— Relliana, 1300 (Valbonnais, I, 56)
— Reyllaniœ, 1307 (ibid., II, 128)
— Reyllania prope montem, Brunum, 1317 (Valbonnais, II, 167)
— Reglannes, 1362 (Compte de R. de Loupy, 66)
— Rillane, 1386 (Choix de documents, 200)
— Relania, 1394 (Archives de la Drôme, E 3313)
— Relhanie, 1442 (Choix de documents, 283)
— Reillannete, 1788 (Almanach du Dauphiné)
— Relianette, XVIIIe siècle (Inventaire de la chambre des comptes).
Avant 1790, Reilhanette était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap
— Prioratus cura de Relianeto, 1516 (Pouillé de Gap)
— Le prieuré curé de Ralienete, 1606 (rôle de décimes)
dont l'église était sous le vocable de saint Michel et saint Hippolyte et dont les dîmes appartenaient au curé.
Au point de vue féodal, Reilhanette était une terre de la baronnie de Mévouillon, qui, premièrement possédée par les barons de ce nom et en 1332 par les Du Puy, fut acquise en 1418 par les Adhémar et en 1429 par les D'Agoult. Elle passa par alliance aux Justas en 1473, et l'héritage de ces derniers ayant été recueilli, en 1517, par les Glandevés, un mariage fît passer, en 1570, Reilhanette des Glandevés chez les Peyre, qui en dotèrent eux-mêmes, en 1605, une de leurs filles, mariée chez les Rolland. Ceux-ci ont conservé cette terre jusqu'à la Révolution.
Comprise en 1790 dans le canton de Montbrun, cette commune fait partie du Canton de Séderon depuis la réorganisation de l'an VIII.
Canton - 1801-2015 : Séderon --> 2015-2025 : Nyons et Baronnies
Commune - 1801-2025 : Reilhanette
Résumé chronologique :
1801-.... :
Le mur de la peste
Pour se protéger de la Grande Peste qui débuta à Marseille en 1720 et remonta la Provence jusqu'aux portes des Baronnies en Drôme-Provençale, les consuls des villes du Comtat Venaissin firent venir les Régiments de Poitou et de Minervois qui bâtirent, en pierres sèches, le "mur de la peste" gardé par les soldats.
L'église est du XIIe siècle, sa structure est romane avec une nef en berceau brisé.
L’autel de Saint-Eutrope, patron des « estropiés », présente un reliquaire contenant un fragment de radius du saint. Il fut - dit-on - d’une grande efficacité puisqu’un registre commencé en 1698 relate de très nombreux miracles, les derniers sont signalés en 1856.
Les ruines de son château
Reilhanette est dominé par les ruines encore importante de son château fort datant du XIIe siècle.
Repères géographiques
A 3 km de Montbrun les Bains, 6 km d'Aulan, 9 km de Sault, 11 km de la Rochette-du-Buis, 18 km de Séderon, 25 km de Buis-les-Baronnies.
Notaire actif entre 1670 et 1726. - Successeur de : Moutte, Maurelly.
François GIRAUD
1725 - 1726
Baptisé le 22 janvier 1675 à Reilhanette. - Décédé le 21 mai 1746. - Notaire actif entre 1725 et 1726. - Successeur de : Giraud, Reymond.
Les curés
Prénom(s) NOM
Période
Observations
-
-
Etienne AUBERT
An II
curé de Reilhanette, prêtres de la Drôme, déporté, exilés volontaires ou cachés, antérieurement à l'an II [1]
-
-
Denis VINAY
-
Né le 9 octobre 1825 à la Roche-sur-Grâne Lundi, 16 octobre 1911, à 7 h. du matin, s'éteignait doucement, à Grâne, M. l'abbé Denis Vinay, ancien curé de Reilhanette.
↑Source: Gallica ; Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme - 1916 (T50) - Auteur : Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme - Edité en 1916