En ce qui concerne l'époque antérieure à la présence de Rome, on ne saurait affirmer catégoriquement une occupation du terroir. Probablement, l'œil exercé saura voir les traces d'une occupation Mésolithique ou Néolithique.
Cependant, on doit à un habitant du village, la découverte d'un grattoir près du lavoir, au lieu-dit « Funtana ».
Le territoire au Moyen Âge
649 : l'évêque d'Accia est présent au concile du Latrani 1
824 : Accia est érigée en diocèse 2 . Les troubles consécutifs à la présence lombarde dans l'île et les premières incursions sarrasines ont probablement eut raison du premier évêché d'Accia.
909 : Nicolaus est évêque d'Accia. 3
930 : Riccobonus est évêque d'Accia. 3
XIe siècle : début de la construction de Santa Maria. 4
1133 : Casalta est siège de l'évêché d'Accia, Enrico en est le titulaire. 4 L'évêché est ré-érigé pour donner le même nombre de suffragants corses aux deux archevêques italiens 5 de Pisa et Genova.
On en déduit facilement que d'une part cet évêché avait cessé d'exister aux alentours de l'an mil et que d'autre part Casalta existe déjà en ce début de XIIe siècle.
En fait, il n'y a pas de document pour la période allant de 930 à 1133 sur Accia, on ne peut que supposer sa disparition. Le retour d'un évêque en 1133 serait consécutif au départ des sarrasins qui occupaient le lieu 3 . Sur le territoire de la commune de Casalta, une parcelle porte le nom de « Monte Moru », si on ne peut être catégorique quant à l'origine sarrasine du toponyme, il est tout de même possible d'envisager l'hypothèse d'un site occupé de manière permanente ou pas par les sarrasins et datant des Xe-XIIe siècles.
1267 : Imerio Guardalupo est évêque d'Accia
1297 : Nonno Benvenuto est évêque d'Accia
1332 : Angelus est évêque d'Accia
1334 : Nicolaus II est évêque d'Accia.
1348 : Francesco de Querso ou Questo est évêque d'Accia. 3
Casalta à l'époque moderne
La Corse étant alors indiscutablement italienne du point de vue culturel, il convient de retenir des évènements bien antérieurs à la découverte de l'Amérique pour marquer la fin du Moyen Âge dans l'île. La révolte de Sambucucciu d'Alando de 1357, en abattant en partie la féodalité fait basculer la Corse dans l'époque moderne.
1377 : Raimondo, de Piacenzae est évêque d'Accia.
1400 : Francesco Buonacorsi, transféré de Gravina, inquisiteur en Sardaigne et en Corse est évêque d'Accia.
1401 : Ludovico de Narni nommé évêque meurt avant sa prise de possession, Matteo est alors nommé évêque d'Accia.
1421 : Anello de Napoli est évêque d'Accia.
1441 : Albero de Casini est évêque d'Accia.
1451 : Antonio d'Omessa est évêque d'Accia.
1463 : Gionanni-Andrea Bossi est évêque d'Accia.
XVe siècle : On enterrait encore dans et autour de Santa Maria (inscriptions sur les murs intérieurs 1425 et 1485).
1467 : Antonio de Bonaumbra est évêque d'Accia.
1468 : le pievan d'Ampugnani est dénommé "vesco d'Ampugnani".
1480 : Bartolomeo est évêque d'Accia.
1482 : le chroniqueur Monteggiani parle du pievan d'Ampugnani en le qualifiant d'évêque.
1493 : Paolo de Fregoso, cardinal de Genova est évêque d'Accia.
1494 : Girolamo Antonio est évêque d'Accia.
1500 : Domenico de Valletari est évêque d'Accia. 3
1521 : Benedetto de Nobili est évêque d'Accia.
1545 : Girolamo Boccaurato est évêque d'Accia.
1547 : Pietro Affatato est évêque d'Accia.
