22204 - Ploëzal

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Ploëzal
Informations
Pays    France
Département Blasons des Côtes d'Armor    Côtes-d'Armor
Métropole
Canton   22-01   Bégard

  22-40   Pontrieux (Ancien canton)

Code INSEE 22204
Code postal 22260
Population 1 222 habitants (2020)
Nom des habitants Ploëzalais, Ploëzalaises
Superficie 2 624 hectares
Densité 46.57 hab./km²
Altitude Mini: 2 m
Point culminant 94 m
Coordonnées
géographiques
48.716388° / -3.203055° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire de la commune

Le nom de Ploëzal demeure obscur : il figure sous la double forme Ploisal et Ploisaul dans un document de 1294 dans lequel Richard de la Roche Jagu reconnaît qu'il doit à l'armée du duc de Bretagne pour moitié un chevalier du fief de Ploëzal, l'autre moitié étant à la charge des tenues de Lesluet, Karadeuc et An-Falcon.

La commune possède plusieurs tumuli qui attestent son peuplement préhistorique.
L'histoire de Ploëzal a toujours été dependante des seigneurs de La Roche Jagu et de son château-fort.
L'ancienne paroisse dépendait du comté du Goélo, du diocèse de Tréguier dès 1330 et Ploëzal englobait jusqu'à la fin de l'Ancien Régime le faubourg de Saint-Yves de Pontrieux.
Durant les guerres de la Ligue, les Anglais occupent et pillent Ploëzal.
Cette localité rurale n'est érigée en commune qu'en 1790. Elle fusionne avec Runan en 1793. Elles reprendront chacune leur indépendance en 1986.

En 1944, le maquis installé dans les bois de Kerprigent est attaqué par les Allemands et subit de lourdes pertes.


Histoire administrative

  • Département - 1801-1990 : Côtes-du-Nord, 1990-2024 : Côtes-d'Armor
  • Arrondissement - 1801-2024 : Guingamp
  • Canton - 1801-2015 : Pontrieux--> 2015-2024 : Bégard
  • Commune - 1801-1973 : Ploézal (Ploëzal), 1973-1986 : Ploëzal-Runan, 1986-2024 : Ploëzal

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :
  • Ploëzal absorbe, en 1973, la commune de Runan, puis cède cette même commune, en 1986.

Héraldique

Patrimoine bâti

Église Saint-Pierre

Église Saint-Pierre

L'église a été reconstruite en 1845 en remplacement d'une autre église datant du XVe détruite par un incendie. Les seigneurs de La Roche Jagu étant les fondateurs de l'église paroissiale.
La construction commencée en 1841 (?) est une réalisation des architectes Alain et Tugdual Lageat. L'église est en schiste et granite avec un toit en ardoise. Sa flèche ne sera érigée qu'en 1858.
En forme de croix latine, l'église possède une nef centrale encadrée de deux bas-côtés de six travées, sans contrefort, ainsi qu'un clocher encastré, un transept et le chœur doté d'un maître-autel du XVIIIe.
L'église possède une statue de saint Pierre en bois polychrome du XVIIe, ainsi qu'une chaire style XVIIIe.


