Avant 1790, Valence était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tête des députés du Tiers-état, dans les états généraux de cette province, et cette ville était le chef-lieu d'une élection, d'une subdélégation, d'un présidial, d'une sénéchaussée, d'une université et d'un gouvernement militaire.
Elle formait en outre deux paroisses, dites de Saint Apollinaire et de Saint Jean. L'élection comprenait 80 communautés dont 62 font actuellement partie du département de la Drôme, les 18 autres ayant été comprises dans le département de l'Isère.
La subdélégation comprenait dans son ressort les mêmes communautés que l'élection.
Le Présidial, tribunal d'appel, qui fut établi en 1636, et dont les officiers étaient les mêmes que ceux de la sénéchaussée, avait pour ressort les bailliages du Buis, de Saint Marcellin, de Die, de Saint-Paul Trois-Châteaux, et de Valence, plus les sénéchaussées de Crest et de Montélimar, et la justice royale de Romans, c'est-à-dire tout le département de la Drôme ainsi qu'une partie de l'Isère.
Tandis qu'en temps que sénéchaussée, il n'avait que l'appel des juges de Chabeuil et d'Etoile et la connaissance des cas royaux dans les terres et arrière-fiefs des évêchés de Valence et de Die, plus le jugement en première instance, des causes des membres de l'université de Valence.
Le bailliage ou justice-mage de l'évêque – Judex curiae secularie Valentia 1430 (Cart. de Bourg-lès-Valence 135) connaissait en premier ressort de toutes les causes, sur les terres épiscopales et l'on appelait de ses jugements au Présidial, bien qu'aux termes du traité de pariage conclu entre l'évêque et le Dauphin, l'an 1456, ces appels dussent être portés au parlement de Dauphiné.
La judicature des appellations, autre tribunal épiscopal, que l'on appelait aussi "cour des appeaux", et qui, supprimée en 1563, fut ensuite rétablie, connaissait en second ressort des causes des terres et seigneuries d'Allex, Fiancey, Montléger, Montélier, Porte et Les Robins, qui étaient des fiefs de l'évêque.
L'Evêché de Valence, qui remonte suivant la tradition, aux saints Félix, Fortunat et Achillée, disciples de Saint Irénée, qui vivaient en l'an 202, mais dont le premier évêque connu est saint Emilien, un des pères du Concile de Sardique (347), était le premier évêque suffrageant de l'archevêché de Vienne, et l'évêché de Die lui fut uni de 1275 à 1687.
Il a été tenu des conciles à Valence en 374, 529, 585, 855, 1100 et 1248.
L'évêque de Valence (374) était seigneur temporel de sa ville épiscopale et des villes, bourgs ou villages d'Alan, Beaumont-lès-Valence. Châteauneuf-d'Isère, Cliousclat, Livron, Loriol, Mirmande et Montvendre.
Il s'intitulait dès 1150, comte de Valence et dans la suite Prince de Soyons. Ayant obtenu en 1157 des empereurs germaniques tous les privilèges de la souveraineté dans ses terres, il en jouit jusqu'en 1396, date à laquelle les valentinois, ayant la protection du roi-dauphin, s'engagèrent à lui payer des subsides.
Cet état de choses fut régularisé en 1456 par un traité, aux termes duquel l'évêque de Valence s'étant reconnu le vassal des Dauphins, ses possessions furent incorporées au Dauphiné, sous la réserve de certains droits.
Le chapitre de Valence était seigneur temporel d'Allex et se composait d'un doyen, d'un prévôt, qui était en même temps abbé de Bourg-lès-Valence, de l'abbé de Saint Félix, d'un archidiacre et de dix chanoines, y compris le sacristain, le théologal et le précepteur.
Le chapitre de Bourg-lès-Valence, qui se composait de 6 chanoines, sous un prieur, lui fut uni en 1707.
Indépendamment d'une abbaye d'hommes (voir Saint Ruf), de deux abbayes de femmes (voir l'Arsenal et Vernaison) et du prieuré de Saint Félix, il y avait encore à Valence comme établissements religieux :
une commanderie de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem (voir le Polygone)
un Hôtel-Dieu et un Hôpital général, formé en 1637 de la réunion de plusieurs autres hôpitaux
enfin un séminaire fondé en 1639 et dont les bâtiments sont occupés maintenant par le collège communal.
L'université de Valence fut fondée en 1452 par le dauphin Louis XI. L'évêque de cette ville était le chancellier-né. Elle se composait d'une faculté de droit, avec quatre chaires, d'une faculté de théologie avec deux chaires, d'une faculté de médecine avec une chaire (une deuxième ayant été supprimée en 1756), enfin d'une faculté des arts avec deux chaires.
