26211 - Montségur-sur-Lauzon
Montségur-sur-Lauzon | |
---|---|
Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
|
Code INSEE | 26211 |
Code postal | 26130 |
Population | 1 352 habitants (2020) |
Nom des habitants | Montséguriens, Montséguriennes |
Superficie | 1 824 hectares |
Densité | 74.12 hab./km² |
Altitude | Mini: 112 m |
Point culminant | 297 m |
Coordonnées géographiques |
44.361389° / 4.860278° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
![]() | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Extrait du 'Dictionnaire topographique de la Drôme'
Montségur
MONTSÉGUR , Commune du Canton de Grignan
- Dominus Montisecuri, 1276 (Bibliothèque nationale, mss. fonds latin, 9239)
- De Monte Securo, 1357 (archives de la Drôme, E 3380)
- Locus Montis Securi, 1409 (Long, notaire à Grignan).
Ayant 1790, Montségur était une des terres adjacentes de Provence, formant une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église, dédiée à saint Jean l'Évangéliste, dépendait, depuis 1510, du chapitre de Grignan, qui, en sa qualité de prieur de Saint-Amand, était collateur et décimateur dans cette paroisse.
Au point de vue féodal, Montségur était une terre qui, premièrement possédée par les princes d'Orange, de la maison de Baux, et par eux hommagée aux comtes de Provence (1053), puis au Pape (1097), fit ensuite partie de la baronnie et comté de Grignan jusqu'à la Révolution. Il est à remarquer cependant qu'en 1731, les Villardi de Quinson se qualifiaient seigneurs de Montségur.
Comprise en 1790 dans le canton de Suze-la-Rousse, cette commune fait partie du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux depuis la réorganisation de l'an VIII.
La population de Montségur se composait de 156 familles en 1708.
Saint-Amand
SAINT-AMAND, ruine et quartier de la commune de Montségur
- Cella Sancti Amandi in Proventia, 998 (Cartulaire de Cluny, 2466)
- Domus Sancti Amancii, 1323 (Défin. de Cluny, LXXV)
- Ecclesia Sancti Amancii, 1406 (Archives de Grignan)
- Prioratus Sancti Amanti Tricastinensis diocesis, XVIe siècle (Pouillé général)
- Saint-Chamand (Cassini).
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de Cluny, uni au chapitre de Saint-Paul-Trois-Châteaux en 1404, derechef en 1515, et enfin au chapitre de Grignan, qui de ce chef a été, jusqu'en 1790, collateur et décimateur dans les paroisses de Clansayes et de Montségur (Drôme), et dans celle de Grillon (Vaucluse)
Source : Bibliothèque_nationale_de_France
Héraldique
Parti au 1er d'or à trois bandes d'azur, au 2e coupé au I de sable au lion d'or accompagnée au canton dextre du chef de trois mouchetures d'hermine d'argent, 2 et 1, au II de sable à la croix d'or cantonnée de quatre roses de gueules, boutonnées d'or et pointées de sinople[1].
Histoire administrative
- Département - 1801-2025 : Drôme
- Arrondissement - 1801-1926 : Montélimar --> 1926-2025 : Nyons
- Canton - 1801-1839 : Pierrelatte --> 1839-2015 : Saint-Paul-Trois-Châteaux --> 2015-2025 : Grignan
- Commune - 1801-1920 : Montségur --> 1920-2025 : Montségur-sur-Lauzon
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Des Justes à Montségur
Le 27 mai 2014, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem décerne le titre de Juste parmi les Nations à François et Antonine TENA, à leurs enfants Janine, Pierre et Georges ainsi qu’à Denise SERRET.
Les noms d'Antonine, Francis, Jeanine, Pierre et Georges TENA, celui de Denise CORNILLAC-SERRET, étaient parmi les anonymes et seront désormais inscrits sur le mur d'honneur du Jardin des Justes parmi les Nations du Mémorial de Yad Vachem à Jérusalem. Leurs noms seront également inscrits dans l'allée des Justes, près du Mémorial de la Shoah à Paris.
