Château de Malavalle mentionné dès 1157. Châtellenie fin du XIIIe siècle, possession de la maison de Forez.
1324 mariage de Renaud de Forez et de Marguerite de Savoie ; celui-ci, fils cadet de Jean de Forez, se destinait d'abord devenir prêtre .Devenu riche par son mariage, il agrandi son domaine par l'achat des paroisses de Chavanay et de Pélussin . A cette époque le château s' embellit et Malleval se développe . Cette période fut de courte durée : Renaud ne laissa pas d'héritier et devint fou après avoir été fait prisonnier à la bataille de Brignais.
A la fin de l'ancien régime : Baronnie dans le Forez ; diocèse de Vienne ; archiprêtré de Condrieu , élection de Saint-Etienne ; Justice de Chavanay ; baillage de Bourg-Argental.
Étymologie
De Mala : mauvaise et Vallis Vallée
Héraldique
Coupé émanché de deux pièces: au 1er d’argent à la navette de fer posée en pal, accolée d’un pied de vigne de tenné, feuillé de sinople, fruité de deux pièces, d’or à dextre et de gueules à senestre, au 2e d’azur au pal ondé d’argent adextré d’une tour couverte d’argent, ouverte du champ, ajourée et maçonnée de sable, et senestré d’un dauphin d’or; au filet émanché de deux pièces d’or brochant sur la partition[1].
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Loire
Arrondissement - 1801-2025 : Saint-Étienne
Canton - 1801-2015 : Pélussin --> 2015-2025 : Le Pilat
L'église possède une abside du XIIe siècle. Cependant ce bâtiment a été presque entièrement reconstruit au XVIIe suite à l'incendie de 1574 pendant les guerres de religions. Le clocher est daté de 1614. Les armoiries peintes dans la nef pourraient dater de cette époque[2].
Les vitraux, datent de la fin du XIXe siècle et au moins pour deux, sont signé d'un maître verrier Lyonnais.
Un vitrail représente le baptême de Jésus par saint Jean-Baptiste. Jésus est debout à gauche, vêtu d’une sorte de manteau rouge, les épaules dénudées, les mains jointes. À droite Jean-Baptiste, vêtu de son classique manteau en peau de chameau, lui verse un peu d’eau sur le front à l’aide d’une coquille Saint-Jacques. Il tient de la main gauche un bâton terminé en croix, sur lequel flotte une bannière ornée de l’inscription ECCE AGNUS DEI : « voici l’agneau de Dieu », phrase prophétique annonçant que Jésus sera l’agneau offert par Dieu en sacrifice aux hommes. Pour certain spécialiste; il y a ressemblance des visages de Jésus et Jean-Baptiste, comme si l’on était en présence de deux frères jumeaux. Mais surtout on remarque le paysage en arrière-plan. Alors que c’est au bord du Jourdain que Jésus a été baptisé par Jean-Baptiste, le vitrailliste a choisi de représenter un torrent au fond d’une gorge étroite. Et un détail en particulier attire l’attention : la falaise rocheuse à droite est entaillée pour permettre le passage d’un chemin. Soit exactement la configuration du « sentier des cigales », chemin ancestral passant à flanc de coteau en rive gauche de l’Éparvier. La falaise, comme celle du vitrail, est entaillée à ce niveau là pour permettre le passage du chemin. Il n’y a aucun doute, c’est bien le paysage face à Malleval que le vitrailliste a représenté, sauf qu’il l’a inversé comme dans un miroir[3].
Chapelle située au lieu dit "Saint-Claude", aujourd'hui entourée de vignes.
Chapelle datée de 1750, béni en 1831 par le curé de l'époque de Malleval Jean Baptiste BOYER en présence du maire. Elle fut restauré à de nombreuses reprises.
En 1999, la tempête a endommagé la chapelle et la mairie et la paroisse ont participé à la réparation du toit et de la charpente et de la voûte du chœur. Des bénévoles ont nettoyé les murs intérieurs pour remettre les pierres en valeurs.
En 2005, l'association "Vivre à Malleval" a rejointé à la chaux les pierres des murs extérieurs.
En 2018, Marc BRANDOLINI propriétaire d'une résidence secondaire à réalisé des vitraux pour les deux fenestrons et la fenêtre de la chapelle.
Source [4]
Louise de VAREY et sa belle-fille Mme DE MORGE, veuve de François de FAY, firent réparer les bâtiments dit de La commanderie pour y établir le prétoire de la justice de la baronnie.
Depuis la révolution cette partie a servi de presbytère et de mairie.
Le château de Malavalle est mentionné dès 1157. Siège d'un fief appartenant à l'origine à la famille du Sablon.
Le château est composé de plusieurs parties d'époque successives. Edifice avec génoise et couverture en tuiles. La chapelle accolée au château est accessible depuis l'intérieur.
Cité médiévale accrochée à un éperon rocheux dominant les gorges du Batalon . Le village est encadré par deux rivières torrentueuses, l’Éparvier et le Batalon.