remises à l’inspecteur primaire sous forme de mémoires ou de notes. En 1913, ils sont invités à constituer une monographie de géographie locale de la commune où ils exercent (AD 50, 124 J).
- ↑ Conférences pédagogiques des instituteurs et institutrices de 1913, op. cit.
- ↑ Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1764, t. 3, p. 582 et t. 4 p. 663.
- ↑ Guide pittoresque du voyageur en France, tome V, 1838, Firmin-Didot frères, Paris, p. 31
- ↑ Fonds iconographique Geneanet, cartes postales
- ↑ Conférences pédagogiques des instituteurs et institutrices de 1913, op. cit.
- ↑ Conférences pédagogiques des instituteurs et institutrices de 1913, op. cit.
- ↑ Annuaire du département de la Manche, 1833.
- ↑ Notes sur les anciennes foires de la Manche de Léopold Delisle dans Annuaire de la Manche, 1850.
- ↑ Conférences pédagogiques des instituteurs et institutrices de 1913, op. cit.
- ↑ Centre Historique des Archives Nationales, Récompenses Honorifiques : Insurgés de 1848 F 1d III 83 à 98, Inventaire-index par Monique Mayeur, 2001.