Le gouvernement militaire de Valence comprenait : un gouverneur et un commandant. Il y avait en outre, depuis 1777, une école d'artillerie commandée par un maréchal de camp.
Au point de vue féodal, Valence appartenait à son évêque ; mais les habitant de cette ville jouissaient dès le XIVe siècle, de franchises par l'intermédiaire de quatre syndics ou consuls, élus chaque année, le 25 avril, dont l'un était gentilhomme, le second bourgeois, le troisième marchand ou artisan et le dernier laboureur.
En 1790 Valence devint le chef-lieu du département de la Drôme, et celui d'un district comprenant les cantons de Bourg-lès-Valence, Chabeuil, Etoile, Loriol, Montélier, Rochefort-Samson, Tain et Valence ; cette ville a elle seule formant un canton.
La réorganisation de l'an VIII réunit les districts de Romans et de Valence pour en faire un arrondissement de ce dernier nom, comprenant les cantons de Bourg-de-Péage, Chabeuil, Le Grand-Serre, Loriol, Romans, Saint Donat, Saint Jean-en-Royans, Saint Vallier, Tain et Valence.
Pour ce qui est du canton de Valence, il fut alors composé des communes de : Beaumont, Etoile, Fiancey, Montléger, La Vache et Valence ; la commune de Saint Marcel-lès-Valence, créée en 1850, en fait également partie.
En 1474 la population de Valence se composait de 3402 familles et en 1790 de 1370.
Les armoiries de la Ville sont : de gueules à la croix d'argent, chargée en cœur d'une tour d'azur.
Le diocèse de Valence (in episcopatu Valentinensis, Xe siècle, Cart. de Romans) comprenait 101 paroisses dont 35 sont comprises actuellement dans le département de l'Ardèche, les 66 autres étant dans notre département (arr. de Valence, de Die et de Montélimar).
Le diocèse de Valence fut augmenté du département de l'Ardèche en 1801, mais le rétablissement de l'évêché de Viviers en 1817 a ramené ce diocèse à la circonscription de 1790.
Blason de Valence
Héraldique
"De gueules, à la croix d'argent, chargée d'une tour ronde d'azur, ouverte, ajourée et crénelée, avec deux griffons naturels en support ayant pour devise en liston "Unguibus et rostro" (par le bec et par les ongles).
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Drôme
Arrondissement - 1801-2025 : Valence
Canton - 1801-1964 : Valence --> 1964-1973 : Valence-Nord et Valence-Sud --> 1973-1984 : Valence-1 ; Valence-2 et Valence-3 --> 1984-2025 : Valence-1 ; Valence-2 ; Valence-3 et Valence-4
Commune - 1801-2025 : Valence
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Le Centre du Patrimoine Arménien raconte l’histoire singulière des Valentinois d’origine arménienne
Située en plein centre ville, cette promenade offre au regard ses fontaines, ses grandes pelouses, ses jardins d’arbustes aromatiques, de nombreux arbres et quatre kiosques-pergola.
La Chapelle des Capucins
Les frères mineurs Capucins, principaux artisans de la Contre réforme, s’installent au nord de la ville basse de Valence, au début du XVIIe siècle et y construisent un couvent, doté d’une chapelle.
Les Cordeliers s’installent à Valence dès le début du XIIIème siècle et construisent leur couvent au nord de la ville. En 1567, l'établissement monastique est occupé et incendié par les protestants. Puis, une nouvelle chapelle et de nouveaux bâtiments sont réédifiés à proximité. En 1581, le roi décide de la construction d'une citadelle sur une partie du terrain de la communauté. Au XVII ème siècle, il décide d'un nouvel établissement monastique. La chapelle, consacrée le 6 novembre 1696, a survécu aux destructions postérieures. Au XVIIIe siècle, les bâtiments en partie en ruine sont rasés. La chapelle est utilisée comme magasin à fourrage jusqu'au XIXe siècle. Après la seconde guerre mondiale, elle a servie aux archives départementales.
La chapelle est à nef unique à quatre travées et est terminée par une abside en cul de four.
La façade comporte deux pilastres surmonté par un fronton rompu sous lequel on aperçoit deux angelots.
La porte en bois sculpté est elle aussi du XVIIème siècle.
L'église est inscrite partiellement aux Monuments historiques depuis août 1978[3].
L'église Notre-Dame
En réponse à l’accroissement de la population urbaine hors les murs de la ville ancienne, la nouvelle paroisse de Notre-Dame est créée en 1858.
