De gueules à la croix romane d'argent mouvant de la pointe, les extrémités terminées en chef par un cœur, à dextre par un soleil et à senestre par une lune, accolée par une Vierge et saint Jean, le tout du même, chapé ployé de vair, chargé à dextre du buste contourné de Claude d'Urfé et à senestre de celui d'Honoré d'Urfé, tous deux d'argent; au chef tiercé en pal au 1er et 3e de gueules au rencontre de boeuf d'argent, au 2e tranché crénelé d'argent et d'azur[1].
Le château de La Bâtie d'Urfé est passé de la maison forte médiévale au modèle du château renaissance au XVIe siècle. Honoré d'Urfé y écrivit le premier roman fleuve de la littérature française, l'Astrée.
Édifice classé monument historique le 25 octobre 1912 [2]
L'église et la placeL'église et la place - J-P GALICHON
L'église est éclairée par un ensemble de trois verrières à personnage: saint Pierre, le Christ montrant ses plaies avec saint Jean et saint Auguste, saint Jacques réalisé par Raymond BALZE et Alexandre MAUVERNAY.
Ancienne Croix de cimetière située au chevet de l'église : classement aux monuments historiques par arrêté du 28 juin 1972[3].
Croix en granite, de section cruciforme avec cavet aux angles, constituée de plusieurs éléments. Aux extrémités des bras de la croix, haute de 206 cm, les faces avant et arrière sont pommetées avec un décor sculpté en bas relief. Sous la traverse de la croix, de part et d'autre du fût, deux personnages, la Vierge et Saint-Jean, sculptés dans la masse et en saillie, sont ornés, au revers d'un décor en bas-relief . Le fût repose sur une base trapézoïdale, elle même reposant sur une tablette supportée par un socle maçonné.
Historique : Croix de chemin datant probablement du XIIe siècle. La croix anciennement monolithe semble avoir été restaurée. La base et le socle sont ultérieurs. Un dessin conservé à la Diana, nous montre une statuette ancienne (du XIe siècle, d'après l'auteur du dessin) , une vierge (?) , sculptée sur le devant de l'ancienne base.
Source[4]
Repères géographiques
Saint-Etienne-le-Molard est sur un plateau (le molard est ici une terrasse alluviale) qui domine la rivière du Lignon.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
552
564
547
591
581
590
608
622
574
605
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
626
665
690
757
790
857
895
886
893
834
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
798
659
607
607
614
600
549
627
620
659
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
630
625
751
874
981
1 010
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Honoré d'URFÉ : homme de lettre et philosophe, seigneur de province et chef militaire né le 11 février 1567 à Marseille (lors d'un voyage d'affaires de sa mère), il est décédé à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes) le 1er juin 1625. Il a résidé durant sa jeunesse au château familial de la Batie d'Urfé.
Famille JACQUET qui donna à la commune de nombreux maires.