26233 - Piégon

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Piégon
Informations
Pays    France
Département    Drôme
Métropole
Canton   26-10   Nyons et Baronnies

  26-18   Nyons (Ancien canton)

Code INSEE 26233
Code postal 26110
Population 241 habitants (2020)
Nom des habitants Piègonnais, Piègonnaises
Superficie 1 021 hectares
Densité 23.6 hab./km²
Altitude Mini: 259 m
Point culminant 805 m
Coordonnées
géographiques
44.3011398° / 5.1270103° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Héraldique

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Drôme
  • Arrondissement - 1801-2024 : Nyons
  • Canton - 1801-2015 : Nyons --> 2015-2024 : Nyons et Baronnies
  • Commune - 1801-2024 : Piégon

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

La préhistoire

La plus vieille trace de l'homme sur ces terres avait été pressentie par de nombreux préhistoriens qui habitués aux recherches systématiques, pensaient aux vues de la géographie du lieu, trouver des vestiges très anciens. Deux sites remarquables ont prouvé la réalité de leur promesse. La colline de la Garenne a certainement abrité un atelier de taille de silex de renommée, la quantité de silex taillés découverts ici est impressionnante et les débris jonchent encore les terres et il est possible d'en trouver après la pluie qui brillent au soleil. Des échantillons sont déposés au musée archéologique de Nyons.

Le deuxième site, a été découvert en 1979 par un chasseur qui vit briller, lui aussi de nombreux silex au bord d'un talus. Le site était susceptible d'avoir abrité un habitat néolithique mais aucune preuve tangible n'avait été apportée. Lacroix note dans son livre : "L'arrondissement de Nyons" à la rubrique "Piégon" page 219, la présence de vestiges à Mirabel et écrit : "cette station, en face de Piégon, en était séparée par un lac poissonneux dont les eaux se sont écoulées dans la Gaude...". Tout autour de ce lac, sur une terrasse naturelle que l'on retrouve aussi bien côté Piégon que côté Mirabel, au niveau du Chemin des Soldats notamment, s'étaient installés les premiers agriculteurs sédentaires du néolithique vers 2000 av JC. Nous ne savons rien de précis sur ces premiers Piégonnais en particulier mais les études menées en d'autres lieux permettent de mieux connaître leurs us et coutumes. Ils vivaient en villages constitués de quelques maisons construites à l'aide de gros rondins plantés dans le sol, souvent tout prés de l'eau, les murs et le toit tissés de branchages protégeaient sommairement les habitants, le foyer souvent au centre du bâtiment le plus important était composé d'une grande pierre plate et tout prés se trouvait souvent une fosse qui servait à recueillir les déchets courants. La découverte de telles fosses ou foyer permettent d'étudier le mode de vie et de civilisation de ces peuples. A Piégon, la découverte du site n'est pas exceptionnelle mais une fouille/sondage a permis de découvrir à 4 mètres de profondeur un foyer qui est exposé à Nyons. Plusieurs centaines d'années avant notre ère, il y avait donc des habitants à Piégon. Il faut relativiser et pour bien comprendre la vie à cette époque, il faut savoir que l'on chiffre à quelques milliers, les hommes qui vivaient sur le territoire français actuel à l'ère néolithique, aussi, raisonnablement, vivait ici une famille une tribu de quelques dizaines d'hommes et de femmes qui se déplacent souvent au gré des saisons ou des dangers. Mais la présence d'un lac nourricier et protecteur a pu fixer ces hommes pour plus de temps. Hélas, l'homme n'enterrait pas ses défunts et aucune sépulture ne peut être ni recherchée, ni découverte. Le site du Chemin des Soldats a été refermé avec précaution et peut-être donnera-t-il un jour l'occasion d'autres recherches.

L'époque Gallo-Romaine

Deuxième trace indéniable de l'homme autour du "lac de la Gaude", est aussi signalé par Lacroix, les Gaudenses ou riverains de la Gaude est attesté par des inscriptions découvertes à Mirabel et quelques vestiges découverts au Pontillard lors de travaux de canalisations. L'habitat était alors dispersé mais la présence de quelques "villaes" n'est pas exclue mais aucun site n'a été remarqué à ce jour. Il est certain que quelques tuiles ou morceaux de dalles sur Plan de Rouvière prouvent que la commune était occupée. De toute façon, une route romaine importante empruntait le bas de la commune de Vaison la Romaine vers Luc en Diois et Die par la vallée de l'Eygues.

