44190 - Saint-Sébastien-sur-Loire

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Saint-Sébastien-sur-Loire
Blason de Saint-Sébastien-sur-Loire
Informations
Pays    France
Département    Loire-Atlantique
Métropole Nantes Métropole
Canton   44-29   Saint-Sébastien-sur-Loire

  44-50   Nantes-10 (Ancien canton)

Code INSEE 44190
Code postal 44230
Population 27 958 habitants (2020)
Nom des habitants Sébastiennais, Sébastiennaises
Superficie 1 166 hectares
Densité 2397.77 hab./km²
Altitude Mini : 2 m
Point culminant 33 m
Coordonnées
géographiques
47.2072° / -1.5025° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Saint-Sébastien-sur-Loire est une commune de Loire Atlantique, Région Pays de Loire, située au sud-est de Nantes (à 4 km du centre-ville de Nantes) ; elle fait partie des 24 communes de l'unité urbaine de Nantes.

Histoire de la commune

Les premiers habitants de la commune s'installent en bord de Loire entre 3000 et 2200 avant J.C. Le village d'Aigne (Saint-Sébastien-sur-Loire) est fondé entre le XIIe et le XIIIe siècle. La paroisse devient un important centre de pélerinage au cours du XVe siècle. Jusqu'en 1789, la paroisse se nommait Saint-Sébastien d'Aigne: la première mention d'Aigne apparaît dans une charte de 1287 émanant de l'évêque de Nantes ; puis ce fut Saint-Sébastien (excepté entre 1793 et 1801 où il fut simplement Sébastien) pour devenir, après accord de la municipalité, Saint-Sébastien-sur-Loire dès 1920. En 1791, la majorité des habitants manifeste des réticences vis-à-vis de la Révolution et rejoint la rébellion vendéenne de 1793.
En 1856, Charles Cassegrain fonde une fabrique de conserve alimentaire en mettant en pratique la méthode de Nicolas Appert qui consistait à conserver les aliments en les stérilisant par la chaleur dans des contenants hermétiques. Cassegrain se spécialisera dans la conserve des légumes et des salaisons.
Pendant la guerre, le 21 juin 1940, un avion de l'Armée de l'air survolant Saint-Sébastien-sur Loire est touché par un tir de la DCA allemande. Gravement brûlé le sergent André Thierry, mitrailleur, saute en parachute et s'effondre dans une propriété, une patrouille allemande avait vu le parachutiste et s'empare de lui, mais il décèdera de ses blessures à l'hôpital Saint-Jacques le lendemain.

Héraldique

  • De gueules à la barre ondée d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, accompagnée en chef d'un lion d'or et en pointe d'un brin de muguet d'argent feuillé d'or[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-1957 : Loire-Inférieure, 1957-2025 : Loire-Atlantique
  • Arrondissement - 1801-2025 : Nantes
  • Canton - 1801-1973 : Nantes-4, 1973-2015 : Nantes-10, 2015-2025 : Saint-Sébastien-sur-Loire
  • Commune - 1801-1920 : Saint-Sébastien, 1920-2025 : Saint-Sébastien-sur-Loire

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine bâti

Église Saint-Sébastien

Eglise Saint Sébastien
Photo:V.Brossier

La paroisse Saint-Sébastien-sur-Loire a porté les noms de Saint-Sébastien-les-Nantes, puis Saint-Sébastien d'Aigne qui a prévalu jusqu'au Concordat en 1801.
Elle a remplacé une ancienne église du XVe qui avait elle-même remplacé un sanctuaire primitif datant d'avant le IXe siècle
Saint-Sébastien était connu pour être un lieu de pélerinages très renommés, qui commencèrent vraisemblablement à l'occasion de la peste qui sévit à la fin du XIVe siècle. Dès 680, saint Sébastien sauva Rome de la peste, et c'est suite à cet évènement que les peuples ont toujours accordé une grande confiance à saint Sébastien en l'implorant contre la peste. En 1500 la ville de Nantes fut dévastée par la peste et la Communauté de la ville s'obligea par un vœu à se rendre tous les ans le 20 janvier, jour de la fête du saint, à l'église de Saint-Sébastien-d'Aigne pour y recevoir la Sainte Eucharistie.
De style néo-gothique à trois nefs, elle a été édifiée en 1868 sous le Second Empire, par les architectes FAUCHEUR et BOISMAIN à l’initiative du recteur VERHOEVEN qui jugeait l'ancienne église trop petite.
La première pierre fut posée le 10 mai 1868 ; le chœur et le transept sont achevés en 1869 alors que la nef ne le sera qu'en 1871. Malgré la générosité des paroissiens, l'église aura coûté très cher et généré des dettes jusqu'au début du XXe siècle.
Pendant la guerre, suite au bombardement du 7 août 1944, la voûte du chœur est en partie effondrée sur le maître-autel, et la sacristie écrasée. Un mur de parpaings a été dressé entre l'autel et la nef pour pouvoir utiliser la partie d'église non endommagée. L'église sera remise en état en juin 1945 pour la confirmation, et la sacristie sera reconstruite et agrandie en 1946.
Les vitraux, réalisation du maître-verrier agréée des Beaux-Arts, Marguerite Huré, sont mis en place dans le chevet de l'église en juillet 1981.
En mai 1953, inauguration du nouveau chœur avec le maître-autel et l'ambon, puis inauguration et bénédiction du nouvel orgue avec Maître René Blanchard, sous la présidence du chanoine Marcel Courtonne.
Le nouveau chemin de Croix, sculpté dans des boiseries, autour de l'église, réalisé par le Révérend Père Donation des religieux Franciscains de Canclaux, est béni le 13 avril 1955.