Les fontaines monumentales
Les fontaines, reflet urbain des préoccupations hygiénistes du XIXe siècle, contribuent tout autant à l'agrément de la ville qu’aux progrès en matière de santé publique.
La gare SNCF de Valence-Ville
La gare de Valence Ville a été construite en 1865, réalisée par l'architecte Louis Jules Bouchot.
Située 38, Rue Denis Papin - Inscrite aux M.H en octobre 1982[4]
La construction de l'hôtel de ville fût terminée le 16 décembre 1894.
L'édifice de style néogothique est dû à l'architecte valentinois Ernest TRACOL.
Le beffroi, clocher laïque symbolisant l’indépendance de la ville par rapport à l’Église catholique, est édifié en pierre de tuf. Il fut achevé en 1903.
Inscription aux monuments historiques en 2018[5]
En 1862, est érigé sur le Champ de Mars un premier kiosque à musique, qui sera remplacé en 1890 par celui que nous connaissons aujourd’hui, conçu par Eugène POITOUX.
Une belle histoire d'amour sur papier glacé a débuté un soir de 1942.
Raymond PEYNET fait étape à Valence ; ses pas le conduisent jusqu'au Champ de Mars où, séduit par la beauté du lieu, il immortalise le délicat pavillon de musique.
Devenu célèbre, il revint à Valence en 1966 pour baptiser le pavillon qui porte désormais son nom.
Le monument est classé aux monuments historiques en octobre1982[6].
Maison Dupré-Latour
Édifiée vers 1522, cet hôtel particulier de la famille Genas est remarquable pour le décor italianisant de sa tourelle d'escalier (sur cour).
Charles FERLIN, industriel, achète un terrain le 1er juillet 1858 pour y faire construire un immeuble aux caractères très particulier.
Il fait appliquer sur la façade un trompe l’œil grâce à la technique du ciment moulé, qui permet de créer des décors (effets de niche et de décorations florales).
Bâtiment situé au 57 Grande Rue.
Construite au début du XVIème siècle, vers 1530, par Antoine De DORNE, Consul de Valence et professeur de droit à l'Université, cette maison marque le passage du style gothique flamboyant à celui de la Renaissance. Elle doit son nom à la présence de nombreuses têtes sculptées qui ornent sa façade. Les sculptures en façade symbolisent les vents, la Fortune, le Temps, ou encore la théologie, le droit ou la médecine. Le corridor est orné de bustes d'empereurs romains. Sous la galerie de la cour intérieure, les Pères de l'église sont figurés dans des médaillons.
A la fin du XVIIe, elle appartient à Marc AURÈLE qui est appelé par Napoléon en qualité d'imprimeur en chef de l'armée d'Égypte.
La maison abrite le service municipal "Valence Ville d'Art et d'Histoire".
La maison est classée aux Monuments Historiques depuis mai 1944[7]
Ancienne église catholique dédiée à l'origine à Saint-Jacme (forme occitane de Jacques).
Devenu Saint-James, puis église abbatiale de l’abbaye Saint-Ruf de Valence.
Depuis 1806, elle est affectée au culte protestant.
Le Pendentif
Le pendentif et le clocher de la cathédrale - J-P GALICHON
Bâtiment situé place du Pendentif.
Dans le cloître de la Cathédrale, fut érigé en 1548 le monument funéraire du Chanoine MISTRAL.
Le monument est réalisé en "molasse" (pierre sédimentaire).
Vendu comme bien national en 1796, la crypte est utilisée jusqu’à la fin du XVIIIe siècle comme cave et le pendentif comme échoppe de restaurant.
En 1832, il est vendu aux enchères et acquit par la ville.