1553 : Agostini Salvago est évêque d'Accia. 6
1561 : Giulio Superchio est le dernier évêque d'Accia. Celui-ci, venu pour habiter son diocèse, conformément aux prescriptions du concile de Trente n'y trouva pas même dans sa ville épiscopale, une maison pour s'y loger. 4
1563 : le diocèse d'Accia est réunit au diocèse de Mariana. 2
1660 : Monseigneur Fabrizio Giustinianni fait restaurer la maison de Costa di Fiori dite bureau de l'évêque). 4
Mars 1757, à Alandu, Pasquale Paoli étant assiégé, avec Ignaziu Venturini, par Mariu Emmanuelle de Matra dans le couvent des Franciscains du Boziu, il est envoyé par Clémente Paoli, pour le sortir de ce mauvais pas. Les hommes de Mariu Emmanuelle de Matra sont battus et ce dernier est tué.
Janvier 1762, il est un des six membres de la Ghjunta Militare. Capitaine d’infanterie de la Légion Corse en 1769.
Mars 1774, il est reconnu noble par le Conseil Supérieur de la Corse, depuis Antone Carlu di Casalta.
1775, il quitte la Légion Corse.
Juin 1791, il est désigné, avec trois autres commissaires, assistés d’une imposante force militaire, pour se rendre à Bastia, avec Pasquale Paoli, afin d’y rétablir l’ordre, après les émeutes contre-révolutionnaires. 7
1728 : Santa Maria d'Ampugnani est annexée à la mense épiscopale. 4
1740 : Casa Alta apparaît sur la Carte militaire de l'isle de Corse où sont marquées toutes les paroisses et tous les principaux hameaux de chaque pieve / rectifiée en l'année 1740, suivant les ordres de Monsieur le marquis de Maillebois.
1756 : Cazagalta apparaît sur la carte de Vaugondy.
1757 : la chaire épiscopale est toujours présente à Santa Maria. 4
Depuis Ponte Novu
Avril 1770 : la famille Casalta est reconnue noble par arrêt du Conseil souverain, conformément à un édit de Louis XV.
1775 : Cosimu Maria est présent du 25 mai au 22 juin à l'assemblée générale des États de la Corse.
Printemps 1789 : Cosimu Maria de Casalta est député de la noblesse aux États-Généraux pour la juridiction de La Porta. Ceux-ci devaient élire ensuite leur représentant en tant que doyen, Cosimu Maria de Casalta présidait les séances au cours desquelles a été désigné le représentant.
18 juin 1794 : Gio Benedetto Casalta deputé de la commune de Casalta et Giacomo Francesco Agostini député de la commune de Piano font partie des députés de la Cunsulta Generale qui approuve l’action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France en ratifiant à l'unanimité la Constitution du Royaume Anglo-Corse. Il s'agit d'une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles offrant la couronne de Corse au roi d'Angleterre.
1830 : une vendetta oppose Casalta à Silvareccio. Celle-ci démarre en 1829 lorsque un jeune de Casalta est tué lors d'une bagarre générale à l'occasion du tirage au sort des conscrits. 4 Selon l'auteur, c'est une véritable guerre qui oppose les habitants des deux villages, à la manière de celle relatée par Salvatore Viale entre Borgo et Lucciana dans Dionomachia.
