33214 - Lacanau
Lacanau | |
---|---|
Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
|
Code INSEE | 33214 |
Code postal | 33680 |
Population | 5 064 habitants (2020) |
Nom des habitants | Canaulais Canaulaises |
Superficie | 21 402 hectares |
Densité | 23.66 hab./km² |
Altitude | Mini: 0 m |
Point culminant | 66 m |
Coordonnées géographiques |
44.980278° / -1.078333° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
En occitan, la commune se nomme La Canau. Dès le Ie siècle, des Gaulois habitaient à l'embouchure de la rivière de La Canau. Puis les Romains construisirent des maisons de pierre à Port Maurice sur la rivière qui était très profonde et permettait ainsi aux bateaux de remonter assez loin dans les terres.
Un phénomène géologique se produisit au cours du VIe siècle en faisant sortir de mer une énorme quantité de sable qui recouvrit toute la région. Avec la formation de ces dunes, les eaux de ruissellement ne peuvent s'écouler vers l'océan, faisant des Landes une vaste zone humide de lacs, étangs et marais, qui sera progressivement aménagée et asséchée au cours du Moyen Âge.
Il y aurait eu une église et un château dans le hameau de Talaris, mais ils furent détruits par la montée des eaux. Un second château fut déplacé et remplacé par une autre construction en bois au cours du XIIIe siècle. Le troisième et dernier château fut construit à Lacanau au XVe siècle et sera détruit en 1806.
Lacanau doit sa notoriété à son emplacement sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur la voie du littoral les pélerins se rendaient de la basilique de Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres de Soulac à l'église Saint-Vincent en passant par Grayan, Hourtin et Carcans.
L'église Saint-Vincent, initialement construite à 500 m de la rive du lac de Lacanau, est déplacée en 1764 à son emplacement actuel car une construction de digue n'aurait pas suffi à stopper l'avancée des marais.
Dès la fin du XVIIe, Vauban avait projeté de boiser les dunes de Gascogne en pins, en lien avec le projet de créer un canal unissant la Garonne à l'Adour par les étangs. Les premiers essais de plantations datent de 1787, et furent interrompus par la Révolution. Une Commission des Dunes sera créée en 1801, poursuivie par les Ponts et Chaussées en 1817 et enfin par les Eaux et Forêts.
Au XVIIIe dans le Médoc, un seul lac longeait l'océan entre Sainte-Hélène et Lège. Dans un premier temps il fallut monter une grande dune créée artificiellement et le sable retenu derrière une palissade, puis ensemencer la dune arrière par des graminées à racines rampantes, et enfin planter les pins maritimes.
En 1824 est créé un canal reliant les étangs de Lacanau, Le Porge et le Bassin d'Arcachon. Ces chenaux ont facilité l'assèchement de la lande et aidé à l'écoulement des eaux stagnantes entre les dunes et les contreforts du lit de la Gironde vers le Sud et le Bassin d'Arcachon.
En 1835 seuls quelques ensemencements isolés étaient pratiqués, en 1843 débutent les chantiers de grands semis pour la fixation des dunes.
En 1859, le canal des étangs est créé entre les lacs de Carcons-Hourtin et le Bassin d'Arcachon. Ce canal sera ouvert en 1871 et délimite ainsi les zones humides et les zones dunaires de la commune de Lacanau.
En 1884, ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Arès à Lesparre avec un arrêt à Lacanau. C'est à cette date que Pierre Ortal, propriétaire à Lacanau et chef de service aux Chemins de fer des Landes fait savoir au conseil municipal de Lacanau son intention de créer une station balnéaire sur les dunes.
En 1885, une nouvelle ligne de chemin de fer est ouverte de Bordeaux à Lacanau.
En 1899, un très violent incendie détruit 4 000 ha de pins.
En 1905, Emile Faugère, ingénieur en chemin de fer, fait ouvrir la ligne de chemin de fer reliant Lacanau à l'océan en passant par Talaris et le Moutchic.
En 1906 le nom de Lacanau-océan apparaît pour la première fois et les premières villas sortent des sables. C'est la Société immobilière de Lacanau et du chemin de fer de Pierre Ortal et de riches bordelais qui gèrent les terrains.
En 1908, les premières villas apparaissent au Moutchic sur le lac de Lacanau, dont celle de La Tour des pins du baron Kertel.
En 1910, la route reliant Lacanau ville à l'océan est inaugurée le 11 septembre.
En 1917, une autorisation est donnée aux Américains pour installer au Moutchic une base aéronavale, une école de pilotage d'hydravions. Le Moutchic sera l'une des 11 bases autorisées par le département de la Marine sur le sol français. Les cours de navigation, tirs, de technique avion et réparation moteurs débutent en octobre 1917. Les cours de bombardements et la formation au renseignement ont été ajoutés par la suite. Le jour de l'Armistice il y avait une cinquantaine d'officiers et 400 hommes sur la base ainsi que 24 avions. La démobilisation se fera le 10 février 1919.
Jusqu'aux années 1950, la station de Lacanau est essentiellement bourgeoise et élitiste. Elle se démocratisera après la Seconde Guerre mondiale avec les évolutions sociales.
Dans les années 1970, la multiplication des atteintes à l'environnement sur le littoral, principalement liées à l'explosion du tourisme et l'expansion immobilière, a participé à l'exacerbation des rapports conflictuels entre partisans de l'aménagement et ceux de l'environnement. Des évolutions seront remarquables dans les années 1990 en instaurant une relation nouvelle à la nature et au littoral en particulier.
De même, la côte, assez inhospitalière du fait de ses grands rouleaux, souffre du recul des dunes lors des grandes marées qui saccagent régulièrement ses infrastructures.
Héraldique
De gueules au soleil non figuré d'or soutenu d'une mouette contournée, volante d'argent, accosté de deux pins d'or, à la champagne fascée ondée d'argent et d'azur de quatre pièces[1].
Histoire administrative
- Département - 1801-2025 : Gironde
- Arrondissement - 1801-2005 : Bordeaux --> 2006-2025 : Lesparre-Médoc
- Canton - 1801-2015 : Castelnau-de-Médoc --> 2015-2025 : Le Sud-Médoc
- Commune - 1801-2025 : Lacanau
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint Vincent
Photo : AL Tassin

