21071 - Bèze
Bèze | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Côte-d'Or |
Métropole | |
Canton | 21-21 Saint-Apollinaire
21-20 Mirebeau-sur-Bèze (Ancien canton) |
Code INSEE | 21071 |
Code postal | 21310 |
Population | 708 habitants (2018) |
Nom des habitants | Bèzois, Bèzoises |
Superficie | 2 340 hectares |
Densité | 30.26 hab./km² |
Altitude | Mini : 201 m |
Point culminant | 305 m |
Coordonnées géographiques |
47.4681° / 5.2708° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Des peuplades sont présentes dans le secteur durant l'ère paléolithique.
- Une activité humaine se développe à l'époque romaine[1] comme en témoignent certaines pièces de monnaie retrouvées. Cela s'explique aisément par la proximité du croisement de deux voies romaines : celle reliant Lugdunum (Lyon) à Langres, et celle reliant Autun à Vesontio (Besançon).
- Ensuite ont lieu diverses invasions dont celles des Alamans et des Burgondes, ravageant les lieux déjà habités. Mais les Alamans vaincus vont être cantonnés au bord des rivières, dont la Bèze, afin d'y reconstituer de petites agglomérations et leur donner vie.
- En 630, le duc Amalgaire ayant reçu le domaine bèzois de la part du roi Dagobert décide d'y établir un monastère[2]. Le premier abbé en sera Waldalène, fils d'Amalgaire. Dédié à saint Pierre et saint Paul, le monastère devient une abbaye où s'applique dans un premier temps la règle de saint Colomban, et l'abbaye est richement dotée au fil du temps.
- Vingt-cinq ans plus tard, s'y rattache une école monastique.
- De la fin du VIIe siècle au Xe, les difficultés s'accumulent : épidémies, disettes, puis incursion des "Normands". Quelques fortifications sont élevées autour de l'abbaye, mais cela n'empêche pas les "Hongrois" de l'envahir et l'incendier en 936.
- La situation s'améliore à la fin du Xe siècle lorsque Guillaume de VOLPIANO[3] est nommé à la tête de l'abbaye. Celle-ci va connaître une période de plein essor pendant deux siècles. Parallèlement le village se développe : construction de la chapelle Saint-Prudent, reconstruction de l'église primitive, organisation de foires.
- Au XIIIe siècle, l'abbaye est fortifiée comme un château, l'école monastique connaît un regain d'activité, de nombreux artisanats ou petites industries se développent, une léproserie est aménagée.
- Le siècle suivant est dominé par les conflits de la Guerre de Cent ans. Les grandes compagnies saccagent certains villages, dont Bèze. La population diminue, et les habitants qui demeurent connaissent la misère.
- Au XVe siècle, malgré le passage des "Écorcheurs", la situation s'améliore peu à peu. Un nouvel abbé, Simon de Torcenay[4], renforce les fortifications de l'abbaye (élargissement des douves et construction de deux tours) et celles du village. Une garnison s'installe alors à Bèze de façon permanente. L'abbé de Torcenay créé aussi une forge. Les habitants ont du travail, ils produisent aussi pour les nouvelles foires autorisées par Louis XI, et le village se transforme en petite bourgade.
- Si le XVIe siècle est perturbé par les guerres de religions, et entraîne à nouveau des moments de disette, les activités du bourg perdurent et permettent peu à peu son redressement.
- En 1603 est construite une papeterie.
- Le XVIIIe siècle est marqué par la Révolution. C'est le curé du village qui confisque lui-même les biens de l'abbaye avant qu'elle soit démolie. Certains bâtiments sont toutefois conservés par la commune et transformés en école et mairie. À cette époque, Bèze « devient chef-lieu de canton dans le district d'Is-sur-Tille »[5].
- Le siècle industriel est une période prospère avec de nouvelles industries (nouvelles forges, clouterie, scierie, séchoir à houblon, tuilerie, etc). Le bourg devient même la capitale du houblon de Bourgogne. Une gare, desservie par la ligne reliant Troyes à Gray, est construite en 1882, favorisant encore l'essor de Bèze et un accroissement de la population.