Le Haut Moyen-Âge

Après la "pax romana", une longue période sombre succède et le territoire piegonnais comme l'ensemble de la région va s'endormir dans une longue période où peu de documents et peu de traces nous permettent de connaître ce qui se passe à Piégon. Nous nous inspirerons des études scientifiques sur cette époque pour comprendre ce qui se passait à Piégon. Très tôt, un chef, civil ou militaire, choisit la colline de Saint Martin pour y bâtir une motte castrale et lui donna son nom qui devint le nom du pays : "Podium Hugonis" ( la colline de Hugues ) qui devint plus tard : " Puy Hugon" puis PIEGON.

Pendant toute cette période qui dura une dizaine de siècles, il faut imaginer à l'image d'autres sites identiques et mieux connus, un village restreint à quelques masures serrées contre une bâtisse plus importante au sommet de la colline, le tout protégé de l'envahisseur possible par une palissade de bois, une centaine de personnes vivent là bien frustrement d'élevage et de rares cultures dans le fond de vallée. C'est la période obscure de notre histoire qui bien que n'occupant que quelques pages dans nos manuels scolaires a duré fort longtemps. Une image assez fidèle en est donnée dans le célèbre film : "Au nom de la Rose" où l'on voit la vie réelle des gens de cette époque.

La féodalité

Après cette triste période, la réunification de la France, la création des grands duchés et royaumes ramènent plus de sécurité, plus de facilité de vie. La population se risque hors du château, le château, lui-même, se reconstruit en plusieurs vagues plus fort, plus vaste, il couvre tout le sommet de la colline avec ses murs de clôture. Le village fait de maisons de pierres se blottit contre les murs du château, l'église haute et le clocher sont érigés pour bien montrer la richesse du seigneur. Quelques familles plus riches se risquent à construire des fermes loin des murs protecteurs, sur les emplacements même des anciennes exploitations.

Chose rare en ce pays, la localité a gardé le nom de son premier occupant et peut-être créateur, il est donc difficile de suivre en détail les familles régnantes au cours du Moyen-Âge. De toute façon, il faut se persuader que le château n'a jamais été la résidence de seigneurs importants, le fief était placé sous la suzeraineté des Mévouillon puis des Montauban et Randonne, leur héritière, donna ses droits aux Adhémar, qui les vendirent aux Dauphins.

La seigneurie directe est morcelée et tout le territoire n'appartient pas au château, de plus la famille régnante possède d'autres terres, d'autres châteaux et ne réside pas souvent au château ce qui explique souvent son mauvais entretien et sa disparition rapide plus due au pillage qu'à l'instabilité du terrain comme certains l'ont écrit.

La commune est parsemée de maison fortes sorte de fermes fortifiées pour leur protection qui vont petit à petit acquérir une certaine indépendance physique et financière vis à vis du châtelain représentant le seigneur. C'est le cas de la Tour de Mialon, petit édifice fortifié placé au bout du chemin des Soldats à la limite du territoire vers Mirabel. La petite histoire dit qu'une longue rivalité a opposé les châtelains de Piégon et de Mirabel quant au contrôle de ces terres. L'enjeu était important quand on sait que ce petit fort contrôlait le passage de la route importante alors de Vaison à Nyons et que le seigneur du lieu n'hésitait pas à rançonner les voyageurs plus ou moins légalement pour "droit de passage". Il y eut de nombreuses chamailleries qui se finirent par une attaque en règle de Mirabel pour mettre au pli le seigneur de Mialon. Mais celui-ci, prudent, avait prévu cette éventualité et s'enfuit par un souterrain secret vers son protecteur de Piégon, il arriva au château de Piégon les poches vides mais sein et sauf, vous pensez que les gens de Mirabel avaient découvert le trésor accumulé avec patiente, que néni, rien à se mettre sous la dent pas le moindre écu. Depuis ce jour, chacun soupçonnant l'autre, il fut admis que le seigneur de Mialon avait caché son trésor en cours de route dans le souterrain. Et à de nombreuses reprises, on note des tentatives de recherches du fameux souterrain et de son trésor.

A côté de l'anecdote et de la légende du trésor caché dont on peut retrouver des descriptions semblables dans beaucoup de communes, il est à prendre en compte l'existence de ce petit domaine de Mialon sur la colline de Saint Pierre.

