D'azur au château donjonné de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, maçonné de sable[1] .
Blason sur le fronton de l'Hôtal de ville
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Drôme
Arrondissement - 1801-1926 : Montélimar --> 1926-2025 : Nyons
Canton - 1801-1839 : Pierrelatte --> 1839-2015 : Saint-Paul-Trois-Châteaux --> 2015-2025 : Le Tricastin
Commune - 1801-2025 : Saint-Paul-Trois-Châteaux
Résumé chronologique :
1801-.... :
Histoire religieuse
La ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux se glorifie de porter le nom de l'un de ses plus illustres évêques. [2]
Il était né d'une famille noble du temps des barbares.
Marié à une pieuse jeune fille, noble comme lui, il s'était retiré dans la solitude pour y servir le Seigneur dans la continence parfaite, la prière et le travail des mains.
C'est là que le peuple de Trois-Châteaux vint le surprendre pour le proclamer son évêque.
Paul s'y opposa énergiquement et ne se rendit à la prière des envoyés que lorsque Dieu lui donna un signe sensible de sa volonté: son bâton, planté en terre, fleurit miraculeusement.
Ce saint prélat fil un bien immense à son peuple. Il assista au Concile de Valence (374). On peut lire son nom parmi ceux des autres Pères du Concile.
Patrimoine bâti
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Cette église datant du début du XIIIe siècle a été consacrée en l'honneur de Notre-Dame, elle est classée aux monuments historiques depuis 1840[3].
Elle a été la cathédrale du diocèse du Tricastin (ou de Saint-Paul-Trois-Châteaux) jusqu'à la révolution.
Dégradée pendant les guerres de religion, elle a été restaurée au XVIIe siècle puis elle retrouva son aspect au cours du XIXe siècle.
La construction de la cathédrale s'est déroulée d'Est en Ouest du début du XIIe au début du XIIIe siècle.
La décoration inspiré de l'antiquité est restée inachevée (Sculptures parties hautes de la nef interrompue au début de la travée centrale).
La croisée est couverte d'une coupole sur trompes édifiée lors de la restauration de la cathédrale en 1847. Les croisillons sont voûtés en berceau.
Le sol de l'abside est décoré d'une mosaïque; des peintures des XIVe et XVe siècle décorent encore certains murs. Ces mosaïques sont classées depuis 1838[4]
Le porche sud a été transformé à l'époque gothique. Les vantaux des portes sud et ouest datent du XVIIe siècle.
Mosaïque
Lors de travaux exécutés vers 1880, des restes de mosaïques ont été mis à jour. Ils devaient recouvrir le chœur et le sanctuaire. On estime que cette mosaïque serait contemporaine de la période des croisades et donc antérieure au début de la construction de la cathédrale. Dans les cercles les symboles de trois des quatre évangélistes.
Orgue
Le buffet d’orgues et la parties instrumentales sont classés aux monuments historiques depuis 1906 pour la partie buffet et 1979 pour la partie instrumentale [5][6]. Le buffet date de 1704 et fut réalisé par le facteur Charles BOISSELIN d'Avignon et BOISSELIN et Eugène ROCHESSON pour la partie instrumentale.
Une chapelle, Notre Dame de Pitié, est édifiée en ce lieu dès le Haut Moyen-âge. Détruite en 1562 lors des guerres de Religion, puis restaurée, elle servira à un couvent de dominicains construit à partir de 1664, à l’initiative de l’évêque Claude Ruffier. Les bâtiments sont vendus comme biens nationaux à la Révolution. S’y installent en 1824, les Frères de l’Instruction Chrétienne. Après l’union avec les Petits Frères de Marie en 1842, l’établissement est considérablement réaménagé, de nouveaux bâtiments construits. De l’ancien couvent ne subsiste plus dès lors qu’une partie de l’aile ouest du cloître. C’est en 1892 que la chapelle actuelle est édifiée. Le chœur placé à l’ouest est adossé aux vestiges de l’ancienne chapelle médiévale. A l’intérieur, outre un maître-autel et une chaire de pierre majestueux, de surprenantes peintures ornent l’abside. Des anges musiciens ou lecteurs, toutes ailes déployées frappent par leurs expressions et l’intensité des couleurs. Ils sont l’œuvre d’un peintre catalan réfugié chez les frères en 1939, Carlos LLOBET RAURICH.
Une partie des locaux abrite un hôpital militaire pendant la Grande Guerre, une unité allemande durant la Seconde.
Actuel Etablissement des Frères Maristes.
Source[7]
Situé : 1 place de la Libération
Les protestants de Saint-Paul-Trois-Châteaux se dotèrent d'un lieu de culte certainement entre 1567 et 1585. Le temple détruit en 1685 avec la révocation de l'édit de Nantes, (La paix religieuse), le temple actuel fut construit à l'Ouest du séminaire, à l'extérieur des remparts en 1831.
Voûte ovale du temple
Hôtel de ville
En 1741, la demeure initiale est surélevée. En 1760, suite à l'acquisition d'une maison mitoyenne, des aménagements sont réalisés dont un escalier dédoublé à l'intérieur et la réalisation de la façade sud. La commune achète la demeure en 1879 et elle devient Hôtel de ville en 1890. Le fronton de style Louis XV est créé en 1910. Le bâtiment jouxte à l'ouest l'hôtel de Castellane, maison des chanoines au XII/XIIIe siècle.
Avec la porte Notre-Dame (au Sud-Ouest), celle des Grandes Fontaines (au Nord-Ouest) et celle de l’Esplan (à l’Est), la porte Fanjoux constitue l’une des ouvertures aménagées dans le rempart médiéval en place au XIIe siècle pour permettre l’accès à la ville.
La Porte Notre-Dame du XIVe siècle : inscription aux monuments historiques par arrêté du 17 juillet 1926[8]
Porte des Grandes Fontaines avec sa porte en plein cintre, les restes de sa bretèche (corbeaux) et au-dessus la loge du gardien.
L'arrêté du 18 février 1793, condamnant à la déportation Jean-Pierre Collomps, autrefois à Saint-Paul-Trois-Châteaux, employé depuis comme vicaire à Montélier. [9]
né à Romans le 25 fév. 1827; ordonné prêtre le 25 fév. 1852, fut vicaire a St-Sorlin (1852-54), à St-Paul-Trois-Châteaux (1854-56), curé de Suze-sur-Crest (1856-64), de Chantemerle-de-Grignan (1864-68), de Piégon (1868-74) et enfin d'Espeluche, où Il est mort le 8 mars 1892. [11]
Mgr SIBOUR, évêque de Digne, est nommé archevêque de Paris. 9 Juillet 1848
Mgr Sibour, (Augustin-Dominique), né à Saint-Paul-Trois-Château (Drôme), le 4 avril 1792, nommé évêque le 30 septembre 1839, fut sacré le 24 février, [16]
C’est le 2 septembre 1922 que le monument aux morts érigé place de la Tour-Neuve a été inauguré.
La République tenant drapeau et épée, droite et fière, dressée sur un socle est l'oeuvre du sculpteur Félix CHARPENTIER (1858-1924).
Ce monument est le seul qu'y ne porte aucun nom.
L’accès aux Archives municipales de Saint-Paul-Trois-Châteaux est libre et gratuit.
Chaque lecteur lors de sa première visite annuelle remplit une fiche de lecteur et présente une pièce d’identité. L’accès se fait par l’ascenseur situé au RDC de la mairie (niveau -1).
Ouverture au public : Mercredi, jeudi et vendredi de 14 h à 17 h