- En 1950, c'est la découverte de la rivière souterraine de la Bèze (avant sa résurgence). Les grottes sont ouvertes au public, et l'activité industrielle va petit à petit être remplacée par une activité touristique[6].
Héraldique
- D'azur à la clé en bande passée en sautoir avec une épée, le tout d'argent cantonné de quatre fleurs de lis d'or. [7]
- Autre blasonnement :
- D'azur à la clé et à l'épée, le tout d'argent, posées en sautoir, et aux quatre fleurs de lys d'or réparties en chef, en pointe, à dextre et à senestre.
- Article détaillé : Voir la page du blason de Bèze ...
Toponymie
- Le toponyme de Bèze viendrait « du celte BEZW ou BEDW qui signifie "rivière à sa source" »[8].
- Dans les archives de l'abbaye, est mentionnée la forme latine "Fons Besua", soit "Source de la Bèze".
Histoire administrative
- Département - 1801-2025 : Côte-d'Or
- Arrondissement - 1801-2025 : Dijon
- Canton - 1801-1993 : Mirebeau - 1993-2015 : Mirebeau-sur-Bèze - 2015-2025 : Saint-Apllinaire
- Commune - 1801-2025 : Bèze
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Patrimoine religieux
Ancienne abbaye Saint-Pierre
- Le monastère fondé en l'an 630 par le duc Amalgaire est d'abord dédié à saint Pierre et saint Paul. Puis il devient "abbaye Saint-Pierre", la « quatrième abbaye mérovingienne du diocèse de Langres »[9]. Richement dotée, l'abbaye possède plusieurs villages, de nombreuses terres dont des parcelles de vignobles. D'ailleurs le cru "Clos de Bèze" est le plus vieux vin vinifié en France, et ce sont ses ceps que les moines ont transplantés à Gevrey-Chambertin.
- D'abord placés sous la règle de saint Colomban, les moines vont ensuite observer la règle bénédictine, puis à partir de 1662 celle de saint Maur.
- L'abbaye connait une période d'apogée du Xe au XIIe siècle. Elle abrita jusqu'à 150 bénédictins et sa bibliothèque de plus de 20 000 ouvrages était à l'époque la seconde de France.
- De l'ensemble monastique primitif, seuls subsistent quelques vestiges de la chapelle axiale de l'église abbatiale, rebâtie au XIIe siècle. L'abbaye a en effet connu bien des vicissitudes et des transformations au cours de son histoire.
- Sa première enceinte, rudimentaire et n'ayant pas découragé les premiers envahisseurs, est reconstruite et fortifiée à partir de 1429 par Simon de Torcenay. Il en reste les deux tours d'angle : la Tour de Chaux au sud et la Tour d'Oysel au nord. (Voir ci-dessous)
- L'abbaye est à nouveau saccagée durant les guerres de religions puis en 1636[10]. Une reconstruction partielle commence à la fin du XVIIe siècle. Elle se poursuit avec les bâtiments conventuels en 1738. En 1769, l'architecte Charles SAINT-PÈRE envisage un nouveau corps central, avec dortoir et réfectoire, puis deux ailes latérales et une galerie de cloître.
- Lors des troubles révolutionnaires, ce logis central et l'abbatiale sont entièrement mis en pièces. La municipalité rachète l'aile où se trouvait le cellier et y aménage un magasin aux pompes, la première maison commune puis une école. De nos jours, cette partie attenante à la Tour d'Oysel abrite toujours un groupe scolaire, ainsi qu'une salle communale. L'autre partie des bâtiments conventuels est vendue à un notable qui la revend en 1880 à un industriel. Un parc y est aménagé, avec dépendances et orangerie, et l'ensemble du domaine, privé, peut néanmoins se visiter.
- Les ailes est et ouest, les tours de Chaux et d'Oysel, ainsi que le lavoir, sont inscrits aux Monuments historiques depuis 2010[11].
