47107 - Galapian

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Galapian
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 47 - Blason - Lot-et-Garonne.png    Lot-et-Garonne
Métropole -
Canton Blason en attente.png   47-06   Le Confluent

Blason en attente.png   47-27   Port-Sainte-Marie (Ancien canton)

Code INSEE 47107
Code postal 47190
Population 316 habitants (2017)
Nom des habitants
Superficie 925 hectares
Densité 34.16 hab./km²
Altitude Mini: 44 m
Point culminant 180 m
Coordonnées
géographiques
44.2997° / 0.4144° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire.png Histoire de la commune

47107 - Galapian - carte postale.jpg


Le castrum de Galapian

On ne connaît aucune mention de Galapian avant le XIIIe siècle, époque où Galapian était qualifié de «castrum». L’origine de Galapian est cependant plus ancienne, ne serait-ce du fait que son église paroissiale date du XIIe siècle.
Il est fréquemment rapporté que Galapian aurait été une «place-forte» de l’Agenais, enlevée en 1214 par Simon de Montfort, chef de la croisade menée contre les hérétiques albigeois [Note 1].
Le castrum de Galapian est cité en 1259 parmi les que possessions du seigneur Bernard de Rovignan, dans l’acte d’allégeance des seigneurs de l’Agenais au comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers. Galapian est encore cité 1271, dans le saisimentum, acte d’intégration de l’Agenais dans le domaine royal de France [1].
L’Inventaire général du patrimoine culturel [2] décrit à propos du château de Galapian : «La mention de la destruction du château en 1650 concerne sans doute plus le démantèlement des murs de la ville que l'habitat seigneurial : en 1772, des "masures" d'un château sont toujours visibles à Galapian. Le cadastre napoléonien montre un important bâtiment accolé au sud-ouest de l'église, indiqué comme l'ancien château sur un plan de 1843. Contrairement à l'affirmation de J. Gardelles, pour qui la résidence aristocratique a totalement disparu, il semble qu'elle subsiste partiellement et très remaniée, transformée en habitation».

Les paroisses de Galapian

Paroisses de Galapian sur la carte de Cassini

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La paroisse de Galapian est dédiée à Saint-Christophe. Elle possédait deux annexes : Notre-Dame de Quintran, à la limite Nord-Est de la paroisse, et Saint-Pierre de Pompejac, à la limite Sud-Est. Seule la paroisse Saint-Christophe subsiste de nos jours, ses deux annexes n’ayant par contre pas laissé de traces.

La paroisse Saint-Christophe

L’église paroissiale Saint Christophe date du XIIe siècle, pour ce qui est de sa nef et son chœur [3]. Elle constitue le seul élément d’architecture médiévale consistant dans le village.
Les deux nefs latérales, de deux travées chacune sont voûtées de liernes et tiercerons, datent du XVIe s., sans-doute des environs de 1525 date à laquelle une chapellenie est fondée par Guy de Stuer, alors seigneur de Galapian [4].
L'église a eu beaucoup à souffrir du vandalisme huguenot :« Je m'acheminai au lieu [de Galapian] que je trouvai fort ruiné avec de belles marques que c'était autrefois un beau lieu soit pour l'église soit pour le bourg. La principale église est fermée dans un grand clos de murailles, est à demi découverte par le Nord, le reste est une voûte assez grande, prête à être couverte, deux grandes chapelles à côté couvertes[5].

Les dîmes perçues à Galapian ont donné lieu à de nombreuses tractations entre d’une part les seigneurs laïcs qui, au fil du temps, se les étaient appropriées, et, d’autre part, l’évêché qui tentaient de les consolider au sein de son patrimoine. Entre 1229 et 1310, pas moins de dix restitutions de dîmes ou de portions de dîmes ont été enregistrées pour Galapian [6]. Au XVIIe siècle, on relève que «la dîme de tous les fruits se paie au onzième. Le curé prend tout le revenu qui est exactement 6.000 livres (…)[7].
Au XVIIe siècle, « (…) Parmi les curés de Galapian on peut citer Claude Gélas, archidiacre de Saint Etienne et depuis évêque d'Agen».
«Le curé de Galapian, François Denis, était conseiller clerc au Parlement de Bordeaux et faisait sa résidence habituelle dans cette ville».[8].

Notre-Dame de Quintran

Il y avait depuis le moyen-âge une église à Quintran, dédiée à Notre-Dame, et citée le 15 janvier 1279 dans un acte de donation au roi d'Angleterre d'une pièce de terre sise dans la paroisse de «Sainte-Marie de Giuntra», au diocèse d'Agen . [9]. En outre, cette donation a donné lieu en 1281 à une procédure judiciaire entamée devant la cour de France par Bernard de Rovignan, seigneur de Galapian, à l’encontre du Roi d’Angleterre, bénéficiaire de la donation. [10].

