Dès les premiers siècles de notre ère, se dressait sur le lieu « un sanctuaire gaulois puis romain »[1].
Et une petite chapelle est érigée au VIIIe siècle, placée sous la protection de saint Baudèle.
Autrefois capitale du Beaunois, diocèse d'Autun, parlement et intendance de Dijon, gouvernement et bailliage particulier, Beaune fut édifié par Eudes III (1166-1218), duc de Bourgogne, qui y résidait et accorda à la cité en 1203 une charte de franchise. Beaune fut la résidence de la cour sous les ducs de Bourgogne et le premier siège d'un parlement de Bourgogne connu sous le nom de "jours généraux".
Tour des Billes, fin XIVe siècle
La mort de Charles le Téméraire en 1477[2] entraîne des bouleversements politiques. Les états bourguignons sont bien obligés de reconnaître l'autorité de Louis XI (1423-1483). Après imposition d'un blocus, les troupes royales occupent la Bourgogne, non sans heurts. La ville cherche à se défendre en se ralliant à Marie de Bourgogne (1457-1482)[3].
Il s'ensuit différentes phases de fortifications qui viennent compléter la Tour des Billes (ou tour de guet) de la fin du XIVe siècle et vont perdurer jusqu'en 1636 avec différents bastions. Certaines de ces fortifications sont inscrites aux Monuments historiques.
Bastion Sainte-Anne, 1637
Pendant le XVIIe siècle, Beaune devient une ville florissante avec de nombreuses manufactures tenues par 200 familles de calvinistes, mais la révocation de l'édit de Nantes provoque le départ de ceux-ci. Des mercenaires allant prêter main-forte aux protestants d'Aquitaine ravagent le secteur. La ville tombe dans l'oubli. Et le début de 1709, marqué par un hiver très rude, voit naître famines et révoltes. auxquelles se rajoute une épidémie de peste.
En 1790, Beaune devient le siège d'une sous-préfecture.
Au début du XIXe siècle, la cité est occupée par des troupes autrichiennes chargées de reprendre à Napoléon la ville de Chalon-sur-Saône.
En 1884 est créée une grande école de viticulture qui deviendra par la suite un lycée viticole.
Pendant la Première Guerre mondiale, un corps expéditionnaire américain se base aux abords de la ville. Il s'ensuit la construction d'un grand hôpital militaire de 20 000 lits.
La Seconde Guerre mondiale s'achève par la Libération de Beaune le 8 septembre 1844 grâce à la 1ère armée commandée par le général De Lattre de Tassigny.
Chronologie historique
1203 : création de la commune
1401 : incendie qui brûla les trois-quarts de la ville
D'azur à la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur son bras senestre, le tout d'argent, les bords de la draperie étant d'or, la mère et le fils auréolés du même, la Vierge tenant de sa main dextre une grappe de raisin de sable tigée et feuillée de sinople, l'Enfant Jésus tenant dans sa main senestre un monde cerclé, cintré et croisé d'or. [4]
La communauté des Sœurs Hospitalières de Beaune est fondée en 1459 par Nicolas ROLIN pour les besoins de l'Hôtel-Dieu.
Une communauté de Jacobins arrive à Beaune vers 1482 et commence à construire un couvent l'année suivante. Si le chœur et le clocher ont été démolis, il subsiste la nef dont la charpente ressemble à celle de la salle des pauvres de l'Hôtel-Dieu et est inscrite au titre des Monuments historiques[5]
Des Capucins arrivent vers 1600 et construisent un couvent dont l'église est consacrée en 1610, mais l'ensemble est vendu à la Révolution. Suivent des Carmélites en 1619, dont il subsiste l'église, inscrite aux monuments historiques depuis 1950.
C'est au tour des Minimes d'arriver dans la cité en 1625 et de transformer une vaste demeure du XVe siècle en couvent. Actuellement, une partie du bâti accueille la bibliothèque.
Les Ursulines s'établirent à Beaune en 1626, elles firent construire une église, un cloître, et des bâtiments conventuels dont la 1re pierre fut posée le 6 décembre 1697 par la sœur Marie de Saint-Michel (Mlle de Saivre), supérieure du couvent. La dépositaire était sœur Bénigne de la Nativité (Mlle Lebelin). Mis en vente à la Révolution, le couvent est acquis par le maire de l'époque, Barthélémi MASSON-MARMEL, qui le destine à la commune. Après l'incendie de 1815, les parties abîmées sont détruites et des ailes sont ajoutées au corps principal. L'ampleur de l'édifice permet de le louer à diverses organisations ou services, et même à de nouvelles Ursulines prenant en charge l'enseignement des jeunes filles. Inscrit aux Monuments historiques en 1946, l'ancien couvent abrite désormais l'hôtel de ville.
