18231 - Saint-Pierre-les-Étieux

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Saint-Pierre-les-Étieux
Blason Saint-Pierre-les-Étieux-18231.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 18 - Blason - Cher.png    Cher
Métropole
Canton Blason Dun-sur-Auron-18087.png   18-09   Dun-sur-Auron

Blason Charenton-du-Cher-18052.png   18-07   Charenton-du-Cher (Ancien canton)

Code INSEE 18231
Code postal 18210
Population 742 habitants (2019)
Nom des habitants
Superficie 2 734 hectares
Densité 27.14 hab./km²
Altitude Mini : 161 m
Point culminant 291 m
Coordonnées
géographiques
46.738056° / 2.593611° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
18231 - Saint-Pierre-les-Étieux carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Paroisse sous l'ancien régime : Province du Bourbonnais, élection de St Amand, sénéchaussée de Moulins, archiprêtré de Charenton.

Toponymie

Dictionnaire toponymique du Cher d'H. BOYER.

SANCTUS PETRUS DE ESTELLIS en 1147, Sanctus Petrus de Extellis en 1224, Sanctus Petrus de Extoliis en 1281, Saint Pierre des Exteux en 1311, Saint Pierre des Estiaux en 1394, Saint Pierre des Esteufs en 1436, Saint Pierre des Esteux en 1461, Saint Pierre des Extiols en 1480, Saint Pierre des Estiols en 1512, Saint Pierre les Estefus 1568, Saint Pierre des Estieufs en 1667, Beauval en l'an III.

Histoire

Des travaux menés dans la partie ouest du bourg permettent, en 1999, la découverte d’un site gallo-romain.

Tumulus gaulois : on y a découvert quelques squelettes entourés de pierres plates posées sur champ qui portaient des bijoux de bronze d’un beau travail.

Découverte aussi d’un vase d’argent contenant une centaine de pièces mérovingiennes.

Au Moyen-âge, un prieuré, dépendant de l’abbesse de Notre Dame de Bellavaux de Charenton, est implanté dans la cité. Il est confié en 1306 à Isabelle de Culent et en 1365 à Catherine, cellérière de cette abbaye et en 1410 à Jeanne de Fontenay. Le prieuré est réuni au titre de l’abbatiale en 1503. Une maladrerie sera implantée au nord de la commune à proximité du ruisseau de la Ruige. Ses biens furent réunis en 1696 à l’hôtel-dieu de Saint Amand.

De nombreuses terres, prés, vignes et moulins ont appartenu à l’abbaye de Charenton. Ainsi, en 1224, les religieuses achètent le pré de La Noue, une vigne à Asnières. Elles possèdent terres, prés et vignes au Solier, Soulangy… le moulin de Baconneau leur appartient de 1242 à 1733, Les possessions de l’abbaye seront vendues comme biens nationaux.

1613 – 12 juillet, le compte de la fabrique de l’église est présenté à Messire Jehan de la Besselle, archidiacre de Bruère faisant sa visite paroissiale, par Simon Arnoux et François Gon, procureur-fabriciens, en présence de nombreuses personnes, notamment Messire Jehan Lamour, prêtre-curé et Carlat, vicaire. Ce document reprend les activités de cette paroisse, à savoir : processions à la chapelle Saint Sylvain située entre Meillant et Bruère le jour de saint Barnabé ; une autre à l’église Notre Dame, à St Amand ; à Bannegon, distant de trois lieues ou à St Marc, distant de deux lieux et proche de Vernais. Chargés de pourvoir aux dépenses des prêtres portant des croix et des bannières, comme il était stipulé, les fabriciens inscrivaient au compte une somme variant de trente à quarante sols suivant la distance. On allait aussi en procession à Charenton, chaque année, le jour de la Purification de Nostre Dame et le jour des Rameaux Les fabriciens inscrivaient la somme de seize sols pour cette courte promenade. Ce document nous apprend que le vin des Raquaux avait une réputation bien établie et que le clocher de l’église abritait deux cloches car les dits fabriciens rendent compte « leur estre alloué et rabattu la somme de seize sols pour avoir fait accouster le bastat de la segonde cloche qui estoit cassé par le milieu, à Loys Labbé, maréchal ». Ce mémoire mentionne également la présence de Jehan Cornieux, Sébastien Robinet, Gilbert Soupizet, Pierre Petitpied, anciens fabriciens procureurs, Jehan Chabiat, du village des Brossignons, Simon Pacquetat, Pierre Arnoux, notaire à Charenton et Claude Arnoux, auteur « de la copie de l’estrousse de la fabrisse et du rendant d’icelle ».

