39300 - Lons-le-Saunier
Lons-le-Saunier | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]() ![]() Anciens cantons |
Code INSEE | 39300 |
Code postal | 39015 |
Population | 17 320 habitants (2018) |
Nom des habitants | Lédoniens, Lédoniennes |
Superficie | 768 hectares |
Densité | 2255.21 hab./km² |
Altitude | Mini: 243 m |
Point culminant | 415 m |
Coordonnées géographiques |
46.675278° / 5.554444° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Une présence humaine se manifeste déjà à l'époque néolithique. Puis ce sont les Séquanes[1] qui, un siècle avant J.C., s'installent près d'une source salée. Peu à peu ils forment une petite agglomération « sur le plateau de Richebourg »[2], aménagent des voies vers d'autres villages, et commencent à développer un commerce plutôt prospère.
- Lorsque les Romains s'établissent dans la cité, ils élèvent des murailles, organisent la ville en deux secteurs, et intensifient l'exploitation de la source principale "Ledonia", appelée plus tard "Puits-salé". Ils consolident aussi la voie celtique qui devient la voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Vesontio (Besançon), facilitant ainsi l'essor de Ledo (nom de Lons-le-Saunier à cette époque). Les divers et nombreux éléments trouvés lors des fouilles laissent à penser que la ville romaine était importante, avec vraisemblablement forum et temple.
- Le IIIe siècle est une période d'invasions, obligeant les villageois à élaborer camp retranché et nouveaux remparts. Cependant les Alamans[3] réussissent à piller la cité et à la rayer de la carte au milieu du IVe siècle.
- La vie reprend au moment de la christianisation de la région. Une nouvelle bourgade se développe sous l'impulsion de saint Désiré (né à Lons à la fin du IVe siècle) ; il deviendra d'ailleurs le patron d'un prieuré conventuel et d'une église fondée au XIe siècle. Les Burgondes[4] prennent possession des lieux, puis les Francs[5], mais les Sarrasins[6]viennent jouer les troubles-fête en ravageant le secteur en l'an 732. La paix revient du temps des Carolingiens, mais les hordes hongroises pillent et incendient la bourgade vers l'an 935.
- Lons-le-Saunier renaît de ses cendres sous la forme de deux bourgs distincts : Saint-Désiré autour de la chapelle éponyme et Lons, légèrement plus bas. Un castrum est mentionné « en 1097 »[7]. Le comte Jean Ier de Chalon surnommé Jean l'Antique[8] y fait construire un château. Mais il y a deux autres châteaux, et donc deux autres seigneurs. Si bien que les habitants réclament la réunification des deux bourgs. ils obtiennent des franchises et un marché important se développe dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Par le jeu d'alliances, la « coseigneurie »[9] entre dans la Maison de Chalon-Arlay vers 1400 et devient une baronnie gouvernée par les comtes de cette maison qui sont également Princes d'Orange.
- Malgré des périodes troublées aux XIVe et XVe siècles, entraînant des disettes et l'interruption momentanée de l'activité saline, Philibert de Chalon d'Arlay[10] va réussir à donner un nouveau rayonnement à la ville, qui, depuis 1502, fait partie du Saint-Empire romain germanique.
- Le XVIe siècle est une période sereine : l'activité salifère a repris et la ville continue son essor grâce aux échanges commerciaux. Revers de situation au siècle suivant alors que la France cherche à conquérir cette ville : attaques des troupes françaises, siège de la ville en 1637, incendies et épidémies. Il faut quelques décennies pour que les choses s'arrangent.
- En 1678, après le rattachement de la Franche-Comté à la France, le retour de la paix permet la reconstruction de la ville : essor agricole mais aussi viticole, prospérité dûe au commerce du sel, comblement des fossés et démolition des remparts, enfin naissance d'un « urbanisme nouveau »[11]. Un hôtel de ville est construit en 1735.
- En 1800, Lons-le-Saunier devient chef-lieu et se dote d'une préfecture.
