L'Île-Rousse fut créée en 1758 et fondée en 1765 sous la République corse par Pascal Paoli selon les plans de Don Gregorio Salvini, d'où son surnom de « cité paoline »[1].
Héraldique
D'azur à la fleur de lys d'or, accompagnée d'un soleil du même mouvant du canton dextre du chef [2].
Blason de la ville sur un panneau d'information
Histoire administrative
Département - 1801-1811 : El Golo (Haute-Corse) --> 1811-1975 : Corse --> 1975-2025 : Haute-Corse
La tour de la Pietra a été bâtie en 1530-1531 par les Génois afin d'assurer la surveillance du littoral corse face aux incursions barbaresques[3][4]. Sa construction est donc antérieure à la fondation de la ville de l'Île-Rousse.
Église inaugurée le 30 juillet août 1893. C'est le troisième lieu de culte dans la ville.
Une chapelle dédiée également à l'Immaculée Conception fut érigée en 1740, jusqu'en 1860, elle était l'église paroissiale. Elle fut détruite en 1936.
Une église dédiée Notre-Dame de Miséricorde fut édifiée en 1854. Elle devint église paroissiale en 1860 au moment ou l'ancienne église du port fut désaffectée et vendue.
L'église actuelle est l'oeuvre de l'architecte Bastiais NARDINI. Elle a la forme d'une croix latine, avec ses trois nefs et son transept. Elle mesure 32,7m de long sur 13m de large et 21,2 m de haut.
En 1914 , l'église a brûlé, entraînant la renaissance de la confrérie de l'Immaculée Conception en 1919 pour récolter des fonds destinés à la reconstruction. En 1936, la confrérie fut dissoute; l'église avait été reconstruite.
L'église renferme deux tableaux, toiles provenant vraisemblablement de la collection du cardinal FESCH classés monument Historique :
tableau La tentation du Christ, du XVIIe siècle[5] ;
Édifiée à partir de 1844 au lieu dit "Fornole" sur des plans ont été conçus par Lottero, elle a été consacrée en 1854 par Mgr CASANELLI d'ISTRIA, l'objectif était d'offrir un lieu de culte supplémentaire car l'église du "scalu" n'avait plus la capacité suffisante.
Le chemin de croix et les peintures sont de Tony Cardella.
L’église de la Miséricorde (dite « église des Moines »), se situe à l'est de l'église de L’Immaculée-Conception-de-Marie. Elle a été restaurée en 2010-2011.
Source[7]
Construit entre 1844 et 1846, le marché couvert a été restauré et a retrouvé ses couleurs d'origine en 2011. Il a été classé aux monument historique par arrêté du 5 janvier 1993[8].
Sculpture de bronze fondue à la cire perdue représentant une sirène réalisée par Gabriel DIANA (Né le 1e octobre 1942 en Toscane), sculpteur contemporain. Depuis le mois d'octobre 2016, elle trône sur un rocher à quelques mètres du rivage entre le port et la promenade de la Marinella.
La tour de Scalo (Scalu) se trouve sur l'actuelle place de la Mairie. Elle a été restaurée en 2012. La tour a été édifiée vers 1575 par les Génois. Au XVIIIe siècle elle devient la Tour des Fabiani (les Fabiani étaient une des principales familles de Santa-Reparata). La tour a été bâtie pour protéger leurs biens. Elle a servi à entreposer du sel qui arrivait des salines provençales.
Le 5 avril 1731, la tour fut prise par les Corses en révolte contre Gênes. PAOLI la fit consolider pour protéger le Palazzu. Mais la tour sera prise par les troupes françaises. Le 25 mai 1769 D'ARCAMBAL prend définitivement possession de l'Île-Rousse. La tour est réquisitionnée et devient la poudrière de la place militaire.
Le 2 août 1778, la foudre frappe la tour-poudrière et provoque une gigantesque explosion, détruisant une partie du quartier. L'abbé Don Antonio ORTICONI, ancien aumônier militaire, écrit dans ses mémoires : « cinq hommes et une femme sont décédés, sans compter les nombreux blessés »[9]. La tour fut reconstruite, réduite pour servir à nouveau de poudrière.
En 1900, les bâtiments militaires sont rachetés par la municipalité. En 1943, la tour sert peu de temps de prison pour des détenus soupçonnés de collaboration. Plus tard, elle a servi de salle d'exposition de vestiges découverts lors de fouilles archéologiques sous-marines.
Devant sa façade maritime se situe l'île de la Pietra et l'île de Saletta, reliées à la terre par un comblement rocheux construit au milieu du XIXe siècle.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
-
311
493
748
1 040
1 175
1 466
1 778
1 756
1 611
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 893
1 644
1 687
1 608
1 503
1 893
1 958
1 844
1 847
1 791
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 818
1 946
2 024
2 182
2 226
2 018
1 764
1 678
2 036
2 360
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
2 632
2 288
2 774
2 758
3 573
3 103
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
↑La guerre de course en Méditerranée (1515-1830) - Antoine-Marie Graziani , année 2000 - Presses de l'Université Paris IV-Sorbonne ISBN 2-907161-52-0 , pages: 73-144
France
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Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
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Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
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Notes et références