Au début du XVIe siècle, Quintran avait conservé son statut de terre noble. En février 1523 en effet, dans les pièces d’un procès mené devant le sénéchal de l’Agenais, feu Guy de Stuer est qualifié de « seigneur de Quintrans et de Galapian en sa partie » [11].
Dès le début du XVIIe siècle cependant, à l’issue des guerres de religions, l'église de Quintran était tombée en ruine : «Il ne reste de cette église qu'une masure de 18 pas de long sur 6 de large, toute découverte, pleine de ronces et d'arbres. Les murailles sont à mi-hauteur, il y a un clocher à une ouverture» [12].
«En 1810 le conseil municipal demanda à aliéner l'église de Quintran, annexe sans titre légal, pour le produit être employé à réparer l'église de Galapian» [13]. Il ne reste plus trace de la petite église dans le parcellaire de 1837.
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Saint-Pierre de Pompejac

Pompejac occupe le haut d’une combe orientée Ouest-Sud-Ouest. La paroisse Saint-Pierre de Pompejac est citée dans les coutumes de 1268. Le seigneur, Bernard de Rovignan, y possédait un bois qu’il réservait à son usage propre.[14].
Bien plus tard, au XVIIe siècle, «l'église de Pompejac est une petite chapelle couverte et fermée» [15], et «Cette église, est longue de 10 pas, large de 8. Il n'y a ni fonts, ni chrémière, ni registre: tout se fait à Galapian. ll ne se dit point la messe ici que pour le Patron et le mercredi des Rogations».[16].
Après la révolution, Pompejac conserva son statut de commune, jusqu’à sa fusion avec la commune de Galapian, en mars 1839.

La communauté protestante de Galapian

« Au commencement du règne de Louis XIII, les réformés construisirent un temple [à Galapian] sur les terrains situés entre une rue et les fossés de la ville L'emplacement du temple et d'un cimetière contigu avait été donné par François de Lusignan » [17]. En 1668, « Il y a ici 180 communiants [catholiques] et 100 huguenots qui ont un temple éloigné de l'église de 20 pas où il font leurs prière sans prêche, n'y ayant point de ministère. Ledit temple est bâti sur les fonds de l'église » [18]. « Le temple ne remplissant pas les conditions exigées par l'Édit de Nantes, fut démoli en exécution d'un arrêt du Conseil en date du 3 février 1673, obtenu à la requête et aux dépens du même Claude Joly » [19].
La communauté protestante de Galapian se réduisit en effet, au point de ne plus représenter que 26 habitants sur les 639 recensés en 1851 [20].

Les seigneurs de Galapian

La seigneurie de Galapian fut aux mains de deux familles qui eurent leur importance au niveau de l’Agenais : la première au XIII e siècle, les Rovignan, la seconde aux XVIe et XVIIe siècles, les Lusignans d’Agenais.
Entre ces deux épisodes, au XVe siècle, Galapian releva successivement de deux personnages appartenant à l’entourage immédiat du roi de France et qui furent singulièrement favorisés par ceux-ci : le premier, Poton de Xaintrailles, fut «maréchal de France» de Charles VII, le second, Jehan de Stuer, fut nommé sénéchal du Limousin par Louis XI.

Les Rovignan

On ignore quels furent les premiers seigneurs de Galapian, jusqu’au XIIe siècle. Les premiers seigneurs de Galapian dont on ait conservé le nom sont les Rovignan :

  • Avant 1240, Raymond Bernard de Rovignan «Possède des droits sur Galapian, Lusignan et Hauterive». En 1240, sa veuve, prénommée Studia donne à l’évêque d’Agen tous les droits qu’avait son mari sur la terre de Galapian et «toutes les dîmes sur Lézignan et Hauterive[21].
  • En 1259, Bernard de Rovignan, chevalier, rend hommage au nouveau comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers, pour ses seigneuries de Galapian et de Castelculier, ainsi que ses possessions à Buzet, Miramont-d’Aiguillon [Note 2] et Port-Sainte-Marie «et Pour tout cela, il devait deux hommes de guerre et l’hommage» [22].
    Ce même Bernard de Rovignan accorde, en 1268, la charte de coutumes aux habitants de Galapian.

Après 1281, on ne rencontre plus aucune mention de Rovignan à Galapian, qui a du passer entre les mains de divers seigneurs:

  • En 1295, parmi les signataires de la charte des coutumes accordée par Philippe le Bel au bourg Lunac [Note 3] d’Aiguillon, on relève un Arnaud de Galapian [23].
  • Parmi les multiples destinataires d’une lettre des représentants d’Edouard II -- datée de 1315 -- on relève un «Ramffredo de Binalmont Militi, Domino de Calapian» [24].

Poton de Xaintrailles

Jean, dit Poton, de Xaintrailles [25] (ou Saintrailles, ou Sainte-Treille) était, par le testament de son père, Fort-Sanche, Seigneur de la seigneurie de Villeton. [26]. Il acquit la renommée, non-seulement de bravoure, mais de grande habileté dans le métier des armes au service de Charles VII qui le combla d’honneurs («grand écuyer» dès 1430, Sénéchal du Limousin en 1453, «maréchal de France» en 1454, ensuite gouverneur de Bordeaux) et de possessions (gouvernement de Tonneins en 1450, Saint-Macaire en 1451). Ainsi, A la fin de sa vie, Poton de Xaintrailles prenait-il les titres suivants: «Noble, puissant, magnifique et admirable seigneur Poton de Xaintrailles, Sire de Xaintrailles, Vicomte de Brulhois, Baron de Tonneins, Grateloup, Villeton., Lagruère, Galapian , Ganat, Exparsat; Seigneur de Saint-Macaire, Vally, Méry-ès-Bois, Ménestrel-sur-Sandre, Roqueys, Pujraran, Auterive, Ambrus, Cauvere, Le Grézet; Avoué de Sarlat, premier Maréchal et grand Ecuyer de France, Chambellan et Capitaine des gens-d'armes du roi, Gouverneur de Guienne et de Berry».
On ignore quand et comment il acquit la seigneurie de Galapian, qui, à la mort de Poton le 7 octobre 1461, à défaut d’enfant, échut à sa veuve, Catherine Brachet de Vendôme, dame de Salignac en Limousin.