- Sur le plan religieux, la ville compte déjà divers établissements dont une ancienne abbaye de filles bénédictines nobles non cloîtrées, le prieuré conventuel de Saint-Désiré, l'église des Cordeliers, celle dédiée à saint Nicolas, et de nombreuses chapelles.
- Une nouvelle époque commence au XIXe siècle avec la diversification ou industrialisation des activités. Des carrières de marbre noir sont exploitées, ainsi que des mines de cuivre, de fer et de plomb. Les sources salées sont dorénavant utilisées dans un établissement de bains[12], qui deviendra en 1894 l'établissement thermal actuel, mais l'industrie salifère perdure jusqu'en 1966. D'autres industries typiquement jurassiennes voient le jour : lunetterie, ainsi que jeux et jouets en bois. Enfin une fromagerie industrielle s'implante au début du XXe siècle, et pas des moindres, car elle continue à produire le mythique et intemporel fromage La Vache qui rit ©.
- Ce siècle est également marqué par les grandes infrastructures urbaines : gare, palais de justice, gendarmerie, établissements scolaires. Mais les années 1870 s'assombrissent avec l'invasion prussienne.
- Au XXe siècle, l'expansion du phylloxera entraîne la disparition du vignoble.
- Lons-le-Saunier est ensuite fortement éprouvée par les deux conflits mondiaux et, après sa libération le 2 septembre 1944, se voit attribuer la Croix de guerre 39-45 avec étoile d'argent.
Héraldique
« Coupé : au premier parti de gueules à la bande d'or et d'or au huchet d'azur, embouché, virolé et enguiché de gueules, au second d'argent plain ».
La partie haute de l'écusson regroupe les armoiries de la famille de Chalon et celles des princes d'Orange, tandis que la partie basse symbolise l'activité salifère qui a contribué au développement de la ville.
Les lions font référence à la Franche-Comté, et la couronne au comté de Bourgogne.
Le tout est complété par la Croix de guerre avec étoile.
Toponymie
Lons-le-Saunier doit son nom Ledo-Salinarius aux sources salées qui, exploitées par les romains, font au Moyen Âge la fortune des familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon, mais aussi des nombreuses abbayes et couvents. Et Ledo a entraîné le gentilé Lédonien ou Lédonienne.
Par la suite le toponyme connait de nombreuses variantes : Ledon-le-Saulnier, Lyon-le-Salnier, Lons-le-Sanier....
Durant la révolution française, la commune prend le nom de "Franciade".
Histoire administrative
- Département - 1801-2023 : Jura
- Arrondissement - 1801-2023 : Lons-le-Saunier
- Canton - 1801-1973 : Lons-le-Saunier - 1973-2015 : Lons-le-Saunier-Nord et Lons-le-Saunier-Sud - 2015-2023 : Lons-le-Saunier-1 et Lons-le-Saunier-2
- Commune - 1801-.... : ....
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Patrimoine religieux
Église Saint-Désiré
- L'église est mentionnée pour la première fois en 1083 en même temps qu'un prieuré conventuel, fondé par Bernard Ier, abbé de Baume. L'édifice a été construit sur les hauteurs de la cité et dédié au saint patron local, qui aurait évangélisé la région au IVe siècle et serait mort ici en l'an 414. Les reliques du saint ont été conservées et le lieu a pris une grande importance à partir du XIe siècle.
- Deux incendies se succèdent au XVIe siècle, provoquant d'importants dégâts. Le chœur est reconstruit entre 1625 et 1634, des stalles en bois y sont installées ; la nef est voûtée ; le clocher sur transept est reconstruit en plusieurs étapes.
- En 1794, il est décidé de démolir le clocher pour en construire un nouveau. Et en 1809, l'édifice est amputé d'une travée et de deux chapelles pour faire de la place à la construction d'une préfecture. En 1845, le portail nord et un double escalier sont réalisés par POURCHOT. Le clocher est à nouveau reconstruit en 1880 et des travaux de restauration ont lieu en 1931.
