— Castrum de Bella Comba, 1380 (Archives du Rhône, fonds de l'Île-Barbe)
— Bellecombe-Tarandol, 1660 (Archives de la Drôme, B 984).
Avant 1790, Bellecombe était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron.
Au point de vue féodal, son territoire formait trois terres ou seigneuries : Bellecombe, Pennafort et Tarandol. Celle de Bellecombe, en particulier, appartenait en 1355 aux Rémuzat, et passa en 1474 par alliance, aux Theys, remplacés dès 1540 par les Maubec, qui vendirent en 1590 la terre de Bellecombe aux La Tour. En 1789, MM. d'Albert et de Soissan étaient seigneurs de Bellecombe.
En 1790, Bellecombe fut compris dans le canton de Sainte-Jalle, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui du Buis-les-Baronnies.
Tarandol
TARANDOL , hameau, commune de Bellecombe.
— Castrum Torrendosium, 1242 (Cartulaire de l'Île-Barbe)
— Castrum de Terendos, 1284 (Valbonnais, II, 118)
— Forta- licium super Torrendos, XIIIe siècle (Cartulaire de l'île-Barbe)
— Terendosium, 1378 (Archives de la Drôme, E 1239).
— Tarandoux, 1563 (ibid., 2239).
— Terandol, 1788 (Almanach du Dauphiné).
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît
— Ecclesia de Torrendos, 1183 (Mas. de l'Île-Barbe, 117)
— Prioratus de Tenendox, 1261 (ibid.)
— Prioratus de Terendos et de Terrandos, XIIIe siècle (Cartulaire de l'île-Barbe, 74 et 82)
et de la dépendance de l'abbaye de l'île-Barbe, dont l'église était sous le vocable de saint Étienne et qui était uni, dès le XIVe siècle, à celui de Saint-May.
Tarandol était également une terre du fief des barons de Montauban et de l'arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe, appartenant en 1330 aux Montferrand et dès 1338 aux Remuzat, qui l'hommagèrent alors aux Dauphins. Passée en 1407, par alliance, aux De Pierre, qui la possédaient encore en 1540, cette lerre fut ensuite acquise par les Achard-Ferrus, qui la vendirent en 1590 aux La Tour-Gouvernet, ses derniers seigneurs.
Le Villard
VILLARD (LE) , ferme et quartier des communes de Bellcombe et Saint-Sauveur
- Territorium de Villario, 1214 (Inventaire des Dauphins., 251)
- Afare de Villari, 1293 (Valbonnais, I, 35)
- Tenementum de Vilari, 1303 (Inventaire des Dauphins, 245)
- Tenementum de.Villari in Valle Dodonensi, 1317 (Valbonnais, II, 169).
Ancien fief de la baronnie de Mévouillon, appartenant dès 1303 aux Bésignan, le Villard passa par alliance, vers le milieu du XVIe siècle, partie aux D'Autane et partie aux Rosset, qui vendirent en 1557 et en 1582 leurs droits aux La Tour-Gouvernet. Ceux-ci les revendirent en 1664 aux Langes, des mains de qui cette terre passa, vers 1677, aux Raffélis de Soissan, derniers seigneurs du Villard.
Au XIVe siècle, le Villard formait une paroisse du diocèse de Sisteron, avant son église sous le vocable de saint Michel
- Ecclesia Sancti Michaelis de Villario, XIVe siècle (Archives du Rhône, fonds de l'Île-Barbe).
Dufort
DUFORT , Montagne des communes de Bésignan, de Sainte-Euphémie et de Saint-Sauveur
- Ecclesia Sancti Michaelis de Duroforte, 1183 (Masures de l'lsle Barbe)
- Castrum de Duroforte, 1284 (Valbonnais, II, 118).
Ancien prieuré de bénédictins, sous le vocable de saint Michel, uni dès le XVe siècle à celui de Lemps, Durfort était également un fief des barons de Montauban, dont une partie appartenait en 1277 aux Bambaud et le reste à une famille de son nom. En 1334, un tiers était aux mains des Remuzat, qui, ayant acquis, en 1344, le surplus des Monteynard, laissèrent en 1422 le tout aux D'Aspres, que remplacèrent avant 1540 les Maubec, qui unirent cette terre à celle de Bellcombe.
Pennafort
PENNAFORT , Montagne de la commune de Bellcombe.
- Penafol, 1778 (Almanach du Dauphiné)
- Pennaforts, 1790 (État du:clergé)
- Pennafoy (Plan cadastral).
Cette montagne formait autrefois un fief de la baronnie de Montauban
- Castrum de Pennaforte; 1284 (Valbonnais, II, 118)
- Castrum de Perreria Forti, castrum Penne Fortis, 1294 (Inventaire des Dauphins, 231, 243)
qui, possédé en 1330 par. les Remûzat, passa vers le milieu du XVIe siècle aux Achard-Ferrus. Ceux-ci vendirent en 1590 le fief de Pennafort aux La Tour, qui l'unirent à leur terre de Bellcombe.
Canton - 1801-2015 : Buis-les-Baronnies --> 2015-2025 : Nyons et Baronnies
Commune - 1801-1920 : Bellecombe et Tarendol --> 1920-2025 : Bellecombe-Tarendol
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Laurent
Saint-Laurent
Fait divers :
"Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 juin 2018, entre 22 h et 7 h du matin, des individus sont entrés dans l’église de la commune de Bellecombe-Tarendol. Pour s’introduire, ils ont dû casser les serrures des portes d’entrées du lieu. A l’intérieur, ils ont déplacé plusieurs objets et ont volé un calice plaqué or. Pour compliquer la tâche des enquêteurs, ils ont utilisé un extincteur afin d’effacer leurs traces. Une plainte a été déposée et l’enquête est en cours. Le montant du préjudice n’a pas été encore évalué."[1]
Chapelle Sainte-Catherine
Chapelle de Tarendol
Chapelle de Tarendol
Cimetière de Tarendol
La chapelle se situe dans le petit hameau de Tarendol, à environ 1 km du village de Bellecombe.
La chapelle se dresse à côté du cimetière où repose René BARJAVEL (écrivain) inhumé ici à côté de son père qui était originaire de Tarendol. L’écrivain, pionnier de la science-fiction en France, dialoguiste des films de Don Camillo, écrivit des romans autobiographiques évoquant sa jeunesse dans les Baronnies (en particulier La Charrette bleue et Le Journal d’un homme simple).