Les Stuer

Par mariage, Galapian échoit ensuite à Jehan III de Stuer, personnage de l’entourage du futur Louis XI. Jehan de Stuer appartenait à une «maison qui a toujours été regardée comme l'une des plus puissantes et des plus illustres du royaume, par l'éclat de ses alliances, par ses richesses immenses, la possession des plus grands fiefs et l'illustration des emplois les plus distingués. (...) Elle doit son nom à la terre de Stuer, qui est située dans l’ancienne enclave du vicomté de Porrhoët, aujourd'hui réunie au duché de Rohan; Et elle y était au rang de le première noblesse dès le XIIIe siècle.» [27].

  • Jean de Stuer: Par un acte daté du 3 août 1461, le roi Louis XI nomme Jehan de Stuer sénéchal du Limousin, seigneur de la Barde [Note 4].

Le 27 août 1487, les coutumes de Galapian étaient copiées «à la requête de noble et puissant Johannes de Stuer, chevalier, et de Catherine Brachet, son épouse, seigneurs de ce lieu de Galapian, de la Barde et de Tonneins-dessous». Il est révélateur que cette copie des coutumes de Galapian soit une traduction en français: Jehan de Stuer étant en effet le premier seigneur de Galapian non gascon et ne pratiquant donc sans doute pas la langue occitane.

  • Guy de Stuer: Jehan de Stuer n'eut point d'enfants de Catherine Brachet, qui, devenue veuve, légua la plupart de ses biens à Guillaume de Stuer, frère de son défunt mari, «en considérarion des preuves d'amour, d'attachement et de l’honneur qu'elle avoit reçus de Monseigneur Jean de Stuer son mari». C’est celui-ci qui, en 1525, fonda une chapellenie, et c’est vraisemblablement à lui qu’on doit l’extension de l’église paroissiale St Christophe par l’adjonction de deux chapelles latérales.

Les Brunet

Guy de Brunet, neveu et filleul de Guy de Stuer hérita de son oncle la seigneurie de Galapian. En 1523, cet héritage fut contesté au sein de la famille, et Jean de Brunet, père et administrateur des bien de son fils mineur dut engager une procédure devant le sénéchal d’Agenais pour maintenir la validité du testament de feu Guy de Stuer [Note 5].

Les Boudon de Pompejac

Le 24 septembre 1546, Gabrielle de Stuer, fille de Guy de Stuer, seigneur de Galapian, épouse, devant Gauteron, notaire royal à Galapian, Michel de Boudon, capitaine, écuyer, sieur de l'Hoste. Elle apporte en dot la terre de Pompejac, détachée de celle de Galapian, et Michel de Boudon devient le premier seigneur de Pompejac. «(…) la carrière de cette maison [de Pompejac] a été purement militaire depuis son origine. Vingt-six officiers de tout grade, depuis celui de cadet-gentilhomme jusqu'à celui de maréchal de camp inclusivement, neuf chevaliers de Saint Louis, trois gardes du corps, un page, deux membres de la Légion d'Honneur; — une ancienneté bien prouvée de plus de trois siècles; — des alliances honorables contractées presque uniquement parmi les anciennes familles du pays, — lui assignent l'une des meilleures places dans les rangs de la noblesse de Guienne» [28]

Les Lusignan d’Agenais

Au début du XVIe siècle, Galapian passa aux mains des Lusignan d’Agenais [Note 6].