Église Saint-Jean-l'Évangéliste

Eglise Saint-Jean l'Evangéliste
Photo: V.Brossier

a été édifiée en 1961 lors de la modification des limites de la paroisse de Saint-Sébastien et la création du Centre Saint-Jean en paroisse. Elle est rattachée à la paroisse Saint-Jacques-Saint-Jean-Sainte Famille dans la zone pastorale Nantes-Sud. L'église est placée sous le vocable de Saint-Jacques.


Chapelle Notre Dame de Bonne Garde

Chapelle Notre Dame de Bonne Garde
Photo:V.Brossier

La chapelle a des origines connues par des documents et des traditions. On rapporte qu'au milieu du XVIIe siècle, des personnes aperçurent une petite statue de la Très Sainte Vierge Marie au milieu d'une clarté lumineuse. Ils la rapportent chez eux comme un gage de bénédictions célestes, mais le lendemain la statuette a disparu. On la retrouve sur le fief des Bénédictins du Prieuré de Pirmil. Les religieux la transportent dans leur église mais la statuette se retrouve à nouveau à l'endroit où elle fut aperçue la première fois, c'est pourquoi il est décidé d'honorer la Très Sainte Vierge dans le lieu où elle s'est montrée.
La chapelle a été inaugurée le 4 novembre 1657 ; elle a pu être élevée grâce aux aumônes des fidèles ainsi qu'aux largesses du maréchal de La Meilleraye. Le procès-verbal de la visite archidiaconale du doyenné de Clisson rapporte que la chapelle a été bâtie par les soins de Sœur Marie, appelée de Bonne-Garde et des Coquins, ses parents, des charités et aumônes de diverses personnes et entre autres de feu seigneur maréchal de La Meilleraye et du consentement du sieur Bazin, lors prieur de Primil, en le fiel dont duquel elle est et par permission de Monseigneur de Beauveau, lors évêque de Nantes (...).
La chapelle était située à l'endroit même de l'apparition miraculeuse, au carrefour de la croisée des chemins de Saint-Sébastien et de Clisson, dans un lieu désert et inhabité. Les pélerins affluaient de la ville et de la campagne ainsi que les malades et les infirmes pour demander santé et guérison. Les marins pêcheurs, au retour de leur voyage accompli, reconnaissants, aimaient à suspendre des ex-voto, témoignages de leur foi et de leur gratitude.
Une Confrérie, gouvernée par deux prévôts, un ecclésiastique et deux laïcs, s'est maintenue avec celle de la Bonne-Vie jusqu'à la Révolution. Un desservant a été attaché à la chapelle depuis sa fondation jusqu'à la constitution civile du clergé. La chapelle fut saccagée sous la Terreur puis vendue. Un habitant sauva in extremis la statue en bois de la Dame de Bonne Garde.
La chapelle menaçait ruines, et il était question de la raser pour rectifier l'alignement de la route de Clisson, alors le curé organisa une souscription pour sa reconstruction. En 1858 la nouvelle chapelle est reconstruite dans un style gothique par M Bourgerel. Pour assurer l'existence légale de cette chapelle, le fondateur prit soin de la faire admettre par l'État au rang des chapelles de secours. (Décret impérial du 17 janvier 1857). La flèche fut élevée en 1861, mais l'édifice ne fut jamais vraiment terminé, il reste quelques chapiteaux à dégrossir à l'intérieur et la façade extérieure attend le ciseau du sculpteur.


Manoir de la Baugerie

Manoir de la Baugerie

Ce manoir du XVIIIe est devenu la propriété de Jacques-Étienne CAMBRONNE (né à Nantes le 26 décembre 1770) après son mariage avec Marie OSBURN (propriétaire de la Baugerie) en 1820. Baron d'Empire il obtient le grade de général en 1813, a été fait prisonnier par les Anglais en 1815 et conduit en Angleterre. Il sera gracié par Louis XVIII.
Jacques-Étienne Cambronne meurt le 29 janvier 1842 et est inhumé dans le cimetière de la Miséricorde. Son épouse meurt en 1854 et repose dans la partie protestante du cimetière de la Miséricorde.
En 1940 la congrégation des sœurs de la Sagesse ouvre une école technique privée les Perrières connue sous le nom de centre sanitaire saint-Jacques. Centre reconnu d'utilité publique pour l'accueil de personnes handicapées dès 1961. La propriété est devenue lycée professionnel en 1996.