Patrimoine bâti
De nombreuses chapelles
- La chapelle des Barquets
- Notre-Dame des sept douleurs
- La chapelle Saint Félix
- La chapelle Saint-Claude
- La Chapelle Saint-Jean
Le château
Noyau du village, aujourd’hui en ruine, aurait été édifié dès le Haut Moyen Âge
Capitale de la Truffe
Le village de Montségur sur Lauzon, au cœur de la Drôme Provençale, se souvient qu’il a été pendant de nombreuses années « Capitale de la Truffe », ainsi que le rappelle aujourd’hui encore l’inscription qui figure sur le fronton de l’ancienne mairie.
Cette inscription fut adossée au monument communal en 1952 à l’initiative de son maire-poète Eugène Martin. Elle fut inaugurée en juillet en présence du préfet de la Drôme, M. Jean Perreau Pradier.
Il faut dire que le village avait largement mérité cette dénomination. Avec ses trois marchés aux truffes par semaine, (dont le seul existant encore chaque jeudi), rivalisait avec les plus grands marchés trufficoles de France au même titre que des hauts lieux du Périgord. Il était bien entendu l’un des principaux marchés de la région.
Source :[2]
Bienfaiteur de la commune Véran MOLINAS
Aux termes de son testament olographe, en date du 5 mars 1897-, déposé en l'étude de Me Berceon fils, notaire à Paris, avenue de l'Opéra, 4,
M. Pierre-Joseph-Veran MOLINAS , en son vivant rentier, demeurant à Paris, rue Raymond, 22, décédé audit domicile le 10 mars 1898, a notamment fait les dispositions dont la teneur littérale suit :
« Je veux qu'une somme de 45 mille francs soit employée à la construction d'une grande église (Style Roman et sur sous-sol avec calorifère) sur l'emplacement de l'ancien cimetière St-Joseph, et mille francs pour sa décoration intérieure et son ameublement. Total 50 mille francs. Je veux qu'une somme de 20 mille francs soit également employée à la construction d'une mairie nouvelle (Style Renaissance avec paratonnerre, clocheton et cadran pour sonner les heures) sur l'emplacement de l'ancienne croix de mission) ; cette mairie sur sous sol, avec deux salles au rez-de-chaussée dont l'une servira de pharmacie et l'autre de salle d'attente. Le 1er étage sera la salle de réunion de Messieurs les Conseillers municipaux. 3,500 frs. seront donnés pour le service de la pharmacie, et 1,500 fr. pour la décoration et l'ameublement de la salle du 1er étage. Total 25,000 francs. Je veux qu'une somme de 2 mille francs soit employée à l'érection d'une fontaine décorative un peu en avant de la Mairie nouvelle. son point précis dans l'axe de l'avenue St-Jean et de la ligne droite partant de la porte de la Mairie et de celle de la grande Eglise. Pareille somme de 2 mille francs pour plantation d'arbres sur la place et doter celle-ci de trottoirs. Total 4 mille francs. Je veux qu'une somme de 16 mille francs soit aussi employée pour la reconstruction sur un nouveau plan de la chapelle S'-Jean et pour rendre plus pratique l'avenue qui sera également pourvue d'arbres et de trottoirs pour lesquels on consacrera une dépense de 2 mille francs. Total 18 mille francs. Je veux qu'une somme de 20 mille francs soit employée à l'expropriation que nécessitera l'avenue St-Jean et la place de la Mairie Nouvelle. Si cette somme devenait insuffisante par suite de prétentions exagérées des expropriés, aucune expropriation n'aurait lieu et cette somme de 20,000 francs servirait par moitié à éteindre la dette de la commune, un quart de l'autre moitié serait versé à la Caisse de la société de secours mutuels et l'autre quart serait employé à l'organisation d'un service d'éclairage et de son entretien permanent. Je désire que la commune de Montségur, mon pays natal, pour tout le bien que lui assure mon Testament s'engage à veiller sur le bon entretien de tout en général et à cet effet, d'instituer un fond de réserve des économies que donnera certainement l'adjudication au rabais des travaux à exécuter.