  • Jean de Lusignan : Hommage est rendu, le 16 mars 1539, au roi François 1er, par «Nostre cher et bien amé Jehan de Lézignan, escuyer, seigneur du dict-lieu, en personne, es mains de nostre amé et féal chancelier, à cause et pour raison de la terre, seigneurie et jurisdiction du dict Lézignan, de la terre, seigneurie et ,jurisdiction de Gallapian et de la troisiesme partie de la terre, seigneurie et jurisdiction de Clermont-Dessoubs, toutes icelles terres et seigneuries situées et assises en nostre séneschaussée d'Agennois[29]. Jean de Lusignan, seigneur de Lusignan et de Galapian, était «lieutenant de robe courte» du sénéchal d'Agenais et de Gascogne. [Note 7].
  • Henri de Lusignan: Fils du précédent, Henri de Lusignan était l'un des chefs les plus braves et un des plus dévoués du parti protestant. Il fut gouverneur de la ville d'Agen, en 1578 pour Henri de Navarre, le futur roi Henri IV, dont il faisait partie du proche entourage. Henri de Navarre le tenait en estime et lui confia diverses missions de confiance : «Je vous prie, M’amie, commander pour vostre garde aux habitans de Nerac. Vous avés là monsr de Lesignan pour en avoir le soing, s’il vous est agreable, et qui le fera bien» [30]. Henri IV, devenu roi de France, confirme, le 30 septembre 1590, Henri de Lusignan comme «capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roy», dans la charge et capitainerie du château de Puymirol.
  • François I de Lusignan: François I de Lusignan était le fils du précédent. Il était capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi, chevalier de son ordre; Conseiller aux Conseils d'Etat et privé, Gouverneur de Puymirol.de 1611 à 1621.
Vers 1610, François de Lusignan consent une donation en faveur des habitants de Galapian faisant profession de la Religion prétendue réformée;
Le roi Louis XIII voulant récompenser les services importants rendus aux rois ses prédécesseurs par les seigneurs barons de Lusignan, érige la terre et baronnie de Lusignan, située en Agenais, en titre, nom et dignité de marquisat, par ses lettres patentes du mois d'août 1618, vérifiées au parlement de Bordeaux le 2 juillet 1619.
A partir de 1624, la guerre de religion reprenant dans le Quercy, François de Lusignan s'engage à la tête des protestants.
En 1630, François I engage une procédure devant la chambre de l'Edit de Guyenne contre son fils aîné, François II coupable de l'enlèvement de sa soeur, Olympe, au retour d'un prêche à Galapian [31].
En 1631, aux termes d'une transaction passée entre François de Lusignan, seigneur de Galapian, et les habitants de Galapian, ceux-ci doivent payer par carterée [Note 8], un sou en argent, quatre picotins de froment, autant d'avoine et un sixième de poule. L'acapte était d'un tiers seulement en argent. Le seigneur se réservait tous les droits de lods et ventes; il renonçait à ses revendications sur un bois commun. Cet accord mis fin à un procès qui durait depuis 58 ans au Parlement de Bordeaux [32].
Quelques années plus tard, le marquis de Lusignan est condamné mort par contumace par la Chambre de l'Edit de Guyenne; il est dégradé de noblesse et a pendant quinze jours son portrait pendu une potence sur la place de la ville d'Agen; ses maisons sont rasées, ses bois sont coupés au pied. [33].
A l'issue de cette vie très agitée, le marquis de Lusignan fait un codicile a son testament le 24 mars 1639 et meurt avant le 17 avril de la même année.
  • François II de Lusignan: Chargé tout d'abord de la direction générale des troupes levées par le Parlement, François de Lusignan passa ensuite au service de Condé, tout en essayant de se rapprocher du roi. Envoyé en Espagne en 1650 pour solliciter de nouveaux secours, il prit à son retour le commandement des révoltés d'Agenais. C’est à cette époque que le «château» de Galapian fut «renversé» par les troupes du duc d’Epernon.
A la date du 7 novembre 1652, l'acte de fondation de la chapellenie de Galapian par haut et puissant seigneur messire François de Lusignan, marquis du dit lieu, baron de Galapian et Monbalen, lieutenant général des armées de Sa Majesté en province de Guienne «lequel, considérant les grands biens et excessives grâces que la bonté divine luy a desparties et despart incessamment…» [34].
Fait prisonnier, François de Lusignan fut conduit à Cadillac, puis à Pau dont le Parlement fut chargé d'instruire son procès. Reconnu coupable du crime de lèse-majesté, il fut condamné à mort le 15 novembre 1656 et décapité à La Réole [35].
  • Pierre de Lusignan : né en 1604, baron de Galapian, Pierre de Lusignan était le fils de François I, et le frère cadet de François II de Lusignan, deuxième marquis de Lusignan. Pierre de Lusignan fut colonel au service des princes de Condé et de Conti durant les troubles de la Fronde. Il s'y illustra par une rare férocité: «En 1651, le prince de Conti estant arrivé dans ceste province, au mois de septembre, et les Bordelais ayant recommencé la guerre et attiré plusieurs autres villes à leur party, la ville de Langon se trouva la seule le long de la rivière qui refusa hautement de signer l'union comme préjudiciable au service du Roy et au bien de l'Estat. La ville eut à endurer le séjour de plusieurs régiments, entre autres le régiment de Galapian, composé de 400 hommes, lesquels demeurèrent trois mois, vivant à discrétion, frappant et assommant les habitants dès qu'ils, paraissaient sur les murs et pillant tout ce qu'ils trouvaient.» [36].
L'inhumanité dont fit preuve M. de Galapian, et la sinistre réputation qu'il a laissée dans l’Agenais serait, selon certains auteurs, à l'origine du mot galapian, vaurien. (…)» [37].
Pierre de Lusignan, après une vie pleine de violences, décéda dans son lit le 6 octobre 1692, à l’âge respectable de 88 ans .