Château de la Roche-Jagu

du XVe siècle,

Château La Roche Jegu
Photo:D.Tassin

Dès le XIe siècle, le bâtiment faisait partie d'une système défensif bâti entre Pontrieux et l'archipel de Bréhat, puisque sa situation au sommet du Trieux permet d'avoir un point de vue sur le fleuve. Son nom, Jagu, était le nom du propriétaire du lieu qui avait sans doute érigé une tour en bois sur un tertre en hauteur, puis de l'avoir transformée en forteresse de pierre au cours des XIIe et XIIIe siècles. Elle est partiellement détruite au cours de la guerre de succession de Bretagne (1389-1442) entre Jean IV et Clisson. La famille de La Roche Jagu occupait alors une place incontournable dans la vie politique du duché de Bretagne. Catherine de Tronguindy, héritère du château, épouse de Henri du Parc, dont la famille a pris parti pour les Penthièvre contre les Montfort assiste au démantèlement de son château. En 1405, le duc Jean V autorise Catherine de Tronguindy à faire reconstruire le château. En 1487, la terre de La Roche Jagu est élevée au rang de baronnie par le duc François II de Bretagne. En 1494, la vicomtesse épouse le seigneur Guillaume d'Acigné (fils cadet de Jean V).
Entre 1591 et 1592, Louis d'Acigné en fait un lieu du culte réformé. L'édit royal de 1585 interdisant aux protestants de posséder des places fortes, une garnison occupe le château pendant la durée de la guerre. Malgré l'abjuration du protestantisme par Louis d'Acigné, le château est alors partiellement détruit. Les propriétaires de La Roche Jagu furent de tout temps alliés aux plus grandes familles de Bretagne, et cessèrent d'habiter le lieu, ce qui explique que le bâtiment du XVe n'ait pas subi de grande transformation.
Si aujourd'hui on utilise le mot château, il s'agit plutôt en réalité d'une maison-forte ou d'un manoir féodal avec l'utilisation d'un lieu d'habitation fortifié ; cette maison-forte a remplacé l'ancien château détruit au XIVe siècle. Elle se présente comme une forteresse sévère du côté de la vallée du Trieux alors qu'elle serait plutôt gentilhommière côté cour. Deux façades parallèles qui s'inclinent à l'extrémité nord vers la cour, avec deux tourelles aux angles. L'entrée se fait du côté cour près de la tourelle par une porte étroite qui donne accès à une grande salle.
Le mur extérieur dominant la vallée se présente comme une courtine, assez épaisse pour y loger une petite salle qui donne sur la pièce principale et fait saillie sur l'extérieur formant le soubassement d'une tour. Le chemin de ronde couvert qui subsiste au sommet de la courtine faisait le tour du logis. À l'extrémité sud de la courtine se dresse une tour en encorbellements percée d'archères.
Le premier étage comporte trois salles éclairées par des fenêtres à meneaux. Une chapelle avec deux petits oratoires a été aménagé dans la tour rectangulaire. Un second étage plus élevé que le précédent est éclairé par de modestes baies.
En 1773 les Plessis de Richelieu vendent La Roche Jagu aux Le Gonidec de Tressan. Le château ne subit aucune dégradation sous la Révolution. Le dernier propriétaire est la famille d'Alès. En 1958, le vicomte Gaëtan d'Alès cède le domaine aux Côtes-du-Nord (Côte d'Armor).

Le château La Roche Jegu est classé depuis 1930 : [1]



Parc et jardin

Palmeraie

Vaste de 64 ha, le parc fait la renommée du domaine. Après les dégâts occasionnés par la tempête de 1987, Bertrand Paulet est missionné par le Département pour aménager le jardin en 1992, avec déambulations autour des jeux d'eau (enclos médiévaux, palmeraie, chemin des pergolas, enclos des hortensias...), le restant comportant les bois et les champs pour conserver au site, classé depuis 1974, une unité paysagère et écologique.
Classé Jardin remarquable en 2005, il a obtenu le label Ecojardin en 2017 [2].
Le parc et les jardins sont classés [3]





  • Chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XVIIIe siècle, à Pèr-Ha-Pôl
  • Chapelle Saint-Quay du XVIIe siècle
  • Château de Lestrézec des XVIe et XVIIe siècles
  • Manoir de Kermarker des XVIe et XVIIe siècles, inscrit
  • Oratoire Saint-Louis du XVIIe siècle, à Kericuff

Repères géographiques

Située en Côte d'Armor, dans l'arrondissement de Guingamp (à 22 km), sur la rive gauche du Trieux.
Les villages proches sont : Runan à 2.44 km, Hengoat à 3.13 km, Pommerit-Jaudy à 3.19 km, Pontrieux à 4.03 km, Plouëc-du-Trieux à 4.53 km; Tréguier à 8 km.


Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 2 301 2 175 2 637 2 715 3 153 3 058 3 107 3 209 3 116 3 209
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 110 3 157 3 066 2 996 2 848 2 812 2 729 2 558 2 392 2 331
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 2 305 2 103 2 001 1 939 1 894 1 729 1 731 1 576 1 458 1 686
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 1 526 1 232 1 190 1 199 1 245 1 261 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.

En photos

Monument aux morts

Le monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...

Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

  • François LE GOFF né le 30 nivôse an II, († 29 août 1879), maire pendant 39 ans, chevalier de la Légion d'Honneur
  • Yvon GARLAN, historien et archéologue, né le 16 juillet 1933

Décès :

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
François LE GOFF 1827 - 1866  
- -  
- -  
Henry LE ROUX 1989 - 1995  
Lucien FRANCOIS 1995 - 2001  
Guy CONNAN 2001 - (2026) Réélu en 2008 et 2014  
- -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 - -
Après-midi 13h30 à 17h00 13h30 à 17h00 - 13h30 à 17h00 13h30 à 16h00 - -

Mairie
Adresse : 3, rue de la Mairie - 22260 PLOËZAL

Tél : 02 96 95 62 07 - Fax : 02 96 95 17 35

Courriel : Contact

Site internet : [ Site officiel]

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr (01/2012)

Associations d'histoire locale

Bibliographie

    Voir aussi (sur Geneawiki)

    Liens utiles (externes)

    Notes et références

    1. Base Mérimée
    2. label créé en 2004 par le Ministère de la Culture avec le concours national des parcs et jardins
    3. Base Mérimée