commune du canton de Dieuiefit.
— Castrum Roche Sancti Segre, 1552 (Inv. des Dauphins, 252).
— Castrum Ruppis Sancti Segreti, 1277 (ibid., 238).
— Castrum de Rupe Sancti Segreti, 1324 (Duchesne Comtes de Valentinois,39).
— Rochesinsecret 1339 (Gall. christ., XVI 130)'
— Ruppes Sancti Secreti, 1355 (ibib, 33).
— Ruppes alias le Bore de Rocha, 1378 (Cart. de Montélimar, 72).
— Roche Saint Segre, 1391 (Choix de doc., 213).
— La Roche Saint Segret 1421 (Dnchesne Comtes de Valentinois, 48).
— La Roche San Sécre, 1457 (arch. de la Drôme, E5984).
— Roche sous Lance, 1793.
Avant 1790, la Roche-Saint-Secret était une communauté de subdélégation et sénéchaussée de Montélimar, comprenant seulement une
partie de la commune actuelle de ce nom et formant une paroisse du diocèse de Die
— Capella Ruppis Sancti Secreti, XIVe siècle (Pouillé de Die),
dont l'église dédiée à saint Secret dépendait premièrement du prieuré d'Alençon et fut convertie, à partir du XVIe siècle, en un prieuré distinct
— Prioratus Sancti Segreti 1516
— Le prioré de Saint Secret, 1576 -
dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de la paroisse.
Au point de vue féodal, la Roche-Saint-Secret était une terre qui forma, plusieurs siècles durant, deux seigneuries indivises. La première, qui passa par alliance, en 1252, des barons de Mévouillon aux Montauban et qui fut un instant possédée en fief de ces derniers, par les Derdono (1277), étant ensuite entrée dans le domaine delphinal, fut donnée, en 1444, aux Scépeaux, qui la vendirent huit ans après aux Diez. L'autre, possédée en fief des comtes de Valentinois, par les Faure, en 1354 et 1377, fut vendue en 1381 sous faculté de rachat par ces comtes, à Jacques, bâtard de Poitiers, puis inféodée en 1428 aux Bologne, des mains de qui elle passa par alliance aux Faure (1525). Ces derniers, ayant ensuite acquis la part des Diez, devinrent ainsi seigneurs de toute la terre, qu'une de leurs héritières porta en dot aux Mantin, vers 1655, et les Mantin furent remplacés vers 1770 par les Boisset, derniers seigneurs de la Roche-Saint-Secret.
Unie à celles d'Alençon, de Blacons et de la Buisse, la communauté de la Roche-Saint-Secret forma, en 1790, une municipalité du canton de Taulignan, qui devint, à la réorganisation de l'an VIII, une commune du canton de Dieulefit
Alençon
hameau et château, commune de la Roche-Saint-Secret.
— Alaitsonum, 1298 (Ann.d'Aiguebelle, I, 486).
— Capella de Alansone, XIVe siècle (Pouillé de Die).
— Capella de Alensone, 1449 (Pouillé hist.).
— Ecclesia Sancti Pétri de Alansone, 1509 (visites épisc.).
— Prioratus Alançonis, Beconœ et Blaconœ, 1516 (rôle de déc).
— Allanson, 1576 (ibid.).
— Alançon, 1644 (visites épisc).
— Alenson, 1657 (arch. de la Drôme, B 84).
Antérieurement à la fin du xv° siècle, Alençon était le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à Saint Pierre, fut alors convertie en un prieuré séculier dont le titulaire a été jusqu'en 1790 décimateur dans les paroisses de Béconne et de la Rocbe-Saint-Secret.
Château d'Alençon
Château ruiné, commune de la Roche-Saint-Secret.
— Dominus Alanzionis, 1324 (La Mure, Histoire des comtes de Forez, éd. Chantelauze, III, preuves, n° 95 ter).
— Castnim Alansi 1332 (Gall. christ., XVI, i3o).
— Alanczonum, 1339 (arch. de la Drôme, E 456).
— Condominus de Alansone, 1355 (arch. mun. de Taulignan).
— Alanson, 1384 (Long, not.à Grignan).
