— Castrum de Chovaco, 1232 (Inv. des Dauphins, 224)
— Castrum de Chausaco, 1284 (Valbonnais, II, 118)
— Castrum de Chauviaco, 1314 (Inventaire des Dauphins, 54)
— Castrum de Chouvaco, 1343 (Choix de documents, 86)
— Castrum Chauvasii, 1361 (ibid., 157).
Avant 1790, Chauvac était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap
— Cura de Chauvaco, 1516 (Pouillé de Gap).
Son église était sous le vocable de saint Pierre et ses dîmes appartenaient au prieur de Saint-André-de-Rosans, qui présentait à la cure.
Au point de vue féodal, c'était une terre des barons de Montauban, dont l'héritage échut en 1304 aux Dauphins, qui échangèrent en 1317 Chauvac contre Montbrison avec les Caderousse. Ceux-ci dotèrent de cette seigneurie une de leurs filles mariée en 1349 chez les Bésignan, et ensuite chez les D'Agoult, qui vendirent en 1368 Chauvac aux Mévouillon, lesquels le revendirent en 1522 aux Ferrus, famille éteinte peu de temps après chez les Achard, qui ont été seigneurs de Chauvac jusqu'à la Révolution.
Comprise en 1790 dans le canton de Montauban, cette commune fait partie du Canton de Rémuzat depuis la réorganisation de l'an VIII.
Ruiné et dépeuplé au XVe siècle, Chauvac fut repeuplé en 1602 par les soins du seigneur.
— Le Lauds, 1767 (Archives de la Drôme, B 1632)
— Laux-Montaud, 1788 (Almanach du Dauphiné).
Avant 1790, Laux-Montaux était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et du bailliage du Buis, faisant partie de la paroisse de Chauvac.
Au point de vue féodal, c'était une terre formée de la réunion de deux fiefs : Laux et Montaud, Le premier, qui n'était encore au XVe siècle qu'un pâturage dépendant de la terre de Montferrand, appartenait de toute ancienneté à la famille de ce nom, qui le possédait encore en 1413, et dont les droits passèrent alors par héritage aux Peyre. Ceux-ci étaient remplacés dès 1580 par les Manent, qui, ayant acquis le fief de Montaud dans les commencements du XVIIe siècle, s'intitulèrent dès lors, et jusque vers 1766, seigneurs de Laux-Montaux ; puis leur héritière, s'étant alliée chez les La Morte, leur porta cette terre, qu'un mariage fit ensuite passer aux Chastelard, à qui elle appartenait quand la Révolution éclata.
Comprise en 1790 dans la municipalité de Chauvac, Laux-Montaux en a été séparé en l'an VIII pour former une commune distincte du canton de Rémuzat.
Canton - 1801-2015 : Rémuzat --2015-2025 : Nyons et Baronnies
Commune - 1801-2001: Chauvac --> 2001-2025 : Chauvac-Laux-Montaux
Résumé chronologique :
1801-.... :
2002 : Regroupement des communes de Chauvac et de Laux-Montaux
Histoire locale
Arrêts de la cour d'Assisses rendus en séances des 10, 11 et 12 novembre 1812 [1]
Le troisième acquitte Jacques COUTTON, ancien maire, cultivateur à Laux-Montaux; Jean JOANNAS, ancien maire, cultivateur à Chauvac; Jean-François JOUVE, ancien maire, cultivateur à Izon; Jean-Joseph SAMUEL, cultivateur à Chauvac; Jean-François JOANNAS, cultivateur à Chauvac; Jean-Louis JOANNAS, cultivateur à Laux-Montaux; Jean-François PENSIN, cultivateur à Laux-Montaux ; Jean-François BOREL, cultivateur à Rozan; Antoine BREMONT père, cultivateur à Izon; Jean GARCIN, cultivateur à Cbauvac; et Jacques ALLEMAND, propriétaire-cultivateur à Chauvac, prévenus de faux en écriture authentique, et de complicité de faux.
Mémoire par Jean-Claude ALLARD, curé de Chauvac, contre « messire Blaise de ROCHETTE, prieur commendataire du prieuré de St-André-en-Rosans ». Le prieur de St-André, en 1496, chargea un curé de Chauvac du service de la paroisse de Laux. En 1654, Antoine CARDERIL fut pourvu des deux cures de Chauvac et du Laux. Le 7 novembre 1664, Pierre MARION, évêque de Gap, en cours de visite, reçut plusieurs plaintes sur ce service alternatif, et, le lendemain, il prescrivit au curé de résider à Chauvac ; ce qui fut confirmé le 5 décembre 1687. En 1689, le 16 février, le sieur ALLARD fut pourvu de la cure de Chauvac. Le 20 septembre 1709, l'évêque de Gap, en cours de visite, lui ordonna de se renfermer dans sa paroisse. Le sieur de ROCHETTE fit appel contre cette ordonnance, comme d'abus, mais elle fut considérée comme légitime.
Requête des habitants du Laux à l'évêque de Gap, d'après laquelle le sieur BLANC, vers le commencement du siècle, avait été le dernier curé du Laux (1785). — Autorisation donnée au sieur CATELLAN, curé de Roussieux, de faire le service du Laux, 3 avril 1786.
Extrait parte in qua de la transaction du 13 avril 1496, au sujet des cures de Laux-Montaux et de Chauvac, et des dîmes de ces deux paroisses, intervenue entre Guillaume ROBERT, le prieur et seigneur de St-André-de-Rosans (prior et dominus Sti Andreœ in Rosanesio), et Antoine GRÉGOIRE curé de saint Pierre de Chauvac (18 mars 1786)
Patrimoine bâti
Chapelle Saint Georges
Repères géographiques
Le village est composé de 2 hameaux le long de la vallée de l'Armalause.
↑Source: Lectura Plus : Le Journal de la Drôme 1812/11/14 - Edité en 1812
↑Source: Internet Archive ; Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Auteur : Archives départementales des Hautes-Alpes -
Edité en 1895