- Castrum de Leborello, 1291 (Inventaire des Dauphins, 231)
- Castrum de Laborello, 1317 (Valbonnais, II, 165)
- La Bourel, 1788 (Almanach du Dauphiné).
Avant 1790, Laborel était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap
- Cura de Leborello, 1516 (Pouillé de Gap)
- La cure de Labourel, 1606 (Rôle de décimes).
Antérieurement au XVIIIe siècle, le service paroissial s'y faisait dans l'église de Saint-Martin, qui était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dépendant du prieuré de Lagrand (Hautes-Alpes); mais cette église, ayant été ruinée, fut alors remplacée par une autre dédiée au saint Rosaire. Les dîmes de cette paroisse appartenaient au prieur de Lagrand, qui présentait à la cure.
Au point de vue féodal, Laborel était une terre des barons de Mévouillon, qui fut hommagée aux comtes de Provence en 1256, et dont une partie appartenait dès 1270 aux Dauphins. Ces princes, ayant acquis en 1388 le surplus, cédèrent le tout, l'an d'après, aux Bérenger-Sassenage, en échange de la terre d'Izeron et les Bérenger-Sassenage vendirent en 1382 Laborel à Pierre Gillin, dont l'héritage fut recueilli par les Bardonenche. Des Bardonenche, une nouvelle vente fit passer cette terre aux Pactis, qui la revendirent en 1450 aux Cizerin, et ces derniers furent remplacés dès 1484 par les Gruel, qui vendirent, en 1603, Laborel aux La Tour-Gouvernet, mais pour le recouvrer bientôt après, et dont une fille, s'étant alliée vers 1750 chez les Achard-Ferrus de Sainte-Colombe, leur porta en dot cette seigneurie, qu'ils ont conservée jusqu'à la Révolution.
Comprise en 1790 dans le canton de Montauban, cette commune fait partie du Canton de Séderon depuis la réorganisation de l'an VIII.