- Alanco, 1388 (Choix de doc. a 10). ).
— Castrum de Alansonio, i435 (Cart. de Die, i56).
— La Bastie d'Alanson, XVIIe siècle (Inv. de la chambre des comptes).
Ancien fief des comtes de Valentinois, appartenant dès 1446 aux Bologne, qui s'éteignirent vers la fin du XVIIe siècle, chez les Berger, que remplacèrent peu de temps après les des Armands, derniers seigneurs d'Alençon.
Blacons
Commune de la Roche-Saint-Secret.
— La Bastie de Blacons, 1540 (Inv. de la chambre des comptes).
— La Batie-Blacons 1621 (Livre blanc de l'év. de Valence).
Avant 1790, cette ferme et le quartier environnant formaient un fief qui, vraisemblablement démembré de la terre de Blacons vers la fin du XVe siècle, appartenait en 1529, partie aux Forez et partie aux Vesc. Ceux-ci vendirent alors leur part aux Faure, puis l'ayant rachetée en 1547, la revendirent aux Seguins, qui la léguèrent en 1563 aux Taulignan et aux Meilleuret.
Dans le cours du XVIIIe siècle, la Bâtie-de-Blacons passa aux Vesc de Béconne, ses derniers seigneurs.
Buisse (La)
quartier de la commune de la Roche-Saint-Secret.
— Buesse, 1529 (Inv. de la chambre des comptes).
— Bueyse, 1699 (arch. de la Drôme, E 5571).
Avant 1790 la Buisse était un fief, qui, vraisemblablement démembré de celui de la Bâtie-de-Blacons, au commencement du XVIe siècle, fut vendu en 1547 par les Vesc aux Seguins, qui le léguèrent en 1563 aux Meilleuret; ceux-ci s'en départirent vers la fin du XVIIe siècle au profit des Vesc, derniers seigneurs.
C'était aussi une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar, faisant partie de la paroisse de la Roche-Saint-Secret, et comprise dans la commune de ce dernier nom en 1790.
Béconne
commune du canton de Dieulefit.
— Castrum de Becona, 1284 (Valbonnais, II, 118).
— Castrum de Brecona, 1334 (Inv. des Dauphins, 234).
— Bastida sett castrurn de Becona, 1347 (Valbonnais, II, 550).
— Beiconne, 1391 (Choix de doc, 2150).
Avant 1790, Béconne était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Die.
Son église, dédiée à Notre-Dame
— Capella de Becona, XIVe s' (Pouillé de Die).
— Ecclesia Beate Marie de Becona, 1509 (vis. épisc.)
dépendait du prieuré d'Alençon. (Voir CE NOM.)
Au point de vue féodal, son territoire formait deux terres ou seigneuries Béconne et Baume-la-Lance. Celle de Béconne, en particulier, était un fief de la baronnie de Montauban, premièrement possédé par les comtes de Valentinois, qui l'inféodèrent partie aux Vesc et partie aux Pencherin. Les Vesc, qui étaient en possession d'une partie de cette terre dès 1268, ayant ensuite acquis le reste, vendirent en 1444 le tout aux Alleman, puis, l'ayant recouvré en 1478, sont restés seigneurs de Béconne jusqu'à la Révolution.
Il y avait, en 1771, 25 chefs de famille dans la commune de Béconne.
Héraldique
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Drôme
Arrondissement - 1801-1926 : Montélimar --> 1926-2025 : Valence
Canton - 1801-2025 : Dieulefit
Commune - 1801-1972 : Roche-Saint-Secret --> 1972-2025 : Roche-Saint-Secret-Béconne
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Le village de Roche-Saint-Secret-Beconne, situé entre Dieulefit (26) et Valréas (84), est l’une des communes du département de la Drôme la plus riche en monuments anciens, témoignage d’une histoire locale riche. [1]
Église Saint-Etienne
Vue d'ensemble
(construction romane)
Autres patrimoines
La chapelle Notre-Dame de Béconne
Appelée aussi « Notre-Dame de la Fistule », chapelle de pèlerinage connue pour ses guérisons miraculeuses
La chapelle Sainte Madeleine
Elle est intégrée dans une maison du village de la Roche – propriété privée –
Le Château de la Roche
À l’écart du bourg de la Roche, sur le chemin de la Lance, il est étonnamment défensif (tours et bouches à feu). (Le château est privé : Atelier de poteries.)