De même, il est noté dans de nombreux textes la présence d'un prieuré des Templiers au quartier du Jas où des fragments de marbre on été retrouvés. Ce n'est pas impossible, vu le nombre important de sous-établissements de cet ordre. Ce qui est sûr et relevé dans les textes, ce sont les liens de la famille de Reynier Artelar et sa sœur Matheuz, femme de Folra et mère de Bertrand de Piégon, bienfaitrice des Templiers de Roaix (Cartulaire de Roaix en 1200). Il est né de cette présence et d'une famille influente, la légende de chèvre d'or qui se retrouve dans de nombreux lieux ayant un quelconque rapport avec les Templiers. Lors de la saisie des biens de cet ordre par le roi, Philippe le Bel, les Templiers reçurent l'ordre de s'exiler avec leur trésor et ceux de Piegon partirent enterrer tout leur or qui avait revêtu la forme d'une chèvre mythique. Cette famille comme celle d'Autane, Almérat, Roux de Rossas, Guillaume Faucon s'y qualifient vassaux de Randonne de Montauban, ce qui explique l'extrême complexité de cette seigneurie.

Il est aussi une maison-forte que l'on doit prendre en compte par sa position stratégique, c'est la maison du Pontillard qui assura jusqu'à l'annexion des Etats du Pape à la France en 1792, le rôle de frontière et de contrôle des échanges entre le Dauphiné et le Royaume de Provence. Les Planchette en furent durant de nombreuses générations les propriétaires assurant contre vent et marées et surtout contre les intérêts du seigneur de Piégon, la prospérité de cette maison. François Planchette, le fondateur de la lignée était venu d'Auvergne aux Baronnies, sur la fin du XIVe siècle, à la tête d'une compagnie de 100 hommes, en temps de peste et il fut ensuite gouverneur des châteaux de Nyons et Mirabel.

Il est à faire mention spéciale sur la construction de l'église de Notre Dame de Cadenet du XIIIe siècle. Un laboureur labourait son champ avec ses vaches et ces dernières parvenues au bout du sillon juste devant ces cades centenaires que l'on peut encore voir, elles se mirent à genoux dans une attitude de prière. Cet agriculteur fit le vœu de bâtir à l'emplacement une chapelle, ce qu'il fit. Plus tard, pour une raison encore inconnue, l'église haute s'effondra et la petite chapelle fut agrandie et convertie en église sous le nom de Notre Dame de Cadenet en souvenir de l'événement.

A qui appartenait donc le château et la seigneurie de Piégon ? On aimerait pouvoir donner une réponse simple et suivre au cours des ans la dynastie des seigneurs mais hélas la réalité est tout autre. Pourtant, on peut dès 1500 cerner de plus près cette propriété.

François Planchette, déjà cité acquit des droits à Piégon par son mariage avec Marguerite Penchinat et ensuite avec Catherine de Pierre (ou de la Piarre) apparentée aux de Venterol. Le dauphin Humbert II inféoda une part de Piégon à cette famille. En 1540, Jeanne une de ces héritières se maria avec Giraud d'Agoult, coseigneur de la Baume des Arnauds et de Bonneval. Son fils Louis, y accrut ses possessions en épousant Judith Marcel fille du seigneur de Pontaix et de Marguerite Planchette. Charles, fils de Louis fut élevé au rang de noble en 1676 et n'ayant pas de fils légua ses biens à son frère Hector, conseiller au parlement de Grenoble dont un fils Charles prit les titres de marquis de Montmaur, seigneur de Piégon. Hector-Samson, fils de Charles donna Piégon à sa fille Marie Justine Espérance d'Agoult qui épouse en 1739, Jean Joseph Paul Antoine de Trémolet, duc de Montpezat, lieutenant du roi en Languedoc. En 1742, se droits seigneuriaux étaient affermés à 2 600 livres. Le châtelain du seigneur était chargé de percevoir l'impôt.

Les documents

Rares sont les documents rassemblés sur Piégon permettant de bien percevoir la vie au jour le jour de cette communauté. Les archives conservent avec précaution le cadastre de 1690 qui donne beaucoup de renseignements. Le dépouillement de l'état-civil à partir des documents conservés à l'église puis à la mairie m'ont permis de dresser un aperçu de la vie à Piégon au travers de quelques flashs que constituent les commentaires du curé de l'époque qui donnait des appréciations sur le registre.

Voyons le détail de quelques notes intéressantes.