1857 : Jean de la Rocca rappelle : « Il a existé en Corse, pour la fabrication du fer, onze usines dont voici les noms Casaconi, Murato, San-Pelegrino ou Fiumalto, Casalta, Orezza, Padulella, Bucatoyo, Saint-Blaise, Chiatra, Alésant, Moita. Toutes étaient situées dans l'arrondissement de Bastia, et disparurent les unes après les autres, à l'exception de quatre. Celles-ci travaillent pendant huit mois de l'année, du commencement d'octobre à la fin de juin, et chacune d'elles produit en moyenne 300 quintaux métriques de fer. ». 9
Histoire administrative
20 oct. 1860 : régularisation par vote d’un emprunt contracté pour aller voir l'empereur à Ajaccio début septembre. 10
29 oct. 1860 : régularisation de la précédente délibération qui connaissait un vice de forme. 10
20 mai 1861 : le garde champêtre ne peut plus être payé, les impôts augmentent. 10
1861 : le taux de la rétribution scolaire est fixé et un supplément de rétribution est octroyé à l'instituteur. 10
20 mai 1862 : idem, et le garde champêtre ne peut être rémunéré, impôt extraordinaire. 10
20 mai 1863 : affaires scolaires et déficit, les cm ne changent pas. 10
1863 : Casalta fait partie des 36 communes de Corse qui ne sont reliées à aucune route. Il n'existe pas même un projet d'embranchement alors que celui-ci est évalué à 2 km.
Le président du Conseil général de la Corse déclare alors : « Je suis d'avis qu'il convient d'engager ces communes à obtenir gratuitement les terrains à occuper par les chemins nouveaux. Au fur et à mesure que les cessions des terrains seront obtenues, les tracés seront opérés et les prestations, ainsi que les autres ressources communales seront employées à l'ouverture d'un sillon de lm 00 d'ouverture que l'on élargira par la suite. ».
1865 : le Conseil général de la Corse propose de classer dans la voirie départementale, sous le n° 8 (ancien n° 11), la route allant de la tour Buttafocaccia (Torra Vescovato) sur la route impériale, n° 198, au col de St-Antoine. Les communes traversées : Vescovato, Venzolasca, Loreto de Casinca, Sorbo-Ocagnano, Penta de Casinca, Porri, Silvareccio, Casalta, Piano, Casabianca, Poggio-Marinaccio.
1869 : Casalta perçoit 4 000 francs de subvention pour la construction de son réseau vicinal.
26 déc. 1870 : après Sedan, la commission municipale se réunit. Présents : président de Casalta, Casalta Felicien, Corsetti Simon, Guidoni Sauveur, la commune est mise a contribution par le préfet du département pour financer l'effort de guerre. 10
1880 : les conseillers municipaux adoptent la déclaration du Comité du cercle parisien pour l'éducation sur l'école obligatoire, gratuite et laïque. 10
23 mai 1886 : acquisition du terrain du cimetière. 10
Printemps 1886 : le conseil municipal de Casalta vote à l'unanimité pour le classement dans la voirie départementale du chemin vicinal n° 3 de la commune de La Porta. Casalta fournira 3/10e des dépenses liées à la construction et à l'entretien de la partie du chemin située sur son territoire. 10
Septembre 1888 : le conseil général place une institutrice à la tête de l'école mixte du village. Les instituteurs ne pouvant diriger d'écoles mixtes.
Août 1899 : la création du bureau de Casablanca a permis d'avancer la distribution rurale dans les communes de Giocatojo, Casalta. Piano et Silvareccio qui composent l'arrondissement postal de ce nouveau bureau.
Avril 1901 : rattachement au bureau de Castellare-di-Casinca pour le service de la distribution des communes de Piano, Casalta, Silvareccio et Porri, mesure qui a donné satisfaction au désir maintes fois exprimé par les municipalités et a eu pour résultat d'avancer de 2 heures la distribution des correspondances à Sorbo-Ocagnano.
1902 : l'état de conservation des archives municipales fait l'objet de plusieurs observations de la part du Conseil général de la Corse :
1907 : Henri Pierangeli indique que la commune n'a pu obtenir de prêt pour l'aménagement de son chemin vicinal.
1909 : Casalta perçoit 120 francs du Conseil général chaque trimestre pour assurer le suivi médical de sa population. 10
2 octobre 1913 : Luce de Casabianca, conseiller général de le Casinca, demande que soit approuvé le projet de chemin vicinal de Porri à Casalta que ces communes réclament depuis 1892.