D'autres communautés religieuses se sont installées à Beaune : celle des Béatitudes, des Bernardines, des Chartreux et des Cordeliers.
Voir quelques photos de ces édifices en section "En photos".
Patrimoine bâti
Collégiale Notre-Dame
La collégiale Notre-Dame en 2014 Photo Esterel 01Chevet B.ohland
Architecture :
La collégiale fait partie de tout un ensemble canonial datant des XIIe-XIIIe siècles. De style roman s'inspirant du modèle clunisien, elle est classée aux Monuments historiques dès la première liste de 1840[6].
L'édifice de la seconde moitié du XIIe siècle adopte un plan en croix latine, avec une nef et deux collatéraux, un large transept, un chœur entouré d'un déambulatoire et une abside à pans coupés. Un incendie en 1272 entraîne des travaux de reconstruction. La façade est alors devancée d'un porche à trois nefs. Les vantaux en bois sculptés, plus tardifs, sont séparés par un trumeau surmonté d'une Vierge à l'Enfant. Des arcs-boutants sont ajoutés au XIVe siècle, et des chapelles latérales aux XVe et XVIe siècles. Le clocher arborait autrefois une flèche en pierre. Elle est remplacée dans les années 1580 par un toit à l'impériale, conçu par l'architecte Hugues SAMBIN.
Dans le bras droit du transept se trouve une porte romane permettant d'accéder au cloître du XIIIe siècle, à sept galeries et à quelques salles subsistant de l'ensemble canonial, dont la salle capitulaire qui a été restaurée.
En 1844, Viollet-le-Duc établit un devis pour des transformations extérieures incluant la démolition de quelques arcs-boutants et des restaurations, menées à bien par son gendre Maurice OURADOU (qui a aussi habilement restauré certains éléments de lHôtel-Dieu).<br<
Mobilier :
La collégiale abrite de nombreux trésors classés au titre d'objets historiques. Par exemple une Vierge noire du XIIe siècle, plusieurs chapiteaux historiés, des fresques du XVe siècle représentant La résurrection de Lazare, une pietà du XVIe siècle. Se remarquent particulièrement dans le chœur une suite de tapisseries tissées « en laine et soie »[7] : la vie de la Vierge y est représentée en 19 tableaux. Commandées par Nicolas ROLIN, ces tapisseries ont été réalisées entre 1474 et 1500 d'après des cartons de SPICRE.
Dans le chœur, une grande statue en pierre, haute de 2 mètres, représente sur un piédestal saint Michel terrassant le démon. Œuvre du tailleur de pierre DÉFORGE et du sculpteur J.L. BONNET, elle date du premier quart du XIXe siècle et est classée au titre des objets historiques depuis 1928[8].
L'orgue en chêne taillé et peint date de 1637. Réalisé par le facteur Jean d'HERVILLE, à partir d'éléments de l'ancien buffet, il est également classé au titre d'objet historique[9]. La façade du positif, en noyer, présentent diverses ornementations dont des armoiries, une devise, et la date de 1637. L'instrument a été restauré par de nombreux facteurs, dont François CALLINET et Joseph RABINY;
Trumeau et Vierge à l'Enfant
Nef principale
Verrière de l'abside
Saint Michel terrassant le démon
Orgue de 1637
Vitrail de la chapelle Saint-Léger (Condamnation, supplice et glorification de saint Flocel, présidé par un Christ en Majesté)
Lutrin en bois dans la chapelle de Bouton (sculpté par Bonnet en 1820)
Église Saint-Nicolas
Clocher en pierre
Porche et sa charpente
Tympan au-dessus du portail
Cette église a été construite au XIIe siècle, en dehors de l'enceinte médiévale, dans le quartier des vignerons, et est classée aux monuments historiques[10].
Elle a été remaniée aux XIVe et XVe siècle, mais a conservé son portail du XIIe et son clocher roman en pierre, du XIIIe.
Lors des troubles révolutionnaires, ses paroissiens ont réussi à la protéger des saccages.
La caractéristique de cette église est son large porche (plus tardif) avec charpente apparente dont la première poutre est engoulée à l'image de celles de la Salle des Pôvres de l'Hôtel-Dieu. Le porche protège le portail d'origine et son tympan monolithe, dont les sculptures représentent « saint Nicolas sauvant trois jeunes filles que leur père voulait vendre »[11].
Au XXe siècle, l'édifice a subi des restaurations et le clocher une réparation après avoir été foudroyé.
Hôtel-Dieu des hospices
La cour d'honneur de l'Hôtel-Dieu en 2014
Élément fondateur des futurs Hospices civils de Beaune, l'Hôtel-Dieu a été créé en 1443 par Nicolas ROLIN et Guigone de Salins, et a rempli sa mission pendant plus de cinq siècles .