L'église Saint-Vincent est située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
En 1650, l'église de Lacanau était entourée par les marais et tous les hivers les fidèles pouvaient difficilement pénétrer dans l'église. En 1690, le seigneur de Lacanau, le Baron Caupos, fit relever l'intérieur de l'église. En 1717, l'assemblée des paroissiens demandent au baron de déplacer l'église et le cimetière. Ce sera seulement en 1765 que l'église sera finalement reconstruite à son emplacement actuel, sur un terrain donné par le Baron Caupos. L'ancienne église a été déplacée pierre par pierre de la cour du château de Cournillaut à l'emplacement actuel qui s'appelait Le Poujeau de l'Ascension édifiée en pierre de garluche (grès local ferrugineux). Elle sera achevée en 1775. Le cimetière entourait l'église.
À l'intérieur, l'église abrite une Pièta du XVIe et la statue d'un pèlerin de Saint-Jacques du XVIIe siècle portant les coquilles et la calebasse.
En 1917 un plafond en lambris est posé et décoré d'un ciel bleu étoilé par A.Terral. Le curé de la paroisse, le père Lago, fera disparaître cette décoration dans les années 1980. La pose de vitraux a été possible grâce aux dons des fidèles dont les noms figurent au bas des vitraux. La fausse voûte qui couvrait la nef a été démolie en 1977-78 et a permis de mettre en valeur la charpente d'origine.
L'église possède un clocher plat en arcade de 1765 percé de deux baies abritant les cloches, ainsi que deux porches, un à l'ouest et un au sud qui abritait la pieta en pierre du XVIe aujourd'hui disposée à l'intérieur ; le grand porche servait d'abri aux pélerins.
-
Nef -
Arcades bas-côté -
Choeur -
Pieta en pierre du XVIe -
Un pélerin de Saint Jacques de Compostelle portant coquilles et calebasse XVIIe -
Vitrail Sainte Marie Thérèse -
Cuve baptismale -
Chevet
Chapelle Saint-François d'Assise
À Longarisse, inaugurée le 31 août 1952 en présence de Monseigneur Ricaud , archevêque de Bordeaux.
Cette chapelle a pu être construite grâce à la générosité de plusieurs familles et aux collectes porte à porte.
Chapelle Saint-Paul à Carcans plage
Lacanau Océan
La station balnéaire de Lacanau Océan est située à 11 km de Lacanau Ville.
La création de la station balnéaire sur les dunes de la commune a été initiée en 1884 par Pierre Ortal, un propriétaire de Lacanau.