La commune de Casalta a pris une délibération tendant à obtenir la construction d'un chemin reliant les routes départementales n° 4 et 9 et touchant les communes de Porri et Casalta.
Un projet portant construction d'un lot sur la commune de Silvareccio étant retenu pour figurer à un prochain programme. Votre Commission, d'accord avec le service vicinal, vous propose d'ajourner la prise en considération de la délibération sus-indiquée.
Notification de la délibération :
LUCE de Casabianca : Je ne vois pas pourquoi on a écarté la demande du Conseil municipal de Casalta tendant à la construction d'un chemin destiné à relier celle commune, aux roules départementales nos 4 et 9.
Cagninacci : Nous n'avions pas le dossier et c'est pourquoi nous avons renvoyé l'examen de cette affaire à la session d'avril.
LUCE de Casabianca : C'est cela ! Renvoyé aux calendes grecques.
Cagninacci : Non, non, la question est renvoyée pour avisa l'administration. Vous n'aurez qu'à venir à la session d'avril défendre les intérêts de la commune de Casalta à la Commission des Travaux Publics.
Le président : Si cette délibération est parvenue à la Préfecture pourquoi n'a-t-elle pas été communiquée à la Commission des chemins vicinaux ?
Le préfet : Si elle est parvenue à la Préfecture il n'y a pas de raison pour qu'elle n'ait été communiquée à la Commission.
Cagninacci : le vœu du Conseil municipal de Casalta peut être pris en considération en principe et une solution définitive interviendra à la session prochaine.
Sébastiani : J'estime que la construction de ce chemin est nécessaire. Puisqu'il n'y avait pas urgence à se prononcer sur cette question, je me suis rallié aux propositions de la Commission. Je me permet d'insister cependant sur l'urgence qu'il y a à relier Porta à la commune de Porri. Cette roule devrait être construite avant celle de Casalta.
1939 : année de la dernière procession du 25 mars à Santa Maria. Le curé bénissait les branches de lierre cueillies sur les murs de l'église, et chacun en conservait à la maison. 4
Patrimoine bâti
Église Santa Maria
1646 : les fonts baptismaux sont conservés à Santa Maria, on y célébrait la messe deux dimanche sur trois, le troisième elle se célébrait à l'oratoire de Piano. 4 Casalta comptait alors environ 85 habitants. Monseigneur Marliani mentionne l'église du village dans le compte-rendu de sa visite pastorale.
1656 à 1682 : Santa Maria est modifiée dans le cadre de travaux de réfection de la pievanie sous l'épiscopat de Fabrizio Giustinianni, évêque de Mariana. On monte une nouvelle façade au milieu de la nef pour raccourcir l'église, la porte sud, l'autel sont aussi modifiés, la charpente est refaite, on construit le campanile. 4
Plusieurs hypothèse peuvent être avancées pour cette reconstruction partielle :
La communauté n'avait pas les moyens de rebâtir.
La population avait sensiblement diminué.
La densité de lieux de culte était plus forte qu'auparavant.
La communauté de Casalta avait-elle les moyens de rebâtir un édifice du prestige de Santa Maria ? Cette hypothèse doit être écartée pour plusieurs raisons :
- D'abord la présence sur le territoire d'une famille puissante comme les Casalta, fréquemment présents parmi les Noble XII, ils devaient être suffisamment aisés pour maintenir une certaine clientèle.
- Aussi, Fabrizio Giustiniani, issu d'une famille bien plus importante que ne pouvaient l'être les Casalta disposait de moyens colossaux pour restaurer cette église qui a si longtemps été utilisée comme cathédrale d'Accia.
- Enfin parce que le terroir est alors très riche, nous sommes en pleine Coltivazione, et les oliviers, la vigne, les céréales devaient abonder.
Cette abondance de vivres et l'absence de guerre depuis l'époque de Sampieru nous amène à penser que la population de l'Ampugnani n'a pu qu'augmenter durant ce XVIIIe siècle même si la peste a pu faire des apparitions sporadiques comme en décembre 1650 à Bonifacio où elle tue 250 personnes.