Son fondateur a réalisé là un "palais pour les Pôvres", en alliant aux différents soins un cadre de vie particulièrement esthétique, agrémenté de belles œuvres d'art.
Parallèlement, ayant besoin d'infirmières dévouées, Nicolas ROLIN a créé la communauté des sœurs hospitalières de Beaune.
L'Hôtel-Dieu est classé aux Monuments historiques[12].
Porte de l'égliseSculpture dans un angle de l'édifice
Cet hospice a été créé en 1647 par Antoine ROUSSEAU et sa femme Barbe DESLANDES, et placé sous la protection de la Sainte Trinité.
Son but était d'accueillir les orphelins, de les instruire et leur « faire apprendre les métiers de la draperie et autres manufactures »[13].
En 1797, cet hospice est rattaché à l'Hôtel-Dieu pour créer la nouvelle « commission administrative des Hospices civils réunis de Beaune »[14].
Il subsiste de cet établissement l'église nommée "de l'hôpital de la Sainte-Trinité", comportant non seulement un chœur et une nef à trois vaisseaux, mais aussi une crypte et des caveaux voûtés sous toute la surface de l'édifice.
Cette église est classée aux Monuments historiques[15].
Autres éléments
La cité beaunoise recèle encore bien d'autres édifices civils ou religieux. En voici quatre :
- le beffroi ou tour de l'horloge : datant du XIIIe siècle, il a été pourvu d'une horloge en 1397 et d'une cloche en 1407. Reconstruit de nombreuses fois, puis voué à la démolition, il est finalement conservé et classé aux Monuments historiques.
- la chapelle de l'oratoire : du XVIIe siècle, elle est également classée, puis, désaffectée, elle sert désormais de lieu d'expositions.
- la porte Saint-Nicolas : du côté nord-est de la ville, elle a remplacé une ancienne porte médiévale, en 1762, au moment où été aménagée la promenade des remparts. Elle est aussi classée aux Monuments historiques, tout comme son pendant à l'autre extrémité de la ville, la porte de la Bretonnière.
- des lavoirs dont le lavoir Saint-Jacques, boulevard Jules Ferry : réalisé par l'architecte voyer Gaston TEXIER en 1887, ce lavoir d'une belle longueur se trouve au bord de la Bouzaise juste à la sortie de ses canalisations souterraines en-dessous de l'Hôtel-Dieu et du reste du quartier.
Voir les photos correspondantes en section "En photos".
Repères géographiques
Beaune se situe à 27 km au nord de Chalon-sur-Saône et 44 km au sud-sud ouest de Dijon.
L'habitat s'est développé sur un coteau fertile en excellents vins, les Côtes de Beaune, et le ban communal se prolonge sur les Hautes Côtes de Beaune. Ces deux territoires comprennent de nombreux grands crus, appelés Climats de Bourgogne et classés au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Démographie
Ancien régime
Année
1431
1442
1450
-
-
-
-
-
-
-
Population
312
335
632
-
-
-
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Révolution à nos jours
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
10 114
8 344
9 298
9 947
9 908
10 678
10 585
11 362
10 969
10 453
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
10 715
10 907
11 176
11 421
12 038
12 146
12 470
13 726
13 887
13 540
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
13 409
11 661
11 990
11 862
12 161
11 990
13 175
15 367
16 874
19 060
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
20 207
21 289
21 923
21 778
21 872
21 644
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Cf. : MairesGenWeb & Archives municipales de Beaune
Les notaires
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Georges MONTMEY
- 1836
Félix Cassien Joseph MOREAU
- 1909
-
-
Les curés
Prénom(s) NOM
Période
Observations
-
-
Edouard PIMET
1934 - 1950
Curé-archiprêtre de la collégiale Notre-Dame, précédemment à Châtillon-sur-Seine, à la cathédrale Sainte-Bénigne de Dijon, à Lamarche-sur-Saône, à Saint-Joseph de Dijon. Né à Fauverney, le 23 octobre 1980, rappelé à Dieu le 8 octobre 1950.
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Prénom(s) NOM
Naissance
Décès
Observations
Joseph Simon COLOMBART
31 août 1778 Beaune
21 août 1860 Beaune
Capitaine d'infanterie. Chevalier de la Légion d'honneur (25/11/1813)
Jean-Baptiste MUTIN
12 mai 1789 Beaune
après 1857
Réside à Avignon (Vaucluse). Soldat au 9e Voltigeurs. Période : 15/04/1813 au 09/02/1815. Amputé de la jambe droite.
