50120 - Les propriétés des Montgommery
Achats successifs
Durant le siècle de leur installation à Chanteloup, les Montgommerry feront croitre leur propriétés foncières par achats successifs Le 20 février 1652, Jehan de Montgomery, seigneur de la Motte, Champservon, Potterel, les Provostières, etc.... fils de Gabriel Il et de Suzanne de Bouquetot acquiert de Messire Daillon, comte du Lude et de dame Eléonore de Bouillé, son épouse, le château, terres et seigneuries de Chanteloup, assis en la vicomté de Granville, avec tous ses droits, circonstances et dépendances, moyennant la somme de 90 mille livres[1].
Le 20 janvier 1659, Jean de Mongommery achète à Hervé Le Court la seigneurie de Cérences : Le gage-plege de la chatellenie et seigneurie de Cérences avec tous les droits, droit de marché chaque jeudi, deux foires l’une à la Saint-Georges, l’autre à la Saint-Martin d’hiver, place de forteresse à présent démolie avec les autres maisons dudit château aussi démolies de sorte qu’il ne reste plus que de vieilles masures, un colombier à pied de présent volant avec les cours, les murailles de la halle étant alentour, à l’un des bouts de laquelle halle il y a un pressoir avec chambre à pomme, le jardin à herbe étant à coté dudit château, lequel avec l’enceinte dudit château et les fossés contient 4 à 5 vergées. Plein fief de haubert relevant du roi en son domaine de la vicomté de Coutances duquel relève les fiefs de Maupertuis (1/huitème de haubert) et des Hiettes(1/huitème de haubert), la Molière et la Cour de Lengronne duquel a été distrait par partage le fief et prévoté de Heugueville. Patronage et présentation au bénéfice et cure de Cérences. Fait par le prix de 7000 livres[2].
En 1673, Elisabeth de Montgommery achète le fief de Bricqueville-sur-Mer à Michel de Piennes.
Les possessions de la marquise de Thiboutot
Un Etat des terres possédées en Normandie par la marquise de Thiboutot[3], née Montgommery, réalisé en 1766 donne l'exhaustivité des propriétés acquises par les Montgommery et qui seront vendues à Pierre Duprey en décembre 1769.
La châtellenie de Cérences
La châtellenie de Cérences où il y avait anciennement un château fortifié avec droit de halle, marché et foires au bourg de Cérences. Il existe des restes du château et des halles. Elle est tenue du roi.
Cette châtellenie consiste en plusieurs fiefs nobles qui sont réunis savoir ;
- le grand fief de Cérences
- la seigneurie de Maupertuis
- la seigneurie des Hyettes
De cette châtellenie relèvent plusieurs fiefs nobles savoir
- le fief de Lengronne situé en la paroisse de Lengronne
- le fief des Petites Hyettes situé à Cérences
- le fief de Champeaux, situé à Equilly
- le fief de la Molière, situé à Cérences
Le bénéfice à la nomination du seigneur à la cure de Cérences
Revenus :
- l’emplacement du vieux château non loué
- la ferme du manoir de Cérences 408 l.
- la coutume des deux foires 100 l.
- le prey Fontaine 36 l.
- les moulins de Saint-Nicolas 1000 l.
Rentes :
- 411 demeaux, 4 godets de froment, mesure de Cérences, qui est de 12 pots au demeau
- 18 poules
- 6 chapons
- 13 pains
- 160 œufs
Les prévôtés de Cérences et Maupertuis sont receveuses et se paient sur le pied de 50 l.
La seigneurie de la Causserie
La seigneurie de la Causserie située à Coudeville.
Rentes dues :
- 35 demeaux et demi de froment, mesure de Saint-Pair
- 8 demeaux d’avoine
- 13 poules
- 40 œufs
- 2 chapons
- 3 pains
- 1 livre de poivre
- 10 l. 1s. 4 d. de rentes en argent
La prévôté est receveuse, elle se paie sur le pied de 10 l.
le fief de Bréville
Le fief noble de Bréville situé en la paroisse de Bréville.
la grande sieurie de Bricqueville
Le fief noble de Bricqueville situé en la paroisse de Bricqueville-sur-la-Mer.
le fief des Maires
Franche vavassorie située en la paroisse de Bricqueville-sur-la-Mer et réunie à la Châtellenie de Chanteloup.
Baronnie de Bréhal
- Rente foncière de 50 livres payée par la terre de Bricqueville à la baronnie de Bréhal
- Rente foncière de 125 livres payée par la terre de Chanteloup à la baronnie de Bréhal
Notes et références