Alors nous pouvons nous poser la question de savoir si Santa Maria ne commençait pas à subir la concurrence de lieux de culte plus proches des habitations comme l'église actuelle du village qui était peut être déjà construite ou comme on l'a vu plus haut l'affirmation de Piano en tant que paroisse.
La réponse est probablement à chercher de ce côté-ci, et la restauration partielle de Santa Maria est peut être consécutive de la volonté de Fabrizio Giustiniani de conserver le souvenir d'un édifice déjà très ancien.
Église de l'Annonciation
Premier quart du XVIIe siècle : construction de l'église actuelle de Casalta.
1658 : Construction de la maison accolée à Santa Maria. Elle avait pour vocation d'accueillir le pievan, et succédait à une autre maison située près de l'église (celle de Costa di Fiori probablement). 4
1895 : Santa Maria est en ruine, on y voyait encore des traces de peinture à fresque.
Repères géographiques
Casalta est un petit village français, situé dans le département de la Haute-Corse et la région de Corse. Elle s'étend sur 4,9 km².
Casalta est assis sur la face sud du San Anghjuli, face au soleil, face au Castel d'Acqua, entre châtaigniers, oliviers, chênes ...
Toponymie de Casalta
La présence de l'ancienne pieve d'Ampugnani, de toponymes comme Monacu, Castelli, Silvella, Vecchio... supposent une occupation antérieure à la fondation du village. Les plus anciens affirment qu'un village nommé Timizolellu existait au lieu-dit Vecchio, malheureusement, rien de consistant ne l'étaye encore.
Par contre, ces mêmes anciens rapportent que le village de l'Ampugnanellu a été incendié par les Français. On a d'abord pensé à une intervention lors des révolutions Corses entre 1729 et 1769, ou lors des épisodes de "pacification", mais il semblerait que cet évènement se soit passé plus d'un siècle plus tôt, dans les années 1550-1560.
En effet, Anton Pietro Filippini dans sa chronique rapporte qu'un des villages détruits pendant les guerres de Sampiero ou « Guerre des Français » se nommait Castellare.
Et Monseigneur Giustiniani, au début du XVIe siècle, rapporte l'existence de ce village de "Castellare d'Ampugnani" au bord du ruisseau de l'Ampugnanellu et près du Fium'altu.
L'existence de ce village est aussi confirmée d'une part, par un acte rédigé par un notaire nommé Domenico de Castellare d'Ampugnani, d'autre part, par la toponymie (Castelarelle, Castelluccio, A Borga ...).
Après sa destruction, quelques personnes continueront de vivre à l'Ampugnanellu jusqu'au XXe siècle, mais le plus gros de la population, motivée aussi par le péril Barbaresque, a pu rejoindre les hauteurs et s'installer là où se trouvaient les agglomérations naissantes de Casalta, Silvarecciu et Pianu.
Le toponyme Affacatoggio, situé tout en bas de Casalta d'abord, décrit une volonté de guetter la vallée, celui de Casalta ensuite, suppose une installation surplombant l'ancien site, ce qui est le cas (l'hypothèse Vecchio y trouve aussi un argument).
Aussi, Casalta, dont le bourg semblait être restreint à deux "case torre", connaît une inflation urbanistique au XVIe siècle, et selon l'inscription située dans l'église actuelle, la famille (ou plutôt le « clan ») Casalta s'affirme dans les années 1560 au village éponyme. Cette affirmation peut paraître pertinente si ce clan occupait déjà le site et que d'autres familles sont venues s'installer sous leur protection.
Enfin, on peut rappeler qu'on ne trouve pas encore de mention de Casalta, Piano ou Silvarecciu avant les guerres de Sampiero.
