Aygas Mortas (Eaux Mortes) devient Aigues-Mortes au Xe siècle, située au milieu des lagunes, à l’ouest de la Camargue.
Fondée au commencement du XIIe siècle sur l'emplacement de la tour Matafère, rebâtie et agrandie par Saint-Louis,(Saint Louis dont la statue règne sur la place central du village) qui en acquit le territoire par un échange avec les religieux de l'abbaye de Psalmody, en 1248, Aiguesmortes était, dès le XIVe siècle, le chef-lieu d'une viguerie de la sénéchaussée de Nîmes, comprenant neuf localités assez importantes, dont appartiennent aujourd'hui au département de l'Hérault (Candillargues, Saint-Julien-de-Corneillac, Mauguio, Mudaisons, Pérols).
Celles qui font encore partie du Gard sont : Aimargues, le Caylar, Saint-Laurent-d'Aigouze et Vauvert.
Aiguesmortes dépendait de l'abbaye de Psalmody, qui, en vertu de la bulle de sécularisation de Paul III (13 déc. 1537), fut transformée en un chapitre collégial, don't résidence fut fixée à Aiguesmortes.
Lors de l'érection de l'évêché d'Alais, en 1694, ce chapitre fut transféré à Alais, et devint chapitre cathédral, par sa réunion avec la collégiazle de Saint-Jean d'Alais.
Aiguesmortes, au XVIIIe siècle, ressortissait au sénéchal de Montpellier. On y comptait, en 1734, 520 feux, et 782 en 1789.
Héraldique
D'or à saint Martin de carnation vêtu d'azur, monté sur un cheval de gueules, sellé et harnaché d'or, partageant son manteau avec un pauvre estropié de carnation à la béquille au naturel, vêtu d'azur, qui lui demande l'aumône, le tout sur une terrasse de sinople[1].
Les armoiries
Territoire communal
Cède en 1879 une partie de son territoire qui donne naissance à Le Grau-du-Roi.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Gard
Arrondissement - 1801-2025 : Nîmes (Nimes])
Canton - 1801-2025 : Aigues-Mortes
Commune - 1801-2025 : Aigues-Mortes (Aiguesmortes)
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Salin du midi
Photo Eloïse GALICHON
Église Notre-Dame-des-Sablons
Photo F. GALICHONPhoto F. GALICHON
L'église est inscrite au titre des monuments historiques, depuis le 6 décembre 1949, puis classée depuis le 31 août 1990 pour son autel gallo-romain[2]
La chapelle des Pénitents Blancs est située dans la partie ancienne d'Aigues-Mortes, à l'angle des rues de la République et Louis-Blanc.
La confrérie des Pénitents blancs a été fondée par le frère MANOBRE en 1625. La confrérie à fait construire sa chapelle en 1668 (date 1668 sur le portail).
Pendant la Révolution, elle servit de siège aux Sans Culottes et fut dépouillée de son mobilier. Rachetée en 1796, elle est utilisée comme église paroissiale puis reprise par les Pénitents qui reconstruisent le choeur. En 1818, l'agrandissement néo-classique est confié à l'ingénieur DURAND.
Elle est dévolue au Saint-Esprit comme l'exprime le haut-relief de la façade au dessus du portail, lequel représente deux pénitents agenouillés, recevant les rayons d'une nuée sur laquelle est posée une colombe.
Classement aux monuments historiques par arrêté du 6 août 2007[3].
Dans le choeur :
La Fresque de Xavier Sigalon (1817) :
Une fresque monumentale intitulée La Descente du Saint-Esprit, Le Jour de Pentecôte.
Classée aux monuments historiques[4], cette œuvre demi-circulaire (4 m de haut, 12,20 m de long) représente le Christ entouré de ses disciples, des saintes femmes, ainsi que Marie Jacobée, Marie Salomé et la Sainte Vierge Marie.
Les Quatre Tableaux d’Auguste Glaize (1846-1847) inscrits au titre des objets :
Chapelle située au carrefour de la rue Rouget de Lisle et de la rue Paul Bert. La chapelle des Pénitents Gris est la propriété de la confrérie depuis sa fondation, à la fin du XIVe siècle. Elle est placée sous le vocable des "Cinq plaies du Christ", elle fut reconstruite après les guerres de religion, sur le même emplacement, et consacrée le 6 mars 1611, par Mgr de VALERNOD évêque de Nîmes.
En 1679 la chapelle fut agrandie côté Nord par la construction de l’escalier menant aux tribunes, du couloir et de la sacristie. On peut remarquer, l’agencement particulier de la chapelle, inverse des monastères, où les frères se tiennent dans la tribune (chœur) aménagée en hémicycle autour du lutrin, support des livres de plainchant.
Les Pénitents, le 14 septembre 1687, décidèrent la construction d’un retable sur le thème de la passion du Christ. Il fut remarquablement réalisé en stuc, par le sculpteur de Montpellier Jean Sabatier (1620 – 1702) entre 1687 et 1688, dont il est le chef-d’œuvre. Le tableau central, était une descente de croix du peintre Antoine Ranc (1634 – 1716) détruit à la révolution. L’autel composé de marbre blanc de Carrare, et de marbres polychromes, date de 1738, et comporte un splendide médaillon, entouré de la couronne d’épine, aux armoiries de la confrérie.
En 1816, après bien des démarches, le rétablissement légal de la confrérie fut acquis, et la chapelle restaurée. Dès lors s’ouvrit une brillante et longue période d’activités cultuelles qui ne déclina qu’avec la guerre de 1914, sans toutefois s’éteindre.
Entre 1802 et 2000, la chapelle des Pénitents Gris a connu plusieurs campagnes de restauration allant du clocher, aux couvertures de l’édifice. Une campagne de restauratuion s'est déroulée entre janvier 2024 et Janvier 2025 avec l'aide de la fondation Patrimoine.
France
Gard
30-01 Aigues-Mortes
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Ville de naissance ou de décès de
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références