Source : [3]
L' hôtel de ville de style renaissance a été bâti en 1904 grâce à Véran MOLINAS, bienfaiteur de la commune. Il est surmonté d’un clocheton où se loge la cloche de l’ancienne église du centre-ville.
La fontaine décorative accompagnant l’édifice a été érigée dans l’axe exact entre la porte de l’hôtel de ville et celle de la grande église Saint-Jean l’Évangéliste, alors tout récemment construite (1902).
Le buste de Véran MOLINAS qui couronne sa colonne n’a été mis en place qu’un demi-siècle plus tard. Il a été exécuté et offert par Élie-Jean VÉZIEN, sculpteur et directeur de l’école des Beaux-Arts de Marseille.
Repères géographiques
La rivière Lauzon, qui donne son nom à la commune, prend sa source vers le lieu-dit Les Fabrèges à 158 mètres d’altitude et conflue sur la commune de Mondragon (Vaucluse).
Carte sur ViaMichelin de : Montségur-sur-Lauzon
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 760 | 614 | 760 | 917 | 960 | 1 017 | 1 030 | 983 | 1 034 | 1021 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 989 | 1 020 | 965 | 927 | 890 | 870 | 840 | 909 | 814 | 835 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 842 | 669 | 642 | 610 | 602 | 586 | 636 | 634 | 654 | 767 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 925 | 987 | 1 029 | 1 146 | 1 190 | 1 291 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
Eugène MARTIN | vers 1952 | |
- | - | |
Albert BERTRAND | 1983 - 2000 | Source[4] |
Jean-Jacques ROSIER | 2000 - 2014 | Réélu en 2008. |
Sylvain GUILLEMAT | 2014 - Juillet 2017 | |
Pascal ROUQUETTE | Juillet 2017 - 2020 | |
Yves FEYDY | mai 2020 - (2026) | |
- | - |
Cf. : MairesGenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Claude JOUBERT | - | Étude non identifiée. |
Jean GRANIER | - | Étude non identifiée. |
Gabriel GRANIER | - | Étude non identifiée. |
Jean JARDIN | - | Étude non identifiée. |
Antoine JARDIN | - | Étude non identifiée. |
Philippe Paul Joseph JAVEL | - | Étude non identifiée. |
Joseph JAVEL | - | Étude non identifiée. |
Joseph Antoine Marcellin GAIDAN | 1802 - 1832 | Notaire actif entre 1802 et 1832. - Office supprimé en 1832. |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
André LAURENT | 1803 - | |
Joseph Antoine BROCARD | octobre 1811 - | |
Jacques LUNEL | avril 1813 - | |
Joseph GAMET | mars 1814 - 1820 | |
Jean Marie BELLIER | janvier 1820 - | |
Jacques POUMIER | novembre 1820 - 1873 | |
Pierre Joseph BORNE | janvier 1873 - | |
Marie Joseph DERBEY | juin 1885 - | |
François Isidore MATHIEU | mars 1898 - | |
Émile André PRUNIER | novembre 1907 - avril 1943 | Décès |
Julien CHAUVIN | juillet 1943 - | Curé en 1972 |
- | - |
Source[5]
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1793-1932)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Recensements (1911-1911)
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | - | 9H à 12H | 9H à 12H | - | - |
Après-midi | 14H à 18H | 14H à 18H | 14H à 18H | 14H à 18H | 14H à 18H | - | - |
![]() Mairie |
Adresse : 4, Place Frédéric Mistral - 26130 MONTSÉGUR-SUR-LAUZON
Tél : 04 75 98 10 73 - Fax : Courriel : [email protected] Site internet : Site de Montségur sur Lauzon GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Site de Montségur sur Lauzon (06/2024) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ L'armorial des villes et des villages de France
- ↑ Le site de la Mairie de Montségur sur Lauzon
- ↑ Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine - Date d'édition : 1898-06-01
- ↑ Mémoire de la Drôme
- ↑ Curés et desservants des paroisses de la Drôme, de la révolution à nos jours - Adrien LOCHE 1973