Le Mur de l'Atlantique
Dès 1942, le IIIe Reich avait construit des fortifications défensives s'étendant de la côte espagnole à la Norvège. À Lacanau Océan, ce mur était composé de batteries d'artillerie, de bunkers, de champs de mines, de tobrouk (petit bunker individuel équipé de mitrailleuses) et de stations de surveillance. 4 blockhaus étaient installés sur les plages de Lacanau Océan : plage Nord, plage Centrale, plage Sud et plage du Lion. Ces blockhaus ont été dynamités en 2002, il est encore possible d'en voir des vestiges lors des grandes marées.
En 1941, un avocat de Calcutta, Subbas Chandras Bose (1897-1945) opposant à Gandhi, s'allie aux Allemands pour faire avancer la libération de l'Inde des Anglais. Il obtient des Allemands de recruter des volontaires parmi les soldats indiens de l'armée britannique faits prisonniers en Libye par Rommel. Cette légion comprenant environ 2 500 hommes est placée sous le commandement de la Waffen-SS et porte le nom de Indische Freiwilingen Legion der Waffen-SS avec le SS Oberführer Heionz Bertling à sa tête. Le 17 septembre 1943, le régiment est transféré à Saint-André-de-Cubsac et déployé sur la Côte Atlantique. En février 1944, le général Rommel viendra inspecter la légion, qui restera deux mois dans les dunes (plus de deux mois après le débarquement en Normandie). Le 15 août 1944, la légion part en retraite de Lacanau pour l'Allemagne, ils marchent de nuit en passant par Dijon puis Colmar ; fin mars 1945 ils seront capturés par des soldats de l'armée américaine et de l'armée française à la frontière suisse sur le lac de Constance. Les prisonniers indiens seront finalement renvoyés en Inde par voie maritime et leurs responsables emprisonnés.
Spot de Surf


Le premier surfeur est apparu dans les années 1960 avec sa planche de 22 kg sous le bras.
Le premier championnat de surf a été organisé à Lacanau en 1979 par Jacques Hèle et Patrice Chrzan et deviendra le Lacanau Pro en 1983, une étape majeure du circuit professionnel de surf.
La Maison de la Glisse ouvrira ses portes en juillet 1990. Le Jardin des vagues initiera les tout-petits de 5 ans au surf.
Villa Plaisance - Mairie annexe