- La crypte, de la première moitié du XIe siècle, « est l'une des plus anciennes de Franche-Comté »[13] et est classée aux Monuments historiques depuis 1908 tandis que l'église est inscrite en 1927[14].
- À l'intérieur, les piles romanes de la nef impressionnent et mettent en valeur l'abside à pans coupés. Un Christ en Croix y est accroché, et à côté du maître-autel se trouve une tour eucharistique de 3,5 m de haut, en calcaire finement travaillé. Elle date du XIXe siècle.
- Une mise au tombeau du XVe siècle, également en calcaire sculpté, est classée au titre d'objet historique depuis 1906[15].
- L'autel secondaire au nord et son retable mettent en valeur une fine statue de la Vierge à l'enfant. Sculptée dans un bloc monolithe de calcaire à la fin du XVe siècle, la statue est classée au titre d'objet historique depuis 1961[16].
- Deux bénitiers en calcaire, composés de plusieurs éléments, se remarquent également. Le plus ancien, avec un bassin oval, porte la date de 1670 et comporte des armoiries malheureusement devenues illisibles. Il est classé au titre d'objet historique[17], tandis que l'autre est simplement inscrit.
- L'orgue date de 1839. C'est un instrument réalisé conjointement par André Marie DAUBLAINE et Louis CALLINET. Malheureusement devenu hors d'usage, il est classé au titre d'objet historique depuis 2000[18] pour sa partie instrumentale.
Église des Cordeliers
- Vers 1250 est fondé le Couvent des Cordeliers, grâce à une riche donation de la famille de Vienne. Il en subsiste une partie du bâti, qui, toutefois, a été transformé en différents lieux administratifs.
- L'église des Cordeliers, orientée, est élevée durant le dernier quart du XIIIe siècle, au nord des bâtiments conventuels.
- Un incendie en 1356 épargne le chœur mais entraîne une reconstruction de la nef dans les années 1540 à 1590. Suite à autre incendie, en 1637, la nef est voûtée. Une restauration a lieu au XVIIIe siècle;
- Il faut passer un porche du XVe siècle pour découvrir la façade occidentale de l'édifice : présentant un large avant-corps et respectant les ordres doriques et ioniques, elle porte la date de 1731.
- Le clocher modeste, la nef à trois vaisseaux sans transept, les chapelles latérales, et la sobriété de l'architecture en général constituent un bon exemple du style des Cordeliers. Le chevet à pans coupés est éclairé par trois fines baies. Une crypte, fermée au public, accueille la sépulture de certains membres des Chalon-Arlay, dont Philibert.
- L'édifice est inscrit aux Monument historiques[19].
- Le chœur est orné de boiseries de style Louis XVI.
- La chaire a été réalisée en 1728 « par les frères Lamberthoz de Lons »[20].
- L'orgue en chêne, avec un grand corps de quatre tourelles et un positif de trois tourelles, date du XVIIIe siècle et provient de Gigny. Transféré dans l'église en 1806, il a été remonté par Joseph CALLINET. Une restauration a eu lieu entre 1982 et 1985 fidèlement à son état d'origine. Le buffet et la partie instrumentale sont classés au titre d'objet historique[21].
- Dans une chapelle au nord se trouve un devant d'autel en marbre blanc, représentant le couronnement de la Vierge, daté de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Patrimoine civil
Hôtel-Dieu
Cet ancien hôpital est construit en 1735, par l'architecte J.P. GALEZOT, qui le conçoit en s'inspirant de l'hôpital Saint-Jacques de Besançon.
En 1778, la cour principale est réaménagée et fermée par une grille en fer forgé, qui est désormais classée aux Monuments historiques avec une partie du bâti[22].
Une aile est ajoutée au nord en 1830, et la chapelle est remaniée et couverte d'un dôme en 1845.
En 1865, l'architecte PAILLOT remplace les anciennes écuries par une aile sud.
L'apothicairerie intérieure comprend trois salles lambrissées présentant une riche collection de pots et récipients divers.
Ancien hôtel de ville
- Un premier hôtel de ville existait depuis 1680.