On peut avancer que les populations parties de Castellare d'Ampugnani se sont établies ailleurs, une partie se fixant là où se situe aujourd'hui Casalta, d'autres sur les territoires de Silvarecciu ou de Pianu. Pendant un temps, elles ont pu former une seule communauté, Silvarecciu s'en détachant d'abord, puis Piano avant 1795.
Démographie
En 1740, il y a la présence de 260 habitants et en 1770, 261 habitants.
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
abs.
142
194
165
161
194
204
215
233
242
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
236
251
272
243
240
231
255
257
258
250
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
186
191
193
128
126
114
113
110
70
40
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
35
24
37
52
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Conseil municipal : Jacques Marie Casalta, Antoine Charles de Casalta, Pierre Toussaint Casanova, Jean Thomas Castelli, Benoît Corsetti, Pierre Donsimoni, Sauveur Guidoni, Pierre Xavier Leonelli, Vincent Pietri 10 .
CORSETTI
20 octobre 1860
Jacques Marie CASALTA
-
Simon CASALTA
Mai 1868
Michel Stefani est adjoint.
Charles Mathieu CORSETTI
26 mai 1871
Conseil municipal : Benoît Leonelli - Adjoint, Simon Corsetti, Jean Thomas Castelli, Vincent Pietri, Joseph Stefani, Paul Toussaint Giafferi.
Charles Mathieu CORSETTI
11 janvier 1875
Conseil municipal Benoît Leonelli - adjoint, Michel Stefani, B. Corsetti, M. Casalta, Ours Marie Casalta, Pt Giafferi, Charles Félix Campana, François don Pasqualini.
Charles Mathieu CORSETTI
20 août 1876
Conseil municipal Benoît Leonelli - adjoint, Paul Martin Casalta, Ours Marie, Félix Charles Campana, Paul Toussaint Giafferi, Leonelli, Pasqualini, Michel Stefani, Paul Marie Giafferi (doyen).
Charles CORSETTI
28 janvier 1878
Conseil municipal : Marius Casalta, Paul martin Corsetti, Pierre Donsimoni, Michel Paoli Michel, Michel Stefani, Paul Marie Giafferi.
Charles CORSETTI
1880
Conseil municipal : Michel Stefani - adjoint, Marius Casalta, Paul Martin Casalta, Benoit Corsetti, Paul Toussaint Giafferi.
Charles CORSETTI
23 janvier 1881
Conseil municipal : Etienne Pietri, Marc Marie Astolfi, Pierre Donsimoni, Pierre Xavier Leonelli, Michel Paoli, Sauveur Guidoni, Michel Stefani, Paul Marie Giafferi, Jean Thomas Castelli, Clement Stefani.
Étienne PIETRI
10 octobre 1884
Conseil municipal : Clément Stefani - adjoint, Michel Stefani, Sauveur Guidoni, Pierre Donsimoni, Jean Castelli, Nicolas Innocenzi, Michel Ange Leonelli, Ange Oursin Corsetti, François Marie Corsetti.
Étienne PIETRI
23 mai 1886
Conseil municipal Michel Stefani, Ange Corsetti, Michel Ange Leonelli, François Marie Corsetti, Clément Stefani, Nicolas Innocenzi, Pierre Donsimoni, Sauveur Guidoni, Jean Thomas Castelli.
Marc Don CASTELLI
10 juin 1888
Conseil municipal : Clément Stephani - Adjoint, Charles Casalta, Louis Paoli, Josèphe Stefani, Mathieu Ambrosi, Sauveur Guidoni, Paul Marie Giafferi, Ours Mathieu Corsetti, François Marie Corsetti.
Barthelemy LEONELLI
15 mai 1892
Conseil municipal : Joseph Donsimoni - Adjoint, Marc Don Castelli, Sauveur Guidoni, François Marie Corsetti, Xavier Corsetti, Ange Oursin Corsetti, Charles Pasqualini, Achille Campana Achille, Mathieu Ambrosi.
