1230 et 1289 : un château est cité, puis une chapelle attenante.
1425 : fortification du château.
Les ravages de la peste en 1636 : 1500 morts.
1678 : le traité de Nimègue permet le rattachement de la Franche-Comté à la France.
1740 : un "bâtiment du bailliage" est construit : il deviendra hôtel de ville en 1825.
Pendant le siège de Besançon, en 1814, Ornans devient sous-préfecture.
1860 : implantation de la distillerie Cusenier.
1944 : la ville est libérée le 4 septembre par la 1ère armée, menée par le général de Lattre de Tassigny.
Le 1 janvier 2016, Ornans avec Bonnevaux-le-Prieuré est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Ornans . Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé sur l'ancienne commune d'Ornans[1].
Héraldique
Coupé : au premier d'azur semé de billettes d'or au lion issant du même brochant sur le tout, au second de gueules à la tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajouré du champ.
Variante : de gueules à une tour d'argent ; au chef cousu d'azur semé de billettes d'or, à un lion issant brochant du même[2].
Toponymie
« Ornans en 1092, Ornanco en 1211, Ornans en 1246 »[3]
Les toponymes se terminant en -ans sont très féquents sur les rives du Doubs et de la Loue. Ils « remontent aux premières années du séjour des Burgondes en Franche-Comté »[4] et correspondaient vraisemblablement à « des établissements d'ordre exclusivement militaire »[4]
À l'origine existait une église romane du XIIe siècle, détruite en partie au siècle suivant.
En 1546 commence la construction d'un nouvel édifice au même endroit, sous l'impulsion de Nicolas Perrenot de Granvelle, pardessus des Salines de Salins-les-Bains. Cette église dédiée à saint Laurent est consacrée en 1572.
En cours de travaux, la maîtrise d'œuvre est retirée au maçon Braschatte, à cause de malfaçons dans l'élévation. De massifs contreforts sont nécessaires pour compenser et seront en partie masqués par une toiture en lauze[5], qui descend très bas.
Porche portique
L'originalité de cette église tient à un rajout du XVIIe siècle : son porche d'entrée imposant, avec arcades brisées. Quant au clocher, il est constitué de deux parties : la base, romane, et la partie haute avec des baies géminées et des balustrades typiques du XVIIIe siècle. D'une hauteur totale de 57 mètres, il est couronné d'un dôme comtois lui-même surmonté d'une lanterne ajourée et d'une flèche.
Depuis 1931, l'église Saint-Laurent est classée aux Monuments historiques[6].
L'intérieur
Portail séparant porche et nef B.ohlandChoeur, maître-autel et retable B.ohland
Le passage du porche à l'avant-nef est délimité par une grille en fer forgé, œuvre de Jouffroy au XIXe siècle.
Cette église, composée d'une nef et de bas-côtés à six travées, est dépourvue de transept. Le choeur, flanqué de deux chapelles, prend la forme d'une abside à trois pans. Sa voûte en liernes et tiercerons est mise en valeur par le contraste des couleurs blanche et grise. La hauteur sous voûte passe de 13 à 15 mètres. Dix grands lustres en cristal de Baccarat éclairent l'édifice.
Une bonne part du mobilier en bois a été sculptée par l'Ornanais Jean Gauthier : le confessionnal date du XVIIIe et la chaire, de style Louis XVI, date de 1840 et représente les quatre évangélistes ainsi que le symbole de la Foi sur l'abat-son. Le buffet d'orgue néo-gothique est l'œuvre de Frédéric Verschneider, de Puttelange, en 1854. Il a été restauré deux fois au XXe siècle.
Le couvent est construit entre 1606 et 1611, lorsque les frères minimes s'installent à Ornans[7]. Le couvent est édifié grâce à la générosité de Laurence Françoise d'Orsans, veuve de Jean Grospain seigneur de Belmont et Brémondans. Il est remanié au XVIIIe siècle et agrandi au siècle suivant. Vendu comme bien national lors de la Révolution française, il est racheté en 1839 pour en faire une maison d'éducation tenue par les visitandines. Le couvent ferme en 1979, et est racheté par la mairie pour accueillir la gendarmerie, des services administratifs et le musée du Costume et des Traditions comtoises. La reconversion s'est déroulée de 1981 à 1983 avec P. CHATAURET et R. CHAVANNE comme architectes.
L'église a clocher-porche est du XVIIe siècle; la nef à quatre travées et le chœur avec son abside à trois pans sont du XIXe siècle.
La chapelle, les galeries du cloître et l'escalier situé au nord-est du cloître ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1981[8].
Ornans se trouve à 18 kilomètres à l'Est de Besançon et à 27 de Pontarlier.
La cité s'est nichée dans la vallée de la Loue, rivière qui prend sa source sous forme de résurgence à Ouhans et a creusé son lit dans le plateau d'Ornans, massif calcaire s'élevant jusqu'à 900 mètre environ. Rivière qui, par son aspect bucolique, a fortement inspiré le peintre Gustave Courbet.
Le ban communal est traversé par de nombreux autres ruisseaux.
Né en 1801. Conseiller général de l'ancien canton d'Ornans. Décède en 1868.
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Jean Claude Augustin MATHEY
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Maire en 1838
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Auguste GROSJEAN
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Maire en 1867
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Jean Charles COLARD
environ 1887 - 1902 ou plus
Né en 1852. Médecin. Officier de l'Instruction publique. Conseiller général du canton d'Ornans de 1895 à 1913. "Maire depuis 15 ans" quand il reçoit la Légion d'honneur en 1902. Décède en 1956.
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Maurice VERNIER
1925 - 1941
Conseiller général de ce canton.
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Maurice VERNIER
1944 - 1947
Le même.
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Roland COURBET
1977 - 1983
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René GROS
1983 - 1989
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Marc CHAPELIN
1989 - 1995
Conseiller général
Jean-François LONGEOT
1995 - Janvier 2016
Conseiller général - Sénateur[10] - Démission pour cumul des mandats
Né ici aux environs de 1460. Juge et châtelain d'Ornans. Anobli pat Charles Quint en 1524. Lieutenant aux Salines de Salins-les-Bains en 1532. Notaire à la cour de Besançon et tabellion à Ornans. Père de Nicolas Perrenot de Granvelle, garde des sceaux et premier conseiller de Charles Quint, puis "pardessus" aux Salines. Grand-père d'Antoine Perrenot de Granvelle, archevêque, cardinal et diplomate. Pierre décède le 22 mars 1537
Il remporte un premier accessit pour une dissertation proposée par l'académie de Besançon, sur le thème "Les voies romaines dans le pays des Séquanes"[13] - (1716-1809)[14]
Fils de Jean, cultivateur, et de Marie Philiberte PERRET - Charron - Domicile à Sainte-Olive (01) en 1911 puis à Ornans où il s’est marié en 1917 et est décédé l’année suivante Fiche - Matricule au recrutement : 1239 Bourg-en-Bresse - Soldat au 133e R.I. Inscrit sur les Livre d’Or et Plaque commémorative paroissiale d’Ornans Son nom figure également sur les Monuments aux Morts de Saint-Trivier-sur-Moignans (01) et de Sainte-Olive (01)
France
Doubs
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
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Démographie
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Bibliographie
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Notes et références