D'or à la balise échiquetée de sable et d'argent mouvant d'une champagne ondée d'azur chargée d'un poisson d'argent; au chef d'argent chargé d'une ancre d'azur accostée de quatre mouchetures d'hermine de sable deux de chaque côté[1].
Elle date de la fin du XIe siècle et du début du XIIe siècle, classée aux MH[2] en 1846.
Apparentée aux églises abbatiales de Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan) et de Landévennec, l'église paroissiale témoigne du style roman avec son abside contrebutée de trois absidioles. La façade monumentale du XVIIIe siècle dissimule, vers l'est, l'édifice roman. Elle comprend en effet un avant-corps en saillie qui supporte le clocher. Des contreforts de section rectangulaire se dressent jusqu'au sommet, et la façade est percée, au XVIIIe siècle, de larges fenêtres ouvertes. Les hautes fenêtres de la nef, ébrasées à l'intérieur, se réduisent à l'extérieur à de simples meurtrières. L'édifice est remanié en élévation en 1845, et le bas-côté sud, modifié au XVe siècle, est restauré dans son état d'origine.
L'intérieur comprend une nef à quatre travées avec bas-côtés et un chœur formé d'une travée droite avec une abside en demi-cercle.
L'église Saint-Tudy est l'une des rares églises de Bretagne dans laquelle on peut voir un chevet à déambulatoire et des chapelles rayonnantes.
Église et monument aux morts
Église et chapelle Porz Bihan
Nef
Station I
Station II
Station XI
Chapelle rayonnante
Chapelle rayonnante
Chapelle rayonnante
Saint Tudy
Orgues
Enclos paroissial
Caveau
Caveau
Stèle celtique à cannelures
Tombe à l'enfant
Caveau
Tombe
Chapelle Notre-Dame de Porz-Bihan
Chapelle Porz Bihan
Du XIVe siècle.
La chapelle est située dans un angle du cimetière entourant l'église paroissiale. Elle est dédiée à Notre-Dame. La mer venait jadis à proximité, d'où son nom, Porz Bihan (le petit port).
De plan rectangulaire, la chapelle est remaniée à plusieurs reprises, le cœur notamment, est diminué pour permettre l'élargissement de la route. Un chevet à remplage de la fin du XIIe siècle et un petit arc diaphragme reposant sur des piliers du XIIIe siècle en font la particularité.
Chapelle Notre-Dame des Croix (du Croaziou)
En 1649, à la suite d'un vœu exaucé, Marie de Méabé, dame de Kervéréguen, fait édifier une chapelle dédiée à Notre-Dame des Croix. C'est un édifice de plan rectangulaire avec un chevet arrondi..
D'abord signalé par une perche en bois en 1865, l'écueil des Perdrix est à partir de juin 1886 surmonté d'une balise conique rouge en maçonnerie avec un voyant sphérique de la même couleur. Malgré ces travaux de signalisation, la goélette Sainte-Louise-d'Auray chargée de 73 tonneaux de houille en provenance de Cardiff (pays de Galles) s'abîme sur la roche des Perdrix dans la nuit du 28 mai 1899. En 1913, l'administration prend la décision de remplacer cette simple tourelle aveugle par un feu permanent dont le plan focal se situe à 17,40 mètres au-dessus du niveau le plus bas de la mer. La mise au point du feu de la tourelle des Perdrix a lieu le 25 février 1915. L'installation de la lanterne est confiée à la société Luchaire de Paris. La tourelle est d'abord peinte en rouge, avant d'adopter en 1947 le damier noir et blanc.
Phare de Langoz
Phare de Langoz
Le projet de construction d'un phare à la pointe de Langoz remonte au mois de février 1848, mais il faut attendre 1863 pour que s'allume le phare de Langoz, qui comprend trente-deux marches. La maison des gardiens est même achevée avant sa mise en fonctionnement.
De 1863 à 1914, le phare fonctionne à l'huile minérale, puis au pétrole jusqu'au 2 juillet 1945, date à laquelle il est alimenté en électricité, d'abord avec une lampe de 10 watts puis de 500 watts, enfin avec une lampe halogène. Fixe à l'origine, le feu de Langoz est à occultations depuis le 4 février 1914 : son éclat blanc a une portée de 15 milles, son éclat rouge et vert, une portée de 11 milles. Le premier gardien du phare de Langoz est nommé le 5 août 1863. Occupé par les Allemands à partir du 20 juin 1940, le phare est décapité le 4 août 1944 à 16 heures par la Kriegsmarine. La tourelle est restaurée à la fin de la guerre. Après le départ du dernier gardien, en 1962, le phare est déclassé.
Le moulin à marée de Pen ar veur
Ruines du moulin de Pen ar veur
"Ar Veil Braz" (le grand moulin) est construit en 1718 sur un ancien moulin par le seigneur du manoir de Kerazan, Le Gentil de Rosmorduc, contre la digue de l'étang du Suler. Le nouveau bâtiment plus perfectionné et agrandi va fonctionner durant deux siècles. A l'époque, le moulin et ses dépendances font référence, l'affermage est environ le double des moulins alentour du même type.
Saisi à la révolution comme bien national, il sera vendu en 1993 à Louis Derrien, architecte et entrepreneur à Quimper. En 1882, par le biais de rachats et successions il devient la propriété de Marie de Kerstrat, seconde épouse de Gustave de Grandsaignes.
