— Clavaso, XIIe siècle (Cartulaire de Romans, 298)
— Clavaisio, 1124 (Cartulaire de Grenoble, 225)
— Clavaiso, 1128 (Valbonnais, I, 129)
— Claivaiso, 1227 (Cartulaire. de Die, 67)
— Castrum Claveysonis, 1388 (Choix de documents, 208)
— Castrum Claveisonis, 1339 (Documents inédits, 63)
— Dominus Clavezonis, 1359 (Cartulaire de Romans, pièces just., 19)
— Clavaison, Clavaizon, 1537 (Terrier de Saint-Vallier).
Avant 1790, Claveyson était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, comprenant trois paroisses du diocèse de Vienne : Claveyson, Saint-Andéol et Saint-Véran. La paroisse de Claveyson en particulier, dont l'église
— Ecclesia de Claveysons, 1520 (Pouillé de Vienne)
était sous le vocable de saint Sébastien, avait le prieur de la Motte-de-Galaure pour collateur et décimateur.
Fief de la baronnie de Clérieu, comprenant les trois paroisses susdites, la terre de Claveyson appartenait dès le XIIe siècle à une famille chevaleresque de son nom, éteinte en 1540 chez les D'Hostun, qui portèrent en 1615 cette terre chez les Lionne. Ceux-ci vendirent en 1753 Claveyson aux Tournon, ses derniers seigneurs.
Le mandement de Claveyson
— Mandamentum chastelli de Clavasione, 1080 (Cartulaire de Romans, 237)
avait la même étendue que la commune de ce nom.
— Ecclesia Sancti Verani de Rivas, 1119 (Juénin : Histoire de Tournus, 145)
— La cure de Saint Véran de Rives, 1664 (Archives de la Drôme, 2203).
— Saint Véran de Ruies, XVIIe siècle (Guy-Allard, Dict., I, 294).
Avant 1790, cette chapelle était le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté de Claveyson, dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-Bonnet-de-Galaure, qui présentait à la cure.
— Ad Montem Castag, 1100 (Cartulaire de Grenoble, 144)
— Mons Castaneus, 1110 (ibid., 163)
— Eclesia de Monte Castagno, 1111 (ibid., 146)
— Prioratus de Montchatayn Mantle, XIVe siècle (Pouillé de Vienne)
— Ad Montem Chatany 1481 (Terrier de Saint-Just)
— Prioratus Montis Castanei, XVIe siècle (Pouillé général).
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de Cluny, qui dépendait de celui de Manthes, et qui fut uni à la cure de Saint-Andéol de Claveyson dans le cours du XVIe siècle.
Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à la croix dentelée d'or, aux 2e et 3e de gueules à la bande d'or chargée de trois clefs de sable posées dans le sens de la bande[1].
L'église Saint-Andéol est orientée selon la tradition chrétienne, mais avec une inflexion sur le sud est de 3 degrés environ. Le prieuré est construit dans le hameau de Saint-Andéol.
Quelques dimensions:
Longueur total 18,2 m
largeur du transept 13,4 m
Largeur de la nef 5,4 m
Hauteur du transept 6,4 m
Hauteur de la nef 6,3 m
L'abside demi circulaire, le transept, la chapelle du midi et le clocher remontent au XIIe siècle et sont de style roman à l’exception de la fenêtre de la chapelle du midi qui est gothique.
La chapelle au nord et la sacristie au midi datent du XIXe siècle.
Les bas côtés semblent avoir été construits entre le chœur et le portail de la façade de style ogival (XVIe ou XVIIe siècle) .
L'église est classée aux monuments historiques depuis le 30 mai 1984[2].
J-P GALICHONLa Vierge de la Miséricorde, protégeant sous son manteau tous les hommes - J-P GALICHON
De l'ancienne église du XIIe siècle, il ne reste plus que la chapelle seigneuriale ornée de fresques, dédiées à la Vierge en 1535 par Pierre d'Hostun de Claveyson.
Parmi les thèmes, figure la représentation allégorique de la Vierge de la Miséricorde, protégeant sous son manteau tous les hommes.
Une autre scène relate la consécration de la famille de Claveyson à la Vierge. À ses pieds, sont agenouillés trois chevaliers dont Pierre d'Hostun de Claveyson, de rouge vêtu il porte sur sa cuirasse les armes de la famille d'Hostun.
La chapelle ou se trouve la fresque serait du XIIe siècle. L'église aurai subit de nombreuses transformations.
Un première vers 1630.
Une seconde en 1754
La dernière en 1818 ou l'église actuelle a été construite en intégrant la chapelle seigneuriale.
Quelques dates de construction : le clocher en 1833 ; la tribune 1868; les stalles en 1870; retournement de l'Autel et mise en place du nouvel Autel en 1960 et enfin restauration intérieure en 2018.
Les tableaux de l'église de Claveyson ont été acquis grâce aux mécénat de familles locales.
L'ensevelissement du Christ - « La mise au tombeau » (tableau classé - datation XVIIe siècle)[4].
Saint Sébastien - « Le martyre de Saint Sébastien » (tableau classé - datation XVIIe siècle)
Sainte Dorothée (tableau non classé - milieu du XIXe siècle)
Sainte Philomène (tableau non classé - milieu du XIXe siècle)
Saint Augustin - « Saint Augustin dans son cabinet de travail » (tableau non classé - milieu du XIXe siècle)
La fresque est inscrite aux monuments historiques au titre des objets[5].
Jean-Baptiste NOSSIER, né à Claveyson, voltigeur au 2e bataillon du 29e régiment d'infanterie de ligne, matricule 5514. Fils de Jean et de Marianne PERRET. Décédé le 19 juin 1830, par suite de blessures reçues sur le champ de bataille.
Fait partie des premiers soldats, débarqués à Sidi-Ferruch, lors de la conquête de l'Algérie. Le débarquement a eu lieu à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 (presqu'île à 30 km à l'ouest d'Alger).
Les français ne rencontrent qu'un petit détachement d'une batterie côtière, vite submergée, et 1 000 habitants environ. Sidi-Ferruch sera un camp jusqu'au 7 juillet, où ordre est donné pour que ce camp retranché, devenu sans utilité, soit désarmé, et ses redoutes abandonnées, ce qui est achevé le 29 juillet. Les troupes sont alors devant Alger.
France
Drôme
26-12 Saint-Vallier
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Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
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Notes et références