A la Révolution, Saint-Pierre-les-Étieux prend le nom de Beauval pour deux ans.

la fin du XIXe, implantation d’une tuilerie sur le bord du canal qui fermera au lendemain de la première guerre mondiale

Seigneurie de Touzelles

le 25 janvier 1560, vente des terre et seigneurie de Touzelles en la paroisse de St Pierre les estieux en bourbonais par Me Antoine de Touzelles et Marguerite de Bridiers sa femme à damoiselle Gabrielle de Fournoux, demoiselle d’honneur de Madame Chabot de Barbezieux, dame de Linières (AD 18 102 J 115). Le 21 décembre 1560 a lieu le mariage de Jean de Wissel et de Gabrielle de Fournoux.

En 1568, le géographe du roi Nicolas de Nicolay décrit Saint Pierre les esteufs comme une paroisse en laquelle est la maison noble de Touzelle et contient XXXVIIJ feuz - Chastel, terre et justice d'Ainay le Château - vassal d'Ainay non ayant justice, sieur de Touzelle, paroisse de l'archiprêtré de Charenton

En 1646, l’adjudication de la seigneurie de Touzelles est faite à Benjamin d’Huissel sur les enfants mineurs de François d’Huissel et de Françoise de Boisset par arrêt du Parlement de Paris. Le 14 juillet 1656, la maison et le château de Touzelles sont donnés en bail à ferme par Claude de Barbarin, seigneur du Chandon, et Dame Marie de la Châtre son épouse auparavant veuve avec enfants de Benjamin d’Huissel, seigneur de Beauregard, à Me Antoine Parrizot procureur en la châtellenie de Lurcy.

Le 8 avril 1673, Benjamin d’Huissel épouse Marie de Thianges. Le 8 janvier 1699, Marie d’Huissel épouse Charles des Magnoux en l’église de Saint-Pierre-les-Étieux.

Le 4 avril 1722 a lieu l’inventaire des biens après le décès de Benjamin d’Huissel pour son petit-fils et héritier Nicolas des Magnoux.

Le 18 juillet 1791, Nicolas des Magnoux décède en laissant pour héritière sa nièce Marie-Anne des Brandons, née le 29 mars 1745 à Charenton, fille de Philippe des Brandons de Libersac et de Marie des Magnoux et épouse d’Armand de Bonneval depuis 1769.

Les hameaux

Saint-Pierre-les-Étieux comprend plus d’une quinzaine de hameaux : Asnières, Boutillon, Les Vivons, Fontemeurant, Brebeurre, Lyrée, Le Sollier, Charnay, Chandeuil, Soulangis, La ville du Bout, Piot gré, Piot doux, les Massés...

Les hameaux de Brebeurre, Lyrée et Asnières ainsi que ceux du Sollier et de Fontemeurant étaient peuplés majoritairement de vignerons. Situés à l’écart et le long de l’ancien chemin sud de la « belle vallée », ces sites dominaient l’ancienne route royale Charenton – Saint Amand. Ils offraient un point d’observation remarquable autant que discret d’où l’on pouvait aller et venir hors la vue du bourg. En cas d’alerte, les habitants pouvaient se disperser dans les vignes et vers le sommet pour gagner la forêt de Tronçais via Braize.

Asnières : au XVe siècle, le manoir fortifié d’Asnières possède 5 tours. Il ne subsiste que celle du pigeonnier. En 1502, le fortin appartient à Antoine de la Chapelle seigneur d’Asnières, il ajoute à ses armoiries celles de la famille Béthaulat, seigneur de la Pierrière d’Asnières en 1505. Une grange est utilisée pour l'office protestant, bâtiment détruit dans les années 1980.