A cette époque, la comtesse Marie de Kerstrat, qui habite sur place fait construire un ensemble de 3 villas pour y accueillir des touristes (ce sera le premier "village de vacances" de basse-Bretagne); elle cède le moulin en 1894 à son fils Henri de Kerstrat. Durant cette période le moulin, concurrencé par les minoteries régionales industrielles, n'est plus très entretenu. En 1914 il est vendu à Jean Pennec, meunier à Kerfeunteun qui l'exploite durant quelques années, puis abandonné en 1920, il est démoli petit à petit.
En 2005, à l'instigation de l'association pour la reconstruction du moulin, la commune de Loctudy décide d'acquérir l'étang, la digue et les ruines du moulin; en 2015 les travaux permettent le réaménagement de la digue et de la passerelle qui se trouvent sur le passage du GR 34.
Le grand moulin de Penanveur
Le moulin à mer au Suler
Musée de la Conserverie Alexis LE GALL
Musée de la Conserverie
La conserverie Alexis Le Gall est le dernier témoin d'une histoire bretonne extraordinaire : l'aventure de la conserve de poisson. cette industrie née au XIXe siècle est encore bien vivante en Pays Bigouden.
Ce lieu vous raconte cette épopée industrielle et humaine, au rythme de l'arrivée du poisson et de la cloche de l'usine. Les murs de l'usine portent encore le souvenir des vapeurs de friture, du bruit des sertisseuses et des chants des sardinières.
Recteur de la paroisse, fut cinq semaines insermenté. Curé de Saint Corentin en 1801.
Yves Le BRUN
19/03/1790 -
De Kermenhir (ne sait pas signer).
Jean Le ROUX
27/11/1791 -
Démissionnaire.
Michel Le COADER
18/03/1792 -
Ne sait pas écrire mais sait signer.
Jean PÉRON
01/03/1795 -
Désigné maire par le district.
Michel Le COADER
22/11/1795 -
Michel Le CORRE
02/04/1797 -
Agent municipal (sait signer).
Jacques DANIEL
01/04/1799 -
Élu agent municipal.
Jean-René FURIC de KERGUIFFINAN
09/1800 - 06/05/1823
Né en 1754 à Loctudy (Kerguiffinan), décédé le 06/05/1823. Stimule la culture et l'exportation de la pomme de terre.
Pierre Jean Le CLÉAC'H
1823 - 1840
Né en 1784, décédé en 1840.
Guillaume Le CLÉAC'H
01/10/1840 - 1843
Né en 1815, décédé le 17 décembre 1844. Fils du précédent, beau-frère de Pierre TOULEMONT, maire de Plobannalec.
Alphonse de PENFEUNTENYO
11/1843 - 26/09/1852
Né en 1788 à Kerfilin en Saint-Jean-Trolimon. Commissaire général de la Marine, démissionne par lettre le 26 septembre 1852, démission acceptée le 17 décembre. Proteste contre le coup d'État du 2 décembre 1851.
Corentin MONFORT
17/12/1852 - 12/07/1861
Né en 1811. Commerçant au Bourg, précédemment premier adjoint, installé le 1er janvier 1853, il démissionne par lettre le 12 juillet 1861 (homme rangé probe et assez capable).
Aimé BRIANT de LAUBRIÈRE
06/08/1861 - 25/04/1867
Né en 1820 à Quimper. Propriétaire, installé le 11 août 1961. Démissionne par lettre du 25 avril 1867 (ne parle pas le breton).
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Louis Alain TOULEMONT
09/01/1869 - 13/04/1871
Né le 05/12/1829 à Pont l'Abbé, décédé le 06/02/1911 à Loctudy. Cultivateur à Kerguiffinan.
Aimé BRIANT de LAUBRIÈRE
13/04/1871 - 07/1875
Laurent Le CLEAC'H
12/07/1875 - 26/06/1876
Fils de Guillaume Le CLEAC'H
Louis Alain TOULEMONT
27/06/1876 - 06/02/1911
Né le 05/12/1829 à Pont l'Abbé, décédé le 5 ou 06/02/1911 à Loctudy. Cultivateur à Kerguiffinan.
Marcel DERRIEN
19/03/1911 - 1925
Né à Paris. Industriel (usine d'iode), élu maire par 12 voix contre 8 à Pierre BIGER.
Pierre BIGER
17/05/1925 - 25/08/1926
Né en 1860, décédé le 25/08/1926. Conseiller d'arrondissement, négociant en pommes de terre. Il est à la tête de la liste républicaine d'intérêt communal. Républicain de gauche, il a assuré un changement de la municipalité. Il décède en cours de mandat.
François BARGAIN
10/10/1926 - 1935
Né en 1870. Marin pêcheur, rue de la Plage, Radical-Socialiste, il sera réélu en 1929. La liste de Marcel DERRIEN est de nouveau battue.
Charles Marie Jehan Yves de PENFENTENYO de KERVÉRÉGUIN
19/05/1935 - 1950
Général de cavalerie, né à Alger, sera élu Maire par 430 voix contre 369 sur une liste U.R.D. (Union des Républicains Démocrates). Décédé en cours de mandat.
Sébastien GUIZIOU
1950 - 1983
Né en 1915. Comptable, rue de la plage, est élu maire en 1956. Il a été maire pendant 33 ans et décède en cours de mandat.
France
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Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
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Notes et références