Depuis 1840, il est classé aux Monuments Historiques [8]
Autres patrimoines
Figurant aux monuments historiques
Hôtel des Ponts-et-Chaussées - 29, Côtes des Chapeliers - Inscrit aux M.H en 1983[9]
Hôtel de Pampelonne - 31, Grande Rue ; 4, Rue Briffaut - Inscrit aux M.H en septembre 1981[10]
Clos Genest : villa des Cigales et villa Margot - 51-57, Rue des Moulins - Inscription depuis juillet 1997[11]
Maison Dupré-Latour - 7, Rue Pérollerie - Classée aux M.H depuis mars 1927[12]
Abbaye Notre-Dame de Soyons et porte de l’arsenal - Rue Saint-Martin - Inscrite aux M.H depuis juin 1926[13]
Abbaye Saint-Ruf de Valence - 23, Rue Ambroise Paré - Inscrite aux M.H depuis avril 1999[14]
Abbaye de Saint-Ruf-hors-les-Murs - Avenue de Provence - Inscrite aux M.H depuis octobre 2014[15]
Domaine de Valensolles - 32-34, Avenue de Valensolles - Inscription aux M.H depuis mars 2007[16]
Domaine de Murat-Fontlozier - Chemin du Bois-de-Murat - Inscription aux M.H depuis juin 2016[17]
Autres patrimoines religieux
Ancienne chapelle de l'école Saint-Apollinaire
Chapelle de l'école Saint-Victor
Chapelle de l'Immaculée-Conception [lycée Monplaisir]
Ancienne chapelle de la maison diocésaine
Ancienne chapelle de la maison diocésaine du Bon-Pasteur
Ancienne chapelle Notre-Dame-de-Soyons
Chapelle ossuaire du cimetière
Ancienne chapelle protestante (le Calvaire)
Chapelle Saint-Joseph, des Rédemptoristes
Église de l'Annonciation dite aussi Notre-Dame-de-Charran (le Grand Charran)
Temple de l'Église réformée de France (le Petit Charran)
Repères géographiques
A mi-chemin entre Lyon et Avignon, Valence bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle, véritable relais sur le grand axe rhodanien (TGV, Paris-Lyon-Marseille ; autoroute A7 ou A49 ; Nationale 7) et plaque tournante des échanges entre les Alpes et le Massif Central.
Le parc JOUVET
Théodore JOUVET (1837-1905), généreux donateur, a offert à la ville de Valence la somme nécessaire à l'achat du terrain. Au cœur de Valence, il en est le poumon vert avec 700 essences d'arbres, le parc se déploie sur sept hectares dans le prolongement du Champ-de-Mars, face au Rhône, au château de Crussol et aux monts du Vivarais. La statue de NAPOLÉON
Cette statue, située Place Porte-Neuve à Valence, a été inaugurée solennellement par le maire de la ville et l'association à l'origine de ce projet « Bonaparte à Valence » le samedi 11 septembre 2010.
Elle est un hommage aux mois passés en garnison par le futur Napoléon dans la ville. Il est représenté assis en train de lire.
Réalisée en bronze, cette statue est l'œuvre de J.-P. RAVIT. La fontaine Napoléon
Le lieutenant BONARPATE a séjourné à Valence d'octobre 1785 à septembre 1786 et de mai à octobre 1791. (En 1785, le jeune lieutenant Bonaparte, âgé alors de 17 ans, est cantonné avec son régiment à Valence).
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
6 633
7 532
8 212
9 805
10 406
10 967
13 407
13 901
16 122
16 875
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
18 711
20 142
20 668
23 220
24 502
24 761
25 283
26 212
26 946
28 112
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
28 706
28 654
30 964
34 275
36 582
40 020
41 470
52 532
62 358
68 604
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
66 356
63 437
64 260
65 263
63 148
62 477
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
La maison PIC a plus d'un siècle. Quatre personnalités fortes s'y sont succédées, deux femmes et deux hommes, une vraie famille. - Anne-Sophie PIC, qui ne se destinait pas à la cuisine, a finalement repris les rênes de la maison familiale en 1995, succèdant à son arrière grand-mère, son grand-père et son père. Anne-Sophie est née le 12 juillet 1969.
Raymond PEYNET : en 1942, de passage à Valence dans la Drôme, Raymond Peynet, dessine pour la première fois, près du kiosque à musique de Valence, crée par l’architecte Poitoux en 1890 pour une somme de 18 000 francs, ses deux amoureux.
Un jour la mairie de Valence a voulu détruire le kiosque pour une quelconque opération immobilière, mais un conseiller municipal ayant lu quelque part cette histoire de kiosque, s’opposa avec force à la démolition. Depuis, Le Kiosque des Amoureux de Peynet, c’est son nom, est devenu monument historique.
Jean-Étienne VACHIER dit CHAMPIONNET, est né le 13 avril 1762 à Alixan et décédé en 1800 à Antibes suite au typhus contracté pendant la campagne d'Italie. Son cœur, déposé dans une urne offerte par Bonaparte, se trouve dans le Temple Saint-Ruf. Sa statue, réalisée par Victor SAPPEY, inaugurée en septembre 1848, s'élève sur le Champ de Mars. Elle fut descendue de son piédestal le 5 avril 1944 pour être enterrée dans la cour du musée jusqu'à la fin de la guerre, afin d'éviter la réquisition du métal par les occupants.