Tours de Chaux et d'Oysel
- Ces deux tours sont l'œuvre de l'abbé Simon de Torcenay, qui y a laissé sa trace sous la forme d'un écu sculpté avec ses armoiries. Pourtant, il ne les a pas construites en entier. Des tours subsistaient en effet de l'enceinte précédente. Mais très compétent en matière de fortifications, l'abbé les a transformées à partir de 1423 en tours rondes particulièrement solides. La tour d'Oysel, à l'angle nord, possède un diamètre intérieur de 4,5 m, entouré de murs allant jusqu'à 1,75 m d'épaisseur. Les tours étaient garnies de créneaux, mâchicoulis et meurtrières, et elles ont servi de prison.
- Le système de fortification ne s'arrêtait pas là. La Tour d'Oysel marquait le départ des douves, que l'abbé avait fait élargir à six mètres, et qui étaient surmontées des murs d'enceinte, massifs, atteignant 20 m de hauteur, et eux aussi percés de meurtrières.
- Cette enceinte fortifiée a été démantelée après la Révolution. La tour d'Oysel a servi de colombier et a été restaurée au XXe siècle.
Lavoir des sœurs
- Aménagé à fleur de rivière, ce lavoir épouse tel un croissant de lune la courbe de la Tour d'Oysel.
- Sa toiture en croupe est élégamment supportée par cinq colonnes galbées et une charpente dont les fermes sont disposées en rayons de bicyclette.
- On y pénètre par un passage en plein-cintre.
- La base Mérimée nous propose deux notices avançant des dates différentes de construction : soit en 1738, au moment où l'abbaye a été remaniée, soit en 1829, selon les plans de l'architecte-voyer F. SCHEFFER.
- Le lavoir, tout comme les tours, est concerné par l'inscription de l'abbaye aux Monuments historiques.
- Les pierres à laver et le sol ont été restaurés.
- La tradition locale donne une explication au nom du lavoir : il aurait été construit exprès pour les sœurs afin que le bruit de leurs battoirs distraient les moines de leur solitude.
École monastique
- Dès l'an 655, l'abbaye se dote d'une école monastique, certainement rudimentaire. Saccagée et désertée au cours de l'histoire du site abbatial, elle va faire l'objet du reconstruction.
- La nouvelle école commence à s'élever à la fin du XIIIe siècle, sur le domaine abbatial, dans un pur style gothique avec des trèfles au-dessus des baies.
- Dès le XIVe siècle, l'édifice est capable d'accueillir une soixantaine de postulants (ou postulantes), pour la plupart issus de familles nobles de Bourgogne.
- L'école monastique est classée au titre des Monuments historiques depuis 1914[12].
Église Saint-Rémi
- La première église est élevée en 960. Elle va être détruite et reconstruite plusieurs fois au cours de son histoire.
- Au début du XIIe siècle, elle est reconstruite en vue de la visite du pape Pascal II qui a lieu en 1107. Elle est consacrée en 1119 par l'évêque de Langres Joceron de BRANCION.
- Un grand remaniement a lieu en 1209. Comme c'est l'époque de renommée de l'abbaye, l'église est agrandie et élargie. Avec trois nefs et un très grand clocher-tour de guet, elle était aussi importante que la cathédrale de Langres.
- Victime des saccages et incendies de 1636, elle est à nouveau reconstruite, dans des proportions moindres.
- La dernière destruction a lieu en 1767, sous la houlette du curé GUELAUD, pour bâtir en 1770 l'église que nous connaissons aujourd'hui.
- Entre 1992 et 1998 une restauration totale est effectuée, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.
- L'édifice adopte un plan en croix latine.
- La base du clocher (et ses chapelles attenantes) date encore du XIIIe siècle. Nef et transept, avec voûtes en arêtes ou en ogives, correspondent à la reconstruction de 1770.
- Le sanctuaire abrite deux statues classées au titre d'objets historiques.
Chapelle Saint-Prudent
En 1011, l'évêque de Langres[13] demande à l'abbé Guillaume de VOLPIANO, alors à la tête de l'abbaye, de faire ériger une chapelle afin d'y conserver les reliques de saint Prudent. Reliques qui avaient été ramenées du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle par un de ses prédécesseurs, Gilon de Tournus (évêque de 880 à 891). Ces reliques étaient censées être à l'origine de miracles.