Les Croix

- Croix du Bourg, monolithe de granit au milieu du bourg, XVIe
- Croix Blanche, sur le chemin qui conduit à la Loire
- Vieille Croix de granit à la Taponnière
- Croix de la Victoire (Croix de mission 1740) qui domine les flots de la Loire
- Croix de la Paix (Croix de mission 1740),
- Croix de la Métairie, en granit du XVIe au milieu d'un carrefour élevée au centre d'un escalier de pierres
- Croix du Douet, qui domine le village


  • Chapelle Sainte-Madeleine.
  • Chapelle de la Savarière, propriété privée du XVIIIe siècle, inscrite aux MH[2] en 1986.
  • Folie de la Gibraye (Gibraie ou Gibrais), maison privée du XVIIIe siècle édifiée par l'architecte CEINERAY, classée et inscrite aux MH[3] en 1983.
  • Manoir de la Grande Jaunaie, propriété privée de 1774, où les chefs vendéens François Athanase CHARETTE de La Contrie et STOFFLET signèrent un traité de paix le 17 février 1795, avec le général républicain Jean-Baptiste-Camille de CANCLAUX.
  • Manoir de la Savarière du XVIe siècle.
  • Manoir de La Tullaye, vers le XVIIIe siècle.
  • Moulins à vent, plusieurs à Portechaise et à La Bitonetterie.

Repères géographiques


Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 2 507 1 353 1 377 1 573 1 605 abs. 1 886 1 985 2 016 1 976
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 2 066 2 349 2 260 2 340 2 315 2 419 2 440 2 497 2 498 2 610
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 2 740 3 096 3 584 4 534 5 113 6 637 8 427 11 830 14 159 17 326
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 17 825 22 202 25 223 24 508 25 293 26 872 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020

En photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
François de LYROT 1790 - 1791 Chevalier, seigneur de la Patouillière et de la Gibraye, officier, général de l'armée catholique et royale (1793).  
Sébastien CORGNET 1791 - 1792  
Guillaume PERRAUD 1792 - 1800  
Nicolas VIAUD 1800 - 1803  
Herbert PRADELAND 1803 - 1825  
Henri GULLMAN 1825 - 1828  
André TROUCHY 1828 - 1831  
Fleurus PETITPIERRE 1831 - 1859  
Pierre POURÉ 1859 - 1865  
Louis MÉROT du BARRÉ 1865 - 1871  
Henri CAFIN-MÉNARD 1871 - 1874  
Louis MÉROT du BARRÉ 1874 - 1888  
Henri MÉROT 1888 - 1912  
Armand DUEZ 1912 - 1938 Député.  
Francis CHARRON 1938 - 1945  
Mme Aimée VERBE 1945 - 1947  
Constant PIVETEAU 1947 - 1953  
Marcellin VERBE 1953 - 1983 Médecin.  
Yves LAURENT 1983 - 09/1991 Né vers 1952, décédé tragiquement en 1991. Conseiller général (1988-1991).  
Martine LAURENT 1991 - 1995 Conseiller général (1991-1996). Professeure.  
Joël GUERRIAU 1995 - 2017 Né le 09/11/1957. Conseiller général (1996-2011). Sénateur (2011-). Démissionnaire.  
Laurent TURQUOIS 09/10/2017 - (2026) Né le 11/11/1971. Conseiller départemental du canton de Saint-Sébastien-sur-Loire (2015-).  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Jean-Baptiste BLANCHET 1803 - 1829 Recteur.  
François LEGAL 1829 - 1854  
VERHOEVEN 1854 - 1864  
François PICAUD -  
Auguste RADIGEOIS 1879 - 1885  
Pierre LESAGE -  
- -  
PINEAU 1930-1967 Chanoine  
LERAY 1967- Abbé  
Pierre HUD'HOMME 1978-1988  
Paul HOUDAYER 1988-1997  
Clément LABGLAIS 1997-2008  
Loïc LE HUEN 2008-2012 Prêtre modérateur  
René PENNETIER 2012-2022 Prêtre modérateur  
Emmanuel MUSTIERE 2022- En 2022, les paroisses Saint-Jean, Saint-Jacques, Sainte-Famille ainsi que la paroisse de Saint-Sébastien sont regroupées ; Emmanuel Mustière devient le pasteur de ces deux paroisses et de ces quatre églises assisté de 2 EAP  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 8 h 30 - 12 h 9 h - 12 h -
Après-midi 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 13 h 30 - 17 h 30 - -

Mairie
Adresse : Place Marcellin Verbe - BP 63329 - 44233 SAINT-SÉBASTIEN-SUR-LOIRE

Tél : 02 40 80 85 00 - Fax :

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Juillet 2020)

Associations d'histoire locale

  • Amis de Saint-Sébastien (étude et histoire du patrimoine local)

Dépouillements des registres paroissiaux

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références



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