- Le nouvel hôtel se construit aussi en 1735, à l'endroit où se situait le château de la famille de Chalon (détruit en 1637), et en utilisant une partie de ses fondations.
- Au départ l'architecte Jean QUERRET du BOIS ne prévoit que trois ailes.
- Une supplémentaire est adjointe vers 1850 par les architectes LAMBERT et PAILLOT ; elle sert d'écrin aujourd'hui au Musée des Beaux-Arts.
- Avec sa cour d'honneur, son grand escalier et diverses pièces d'apparat, l'édifice est inscrit aux Monuments historiques[23].
- Lorsque la Place Perraud (entre Hôtel-Dieu et hôtel de ville) est réaménagée en 2006, une fontaine y est transférée. Il s'agit d'une fontaine qui existait déjà place de la Liberté depuis 1727, ornée un siècle plus tard de huit lions en bronze, dûs au sculpteur VILAT et fondus par BAUDIN.
Théâtre
Un premier édifice voit le jour en 1847 mais est victime d'un incendie en 1901.
Le nouveau théâtre est conçu avec une façade de style plus ou moins rococo par les « deux architectes bressans Tony et George FERRET »[24]. À l'intérieur une composition a été peinte au plafond par Louis BARDEY.
En l'honneur de ROUGET de L'ISLE, l'horloge du théâtre commence par donner la mélodie des deux premières mesures de La Marseillaise, avant de sonner les heures pleines.
L'édifice est classé aux Monuments historiques depuis 1994[25].
Établissement thermal
Il existait une premier établissement, modeste, près de la source dite Puits-Salé.
Lorsque les sources Perrigny sont découvertes, après 1850, un projet de grand établissement thermal prend forme.
Sa réalisation est confiée à l'architecte Jean REBOUL, à l'ouest du parc de la ville. L'établissement est terminé en 1894, complété par un casino, et un nouveau parc aménagé par Henri MICHEL.
En 1982, les thermes sont complétés côté sud par des bâtiments annexes d'allure contemporaine, sans pour autant nuire à l'édifice d'origine.
L'ensemble thermal, portant le nom "Lédonia", est inscrit aux Monuments historiques depuis 1999[26].
Statue de Rouget de Lisle
Claude Joseph ROUGET de LISLE, né à Lons en 1760, a laissé en France une trace indélébile en composant un chant de guerre pour l'Armée du Rhin, qui deviendra plus tard La Marseillaise.
En son honneur, il est décidé en 1879 d'ériger une grande statue, et la ville lance une souscription qui rencontre un vif succès. Le comité chargé de l'organisation est présidé par Victor HUGO et le projet de sculpture est confié au colmarien Auguste BARTHOLDI. La maquette proposée par le sculpteur est acceptée par le maire de l'époque, Camille PROST. La réalisation en bronze est dûe au savoir-faire du fondeur THIÉBAUT.
L'inauguration a lieu le 27 août 1882, en présence de Louis PASTEUR.
La statue est classée aux Monuments historiques en 1992[27].
Autre patrimoine
- La Tour de l'Horloge. Depuis le XVe siècle, cet endroit correspondait à une porte de l'enceinte de la ville et une tour de garde y avait été érigée. En 1678 elle est remplacée par un beffroi. Celui se détériore en un siècle, et est remplacé par la tour actuelle. Elle est inscrite aux Monuments historiques en 1999[28].
- La Place de la Comédie. Sont regroupées à cet endroit d'anciennes maisons de vignerons. Certaines arborent sur le linteau de leur porte des outils de vignerons tels que la serpette. Une maison porte le millésime 1746.
- La maison natale de Rouget de Lisle. Elle se trouve au n° 24 de la rue du Commerce, une rue réputée de la ville car présentant un ensemble de 146 arcades. La maison du compositeur, datant du milieu du XVIIe siècle est labellisée "maison des illustres".
- Le bâtiment du Puits-Salé. Alors que la source Ledonia est restée à ciel ouvert, le Puits-Salé est protégé par un bâtiment.