Les Balguerie

Les Balguerie descendent «d'une famille huguenote de l'Agenais dispersée après la Révocation, mais dont les membres figurent avec éclat dans les Annales du Sud-Ouest les uns peuvent être comptés, vers 1780, dans l'élite des négociants bordelais; d'autres jouent un rôle politique, comme celui qui fut nommé préfet du Gers et baron de l'Empire. (…) » [38]

Au départ de Clairac, dont la famille Balguerie est originaire, différentes branches se sont implantées dans divers hameaux et lieux dits de Galapian:
  • Son fils aîné, Pierre Balguerie sénior épousa Suzanne Desclaux en 1627 au lieu dit Farly [Note 9].
  • Le fils aîné de celui-ci, Pierre Balguerie junior, né en 1637, décédé en 1717, à l’âge de 80 ans, était bourgeois et marchand de Galapian, et seigneur de Paillières [Note 10]; Il avait un frère cadet, Jean Balguerie, dit des Guillots [Note 11].
  • Jacob Balguerie, fils aîné de Pierre Balguerie junior, portait le titre de seigneur Paillères, où il habitait, et de sieur de Blanchou [Note 12]. Dans les actes, il était qualifié de bourgeois et de négociant à Galapian.
  • Une fille du précédent, Jeanne Balguerie, dite de Paillères, épouse vers 1730, son cousin Louis Balguerie de Ramond [Note 13].
  • Pierre de Balguerie de Larmande, baron de Galapian, ancien capitaine de grenadiers au régiment de Brie, quitta la carrière des armes vers 1761. Il se maria et se retira dans ses terres de l'Agenais. En 1789, il habitait au château de La Mothe-Forest [Note 14], paroisse et juridiction de Galapian.[39]. Pierre Balguerie, Seigneur de Galapian, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Agen» [40].
  • En 1836 encore, une dame Marie Balguerie, propriétaire, alors âgée de 60 ans, figurait dans le recensement de Galapian. Elle était aidée d’un jardinier et de six domestiques.



La charte des coutumes de Galapian

Le 12 février 1268, les habitants de Galapian se voyaient accorder par leur seigneur, Bernard de Rovignan (‘de Rovinha’), une charte de «Coutumes» [41]. Ce document fixait par écrit les droits et les devoirs respectifs du seigneur et de ses sujets; les modalités de leur bonne gouvernance: nomination des bayles [Note 15], consuls, et prud’hommes, règlement, parfois dans les moindre détails, et délais des diverses procédures, taxes et pénalités, etc.
Bien qu’elle ne nous en soit parvenue à nous qu’une copie tardive, écrite en français et datée de 1487, la charte des coutumes de Galapian était écrite à l’origine en langue vernaculaire occitane. Le seigneur du lieu, Bernard de Rovignan, y apparaît en prise directe avec la communauté des habitants de sa seigneurie, sans intervention aucune du Comte ou du Roi, ni d’aucun de leurs représentants: «le senhour En B. de Rovinha, seigneur du chasteau de Calapian volt parvenir au communal proufit du mesmes chasteau des habitans et habitadours en le mesme chastel et en ses appartenenses. Donne et auctroye per soy et ses successeurs et heretiers per tout temps aux habitans et habitadours du mesmes chasteau et dedans les dexs [territoires] du mesme chastel c'est assavoir lesquelles coustumes sont escriptes et dejus avant nommées en ceste presente lettre, en la volunté et par les princes des proux hommes et de tout le peuple de Calapian ».

Population galapianaise en 1268

Dans la plupart des cas, les articles de la charte des coutumes de Galapian s’adressent, d’une manière apparemment très égalitaire, à «tout homme et toute femme de Galapian et dedans les dexs», sans distinction donc de sexe ni de statut.
Dans une certaine mesure, la charte des coutumes laisse entrevoir certaines composantes de la population galapianaise d’alors :

  • On ne compte pas moins de 50 proux hommes [Note 16] signataires de la charte, parmi lesquels un seul chevalier. Ce dernier, Aner de Villota, est cité au § 64 de la charte, en tant que propriétaire d’une exploitation agricole («bourdil») à la limite du territoire banal de Galapian. Il pourrait donc être vu plutôt comme un gentleman farmer que comme chevalier en résidence au château. Ce faible effectif chevaleresque plaide pour le peu de valeur du castrum de Galapian sur le plan militaire.
  • «Plus que toute autre, la charte de Galapian garde cependant le souvenir de servitudes anciennes ; elle mentionne le captemium [Note 17] [§ 61] qui peut être fait à un chevalier, et connait les fiefs d’hommage [§ 97] qui doivent être fort proches des tenures serviles» [42].

Du point de vue religieux, il est significatif qu’il n’est fait aucune mention de l’obligation d’être catholique pour être prud’homme et éligible au conseil. On peut donc en déduire que la population de Galapian ne comptait pas – ou plus – alors de juifs ou d’hérétiques [Note 18].

Une gouvernance de proximité

Dans son § 5, la charte stipule que le conseil sera constitué chaque année de quatre prud’hommes, cooptés dans un lieu tenu secret par le conseil précédent. Une fois publiés les résultats de l’élection, ils s’imposent à tous sous peine d’une amende de cinquante sous arnaudins [Note 19], due pour moitié au Conseil, pour moitié au Seigneur.
Endéans les huit jours, tous les habitants de Galapian viennent faire serment devant le nouveau conseil des prud’hommes.
Les § 8 et 9 de la charte stipulent que le Bayle est nommé par le seigneur, prête serment devant le conseil mais peut être révoqué à la demande du conseil s’il comment des fautes et ne s’en amende pas.