Les Vivons : le hameau est situé sur le versant nord de la vallée et offre des caractéristiques stratégiques analogues vers la forêt de Meillant. Position centrale dans la commune, sur l’axe économique transversal – Fontemeurant, Soliers, Boutillon, Charnay – desservie par la route royale venant de Saint Amand – qui faute de crédit s’arrêta là pendant quelques décennies – Les Vivons deviennent le centre administratif de la commune en 1859 avec la construction de l’école et de la mairie au détriment du bourg jugé trop proche de Charenton.

Chandeuil : Chanduil en 1279, Chandolum en 1280, Chandaul en 1309, Chanduilh en 1368, Champduilh en 1436, Champduelh en 1440, Chandeulh en 1446, Champ d’œil en 1542, Chandeul en 1548, Champdeuille en 1784. En 1568, Chandeuille est une seigneurie avec Chastel, terre et justice. Un point de péage y était implanté sur le chemin de Charenton à Saint Amand jusqu’à la Révolution

Héraldique

De sinople à la fasce abaissée ondée d'argent surmontée de deux clés d'or posées en sautoir.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2023 : Cher
  • Arrondissement - 1801-2023 : ....
  • Canton - 1801-2015 : ....
  • Commune - 1801-2023 : ....

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Manoir XVe dit le château de Touzelles

Pavillon rectangulaire comprenant un rez-de-chaussée et un premier étage, une tour d'escalier, fenêtres à meneaux croisés, toiture haute et pointue, couverte en tuiles, édifié par la famille de Touzelles au XVe siècle, vendu en 1560 à Gabrielle de Fournoux, épouse de Jean de Wissel. Gabrielle de Fournoux était au service de haute et puissante dame Françoise Chabot, dame de Barbezieux, Linières, Charenton, Meillant. Le patronyme de Wissel deviendra d'Huissel au siècle suivant. Il suivra l’histoire de cette famille jusqu’au XXe siècle – alliances de Magnoux, des Brandons de Libersac et de Bonneval - ou il sera divisé en lots et vendus.

Église Saint-Pierre

Monument inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 5 février 1925, Patronage : abbaye de Charenton, construite dans la première partie du XIIe siècle, clocher tronqué mesurait 45 m.

Église romane


Oratoire primitif

L’église est flanquée au nord d’une construction qui lui est certainement antérieure. C’est un oratoire rectangulaire revêtu, à l’ouest et au nord, d’une triple arcature en plein cintre, aux arêtes vives et dont les claveaux cunéiformes ne présentent pas cependant les caractères d’une très haute antiquité. On a émis l’hypothèse qu’à l’origine, cet oratoire était beaucoup plus petit, et ne formait qu’une salle parfaitement carrées dont les trois côtés nord, est et ouest, étaient revêtus chacun d’une triple arcature, tandis que le côté sud était probablement ajouré d’une porte sur l’extérieur. C’était donc un édifice isolé. A une époque indéterminée, on a rallongé cette salle vers l’est, et on a reporté les deux colonnes de l’arcature est, au nord, là où elles sont jumelées. Ce serait à la même époque qu’on aurait couvert l’oratoire d’un berceau et, pour soutenir celui-ci, on a renforcé le mur sud par des arcs en tiers-point. Mais quelle époque doit-on attribuer à cette construction ? Il ne faut pas en exagérer l’ancienneté, car ses arcs, ses chapiteaux et l’appareil des murs ne permettent pas de le faire remonter au delà du XIe siècle.

Canal de Berry

Petit patrimoine

Croix : croix celtique de sépulture qui surmontait une dalle funéraire située à l'angle de la rue chaude et froide, et provient de l'ancien cimetière - une croix de mission située face au nouveau cimetière - une croix de carrefour situé au hameau des Morins où on peut lire sur la pierre "édifiée par L Chapelard, le 11 novembre 1878 S Pierre Etieux Patron de cette commune priez pour ses habitants"

Lavoirs, puits, fontaibes : Lyrée, bourg, les Vivons

Plusieurs moulins : Baconneau, Gateau...

Repère géographique.png Repères géographiques

Topographie

situé en partie sur les deux coteaux de la vallée de Germigny

Nature du sol

Sous-sol 1/2 en terre franche, 1/4 en terre forte ou argileuse, 1/10 en terre calcaire, 2/20 en terre siliceuse, et 1/20 en terre tourbeuse, quelques terres de gypse, sous-sol argilo calcaire.