Repères géographiques
La ville s'est épanouie entre la plaine de la Bresse (à l'ouest) et le premier plateau du Jura (à l'est). Cette région alternant vignobles et premiers contreforts jurassiens s'appelle le Revermont.
Lons-le-Saunier se situe à 60 kilomètres à l'est de Chalon-sur-Saône et 60 kilomètres au sud de Dole.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 6 740 | 6 041 | 7 314 | 7 796 | 7 918 | 7 684 | 8 565 | 8 781 | 9 410 | 9 456 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 9 862 | 9 943 | 10 701 | 11 391 | 12 373 | 12 290 | 12 610 | 12 116 | 12 935 | 13 133 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 13 927 | 13 152 | 12 651 | 14 101 | 14 661 | 15 568 | 15 030 | 15 924 | 18 769 | 20 942 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 20 105 | 19 144 | 18 483 | 17 879 | 14 496 | 17 364 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 , 2015 , 2016 & 2018.
En photos
Notables
Les préfets
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
Benoît Maximilien Félix Baron de REINACH de WERTH | 1873 - 1876 | |
- | - |
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Joseph BRILLON | 1786-1790 | |
Marie Denis VAUCHER | 1790-1791 | |
René DUMAS | 1791 | |
Jean Jacques POURTIER | 1791-1792 | |
Claude BOUSSAUD | 1792-1793 | |
Claude RAGMEY | 1793-1794 | |
Pierre DEMOSSANT | >1794-1794 | |
Jean François GUYETANT | 1794-1795 | |
Joseph BRILLON | 1795-1796 | |
Théodore DAUPHIN | 1796-1797 | |
Jean VUIDEPOT | 1797-1798 | |
Jacques BOUILLIER | 1798-1798 | |
Claude DELHORME | 1798 | |
Jean MARION | 1798-1804 | |
Joseph BRILLON | 1804-1805 | |
Pierre François Désiré GERRIER | 1805 - 1808 | Né en 1765 - Ancien conseiller de préfecture et doyen des conseillers - Avocat - Conseiller général du canton de Champagnole (1833-1836) - Décédé en 1843 |
François PRAT | 1808-1813 | |
François Xavier CHAMPAGNE | 1813-1814 | |
Claude GACON | 1815 | |
Jean François TAMISIER | 1815 | |
André JOBIN | 1815-1816 | |
François Xavier CHAMPAGNE | 1816-1817 | |
André JOBIN | 1817-1826 | |
François JACQUIER | 1826-1830 | |
Jean François TAMISIER | 1830-1831 | |
Jean Jacques CUENNE | 1831-1837 | |
Louis HOURY | 1837-1840 | |
Claude BOUQUET | 1840-1847 | |
Jean François GAUTHIER | 1847-1848 | |
Claude LOISEAU | 1848-1849 | |
Victor LORAIN | 1849-1859 | |
Ernest Charles RAGMEY | 1859-1870 | |
Jules THUREL | 1870-1871 | |
Charles GRESSET | 1871-1874 | |
Camille PROST | 1874-1884 | |
Louis ROUSSEAU | 1884-1888 | |
Camille PROST | 1888-1900 | |
Edmond CHAPUIS | 1900-1912 | |
Jean Claude LEGRAND | 1912-1919 | |
Jules LEBRUN | 1919-1929 | |
Edouard GUENON | 1929-1936 | |
Charles CENCELME | 1936-1937 | |
Louis Henri MARESCHAL | 1937-1944 | |
Paul SEGUIN | 1944-1965 | |
René FEIT | 1965-1977 | Né en 1920 - Médecin-chirurgien - Député (1967-1981)[29] - Conseiller général du canton de Lons-le-Saunier-Nord (1973-1998) - Décédé en 2003 |
Henri AUGER | 1977-1989 | Conseiller général du canton de Lons-le-Saunier-Sud (1973-1982) |
Jacques PELISSARD | 1989-2020 | Réélu en 2001 et 2008 ; 2014 |
Jean-Yves RAVIER | 2020-(2026) | |
Source : Ville de Lons-le-Saunier et Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Les curés
Monument aux morts

Ville de naissance ou de décès de
- Jean AMADOU, humoriste, chansonnier né le 1er octobre 1929, décédé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 23 octobre 2011.