Responsabilités du seigneur et des habitants

  • Entre autres responsabilités de habitants, la charte prévoit [§ 67] le défraiement d’une partie des dépenses de guerre, à raison de 4 mailles [Note 20] arnaudins par feu et par jour d’absence du seigneur … pour autant que celui-ci prenne le trajet le plus direct à l’aller et au retour… De telles entreprises guerrières n’étant pas sans risques, il est également prévu [§ 48] une intervention volontaire des habitants de Galapian pour payer la rançon éventuelle du seigneur ou pour la croisade, qualifiée en l’occurrence de «pélérinage outre-mer»...
  • Toutes les obligations ne sont cependant pas à charge des habitants : le seigneur a l’obligation de payer l’amende due par lui ou par son bayle en cas d’intrusion abusive dans la maison d’un habitant [§ 36 et 37], ainsi que d’assister les habitants de Galapian victimes d’une saisie du fait du seigneur ou de son bayle.
  • Par ailleurs, la responsabilité collective du voisinage peut être engagée lorsqu’un dommage quelconque est causé aux biens, et que, après enquête du bayle et du conseil, le coupable n’a pu être identifié dans le cas de dégradation apportée aux arbres, aux blés, à la maison ou au bétail [§76].



Patrimoine.png Patrimoine bâti

  • Église Saint-Christophe

Repère géographique.png Repères géographiques

47107 - Galapian Vue générale.jpg


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 683 447 532 492 547 558 628 638 639 616
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 587 617 592 566 566 543 504 461 460 442
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 415 357 363 366 376 325 345 332 313 277
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 254 230 286 302 336 320 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Pierre DUMARE 1792 - 1793  
Bernard RESSAT 1793 - 1794  
Pierre DUMARE 1794 - 1800  
BALQUERIE-BERAUD 1800 - 1804  
Louis de FORCADE de CAUBEYRAN 1804 - 1810  
Jacques Raymond CHAUDRUC 1810 - 1815  
Mathieu FEUILHERADE 1816 - 1825  
Pierre RESSAT 1825 - 1835  
Joseph DUPRAT 1835 - 1848  
Daniel Alfred RONTEIN 1848 - 1870  
Martial CAPDEGELLE 1870 - 1871  
Mathieu DESCLAUX 03/1871 - 05/1871  
François MARTINEAU 1871 - 1878  
Bernard FLORENCE 1878 - 1900  
Jean JOUBES 1900 - 1902  
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Pierre LAPEYRE 07/1999 - 2020  
Georges Nicole LEBON Juillet 2020 - (2026)  
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Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
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Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
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Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières

Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
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Mairie
Adresse : - 47190 GALAPIAN

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Commentaire :

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Dépouillements des registres paroissiaux

Liste des soldats du monument aux morts

Le monument aux morts
NOM Prénom(s) Naissance Décès Observations
BARRAT André - 18/09/1944 -
BARRAT David - 25/06/1948 Lieutenant
BAYLE Jean 21/03/1891 14/09/1918 Adjudant - 169e RI
BOUDON Jean Valmon 02/05/1882 20/08/1916 15e RI
CAPDEGELLE Henri - 27/10/1917 -
CAPDEGELLE Louis 13/01/1895 28/05/1917 56e RI Coloniale
CAUBET Paul 29/09/1890 16/05/1918 175e RI
FAVARD Franck 08/06/1893 14/10/1918 Sergent
FOURAGAN Gabriel - 20/04/1931 -
LABURTHE Joseph Emard 06/01/1895 27/02/1916 47e RI
LALIZOUT Louis - 24/03/1953 -
LAMOTHE Etienne 26/07/1886 03/05/1915 RI
MARMAND François - 20/12/1914 -
MATTIOLO Primo - 08/10/1947 -
PARROUTY Jean 13/01/1882 24/09/1914 -
SALLES Alix - 18/12/1940 -
SALLES Léon - 03/03/1928 -
TESQUET Pierre 28/02/1889 20/08/1914 -