D’après le cadastre de 1690, l'estimation des fonds s'élevait à 627 florins dont 311 pour les biens nobles et ecclésiastique, les meilleurs du pays, et 316 pour les biens roturiers. Madame de Montpezat percevait à son moulin banal un dizain des olives, ce qui constituait un impôt très lourd. En 1742, ses droits seigneuriaux étaient affermés 2 600 livres.

Au prieur appartenaient le droit de présentation à la cure et les dîmes qui se levaient à la cote 24e sur les habitants et à la cote 30 sur les terres du seigneur.

Annexe de Mirabel en 1807, l'église y est devenue une succursale le 4 septembre 1822.

Un mémoire du 25 mars 1789 nous apprend que la commune avait une lieue de long sur une demi-lieue de large et une population de 60 familles ; que les récoltes principales étaient les olives, les céréales, les légumes et le vin ; qu'elle manquait d'arrosage, de prairies et de bétail, ainsi que d'industrie et de commerce.

Son administration était confiée au châtelain du seigneur, à deux consuls et à six conseillers électifs annuels et à un secrétaire électif. Mais le peu d'empressement des habitants à se rendre aux assemblées empêchait souvent la réalisation des réformes utiles.

A la commune appartenait un moulin à grignons pour les olives, affermé de 400 à 470 livres, c'était là son revenu principal. Les charges par contre étaient nombreuses : 200 livres à Madame de Montpezat pour ses droits féodaux ; 200 livres pour les gages du maître d'école, du garde et du marguillier ; 7 livres pour le logement de la maréchaussée de Nyons ; 22 livres pour le 20e des octrois ; 9 livres pour la dépense des miliciens ; 24 livres pour le secrétaire greffier. Total 462 livres. Il y avait ausssi les frais accidentels de réparation des fontaines, les intérêts dûs à Mme de Montpezat et autres impôts.

Les pauvres y jouissaient d'une pension annuelle de 59 livres dont 34 données par le seigneur, 10 par le curé. Enfin, un mont de grains permettait à chacun d'emprunter des semences moyennant une cosse pour une émine.

Patrimoine bâti

  • Église Notre-Dame-du-Cadenet
  • Clocher de l'ancienne église Saint-Pierre

Repères géographiques

Carte sur ViaMichelin de : Piégon

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 361 342 379 442 498 474 476 491 461 464
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 480 511 456 468 416 400 406 345 314 304
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 325 300 283 266 252 228 207 205 220 205
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 232 268 274 228 259 269 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.


En photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
- -  
Georges SERRET - 2001  
Aline EICHENBERGER 2001 - 2008  
Serge ROUX 2008 - (2026)  
- -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Laurent Aimé CHAIX janvier 1817 -  
Joseph GAMET décembre 1825 -  
Antoine Sébastien ANDRÉ mai 1830 -  
Jean Claude ALLOUARD juillet 1831 - 1839 Il était auparavant curé de Roynac (Drôme) et prendra ensuite sa "retraite". Il meurt le 17 février 1840 à La Motte-Chalancon (Drôme) son village natal.  
Jean Antoine GIRARD juillet 1839 - avril 1868 Décès  
Jules AYMOND mai 1868 - décembre 1874 né à Romans le 25 fév. 1827; ordonné prêtre le 25 fév. 1852, fut vicaire a St-Sorlin (1852-54), à St-Paul-Trois-Châteaux (1854-56), curé de Suze-sur-Crest (1856-64), de Chantemerle-de-Grignan (1864-68), de Piégon (1868-74) et enfin d'Espeluche, où Il est mort le 8 mars 1892. [1]  
Adolphe BOURGEAT janvier 1875 -  
Louis Mathieu PRUNIER septembre 1882 -  
Romain Casimir SONNIER octobre 1889 -  
Firmin Eugène BONTOUX juillet 1896 -  
Louis Jules Casimir BERNARD novembre 1899 -  
Demis Marius IMBERT juin 1900 -  
Adrien Ernest BOURGEAT décembre 1905 -  
Henri ACHARD novembre 1913 - décembre 1934 Se retire  
- - Unie à Mirabelle les Baronnies en janvier 1935  
- -  

Source[2]

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés


Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -

Mairie
Adresse : - 26110 PIÉGON

Tél : 04 75 27 14 70 - Fax : 04 75 27 14 97

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Associations d'histoire locale

Bibliographie

    Voir aussi (sur Geneawiki)

    Liens utiles (externes)

    Notes et références

    1. Source: Gallica : Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers - Edité en 1892
    2. Curés et desservants des paroisses de la Drôme, de la révolution à nos jours - Adrien LOCHE 1973