— La Charcer, 1220 (Cartulaire de Die, 62)
— Castrum Sanctœ Mariœ de Carcere et Carcerem, 1251, (Mas. de, l'Isle Barbe, 173)
— Charssia, 1625 (Archives de la Drôme, E 4647)
— La Charsse, 1641 (Pouillé de Gap).
Avant 1790, la Charce était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron, formant une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était dédiée à Notre-Dame
— Sancta Maria de Carcere, 1183 (Mas. de l'Isle Barbe, 118)
— Sancta Maria de Carceris, 1242 (Cartulaire de l'Isle Barbe)
et, dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-May.
La terre, qui était du patrimoine des abbés de l'île-Barbe, fut par eux inféodée aux Mévouillon, qui l’inféodèrent eux-même aux Isoard et vendirent en 1305 leurs droits de suzeraineté aux comtes de Provence; lesquels ayant acquis en 1324 la terre elle-même des Reyniers, héritiers des Isoard, vendirent en 1348 le tout aux D'Agoult. Des mains de çeux-ci, la Charce passa par alliance aux Montauban qui en dotèrent une de leurs filles, mariée vers la fin du XVIe siècle chez les La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
Il y avait, en 1542, 15 habitants dans cette terre.
La commune de la Charce fait partie du Canton de Rémuzat depuis 1790.