Église construite sur les bases d'un édifice d'origine romane de la fin du du XIe siècle (Pilier dans le Narthex, fenêtre, murs, amphore acoustique). Elle a été agrandie à la fin du XIVe siècle ou dans la première moitié du XVe siècle (création de bas-côtés, allongement du chœur et création de la chapelle des Plédran du narthex et du transept sud).
Edifice restauré en 1964 et 2000.
Eglise en forme de croix latine, à trois vaisseaux précédée d'une avant-nef, clocher à la croisée de transept et chœur avec bas-côtés de trois travées à chevet plat. Elle est couverte de charpente.
Le transept sud est doté d’une grande verrière de même conception que celle du chœur, c'est l'arbre de Jessé. Il est l'œuvre du maître verrier de Quintin Hubert de SAINTE MARIE (1923-1991).
La grande verrière (7 m x 2,7 m) située au chevet Est est constituée d’un fenestrage à quatre lancettes, avec tympan ajouré d’un grand médaillon, entouré de six plus petits. Le vitrail est l’œuvre du peintre verrier Auguste STEINHEIL (1814-1885), auteur de nombreux vitraux, notamment à Notre Dame de Paris, la Sainte Chapelle, les cathédrales de Chartres et Bourges.
Fiche éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Édifice inscrit aux Monuments Historiques en 1970[2].
Vue d'ensemble
Vue depuis l'autel
Charpente
Fonts Baptismaux
L'arbre de Jessé - 1976
La grande verrière (Bande dessiné de la vie de Saint-Jean Baptiste) - 1855
Calvaire situé à l'entrée de la rabine conduisant au manoir de Bonabry.
Le calvaire fut édifié à la fin du XVe ou au début XVIe siècle par Adrien du Fay et par son épouse Catherine Madeuc du Guémadeuc (décédés vers 1550) comme en attestent les blasons de la croix.
Des anges soutiennent de leurs ailes les scènes du Calvaire (Christ en croix entouré des deux larrons côté face ; Vierge de Pitié, saint Jean et sainte Madeleine au revers) et tiennent à gauche et à droite des écus aux armes d'Adrien du Fay et de Catherine Madeuc.
Fiche éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Édifice du XIXe siècle, situé à Saint-René édifié Mr Magnan,architecte à St Brieuc entre 1872 et 1875.
Église construite en granite sur un plan en croix latine comprenant une nef avec bas côtés de quatre travées.
Fiche éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Bâtiment du XVIe siècle, à l'entrée du bourg, un des seuls témoignages de la puissante seigneurie du Clos-Guéguen.
Le colombier possédait environ 600 boulins (nichoir dans le mur).
Fiche éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Ce colombier dépendait de l’ancien manoir (ou château) de Carbien. Construit en moellons de granite, il a un diamètre d’environ 7 mètres, pour une hauteur de 6 mètres. La tour est en bon
état, mais elle a perdu sa toiture.
Fiche éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Chapelle datant du XVIe siècle ou XVIIe siècle (analyse stylistique), remaniée à la fin du XIXe siècle ou au début XXe siècle (rampants du pignon occidental).
Chapelle du château construite en granite sur un plan rectangulaire. Chevet à pans coupés. Porte de style gothique chanfreinée à arc en anse de panier surmonté d'un arc en accolade. Elévation sud également percée d'une porte chanfreinée à arc en anse de panier. Clocheton médian.
Seul bâtiment restant de l'ancien château des Marais.
Une chapelle Saint-Laurent existait déjà vers 1400. On sait aussi qu’elle dépendait au XVIe siècle des Aubiers, puis de la famille de La Noue. En 1572, elle fut entièrement reconstruire, en 1629 le pignon fut refait et au XIXe siècle, elle fut restaurée. Édifice très simple, de plan rectangulaire et de dimensions modestes (environ 6 m sur 11). Le chœur, long d’environ 4 m, est séparé de la nef par une balustrade et n’est éclairé que par deux fenêtres en arc brisé ouvertes dans les murs nord et sud. .
Château des Marais
Les Marais
Château du XIXe siècle et chapelle
Fiche éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Château des Aubiers
Les AubiersLes Aubiers
Selon Henri Frotier de la Messelière, ce château a été construit vers 1890, sur le site d'un ancien château ayant appartenu aux XVe-XVIe siècles à la famille Dolo qui avait les droits de moyenne justice, de colombier et de moulin à vent.
Fiche de la chapelle éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Fiche du château éditée par histoire et patrimoine : d'Hillion
Fontaine Saint Maur
Fontaine Saint Maurs
Fontaine de dévotion dédiée à Saint-Maur, datant probablement de la seconde moitié du XIXe siècle. La croix en granite monolithe gravée d'une croix latine qui couronne l'édicule daterait du XVIIIe siècle.
Saint-Maur était évoqué pour les guérisons de maladie de peau.
Croix de chemins
Croix de la place de l'église - 1878
Croix du chemin du Marais
Croix de mission dit croix du Crapont datée de 1934 portant l'inscription "O crux Ave" (Salut o Croix)
Autres patrimoines
Le Moulin à eau de la Perche, sur l'Évron
Le Manoir de Carbien (XVIIe siècle) — privé.
Le Château de Bonabry (XVIe et XVIIe siècles), avec sa chapelle Saint-Loup-et-Saint-Gilles et son colombier — privé.
Le Manoir des Chauchix — privé.
Le Manoir des Vergers (XVe siècle).
Le Manoir des Portes (XV siècle).
Le Manoir de Licantois (XVI siècle).
Le Manoir de La Ville-Pierre (XVI siècle).
La Villa de Georges Palante : Georges Palante, né en 1862, professeur agrégé de philosophie à Châteauroux en 1888, fait construire cette maison où il vient passer ses moments de repos — libre d'accès extérieur.
Le Viaduc des Ponts-Neufs : il a été construit à partir de 1913 par Louis Auguste Harel de La Noë pour les Chemins de Fer des Côtes-du-Nord. Il fait 237 mètre de long, 27 mètre de haut et possède 13 travées — libre d'accès.
Les blockhaus de la Seconde Guerre mondiale : situées sur les pointes des Guettes, du Grouin et d'Illemont — libre d'accès.
Le Menhir de Carquitté : le seul mégalithe de la commune — libre d'accès.
Repères géographiques
La commune est située à environ 10 km de Saint Brieuc.
Située au fond de la baie de Saint-Brieuc ; zone classée réserve naturelle le 28 avril 1998 ; la commune d'Hillion est traversé par le Gouessant, l'Évron et le Cré, le territoire communal est limité au nord et à l'ouest par la mer, à l'est par les communes de Morieux et de Coëtmieux, au sud par celle d'Yffiniac.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 773
1 627
1 857
2 430
2 518
2 527
2 700
2 873
2 748
2 708
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
2 710
2 649
2 553
2 638
2 648
2 666
2 644
2 723
2 589
2 473
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
2 317
2 029
1 971
1 953
1 950
1 957
2 006
2 122
2 235
2 858
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
3 232
3 591
3 786
4 001
4 063
4 117
-
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.