- La villa Plaisance a été construite en 1906 par Pierre DURAND, architecte de la Société Immobilière de Lacanau et du Chemin de Fer de Lacanau à l'océan. Elle est l'archétype de toutes les villas dessinées par lui au cours des quinze premières années de la construction de Lacanau Océan. Avec son épouse, Honorine Valleton, ils eurent deux enfants, Paul et Henri d'où les initiales qu'ils donnèrent à cette demeure.
La villa PH, nommée ultérieurement Plaisance se caractérise en façade ouest par deux galeries ouvertes, l'une formée par trois arches en pierre, chacune dotée d'un arc segmentaire brique, l'autre terminée par une structure et des piliers bois. La souche de cheminée en brique rouge surmontée d'une anse de panier en pierre est un élément décoratif qui, ici, accentue l'effet d'élancement vers le ciel et de verticalité du bâtiment. Une galerie vitrée en belvédère surmontait à l'origine cette façade. Elle a été remplacée par une terrasse à ciel ouvert bordée d'un muret pierre et brique, terminée par un toit en ardoise.
La façade nord se distingue par une tour qui abrite, à l'intérieur, un très bel escalier en bois. Elle est dotée de deux ouvertures étroites en meurtrières, au pourtour en pierres alternées. L'ensemble est surmonté d'un décor en anse de panier pierre et brique. Cette tour se termine par un toit de forme conique s'appuyant sur une corniche avec en relief de jolis ornements. On peut remarquer déjà sur cette partie que les étages sont délimités par de beaux bandeaux pierre qui courent sur tout le pourtour de la villa.
Plus à l'abri du regard des passants, la façade Est présente une architecture résolument balnéaire : au rez-de-chaussée, deux fenêtres et une porte d'entrée surmontée d'un segment brique ; au-dessus trois autres ouvertures abritées par un toit en ardoise terminé en fausse croupe. Elle se termine par un pignon qui abrite une ouverture. Il est doté d'un arc de cercle à l'intérieur d'une structure en bois découpé. Un épi de faîtage très décoratif vient en superposition de la souche de cheminée.
Les éléments de décor de la pièce principale au rez-de-chaussée, le plafond à caissons, la cheminée et le lustre ont été restaurés à l'identique.
Pierre Durand, le promoteur de cette villa, signa son œuvre par la mise en place au faîte des façades nord et sud, ainsi qu'en haut des murs latéraux de la galerie supérieure de monogrammes portant les initiales des quatre personnages de la famille : Honorine, Pierre, Paul et Henri.
Elle fut la propriété de plusieurs familles successives avant de devenir propriété de la commune par leg du maire-adjoint Michel Dufilh en 1994.
[2]
Notre-Dame-des-Flots

Photo : D.Tassin

Une première chapelle en bois existait en 1907, bâtie sur les dunes face à la mer pour permettre aux vacanciers d'assister à la messe. Mais dès 1930 elle s'avéra trop petite, et risquait d'être engloutie par le sable.
La première pierre de la nouvelle église fut posée en août 1965 par l'archevêque de Bordeaux, Mgr Paul Richaud ; les architectes de cette église atypique étant Patrick Maxwell, Jean-Claude Moreau et Francis Duclos (du Groupe Agora). Pour rembourser la dette d'emprunt, le curé de Lacanau s'engageait à organiser kermesses, quêtes et collectes, ainsi que la location de l'église comme salle de spectacles.
Une conception modulaire vit le jour en 1967, grâce à des panneaux une partie de l'église pouvait être chauffée et servir d'église d'hiver. Dans les années 1970 la structure de fer avait mal résisté aux effets marins et le toit n'était plus étanche. Pendant les dix années suivantes, de gros investissements eurent lieu.
En 1991, les verriers de l'Atelier Dupuy-Fournier posèrent des vitraux ainsi qu'un émail, création de Raymond Mirande, bordelais (1932-1997), positionné derrière l'autel.

Le panneau à droite de l'autel : cinq plaques d'émail champlevé sur cuivre, fond doré à la feuille : l'écran rassemble :
- - la colombe de la paix qui porte le rameau d'olivier
- - l'étoile de Noël, à visage d'ange aux yeux d'or
- - la Pentecôte et les trois apôtres qui dansent sous la pluie des langues de feu
- - l'ostensoir dans le soleil
- - enfin, la Jérusalem céleste, ville entre ciel et terre, qu'irriguent les rameaux blancs de la vigne.
Dimensions : 250 cm x 540 cm, verre antique et plomb.

Le vitrail situé à gauche de l'autel représente l'Arche de Noé :
L'Arche est prise dans la tempête et vogue sur des flots tumultueux, entre les éclairs rouges et l'arc en ciel. Noé et sa femme, se tiennent debout à la proue, les mains tendues vers une grappe de raisins, une vigne blanche couronne l'arche.
On aperçoit le visage d'un des fils de Noé, au milieu des trésors que contient l'arche : l'éléphant, le cerf, le lapin, le renard blanc, l'oiseau de nuit, une pyramide de graines. Sur l'arche, un espadon, une sirène appelle au secours.
Dimensions : 250 cm x 300 cm, verre antique et plomb.