- Léon Pierre Joseph BASSARD, né le 3 Février 1878 (décès : ?), substitut du Procureur de la République du Tribunal de la Seine, Docteur en Droit, Croix de Guerre.
- Jeanne CHAMPION, peintre écrivaine née le 25 juin 1931.
- Bernard CLAVEL, écrivain né le 29 mars 1923, décédé à La Motte-Servolex (Savoie) le 5 octobre 2010.
- Marcel Étienne GRANCHER, né ici le 12 août 1897, décédé à Nice le 7 janvier 1976. Écrivain et journaliste. Fondateur des Éditions Lugdunum et du journal La Semaine à Lyon qui devient ensuite Le Mois à Lyon. Publication d'une centaine d'ouvrages. Grand prix littéraire de Lyon en 1936. Il a américanisé son prénom en Marcel E.
- René RÉMOND, historien académicien né le 30 septembre 1918, décédé à Paris le 14 avril 2007.
- Claude Joseph ROUGET de LISLE , né le 10 mai 1760, décédé le 26 juin 1836 à Choisy le Roi. Officier du génie, il composa dans la nuit du 24 au 25 avril 1792 à Strasbourg le Chant de guerre pour l'armée du Rhin. Ce chant, interprété par les fédérés marseillais entrant à Paris en août 1792 fut baptisé naturellement par les Parisiens l'hymne des Marseillois.
- Jean-François STÉVENIN, acteur réalisateur né le 23 avril 1944.
- Robinson STÉVENIN, acteur né le 1er mars 1981.
- Salomé STÉVENIN, actrice née le 29 janvier 1985.
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1793-1850)
- Recensements (1911-1911)
- Recensements (1911-1911)
- Mariages (1851-1900)
- Livres d'or 14/18 (1914-1919)
- Recensements (1911-1911)
- Recensements (1911-1911)
Documents numérisés
- Registre matricule, quatrième volume, n°compte 1482 à 1879 + 2. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1886-1886)
- Registre matricule et table, deuxième volume. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. N° compte 1 à 240, 269 à 348, 429 à 552, 565 à 720, 733 à 829. (1868-1868)
- Registre matricule, deuxième volume, n°compte 501 à 1000 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1909-1909)
- Registre matricule, quatrième volume, n°compte 1501 à 1652 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1906-1906)
- Registre matricule, premier volume, n°compte 1 à 413, 1834 à 1839, 1849 à 1854, 1855 à 1857, 1859 à 1863, 1865 à 1866. Bureau de recrutement de Lons le Saunier - Besançon. (1903-1903)
- Registre matricule, premier volume, n°compte 1 à 500 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1920-1920)
- Registre matricule L-B, premier volume, L-B, n°compte 1 à 308, 1380 à 1401, 1435 à 1447, 1456 à 1460, 1462, 1464, 1465, 1470, 1471, 1476, 1478, 1479. Bureau de recrutement de Lons le Saunier - Besançon. (1910-1910)
- Registre matricule, premier volume, n°compte 1 à 500 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1916-1916)
- Registre matricule, premier volume, n°compte 1 à 500 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1914-1914)
- Registre matricule, premier volume, n°compte 1 à 500 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1910-1910)
- Registre matricule, premier volume, n°compte 1 à 500 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1907-1907)
- Registre matricule, deuxième volume, n°compte 503 à 1004 + 1. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1904-1904)
- Registre matricule, quatrième volume, n°compte 1476 à 1763. Bureau de recrutement de Lons le Saunier. (1902-1902)
- État civil (1884-1884)
- État civil (1881-1881)
- État civil (1829-1829)
