A l'origine, Saint-Rambert, un village romain du nom d'Occiacum fut donné à l'Abbaye de l'Ile-Barbe, dont les moines fondèrent un prieuré et rebaptisèrent le lieu en Saint-André-des-Olmes au VIIIe siècle.
En 1078, lorsque les reliques de Saint-Rambert furent apportées, le village prit son nom définitif, et fut alors un lieu important de pèlerinage.
Bâti sur une butte dominant la plaine et le fleuve, Saint-Rambert était, au moyen âge, entouré de 2 murs d'enceinte dont il ne reste aujourd'hui que quelques éléments.
L'ouverture à la navigation de la Loire en 1704 a entrainé l'implantation de chantiers de construction de bateaux sur la rive gauche de la Loire. En 1818 , on compte une centaine de Charpentiers à Saint-Rambert. Les bateaux réalisé à Saint-Rambert se nommaient « les Rambertes ».
Saint-Rambert
En 1964 , la commune d'Andrézieux-Bouthéon demande sont rattachement au canton de Saint-Galmier. En 1954 les communes de Andrézieux , Saint-Just, Saint-Rambert, Bonson , Bouthéon et Saint-Cyprien avait créer un syndicat intercommunal pour développer une Zone industrielle sur le territoire de Bouthéon. La demande de la commune d'Andrézieux-Bouthéon ayant été approuvé par le conseil général , le conseil municipal de Saint-Rambert démissionne en janvier 1965.
Fusion Saint-Just Saint-Rambert :
C'est en 1970 que le projet débute . Il prévoit la fusion de Saint-Just , Saint-Rambert et Andrézieux-Bouthéon . Le Sous-préfet lance l'étude de cette fusion et demande aux différents conseils municipaux de se prononcer. En 1971 le conseil d'Andrézieux-Bouthéon se déclare pas intéressé par ce projet.
C'est en 1972 que le projet de fusion-association sera présentée et la convention prendra effet le 1er Janvier 1973.
La passementerie
De 1820 à la fin de la première guerre Saint-Rambert a été un centre important dans la fabrication de Rubans . Vers 1910 on compte 600 personnes qui travaillent dans le tissage de la passementerie.
La première guerre mondiale entrainera l’arrêt de cette activité la mode ayant évoluée. Un grand nombre de ces employés de la passementerie étaient des femmes et travaillaient dans un atelier familiale.
Une des plus importante fabrique de ruban aura été la manufacture créer par Jules VERT en 1896. Par la suite elle sera reprise par le gendre du créateur Georges RENOUAT et deviendra la société VERT-RENOUAT. La famille du créateur gardera l'entreprise jusqu'en 1991.
L'église du quartier Saint-Rambert et le prieuré forment un ensemble . Le monastère fut fondé par douze moines bénédictins venus de l'Ile-Barbe au VIIe. Le premier texte mentionnant le prieuré date de 971 (Charte ou Conrad le pacifique, roi de Bourgogne confirme à Heildelbert abbé de l'ile-Barbe une possession à Occianum).
En 1551 le monastère est sécularisé , les moines deviennent des chanoines et l'église prieurale ,l'église paroissiale.
L'église est de pur style roman et date du XIe et XIIe siècles. Elle est classée aux Monuments Historiques [1] depuis le 2 juillet 1891. Cette église Saint-André est remarquable par ses deux clochers.
On accède au clocher par l'intérieur de l'église par la tour visible coté Prieuré.
Le bénitier en marbre blanc est posé sur une base en grès, qui paraît remployée. Son classement aux monuments historiques date de 1964 [2] .
La chapelle aurait été édifiée au VIIe ou VIIIe siècle. Elle aurait élevée par les moines dans l'attente de la construction de Saint-André. Édifice inscrit au M.H en 1972[3].
La porte de la Franchise, porte de l'enceinte intérieure date du XVe siècle tirerait son nom du droit d'asile dont bénéficiaient les délinquants qui parvenaient à entrer dans l'enceinte du prieuré.
La porte Franchise seule porte qui subsiste permettait d'accéder au monastère. Notre-Dame qui veille sur la porte est une reproduction de l'original en bois qui est conservé au musée des Civilisations.
Inscription aux monuments historiques en 1929[4]
Le château de Grangent se trouve sur une petite île dans le lac de Grangent, au dessous du château d'Essalois.
Lorsqu'il fut construit, l'île était en fait un promontoire qui s'élevait à une cinquantaine de mètres au-dessus du fleuve, une situation radicalement bouleversée par la construction du barrage de Grangent.
Le château est une propriété privée.
Il a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monument historique le 12 mars 1946[5].
Repères géographiques
Saint-Just-Saint-Rambert est la ville centre du sud de la Plaine du Forez , située à 25 Km de Saint-Étienne et 80 Km de Roanne.
Deux rivières "Le Furan" et "Le Bonson" et un fleuve "La Loire" traversent la commune de Saint-Just-Saint-Rambert.
Démographie
Les villes de Saint-Just-sur-Loire et de Saint-Rambert sur Loire ont fusionné pour devenir la commune de Saint-Just-Saint-Rambert au 1er janvier 1973. Voir la fête du timbre consacré à cet événement.
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Démographie de Saint-Just-Saint-Rambert
Année
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
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Population
9 010
10 533
12 299
13 192
14 809
14 135
15 232
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.