Le vitrail central, derrière l'autel, représente la Vierge Marie et son Fils adolescent, ou Notre-Dame-des-Flots. Mère et enfant, au milieu des vagues déchaînées, conversent doucement. De longues fleurs à corolles rouges s'épanouissent sur le cœur de la mère et de l'enfant.
Dimensions : 70 cm x 70 cm
Cinq plaques d'émail champlevé sur cuivre
Fond doré à la feuille.
En 2015, l'église a reçu une cloche qui a longtemps sonné pour les sœurs de la Roseraie à Lyon. Elle porte le nom de Françoise-Marie-Madeleine, et pèse 300 kg. Elle avait été bénie le 2 juillet 1964 par le cardinal Richaud.
Puis de nouveaux aménagements ont eu lieu dans les années 2000 afin de correspondre aux normes de sécurité et accueillir sereinement plus de 600 fidèles pendant la saison estivale.
En 2015, l'église s'est vue attribuer le label Patrimoine du XXe siècle [3].
-
Nef -
Autel et côté droit -
Cloche Françoise-Marie-Madeleine -
Chemin de Croix -
Manutea

Photo : D.Tassin
Manutea, l'oiseau blanc en Polynésie. Les 4 éléments associés à l'image de la Femme, sont les axes de création du sculpteur. Manutea symbolise l'AIR, qui est suggéré par le dos de la sculpture rappelant une forme d'hélice, élément aérien parfait, terminant deux ailes imaginaires repliées le long du corps. Une sculpture doit inciter au rêve d'où ce nom lointain du Pacifique baigné par l'air des alizés.
Manutea a été réalisée en quatre mois par Dominique Pios dans sont atelier d'Arès. Elle a été sculptée dans du kevazingo, un bois très dur du Cameroun, résistant aux agressions du temps et des insectes. Haute de 5 mètres, elle pèse une tonne.
Les 3 autres éléments (EAU, TERRE, FEU) ont déjà été traités : l'EAU La Femme Océane au port ostréicole d'Arès ; La TERRE La Naissance de la Vérité en région parisienne ; Le FEU Lilith qui trouvera sa place dans une commune du Bassin d'Arcachon. [4]
Villas 1900
Les villas construites au début du XXe siècle se ressemblent par le bâti, notamment la pierre et la brique qui courent sur toutes les pierres d'angles, les encadrement de portes et fenêtres ainsi que les piliers de clôture. Très souvent elles ont une tour.
-
Villa Les Mouettes 1906 -
Villa YORA, de Georges Vachellerie 1909, front de mer
le nom est constitué des initiales du prénom des enfants -
-
Ancienne maison pêcheur -
Maison typique -
Villa Tour des Pins du baron allemand Henri de Kertel 1909 au Moutchic
devient en 1917 la maison du commandant de la base américaine d'hydravions en France
Repères géographiques