La chapelle a été reconstruite au XIIIe siècle et remaniée au XVe.
Par un moment, elle a servi de léproserie.
Lorsque l'église paroissiale a été fermée au culte en 1698, la chapelle a pris la relève.
Vendue à la Révolution, elle a été transformée par l'ajout d'un bâtiment adossé à son chevet. Et depuis le XIXe siècle, elle a été aménagée en maison d'habitation.
Patrimoine civil
Four banal :
Four à pain du Moyen Âge où les villageois devaient venir faire cuire leur pain. Une pièce à l'étage permettait au moine boulanger de loger (gratuitement). Ce moine prélevait un pain sur deux pour l'abbaye.
Grenier à blé :
Il s'agit d'une des plus anciennes maisons de Bèze. Les habitants pouvaient y entreposer le fruit de leurs récoltes.
Moulins :
Il y en avait plusieurs dans le village : moulins à farine et moulins à huile.
Lavoirs communaux :
Quelques lavoirs, outre celui des sœurs, bordaient le cours de la Bèze. Celui de la rue Dom Clément, daté de 1838, est actuellement fermé de quatre murs avec une porte d'accès en plein cintre. Sa particularité est d'être un lavoir à deux niveaux, pour s'adapter aux crues de la rivière, les pierres à laver étant plus basses sur la rive que du côté de la rue. (Une photo est accessible sur le Site de la base Mérimée).
Pigeonnier : Rue Dom Clément
Maison natale de Dom Clément :
C'est dans cette demeure qu'est né le moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, François CLÉMENT. (Voir section "personnalités").
Maison en briques :
Tout en briques avec deux tourelles au toit vernissé, et présentant au milieu de la façade la statue de son propriétaire, il s'agit de la maison du tuilier-briquetier de la commune.
Promenade de la source :
Cette promenade le long du bassin où surgit la source de la Bèze a été réalisée au XVIIIe siècle et est agrémentée d'arbres bicentenaires ou plus. Elle est classée.
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Four banal -
Grenier à blé -
Moulin principal -
Intérieur du lavoir rue Dom Clément (derrière le baquet, les pierres à laver les plus basses) -
Pigeonnier rue Dom Clément -
Maison du tuilier
Repères géographiques
Le ban communal de Bèze s'étire à l'est de la Côte-d'Or, donc pas très loin de la Haute-Saône. La commune se situe à 34 kilomètres au nord de Genlis.
L'agglomération primitive s'est formée à la source de la Bèze.
Mais on ne peut pas vraiment parler de source puisqu'il s'agit d'une résurgence de type vauclusienne, une des plus importantes en France après celle de Fontaine-de-Vaucluse.
La découverte d'une grotte (visitable) en 1950 a en effet révélé, juste en amont de la "source", une rivière souterraine s'étendant sur environ 3 kilomètres, formée par les eaux de ruissellement et les pertes de deux rivières voisines : la Tille et la Venelle.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 883 | 903 | 969 | 975 | 1 031 | 1 107 | 1 226 | 1 210 | 1 173 | 1 151 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 135 | 1 098 | 1 001 | 1 045 | 1 022 | 1 086 | 1 025 | 1 026 | 1 007 | 942 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 870 | 762 | 720 | 721 | 664 | 659 | 585 | 568 | 495 | 484 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 526 | 569 | 632 | 709 | 725 | 717 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & & 2018.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Jean-Baptiste GUÉLAUD | 1789 - | Né en 1731 - Premier maire de la commune - Curé doyen de Bèze - Il est à l'initiative de la destruction de l'église en 1767 pour en construire une nouvelle avec les paroissiens - En conflit depuis longtemps avec les bénédictins de l'abbaye, c'est lui qui confisque leurs biens à la révolution, car prêtre jureur - Décédé en 1802 |
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Joseph SIRODOT | 1828 - 1831 | Né en 1774 - Commandant et inspecteur aux revues - Chevalier de saint-Louis en 1820 et chevalier de la Légion d'honneur |
Prudent SIRODOT | 1831 - 1837 | Né en 1762 |
Joseph SIRODOT | 1837 - 1840 | Le même - décédé en 1847 |