Jacques VIDEAU
25 décembre 1793 Beaune
après 1857
Réside à Avignon (Vaucluse). Sous-lieutenant au 24e de ligne. Chevalier de la Légion d'honneur. Période : 15/04/1809 au 25/08/1815.
Jean-Baptiste GIRARDIN
5 septembre 1769 Beaune
après 1857
Réside à Reulle-Vergy (Côte-d'Or). Lieutenant. Dessinateur-géographe. Période : 1792 à 1798.
-
-
-
Cf. : Voir les fiches (en renseignant simplement le nom de la ville).
Autres personnalités
Maurice EMMANUEL, né le 2 mai 1862 à Bar-sur-Aube, décédé le 14 décembre 1938 à Paris, compositeur Français qui s'installa dans la commune en 1869 avec sa famille.
Antoine Charles Ferdinand Xavier FORNERET : romancier, dramaturge et poète, né le 16 août 1809, décédé le 7 juillet 1884 à Beaune.
Irma GRIVOT, bienheureuse Marie Hermine de Jésus : franciscaine missionnaire de Marie, martyrisée en Chine. Née le 28 avril 1866, décédée à Taiyuan le 9 juillet 1900, béatifiée par Pie XII en 1946, canonisée par Jean-Paul II en 2000.
Baron Jean-Baptiste de JOURSANVAULT : lettré, artiste, collectionneur, graveur, musicien, franc-maçon et mécène. Né le 13 janvier 1748, décédé le 27 octobre 1792.
Étienne Jules MAREY : photographe qui s'est plus particulièrement intéressé aux mouvements de l'être humain et des animaux, dont le cheval. Né le 5 mars 1830, décédé à Paris le 21 mai 1904.
Gaspard MONGE : géomètre et mathématicien, membre de l'Institut, un des fondateurs de l'École Polytechnique. Né le 10 mai 1746, décédé à Paris le 28 juillet 1818, géomètre et mathématicien, membre de l'Institut, un des fondateurs de l'École Polytechnique.
Pierrette Ignace PINGAUD : actrice de la Comédie française, née le 17 février 1833, décédée.
Félix François Georges Philibert ZIEM : peintre, né le 25 février 1821, décédé à Paris le 10 novembre 1911.
Décès :
Jean-Pierre BISSON : acteur, né le 15 février 1944 à Charenton (Val-de-Marne), décédé à Beaune le 12 décembre 1995.
Plaque sur la maison natale de Sœur Marie hermine de Jésus
Plaque sur l'Hôtel de Rouvray, où vécut le baron de Joursanvault
Monument dédié à Étienne Jules Marey
Monument dédié à Gaspard Monge
Monument aux morts
Le monument aux morts
Émigration en Algérie
Jeanne Victorine PIROT, née le 03/10/1833 à Beaune, décédée le 08/01/1895 à Alger, fille de Jean († 15/10/1846 Beaune), et de Marguerite DISSERT († 12/12/1867 Lyon, Rhône).
Elle épouse le 28/07/1877 à Djidjelli (Constantine), Désiré MONNET, né le 25/09/1834 à Lyon, décédé avant 1895, gardien de phare du Cap-Afia (Constantine), fils de François († 24/04/1874 à l'Hospice de charité de la ville de Lyon) et de Josèphe DUNAUD († 28/06/1869 Lyon).
Pas de renseignements sur une éventuelle postérité.
Ressources généalogiques
Les archives municipales répondent par courrier et par e.mail aux demandes à caractère généalogique et de manière ponctuelle aux demandes à caractère historique. Pour des recherches de grande ampleur, le lecteur est invité à venir consulter les documents sur place et à effectuer lui-même les recherches.
Girault de Saint-Fargeau - Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20 000 hameaux en dépendant - Ed.F. Didot, 1847 - 2423 pages - page 285
Collectif d'auteurs, HÔTEL-DIEU, Hospices de Beaune, Paris, Beaux-Arts Éditions, 2012, 42 pages, ISBN 978-2-84278-955-8
Bruno FRANÇOIS, Les Hospices de Beaune en dates et en chiffres, Éditions Jean-Paul GISSEROT, 2012, 63 pages, ISBN 978-2-75580-264-1
Guy RENAUD, LA BOURGOGNE de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan SUTTON, 2009, 221 pages, ISBN 978-2-84910-937-3
LE GUIDE VERT Bourgogne, Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2021, 561 pages, ISBN 978-2-06725-070-3
Côte-d'Or Tourisme et Le Bien Public, La CÔTE-D'OR, j'adore, Dijon, Éditions EST BOURGOGNE MEDIA, 2022, 128 pages, ISSN 0998-4593
Plan de visite et divers panneaux d'information dans la ville