La chapelle de la Roche
Elle date du XIIème siècle. Elle est située à proximité du château de la Roche.
La chapelle de Blacon
La tour de Blacon
Avec vestiges de remparts (tour sarrasine du début du XIIème siècle) – propriété privée –
La tour ou donjon d’Alençon
Elle s’élève majestueuse avec ses pierres d’angles blanches provenant des carrières de Poët-Laval et sa magnifique fenêtre géminée à colonnette médiane.
Le château d’Alençon ou ferme fortifiée
Construite au XVème siècle, elle a été transformée par les « Boulogne », seigneurs d’Alençon. Architecture Rennaissance – propriété privée – Inscrite aux monuments historiques depuis 1992[2]
L’Oppidum en éperon barré du Rocher des Aures
Site archéologique accroché au flanc sud de la montagne de la Lance, il fut occupé depuis la période proto-historique, puis gallo-romaine, le haut Moyen Age et le Moyen Age classique.
Les Grottes Sarrazines
Site archéologique formé de vastes abris sous roche
L'ancienne centrale hydro-électrique
En Avril 1888, la société lyonnaise Lombard-Gerin et Cie signe un contrat pour l'éclairage des villes de Valréas et Dieulefit.
Elle achète des terres et un ancien moulin à farine sur la commune de Béconne.
L'usine hydro-électrique qui sera implantée à cet endroit, se trouvera située à 17km de Valréas et à 5 km de Dieulefit.
L'an 1791 et le 9 janvier, j'ai enfin béni l'église de Montbrisson, assisté de M. Doux, curé de Rousset, Alexandre, curé de St-Pantaléon, Aubert, curé de la Roche-St-Secret, [7]
-
-
BREMONT
- 1854
En remplacement de M. Bremont, décédé, a été nommé M. Espoulhier, [8]
ESOULHIER
1854-
M. Espoulhier, vicaire à Manas, a été nommé en remplacement de M. Bremont, décédé. [9]
-
-
Jean Baptiste ROUX
1875-1880
Curé de la Roche Saint Secret. Il est ensuite devenu curé de Soyans [10]
-
-
PERRIOLAT
- 1892
curé de la Roche-Saint-Secret, M. Perriollat, vicaire à Montélimar [11]
GOURJON
1892 -
curé de Montbrun-les-Bains, M. Gourjon, curé de la Roche-Saint-Secret [12]
-
-
-
-
Raoul BOURGEAUD
- 1935
M. l'abbé Raoul Bourgeaud, curé de la Roche-Saint-Secret, est nommé curé de Savasse [13]
Léon BÉCHET
1935 -
M. l'abbé Léon Béchet, curé de Colonzelle, est nommé curé de la Roche-Saint-Secret [14]
Installée en avril 1993, fut érigée à l’initiative de Raoul CHASTAN.
Elle porte, gravée, l’inscription :
« 4 avril 1993 CINQUANTENAIRE DES MAQUIS DE LA LANCE SOUVENONS-NOUS ».
Le 9 avril 1943, le comité de Front national de Nyons, présidé par le docteur Bourdongle, envoie une expédition de reconnaissance sur la Lance pour trouver un lieu d'accueil pour un camp de réfractaires. La bergerie Buffet (sur la commune de la Roche-saint-Secret), à 850 m d'altitude convient pour plusieurs dizaines de maquisards. Le boulanger de Taulignan et le boucher de la Roche-Saint-Secret fourniront du ravitaillement. Le pasteur Saignol, de Valréas, fournit des fonds. Ce camp n° 1 deviendra le pivot central de l'organisation FTPF (Francs-tireurs et partisans français) du Sud-Drôme. [15]
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
Relevés des ancienne communes de Roche-Saint-Secret (en 2) et de Béconne (en 1) qui forment en 1972, Roche-Saint-Secret-Béconne