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Robert POINSOT | 1965 - 1977 | Né le 24/12/1931. |
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Roland AGUILON | 1989 - 2007 | |
Serge COMBACON | 2007 - 2010 | Né vers 1959. Démissionnaire. |
René KREMER | 2010 - 2020 | Né le 15/08/1951. |
Hervé LE GOUZ de SAINT-SEINE | 2020 - (2026) | |
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Cf. : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Pierre QUANTIN | vers 1640 - | Né en 1588 - Également curé de Bourberain - Décédé en 1670 |
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François GRIVEAULT | 1688 - | Né en 1652 - Curé d'Heuilley et de Maxilly, et doyen de Bèze - Décédé en 1706 |
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André PERRIN | 1730 - | |
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Jean-Baptiste GUÉLAUD | vers 1760 - | Né en 1731 - Prêtre jureur - Premier maire de la commune - Décédé en 1802 |
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Félix KIR | 1910 - 1924 | Le Chanoine KIR - Né le 22 janvier 1876 à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) et décédé le 25 avril 1968 à Dijon - Député maire de Dijon[14] - Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans les services de santé. De 1924 à 1928, il est aussi curé de Nolay. En 1928, l'évêque de Dijon le nomme directeur des œuvres et groupements d'hommes et des œuvres de presse. Il s'installe alors à Dijon. Il est nommé chanoine honoraire en 1931. - Maire de Dijon de 1945 à 1968. |
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Marcel GILON | 1951 - 1987 | Né en 1909 - Auparavant curé de Poseul |
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Liste des titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Jean RENAUDOT | 1764 | 1840 | Maréchal des logis aux Cuirassiers - Chevalier en 1806 : Son dossier | |
Alexis Alexandre LEPINE | 1820 | 1875 | Inspecteur principal des Chemins de fer - Chevalier en 1871 : Son dossier | |
Prudent DUCHENE | 1765 | 1837 | Capitaine de Voltigeurs - Chevalier en 1813 : Son dossier | |
Pierre Paul GUIGUET | 1877 | 1916 | Capitaine de régiment d'infanterie- Chevalier en 1916 : Son dossier | |
Paul ROCHET | 1887 | 1966 | Commandant de la Direction du matériel en Tunisie - Chevalier en 1920 : Son dossier | |
François LANON | 1850 | 1925 | Caporal d'infanterie - Chevalier en 1895 : Son dossier | |
Louis ANTHONY | 1837 | 1913 | Chef de bataillon - Chevalier en 1886 : Son dossier | |
Rémi BARIGAULT | 1854 | Ancien secrétaire général de la Côte-d'Or - Officier en 1920 : Son dossier | ||
Louis Eugène Célestin ROCHET | 1878 | 1975 | Capitaine de régiment de tirailleurs - Chevalier en 1922 : Son dossier | |
Pierre VOISIN | 1831 | 1906 | Lieutenant - Chevalier en 1872 : Son dossier | |
Félix LARIOTTE | 1888 | 1969 | Capitaine d'infanterie - Officier en 1951 : Son dossier | |
Marie Ernest Gédéon MARTENET | 1848 | Chef de bataillon - Chevalier en 1890 : Son dossier | ||
Lucien Joseph GAUTROT | 1889 | 1964 | Médecin aide-major - Chevalier en 1924 : Son dossier | |
Hippolyte François Alphonse GUIGUET | 1866 | Chef des huissiers de la Chambre des députés - Chevalier en 1930 : Son dossier | ||
André Rémi ARNOULT | 1811 | 1888 | Capitaine - Chevalier en 1857 : Son dossier | |
Félix Alexandre Eugène BRESSON | 1868 | 1960 | Chef de bataillon - Officier en 1920 : Son dossier | |
Antoine Armand BROCHERET | 1865 | Ingénieur des Travaux publics - Chevalier en 1925 : Son dossier | ||
Hubert Étienne Joseph Eugène CARRIOT | 1828 | 1909 | Inspecteur d'académie à Paris - Officier en 1881 : Son dossier |
Personnalités liées à la commune
- François CLÉMENT : Né à Bèze en 1714. Il fut un bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, connu sous le nom de Dom CLÉMENT. Historien et homme de lettres, il compléta et poursuivit des ouvrages inachevés. On lui doit notamment une nouvelle édition de L'art de vérifier les dates, ouvrage de référence des historiens. Il fut membre de l'Académie de l'inscription et des belles lettres. Il est décédé à Paris en 1793. Une rue de Bèze porte son nom.
