— De Arbris 1218 (Cartulaire des templiers, 127).
— Castrum de Arboribus, 1235 (Inventaire des Dauphins, 233).
— Ambres, 1576 (rôle de décimes).
Avant 1790, Aubres était une communauté qui, moitié en Dauphiné et moitié dans le Comtat Venaissin, dépendait pour sa partie dauphinoise de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, et formait une paroisse du diocèse de Die.
— Cura de Arboribus, 1516 (visites épiscopales).
Son église, qui était premièrement sous le vocable de saint Pierre, ayant été ruinée, fut remplacée vers la fin du XVe siècle par l'église de saint André, qui était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf
— Prior de Arboribus, XIVe siècle (Pouillé de Die)
— Ecclesia Beati Andrée de Arboribus, 1509 (visites épiscopales)
connu dès le XVe siècle et uni à la cure en 1644.
La terre, qui était du fief des barons de Montauban, appartenait en 1304 aux Caderousse, sur qui elle fut confisquée, et donnée en 1328 par les Dauphins aux Constant de Alba. Elle passa par alliance en 1349 aux Remuzat, qui la cédèrent en 1370 aux Morges, remplacés vers 1483 par les Thollon de Sainte-Jalle, ceux-ci vendirent Aubres en 1570 aux Girard, dont l'héritage, après avoir appartenu aux Brancas (1613), passa aux Grillet de Brissac, qui eurent en 1736 pour héritiers les Tonduti de Blauvac, derniers seigneurs.
En 1790, Aubres fut compris dans le canton de Mirabel, et en 1798 dans le canton de Condorcet; mais la réorganisation de l'an VIII l’a fait entrer dans le Canton de Nyons.
Il y avait, en 1644, dans la paroisse d'Aubres, 55 familles catholiques et 25 protestantes.
Canton - 1801-2015 : Nyons --> 2015-2025 : Nyons et Baronnies
Commune - 1801-2025 : Aubres
Résumé chronologique :
1801-.... :
Histoire locale
Village de la désolation et de la boue - 1934 [1]
Au Nord de Nyons, le village d'Aubres a beaucoup souffert de l'orage et de véritables scènes de panique s'y sont déroulées, dans le déchaînement de l'orage. La situation de ce village au confluent de deux torrents, le « Plachet » ou « Sufy » et la « Vernissière » l'a mis en effet, en grand péril. Aubres a aujourd'hui sous la lourde chaleur d'été, que les populations éprouvent avec un peu d'appréhension, craignant d'y voir les prémices de nouveaux orages, Aubres a cet aspect lamentable de village après l'inondation. Une espèce de vase recouvre uniformément toutes choses; les champs, les jardins potagers, sont d'immenses lacs de boue desquels émergent les arbres et les barrières contre lesquels des amas de branches, d'herbe sale, de pierres se sont formés. Dans le rez-de-chaussée des maisons, un cloaque noirâtre reste encore, sur lequel surnage ici le cadavre d'une poule, là un sac de pommes de terre éventre. Au fond d'une cave deux jeunes pruniers arrachés sur la colline se sont fichés dans la boue. Une odeur de vase flotte partout.
Patrimoine bâti
L' église Saint-André
Vue de face
La chapelle des Pénitents
La chapelle du Calvaire
Les Ruines du château
Le vieux village Situé sur un promontoire, date de la Féodalité au Moyen-Âge : abandonné par une grande partie de ses habitants au XIXe siècle, puis en ruine, c’est dans les années 50 qu’il se voit reconstruit.
M M. Rolland (Xavier) et Blanc (Auguste) ont été nommés le premier, maire, et le deuxième, adjoint de la commune d'Aubres, en remplacement de MM. Blanc (Barthélémy) et Loubier, démissionnaires [2]
° Année 1901 ✞ Année 1946 - Bâtisseur de l'église [3] En 1927 : M. l'abbé Henri Laxagueborde, prêtre de la dernière ordination, est nommé professeur à l'Ecole Saint-Joseph, à Roussas