- État civil (1842-1842)
- État civil (1801-1802)
- État civil (1858-1858)
- État civil (1820-1820)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h00-12h00 | 8h00-12h00 | 8h00-12h00 | 8h00-12h00 | 8h00-12h00 | 10h00-12h00 | - |
Après-midi | 13h30-17h00 | 13h30-17h00 | 13h30-17h00 | 13h30-17h00 | 13h30-17h00 | - | - |
Hôtel de ville et d'agglomération |
Adresse : 44 avenue du 44e Régiment d'Infanterie - 39000 Lons-le-Saunier
Tél : 03 84 47 29 16 - Fax : 03 84 47 88 96 Courriel : Contact Site internet : Site de la Ville GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Site de la ville (Mai 2012) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Collectif d'auteurs, Guide vert "Franche-Comté", Michelin Travel Partner, Nanterre, 2016, 507 pages, ISSN 0293-9436
Sur Geneanet
Lons-le-Saunier de A à Z
Lons-le-Saunier, souvenirs et croquis
La Préfecture du Jura - Ancien prieuré Saint-Désiré
Sur Google Books
- Dictionnaire universel des géographies physique, historique et politique du monde ancien, au moyen âge et des temps modernes comparés - J.-G. Masselin - Ed. A. Delalain - 1830
- Qui êtes-vous ? - Volume 3 - C. Delagrave
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Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Peuplade celte dont le territoire était compris entre la Saône et l'Helvétie. Son oppidum était Vesontio (Besançon)
- ↑ Notice historique de Lons-le-Saunier
- ↑ Peuplades germaniques implantées à l'Est du Rhin.
- ↑ Tribus germaniques qui s'installent au Ve siècle près du Lac Léman et étendent leur territoire autour de la Saône et du Rhône.
- ↑ Également une tribu germanique. Elle commence à envahir la Gaule vers le Ve siècle, allant de pair avec la chute de l'Empire romain.
- ↑ Groupes de confession musulmane, venant du bassin méditerranéen et auteurs d'incursions en Gaule à partir du VIIIe siècle.
- ↑ Lons-le-Saunier, sur le site de Wikipedia
- ↑ Né en 1190. Comte de Chalon et d'Auxonne, sire de Salins-les-Bains. Il fait ériger de nombreux châteaux dont celui de Nozeroy. Décédé en 1267.
- ↑ Encyclopédie Universalis
- ↑ Né à Lons-le-Saunier en 1502. Seigneur d'Arlay et de Lons, prince d'Orange et vice-roi de Naples, général de l'armée de Charles Quint. Décédé en 1530 et inhumé dans l'église des Cordeliers.
- ↑ Encyclopédie Universalis
- ↑ Par le biais d'une canalisation souterraine depuis le puits salé.
- ↑ Collectif d'auteurs, Guide vert "Franche-Comté", Michelin Travel Partner, Nanterre, 2016, 507 pages, ISSN 0293-9436
- ↑ Base Mérimée, église Saint-Désiré et sa crypte
- ↑ Base Palissy, église Saint-Désiré, mise au tombeau
- ↑ Base Palissy, église Saint-Désiré, statue de la Vierge à l'Enfant
- ↑ Base Palissy, église Saint-Désiré, premier bénitier
- ↑ Base Palissy, église Saint-Désiré, orgue
- ↑ Base Mérimée, église des Cordeliers
- ↑ Collectif d'auteurs, Guide vert "Franche-Comté", Michelin Travel Partner, Nanterre, 2016, 507 pages, ISSN 0293-9436
- ↑ Base Palissy, orgue de l'église des Cordeliers
- ↑ Base Mérimée, Hôtel-Dieu
- ↑ {{merimee|PA00101894|Base Mérimée, ancien hôtel de ville
- ↑ Collectif d'auteurs, Guide vert "Franche-Comté", Michelin Travel Partner, Nanterre, 2016, 507 pages, ISSN 0293-9436
- ↑ Base Mérimée, Lons-le-Saunier, théâtre
- ↑ Base Mérimée
- ↑ Base Mérimée, statue de Rouget de Lisle
- ↑ Base Mérimée, tour de l'horloge
- ↑ Assemblée Nationale
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