- Charles André Rémy ARNOULT : Né à Bèze le 11 août 1734. Il fut député de la Constituante en 1789. Il est à l'origine du nom donné au département de la Côte-d'Or. Il est décédé à Bèze le 28 août 1796.
- Félix KIR : Né le 22 janvier à Alise-Sainte-Reine. Ordonné prêtre en 1901, il fut curé de Bèze, puis mobilisé au moment de la Grande guerre où il se rendit utile dans les services de santé. Installé à Dijon par la suite, il devint chanoine, puis chanoine honoraire en 1931. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participa à la résistance et réussit à faire évader de nombreux prisonniers d'un camp de Langres, ce qui lui valut d'être à son tour prisonnier, mais relâché ensuite. Il fut maire de Dijon et conseiller général, député (1945-1967)[15] et doyen de l'assemblée nationale. Chevalier de la légion d'honneur en 1946, puis commandeur en 1957. Célèbre pour ses actions et son franc-parler, il est aussi à l'origine d'un lac qui porte son nom, et de la boisson apéritive "blanc-cassis", devenue "kir".
Monument aux morts
- Article détaillé : Consulter la liste des personnes inscrites sur le monument
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1919)
- Mariages (1793-1936)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 E 74/01 (1823-1832)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 EC 003/001 (1792-1802)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/015 (1928-1936)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/004 (1786-1804)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 E 74/01 (1893-1902)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/014 (1918-1927)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/002 (1692-1758)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 5 MI 20 R 33 (1861-1865)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 E 74/01 (1863-1872)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 MI EC 74 R 1 (1866-1880)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 E DEP. 074/006-01 (1633-1699)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/013 (1908-1917)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 E 74/01 (1853-1862)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/011 (1888-1897)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 E 74/01 (1883-1892)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 EC 003/008 (1903-1912)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 E 074/001 (1668-1691)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 EC 003/013 (1923-1932)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 2 MI EC 74 R 2 (1881-1887)
- Naissances & Mariages & Décès. AD21 3 E 74/01 (1802-1812)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | 8 h 45 - 12 h | 8 h 45 - 12 h | - | - | - |
Après-midi | - | 14 h - 17 h 45 | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : Place de Verdun - 21310 BÈZE
Tél : 03 80 75 30 84 - Fax : Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public (Novembre 2019) |
Associations d'histoire locale
Dépouillements des registres paroissiaux
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Aux deuxième et troisième siècles.
- ↑ Amalgaire reçoit ce domaine en "récompense" pour avoir accepté la mission demandée par le roi Dagobert, celle d'assassiner un membre de la famille avec qui il était en conflit. C'est donc pour se repentir de sa mauvaise action qu'il entreprend la création du monastère.
- ↑ Appelé aussi Guillaume de Cluny ou Guillaume de Dijon, né en 962, décédé en 1031, il s'est attelé à réformer la liturgie dans de nombreux monastères français et même anglais.
- ↑ Né au XVe siècle et mort en 1444, moine bénédictin et conseiller du duc de Bourgogne. Il est nommé à l'abbaye en 1423.
- ↑ Site officiel de la commune
- ↑ Bèze a été sélectionné en 2017 pour l'émission "Le village préféré des Français", en tant que village représentant la Bourgogne.
- ↑ L'armorial des villes et des villages de France
- ↑ Site officiel de la commune
- ↑ Bèze selon Wikipedia
- ↑ Passage des troupes de Gallas
- ↑ Base mérimée, abbaye Saint-Pierre
- ↑ Base Mérimée et Base Mérimée, école monastique
- ↑ Brunon ou Brun de Roucy
- ↑ L'assemblée Nationale
- ↑ Assemblée Nationale - Fiche Félix KIR