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


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Notes

  1. Cet épisode a été rapporté initialement, et sans mention de ses sources, par Jules Andrieu dans son «Histoire de l’Agenais», 1893, Tome 1 page 54. Cet épisode n’est cependant rapporté par aucun des chroniqueurs contemporains des faits : ni par Pierre des Vaux de Cernay dans son «Histoire de l'hérésie des Albigeois», vers 1220, ni par Guillaume de Tudèle dans sa «La chanson de la croisade contre les Albigeois», ni dans la «Chronique de Maître Guillaume de Puylaurens sur la guerre des Albigeois». Galapian n’est donc mentionné ni parmi les places fortes de l’Agenais dont le siège ou la prise a mérité d’être relaté par les chroniqueurs de l’époque, ni parmi les places fortes dont la valeur stratégique justifiait l’exigence de leur démantèlement dans le traité de paix -- dit traité de Meaux -- conclu en mars 1229, à l’issue des hostilités. Source: Traité de paix dans la «Chronique de Maître Guillaume de Puylaurens sur la guerre des Albigeois», par Ch. Lagarde, 1864, p.227.
  2. Miramont (d’Aiguillon) : actuellement lieu-dit à Lagarrigue, dans le canton de Port-Sainte-Marie.
  3. Au XIIIe s., Aiguillon était partagée entre deux co-seigneuries: Agulone relevant de la maison de Lunac et Fossatis relevant de la maison du Fossat. Les deux bourgs, séparés par un mur percé d'une porte, se sont trouvés en conflit.
  4. Cet acte, délivré à Avesnes en Hainaut -- alors dans les Pays-Bas bourguignons -- est postérieur de douze jours seulement à la mort de Charles VII et est antérieur au couronnement du nouveau roi, encore en chemin vers la France. Il s’agirait donc de la plus ancienne lettre de Louis XI en tant que roi. Voir à ce sujet: «Documents limousins des archives de Bordeaux» (Archives historiques du Limousin..., 1912, t. XII, p. 47-49).
  5. Deux pièces, datées du 20 mai 1523 et du 29 juin 1524, relatives à cette affaire sont conservées aux Archives départementales du Lot-et-Garonne, sous la référence 1 J 253
  6. Le généalogie des Lusignan d’Agenais, et leur hypothétique parenté avec l’illustre maison des Lusignan du Poitou à fait l’objet d’études et de débats au milieu de XIXe siècle. Pour l’argumentaire en faveur d'une parenté des Lusignan d’Agenais avec les Lusignan du Poitou, voir : «Les Lusignans du Poitou et de l'Agenais», par J. de Bourousse de Laffore, dans La Revue de l’Agenais, T.8, 1881. «De la communauté d'origine des Lusignan d'Agenais et des Lusignan du Poitou» par J.F. Samazeuilh, 1686, ou «Complément à la notice historique sur les Lusignan d'Agenais et de Poitou» par G.A. Dubernet de Bosq, 1868. Pour l’argumentaire contre la parenté des Lusignan d’Agenais avec les Lusignan, voir la «Note sur la féodalité en Agenais», par Georges Tholin, dans La Revue de l’Agenais, T.26, 1899. Voir aussi «La question des Lusignan» par D.de Thezan, dans Revue d'Aquitaine, A.13 N1. Un travail plus large et récent est fourni par Denis Arriat sur le site du C.H.G.H.47 : http://www.genealogie-en-47.fr/Articles/Dossiers/Lusignan_d_Agenais_01.html .
  7. Cette charge était importante et enviée par les plus grandes maisons du pays, parce qu'en des circonstances déterminées, elle donnait le droit de commander la noblesse de ces deux sénéchaussées (idem p.418)
  8. A Galapian, 1 carterée valait 87,523 ares. Voir «Tables des rapports des anciennes mesures agraires avec les nouvelles» par François Gattey, 1812.
  9. Farly: lieu-dit de Galapian, sur la route de St-Salvy.
  10. Paillières: lieu-dit de Galapian, sur les coteaux au NE du bourg ; un «château» y subsiste, décrit dans l’Inventaire général du patrimoine culturel sous la référence IA47000885
  11. Guillots: hameau de Galapian, au NO du bourg .
  12. Blanchou: hameau de Galapian, à l’entrée Ouest du bourg
  13. Ramond: lieu-dit de Galapian, au SO du bourg, vers Lagarrigue.
  14. Lamothe-Forêt: Hameau de Galapian, au NO du bourg ; un «château» du XVIIIe s. y subsiste, décrit dans l’Inventaire général du patrimoine culturel sous la référence IA47001036.
  15. Bayle : agent délégué du seigneur (dans le Nord : Bailly)
  16. Prud’homme, notable. On peut les considérer comme autant d’hommes libres, propriétaires fonciers. Voir «Institutions politiques et administratives du Languedoc», par P.Dognon, 1895, p.41.
  17. Captemium : au Moyen-Age, protection armée exercée par la chevalerie sur une communauté, souvent ecclésiastique.
  18. Ce n’est pas le cas partout : à Clermont-Soubiran, par exemple, le premier article de la charte des coutumes de 1262 – rédigée par Ponse Maynard, le même notaire qu’à Galapian -- est consacré à la dénonciation et à l’expulsion des hérétiques. Voir «Coutumes de Clermont-Dessus en Agenais, 1262», publiées par Hippolyte Rebouis, 1881
  19. Monnaie arnaudine: monnaie frappée à Agen, par privilège accordé à l’évêque; voir à ce sujet: «Monnaies féodales de France», par F. Poey d'Avant, vol.2, p.143.
  20. La Maille, 1/2 denier, soit 1/24e de sol, était la plus petite unité monétaire en circulation