Via MICHELIN
La ville de Lacanau est située sur la Côte d'Argent, entre la pointe de Grave et le bassin d'Arcachon, dans le département de la Gironde, à 42 km au nord ouest de Bordeaux.. Sa côte océane offre plus de 100 km de sable fin entre la Pointe de Grave jusqu'au Cap Ferret sur le bassin d'Arcachon.
Le territoire de la commune s'étend sur 21 402 ha englobant :
- - Le Moutchic, sur le lac de Lacanau
- - Longarisse sur le lac de Lacanau
- - Le Huga
- - Lacanau océan
- - le lac de Lacanau, classé réserve biologique (21 km²)
- - l'étang de Cousseau, classé réserve naturelle (50 ha)
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 960 | 674 | 732 | 853 | 879 | 843 | 894 | 1 040 | 938 | 1 020 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 015 | 1 032 | 974 | 962 | 934 | 1 007 | 1 106 | 1 047 | 1 146 | 1 306 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 402 | 1 516 | 2 019 | 2 115 | 2 103 | 2 050 | 1 974 | 1 845 | 1 846 | 2 038 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 961 | 2 405 | 3 142 | 4 105 | 4 460 | 4 745 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.
En photos
Lacanau océan
-
Gare de Lacanau océan en 1900 -
Lacanau océan vu du toit de la villa Plaisance -
-
Pierre Ortal un des principaux fondateur de la station en 1884 -
Front de mer -
Cartes postales 1900
-
Premières villas -
Villas Allée Pierre Ortal -
Villa Beau Site 1906 vraisemblablement construite par Pierre Durand pour Emile Faugère -
Villas sur la dune -
Escalier accès plage -
Villas sur la dune
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
LAMBERT | 1888 - 1908 | |
MARIAN | 1908 - 1919 | |
BOSSUET | 1919 - 1935 | |
MARIAN | 1935 - 1944 | |
BERGEY | 1944 - 1945 | |
LAVERGNE | 1945 - 1959 | |
Roger GRASSIAN | 1959 - 1977 | |
J.-B. FOURNIER | 1977 - 1979 | |
M. FOURNIER | 1979 - 1983 | |
ARNOU-LAUJEAC | 1983 - 1990 | |
Michel PEYRONDET | Juin 1990 - 2001 | |
Jean-Michel DAVID | 2001 - 2014 | |
Laurent PEYRONDET | 2014 - (2026) | |
- | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Ville de naissance ou de décès de
- Jean CAYROL (1911-2005), écrivain, fit connaître Lacanau à travers son livre Les enfants pillards
- Georges GOULONGES, écrivain scénariste né le 4 avril 1923, décédé à Pern (Lot) le 12 juin 2003
- Francis MAUGARD, (1931-2021), médecin et poète, introduit le surf à Lacanau dans les années 1960
- Gérard PAPIN (1947-2005), footballeur des Girondins de Bordeaux, inhumé à Lacanau-océan
- Justine DUPONT (1961-), surfeuse internationale qui décroche le record de la plus grosse vague jamais surfée par une femme en 2013
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Naissances (1692-1806)
- Décès (1692-1806)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Mariages (1692-1806)
- Recensements (1911-1911)
- Mariages (1883-1896)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès. AD33 4 E 89 (1863-1872)
- Décès. AD33 4 E 17410/3 (1893-1893)
- Naissances. AD33 4 E 7945 (1840-1840)
- Mariages. AD33 4 E 7955 (1838-1838)
- Décès. AD33 4 E 17409/2 (1882-1882)
- Mariages. AD33 4 E 17405/2 (1893-1893)
- Décès. AD33 4 E 7968 (1831-1831)
- Mariages. AD33 4 E 19876/1 (1903-1903)
- Décès. AD33 4 E 132 (1893-1902)
- Naissances & Mariages & Décès. AD33 4 E 4203 (1809-1809)
- Mariages. AD33 4 E 7955 (1840-1840)
- Mariages. AD33 4 E 14411 (1923-1923)
- Décès. AD33 4 E 17409/3 (1883-1883)
- Mariages. AD33 4 E 19876/4 (1906-1906)
- Mariages. AD33 4 E 19876/3 (1905-1905)
- Décès. AD33 4 E 17410/7 (1897-1897)
- Mariages. AD33 4 E 17405/10 (1897-1897)
- Décès. AD33 4 E 19877/6 (1906-1906)
- Mariages. AD33 4 E 19876/7 (1909-1909)
- Mariages. AD33 4 E 17406/4 (1900-1900)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - 9 - 12 | - 9 - 12 | - 9 - 12 | - 9 - 12 | - 9 - 12 | - 9 - 12 | - |
Après-midi | - 14 - 17 | - 14 - 17 | - 14 - 17 | - 14 - 17 | - 14 - 17 | - | - |
![]() Mairie |
Adresse : 31 avenue de la Libération - 33680 LACANAU
Tél : 05 56 03 83 03 - Fax : Courriel : Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- La commune de Lacanau sur GenCom (Le site sur les communes de France pour et par les généalogistes)
- La commune de Lacanau sur Wikipédia (L'encyclopédie libre, gratuite et multilingue que chacun peut améliorer)
Notes et références
- ↑ L'armorial des villes et des villages de France
- ↑ Extraits du panneau sur site
- ↑ Base Mérimée
- ↑ Texte sous la sculpture
![]() |