Le 1er janvier 2019, les communes de Montauban-de-Bretagne (commune déléguée) et Saint-M'Hervon fusionnent. Ces communes donnent naissance à la commune de Montauban-de-Bretagne qui prend le statut administratif de commune nouvelle [1]. Son sège est fixé à la commune historique de Montauban-de-Bretagne. Les anciennes communes deviennent des communes déléguées.
Toponymie
Héraldique
De gueules aux sept macles d’or ordonnées 3, 3 et 1, surmontées d’un lambel de quatre pendants d’argent.
Histoire administrative
Département - 1801-2018 : Ille-et-Vilaine
Arrondissement - 1801-1926 : Montfort, 1926-2018 : Rennes
Canton - 1801-1995 : Montauban, 1995-2018 : Montauban-de-Bretagne
Commune - 1801-1995 : Montauban, 1995-2018 : Montauban-de-Bretagne
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Éloi
Vue d'ensemble
Ce monument de style gothique a été construit de 1849 à 1852 par l'architecte malouin Frangeul. En raison de la configuration des lieux, cette église est orientée vers l'ouest, au lieu de l'est. L'entrée se fait par la tour carrée haute de 40 mètres. Construite en schiste, granite et chaux, l'église compte 2000 places pour une population de 2900 âmes en 1850.
Sur son pourtour, l'escalier de la sacristie est orné de deux pierres provenant soit de l'ancienne église soit du château; celle du bas présente St Marc à droite et St Luc à gauche, auxquels répondent sur l'autre face les animaux avec lesquels on les associe. Au sommet de la rampe, on peut voir également une pierre ornée de l'aigle de St Jean.
Les vitraux de style gothique flamboyant inspirés du XVIe siècle ont été réalisés par l'atelier Rault de Rennes vers 1900. Le vitrail nord représente le roi Dagobert autorisant Saint Eloi et Judicaël à bâtir le nouvel édifice dont il tient la maquette entre les mains. On peut également apercevoir le clocher de l'ancienne église et deux visages qui pourraient être ceux des donateurs. Le vitrail sud représente "le martyre de St Maurice", avec ses mille compagnons. On aperçoit à gauche le proconsul romain en bleu et au centre St Maurice, auréolé en jaune remettant son épée avec la légion thébaine décimée. A la base du vitrail, les armoiries du Pape et de l'Archevêque de Rennes de l'époque.
Les Montalbanais entendent souvent tinter les quatre cloches dont deux répondent aux noms de Sophie - Angélique (1 328,5 kg) et Victorine - Françoise (916 kg). Les deux autres ont été ajoutées à la fin du XIXe siècle, et un siècle et demi plus tard (1990 - 1993), le conseil municipal dirigé par Yves DELAHAIE, maire, décide la restauration intérieure de l'édifice. La chaire et l'orgue (restauré en 2004) sont déplacés. (source : plaque apposée à côté de la porte de l'église)
Chapelle Saint-Maurice
Chapelle Notre-Dame de 'Lannelou
Vue d'ensemble
Ce type de chapelle est original en Bretagne. Elle a été influencée par le courant architectural des forteresses du XVe siècle. En effet, la décoration de la corniche rappelle celle des mâchicoulis des châteaux de la fin du Moyen âge. La qualité de la construction, par la taille de la pierre et l'agencement du granit en lits horizontaux, est remarquable. Chacune des portes est un chef d'œuvre, d'un granité ciselé avec rigueur. Les décors sculptés notamment animaliers se trouvent non seulement à l'extérieur, mais encore de part et d'autre de la nef, à l'aboutissement d'arcs du mur de refend transversal.
Au XVIIe siècle, on amenait dans ce lieu des enfants malades. Une cérémonie religieuse se pratiquait à la Pentecôte, les enfants devaient alors baiser le livre des évangiles. Après 1800, la chapelle passa entre plusieurs mains et fut délaissée. Elle était à l'état de ruines lorsque l'Association "les amis de ND de Lannelou" aidée par la municipalité de Montauban de Bretagne projetèrent sa restauration. Aujourd'hui, le traditionnel pardon du lundi de la Pentecôte se pratique toujours où un nombre considérable de pèlerins se rassemble autour de la très ancienne statue de Notre Dame de Lannelou.
La légende : En ce temps là, la région de Montauban était peu habitée et couverte encore de grands lambeaux de la forêt primitive. Un jour de soleil brûlant, un jeune homme cheminait. Le sentier était rude, il avait soif, d'une soif ardente, desséchante, de ces soifs qui vous durcissent la langue et vous empêchent de parler. Alors se mettant à genoux, il se confia à la Vierge Marie, suppliant son aide. Quelques instant plus tard, sous le feuillage une source s'offrait à lui... Désaltéré et reposé, il reprenait sa route en regrettant d'être pauvre en se disant à lui même: "si j'étais riche, je construirais ici une chapelle".
Une vingtaine d'années plus tard, le puissant baron de Montauban, suivi de ses chevaliers chassait dans les parages de la source, sous la futaie et tout d'un coup, l'un des chasseurs s'arrêtait en reconnaissant les lieux : "ingrat que je suis, voici la source. Je suis devenu riche et j'ai oublié"... Un mois plus tard, la construction de la chapelle commençait. (plaque à côté de la porte de la chapelle)
Chapelle classée aux M.H depuis le 5 janvier 1942[2]
Détail du portail
Autres patrimoines
Chapelle de Tréguenot de 1700
Château féodal des XIIe et XVIIIe siècles, inscrit, avec tour du XVe siècle, donjon et chapelle du XIXe siècle
Manoir de la Chevrie
Manoir de la Lande-Josse, avec chapelle des XVIIe et XIXe siècles
Monument aux morts, près de la mairie, inauguré en 1924
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
2 826
2 781
2 748
2 718
2 626
2 891
2 764
2 872
2 991
3 040
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
3 082
3 065
3 019
3 035
3 142
3 040
3 229
3 355
3 268
3 199
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
3 062
2 734
2 830
2 756
2 783
2 783
2 712
2 825
3 024
3 310
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
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Population
3 759
3 883
4 042
4 369
4 861
5 164
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.