Napoléon BONAPARTE a été en garnison au sein du régiment d'artillerie de La Fère de septembre 1785 à octobre 1786, puis de mai à octobre 1791. Une statue de Jean Paul RAVIT réalisé en 2010 et une fontaine rappellent ces séjours.
Né(e) Jean Pierre BACHASSON - Homme d'État français et pair de France Descendant d'une famille noble du Dauphiné, il est le fils de Charles-Victor de BACHASSON, seigneur de Montalivet
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François Marcellin PINET de LAVOCÉ
1803 - 1818
Joseph Antoine FERLAY
1851 - 1870
Jean-François MALIZARD
1894 - 1896
Henri CHALMET
1896 - 1919
Henri PERDRIX
1919 - 1928
Jules ALGOUD
1928 - 1934
René PERCHERO
1934 - 1944
Jean BUCLON
1944 - 1947
Camille VERNET
1947 - 1957
Jean PERDRIX
1957 - 1971
Ribadeau-DUMAS
1971 - 1977
Rodolphe PESCE
1977 - 1995
Président du Conseil général de la Drôme de 1985 à 1992 - Conseiller général de Valence 3 de 1973 à 1994 - Officier de la Légion d’honneur[18] - Député de la Drôme de 1978 à 1988 [19]
Patrick LABAUNE
1995 - 2004
Léna BALSAN
2004 - 2008
Alain MAURICE
2008 - 2014
Nicolas DARAGON
2014 - (2026)
Il est né le 12 mars 1972 à Valence. Réélu en 2020.
Le 16 floréal an II, abdication d' Augustin Forest, curé de Saint-Jean de Valence
Jean Thomas DAUTEVILLE
1803 - 1806
Nommé curé le 15 avril 1803. Auparavant il était en exil pour échapper aux révolutionnaires et il sera ensuite chanoine titulaire.[20]
Georges François de CHANTEMERLE
1806 - 1809
Nommé curé le 15 juillet 1806. Il était auparavant curé de Loriol.[21] Il rend son âme à Dieu le 16 février 1809 à Valence.[22]
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Augustin GREGOIRE
1813 - 1839
Nommé curé le 1er mai 1813. Il était auparavant curé de Châteauneuf-sur-Isère et sera ensuite chanoine de la cathédrale. [20]
Maurice TABARET
1839 - 1857
Nommé curé le 16 mai 1839. La même année il devient chanoine honoraire. Il était auparavant curé d'Allex et sera ensuite Vicaire Général de l'évêque de Valence, Monseigneur LYONNET.[23]
Jean Antoine FORGET
1857 - 1887
Nommé curé le 15 novembre 1857, il y restera jusqu'à sa mort le 27 septembre 1887 à Valence. [24] Il était auparavant Missionnaire Diocésain.
Joseph Marcien RAYMOND
1887 - 1903
Nommé curé le 28 novembre 1887, il y restera jusqu'à sa mort le 04 août 1903. Il était auparavant curé de la paroisse Saint-Nicolas à Romans-sur-Isère. [23]
Hector Lucien REYNAUD
1903 - 1946
Nommé curé le 31 octobre 1903, il y restera jusqu'à sa mort le 28 août 1946.
Il était auparavant curé de Loriol.[23]
Louis Marius TACHE
1946 - 1962
Nommé curé le 14 septembre 1946, il devient chanoine honoraire la même année. Il était auparavant vicaire-coadjuteur de cette même paroisse. Il s'endort dans l'Espérance de la Résurrection, le 27 avril 1968.[23]
Noël François Marius PEL
1962 -
Nommé curé le 15 septembre 1962. Il était auparavant Aumônier militaire en Allemagne. Né à Lyon 3e (Rhône) le 23 décembre 1911, il rend son âme à Dieu le 12 août 1993 à Valence.[25]
Dossier - Député des Basses-Alpes - Ancien élève de l'École Polytechnique - Ingénieur des Poudres et Salpêtres - Chevalier de la Légion d'honneur - Officier de l'Instruction Publique - Chevalier du Mérite Agricole - Époux de Mlle Royer Deloche
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Émigration
Émigration en Tunisie
Jean Louis Léonce BELLIER DU CHARMEIL : né à Valence (Drôme) le 14 mai 1886, décédé le 29 juin 1975. Fils de Louis Joseph Antoine BELLIER DU CHARMEIL et de Marie Sophie Mathilde MALET.
De nombreux ressortissants arménien viennent se réfugier à Valence, après le génocide (1918-1921). Aujourd’hui, un Valentinois sur dix est originaire d’Arménie.
Bibliographie
Qui êtes-vous ? - Volume 3 - C. Delagrave (Sur Google Books)