Références

  1. Voir «Prise de possession de l’Agenais» dans Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, 1897.
  2. Voir Inventaire général du patrimoine culturel, Référence Mérimée IA47000889.
  3. Une description, des plans et des photos de l’église Saint Christophe de Galapian figure dans l’Inventaire Mérimée sous la Référence IA47000891.
  4. Voir «L'église d'Agen sous l'ancien régime: pouillé historique du Diocèse d'Agen pour l'année 1789», par le chanoine A.Durengues, 1894. Texte disponible sur le site des Archives Départementales de Lot-et-Garonne .
  5. Mémoire de Nicolas de Villars, 1604, cité par le chanoine Durengues.
  6. Voir «Les restitutions des dîmes dans le diocèse d’Agen pendant l’épiscopat de Guillaume II (1247-1263) », par Yves Dossat, dans le Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1962.
  7. A.Durengues.
  8. «Histoire de Messire Claude Joly, évêque et comte d'Agen (1610-1678)», par Pierre Hébrard, 1905.
  9. Documents relatifs au Périgord, à l'Agenais et à la Saintonge, Bibliothèque de l'école des chartes 1890 Vol. 51, pp. 298-304.
  10. Mélanges Henri Morel, Presses Universitaires d’Aix-Marseile, 1989, p. 149.
  11. Voir détail et transcription sur Geneanet : https://www.geneanet.org/media/public/proces-jean-de-brunet-anne-ysle-ad47-1j253-21466098
  12. Voir le «Verbal» de Claude Joly, 1668, cité par le chanoine Durengues.
  13. Chanoine Durengues, sur base d’une lettre du curé Aché à l'évèque, octobre 1810.
  14. Coutumes de Galapian, §66, Archives Départementales du Lot-et-Garonne, cote 52 J 43. Voir aussi «Les Coutumes de l’Agenais», tome 2, par P.Ourliac et M.Gilles, Paris, 1976.
  15. Mémoires de Nicolas de Villars, 1604, cité par le chanoine Durengues.
  16. Verbal de Claude Joly, 1668, idem.
  17. G.Tholin.
  18. Verbal de Claude Joly, 1668, cité par le chanoine Durengues.
  19. « Mémoire du clergé de France », 1847, cité par le chanoine Durengues.
  20. Voir recensement de 1851.
  21. Voir «Le château de Fauguerolles» par J.R. Marboutin, dans La Revue de l’Agenais t.30, 1903.
  22. Voir «Hommage des Seigneurs de l'Agenais au comte de Toulouse, en 1259» dans Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen , 1897, p.49
  23. Voir «Histoire de la ville d'Aiguillon et de ses environs», par l'abbé R.-L. Alis, 1895, pp. 84 à 90
  24. Voir «Foedera, conventiones, literae et cujuscunque generis acta publica...», par Thomas Rymer, 1727, T.3, p.531.
  25. On dispose sur internet de multiples notices biographiques sur Poton de Xaintrailles, personnage populaire s’il en est; voir, par exemple: «Biographie universelle ancienne et moderne», 1843, t.45, p.162., ou «Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume…» T.7 p.92, par le P. Anselme, 1733.
  26. «Recherches historiques sur la ville et les anciennes baronnies de Tonneins», par L. F. P. Lagarde, 1833, p.48
  27. Voir: «Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane». T 9, p.597, par L.Moreri, 1759.
  28. La généalogie de la maison de Pompejac est amplement détaillées dans le «Nobiliaire de Guienne et de Gascogne», par G. O'Gilvy et P.J. Bourrousse de Laffore, 1858.
  29. Voir «Les Lusignan du Poitou et de l'Agenais», par J.de Bourousse de Lafore, in Revue de l’Agenais, T.8, 1881, p.417.
  30. Extrait d’une lettre, datée de 1580, adressée par Henri de Navarre à Marguerite de Valois, sa femme. Source: «Recueil des lettres missives de Henri IV», par M. Berger de Xivrey, T.1, 1843.
  31. Voir détails dans «Documents inédits pour servir à l'histoire de l'Agenais» publiés et annotés par Philippe Tamizey de Larroque, 1874.
  32. Voir «les Limites de la Juridiction d'Agen au Moyen-Age…», par G.Tholin, in Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, T.10, 1887.
  33. Voir «Les Lusignan du Poitou et de l'Agenais», par J.de Bourousse de Lafore, dans la Revue de l’Agenais, T.8, 1881, p.496
  34. Voir «Les Lusignan du Poitou et de l'Agenais», par J.de Bourousse de Lafore, dans la Revue de l’Agenais, T.8, 1881, p.500.
  35. Voir «La fronde en Guyenne», par M. Dast de Boisville, in Archives historiques du département de la Gironde, T.30, 1895.
  36. Voir Archives communales de la ville de Langon (CC. 2), cité dans l’«L'église métropolitaine et primatiale Saint André de Bordeaux» T. 2, par J. Lopes, 1882 .
  37. Voir «Une mazarinade inconnue», par Ph. Tamizey de Larroque, in Revue de Gascogne, T.25, 1884.
  38. Voir «Revue historique», T.132, 1919.
  39. .Voir Revue de l’Agenais, T.32, 1905.
  40. Voir «Dictionnaire des familles françaises…» par C. de Chaix d'Est-Ange, T.2, 1904.
  41. La Charte des coutumes de Galapian, dans sa version de 1487, se trouve aux Archives Départementales du Lot-et-Garonne, sous la cote 52 J 43; on peut consulter en ligne une copie numérisée de cette charte est visible sur les Documents Geneanet: https://www.geneanet.org/archives/actes/actesenligne/848694. Les coutumes de Galapian, parmi d’autres coutumes de l’Agenais ou du Condomois, sont transcrites et commentées dans «Les Coutumes de l’Agenais», tome 2, par P.Ourliac et M.Gilles, Paris, 1981. La structuration de la charte en articles numérotés, ainsi que la transcription du texte, sont de ces auteurs. Voir le compte-rendu (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1983_num_141_1_450298_t1_0147_0000_2)
  42. Extrait de l’introduction de «Les Coutumes de l’Agenais», ouvrage cité, tome 2, par P.Ourliac et M.Gilles .



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