Modeste châtellenie montagnarde, Marols fut construite sur un point stratégique près de la forteresse de Montarcher, à la limite nord de la puissante seigneurie allodiale de Saint-Bonnet.
Le bourg se constitua autour d'un prieuré fondé au début du XIIe siècle par les moines bénédictins de Saint-Romain-le-Puy qui construisirent une chapelle. Ces moines dépendaient de l'abbaye lyonnaise d'Ainay.
Le comte partageait la suzeraineté avec le prieur. Après l'achat de Saint-Bonnet par Jean 1er en 1291, Marols perdit son importance stratégique et les capitaines châtelains de Marols du XIVe siècle résidèrent tous à Saint-Bonnet, laissant toute autorité au prieur.
En 1696 : Marols est rattaché à la châtellenie de Lavieu qui se compose de Lavieu, Margerie-Chantagret, Chazelles-sur-Lavieu, Lézigneux, Soleymieux, Saint Jean-Soleymieux, Gumières, La Chaulme, Saint Clément, Saint Anthème.
La châtellenie de Marols ne fut définitivement rattachée à Saint-Bonnet qu'en 1771.
Étymologie
Marols se nommait Marollias ou Marolt au (XIe siècle), de maros = grand + ialo = clairière.
Héraldique
D'argent à la coquille de sable, au chef d'azur chargé d'une église fortifiée, donjonnée à dextre et flanquée d'une grosse tour à senestre, le tout du champ maçonnée aussi de sable.
Ce blason rappelle que la commune est située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dont l'emblème est sculpté sur le linteau de la chapelle Saint Roch.
Une première chapelle fut construite au XIIe siècle par les moines bénédictins venus du prieuré de Saint-Romain-le-Puy.
Les troubles de la seconde moitié du XIVe siècle amenèrent les moines à assurer la protection de leur prieuré en l'entourant d'une enceinte fortifiée et en construisant sur le chevet de l'église le donjon de plus d'une vingtaine de mètres de hauteur, avec mâchicoulis, appelé « tour de Marols ». La tour repose sur une base évasée formant un glacis permettant une plus grande efficacité des mâchicoulis. Ils agrandirent l'église en édifiant la nef actuelle et en renforçant ses défenses extérieures avec trois grands arcs sur chaque mur latéral.
L'église a été agrandie aux XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle principalement.
Le portail date du XVIe siècle.
La nef comporte quatre travées. Au dessus de la première travée une tribune a été construite. Elle porte sur la clé d'arc un blason marqué de la date de 1657 et des initiales IHS.
Pour les trois autres travées, la voûte est en berceau longitudinal légèrement brisé.
L'ouverture de la nef vers le chœur se fait par l'intermédiaire d'un arc brisé ou est installé "une poutre de gloire".
Les collatéraux comme la nef comportent quatre travées. Elles sont couvertes par des voûtes à croisées d'ogives. Les clés de voûtes sont ornées de décors ou de blasons.
Un vitrail commandé et payé en 1946 par les anciens combattants de la seconde guerre mondiale évoque le Service du Travail Obligatoire.
Dans le chœur le vitrail représentant "L'arrivée de la colombe de la Paix", dessiné par Joël MÔME, a été installé sous la direction de l'architecte des Bâtiments de France en 1995.
Une partie au moins des vitraux du XXe siècle sont signés des ateliers de P. DUTRUC, rue d’Alger, quartier de Perrache à Lyon.
Une restauration de l'intérieur de l'église a été effectuée en 1973.
Le clocher abrite une cloche datée de 1576 classée aux M.H au titre des objets depuis 1961[1].
L'église est classée, à l'exception de l'étage moderne qui couronne le clocher occidental, aux M.H depuis 1911[2]
Chapelle située au cimetière communal.
Édifiée grâce à la générosité des habitants et de la famille D'ASSIER de Valinches.
Sur le linteau du portail est sculpté : un bourdon de pèlerin, une bourse et une ancre de marine surmontée d'une croix ainsi qu'une coquille de saint Jacques.
Elle a été réalisée au XVIIe siècle pour remercier ce saint protecteur après la disparition de la peste.
Porte d'entrée du village .
Porte de la fin du XIIIe siècle . Inscription par arrêté du 9 août 1941[4]
Repères géographiques
La commune est composée de 15 hameaux :
Azols, Chabannes, Chossy, L'Olme, La Chaux, La Chenerette, La Citre, Le Maisonny, Le Mont, Le Montet, Le Villard, Marcilleux, Pérevent, Ronchevoux, Valinches.
Trois ruisseaux arrosent le territoire communal. le ruisseau de Laval affluent du ruisseau de Valinches ; le ruisseau de Valinches affluent du ruisseau La Mare ; La Mare est un affluent direct de la Loire en rive gauche.
Marols fait partie des monts du Forez.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
800
600
774
908
973
903
975
959
971
1 001
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
871
874
834
814
807
821
839
853
839
784
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
719
612
620
624
546
521
478
404
344
295
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
285
310
331
369
409
414
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
France
Loire
42-07 Montbrison
Histoire de la commune
Article détaillé : Voir la page du blason de Marols ...
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références