Étienne PIETRI
7 juin 1896
Conseil municipal : Louis Paoli, Charles Dominique Casalta, Barthelemy Leonelli, Auguste Stefani, Ours Marie Casalta, François Xavier Corsetti, Ours Mathieu Corsetti, Clément Stefani Charles Pasqualini.
Étienne PIETRI
20 mai 1900
Conseil municipal : Félix Corsetti - Adjoint, Louis Paoli, Joseph Campana, Pierre Stefani, Ours Mathieu Corsetti, Auguste Stefani, Charles Dominique Casalta, Ours Marie Casalta , Barthelemy Leonelli.
Étienne PIETRI
19 mai 1904
Conseil municipal : Auguste Stefani - Adjoint, Charles Pasqualini, Joseph Campana, Jules Jean Pasqualini, Charles Dominique Casalta, Jean Thomas Corsetti.
Simon CORSETTI
17 mai 1908
Conseil municipal : Charles Dominique Casalta - Adjoint, Etienne Pietri, Achille Campana, Jean Thomas Corsetti, Joseph Donsimoni, Auguste Stefani, Louis Paoli, Barthelemy Leonelli, Jules Jean Pasqualini.
Simon CORSETTI
19 mai 1912
Conseil municipal : J. Donsimoni, Pierre François Straboni, Ours Marie Casalta, B. Leonelli, A. Stefani, Pierre Marie Pietrucci, Jules Jean Pasqualini, Ange Corsetti.
François VINCETTI
7 décembre 1919
Conseil municipal : Dominique Piettruci, Côme Campana, Charles Dominique Casalta, François Castelli, Jean Baptiste Casalta, Jean Brando Guidoni, Ange Paul Corsetti, Barthélemy Léonelli, César Donismoni.
François VINCETTI
27 mai 1925
Conseil municipal : Jean Paul Paoli - Adjoint, Côme Campana, Don Pierre Petrigniani, François Pasqualini, Ange Toussaint Piettrucci, Joseph Renucci, Antoine Marie Santini, Ernest Guidoni.
François CASANOVA
15 mai 1929
Conseil municipal : Jean Baptiste Casalta - Adjoint, Jean Brando Guidoni, Jean Thomas Corsetti, Jean Pasqualini, Simon Corsetti, François Xavier Chiappini, Pierre Marie Pietrucci, Joseph Renucci.
François Xavier CHIAPPINI
1er octobre 1931
Conseil municipal : Côme Campana - Adjoint, François Vincetti, Charles Casalta, Ernest Guidoni, Simon Pasqualini, Don Pierre Petrigniani, Ange Toussaint Pietrucci, Auguste Stefani, Simon Corsetti.
XVIe siècle : Anton Carlu de Casalta, Caporale du Fiumaltu. Sa pierre tombale est construite en 1564, dans l'église de Casalta.
"La famille de Casalta est originaire de la Casalta d'Ampugnani. Le premier ancêtre connu est Anton Carlo Della Casalta père de trois fils, capitano Giuseppe, Antonio et Gio battista, figurant tous trois sur une épitaphe sur la pierre principale de l'autel de l'église de la casalta datée MDLIV (1554).
XVIIe siècle : Cosimu de Casalta : un des ancêtres de la famille de Casalta. En 1618, il est cité dans un acte notarié, probable petit fils d'Aton Carlu. 7 Comment on pu naître Casalta, Silvarecciu et Pianu".
1623 : naissance de Carlu de CASALTA, fils de Cosimu. Il sera capitaine dans l’armée française.
1645 : naissance de Anton Carlu de CASALTA (1645-av. 1726), fils de Carlu. Nobile Dodeci du Diquà en 1668 et 1693. 7
1682 : naissance de Ghjuseppe Antone de Casalta : (1682-?), fils de Anton Carlu. Nobile Dodeci du Diquà en 1728. En 1728, il est chargé, par le gouverneur génois, de faire enlever toutes les armes se trouvant dans les pièves du Rustinu et de Casacconi. 7