Production : froments, avoine, seigle, orge, quelques menus grains, plantes légumineuses, chanvre, vin.

Météorologie

Eaux assez bonne qualité, brouillards sont peu fréquents.

Écarts

  • Les Vivons : habitat principal constituant de la commune de Saint-Pierre-les-Étieux.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 025 897 851 1 097 1 189 1 246 1 210 1 300 1 302 1 319
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 275 1 341 1 268 1 283 1 331 1 349 1 439 1 308 1 299 1 308
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 281 1 088 1 043 1 037 892 846 820 882 833 692
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 636 759 791 728 733 695 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2019.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Administration locale

Sergent royal : Charles Combrailli le 22 décembre 1693

Justices : Justice de paix de Charenton

1825 : juge Bonnelat, greffier Thombrault

1840 : Percepteur : Ménétrier

Les instituteurs

Prénom(s) NOM Mandat Observations
LALOGE 1849  
SIMONET 1855  
RAVIS 1884 Classe des filles : Mlle DEVAUX.  
RAVIS 1886 Classe des filles : Mlle BOURDALOUE.  
AUSSOURD 1891 Classe des filles : Mme BERTRAND.  
AUSSOURD 1895 Classe des filles : Mme GUILLEMIN.  

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
JOUANIN 1793 Officier public : Guérin.  
Virmaux Chevalier Joseph 1808-1830 Maire pendant 22 ans – décédé le 17 juillet 1830.  
CHASSERAT 1840 Adjoint : Grandjean.  
CHASSERAT 1849-1855 Adjoint : Arnoux.  
Jacques ARNOUX 1884 Adjoint : Jouannin.  
Jacques ARNOUX 1886-1895 Adjoint : Maussant.  
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Bertrand DESNOIX 2001 - (2020)  
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Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Pas de notaire à Saint-Pierre, études à Charenton.

Les curés

Lors des absences du curé de Saint Pierre, les cérémonies étaient assurées par le curé de Charenton.

En 1941, abbé G. Chevereau prend sa retraite à l'age de 54 ans, il était en place depuis 1933 - l'église est fermée, la cure est vendue, la paroisse desservie par Charenton.

Prénom(s) NOM Période Observations
Vérin 1734-1740 Sacristain Claude Guérin en 1735.  
Pasdeloup 1740-1745  
Pivert 1745-1765 Vient de St Hilaire de Gondilly jusqu’à son décès le 23 août 1765 à l’âge de 67 ans.  
Lagar Jean-Baptiste 1769-1779 Vient de Braize, est nommé à Vernais et retraite à Saint Pierre, décès en 1792 à l’âge de 75 ans.  
Rollet Marie Charles 1779-1789 Décès le 20 mai 1789 à l’âge de 44 ans.  
Maufus de la chaume 1789-1791 Quitte Saint Pierre en octobre 1791 pour une destination inconnue.  
Pinoton 1791-1793 Curé assermenté.  
Bourlaire 1837-1849  
Manteil 1855  
Dumont 1884-1886  
Bouyannet 1891-1895  
- -  


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -
Commune.png

Mairie
Adresse : - 18210 SAINT-PIERRE-LES-ÉTIEUX

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Dépouillements des registres paroissiaux

Furent inhumés dans l’église :

- en 1735, Claude Guérin sacristain.
- en 1737, François Rameau, 11 ans, fils de Jean Rameau marchand.
- en 1739, Marguerite Dumay, 30 ans, épouse de Jean Pactat 42 ans, fabricien en charge. La même année, c’est une autre Marguerite Dumay, agée de 40 ans, épouse de Jean Tubier ; puis de Marie de Thiange, 12 ans, dans la chapelle de la Sainte Vierge.
- en 1741, Jean Arnoux, 80 ans, des Vivons.
- en janvier 1744, Nicolas Personnat, 68 ans, habitait au Chezal.
- en 1745, Rose Bangy, 28 ans, épouse de Jean Maussant ; Jacques Fagot, époux d’Anne Mazerat.
- en 1761, Denis Bouet 44 ans, meunier de Gateau.

Le 23 août 1765 à l’âge de 67 ans le curé Pivert fut inhumé dans l’église en présence de M Lagat, curé de Braize, Buisson curé de Vernais et Richet vicaire de Charenton, par M Lecolle curé de Coust qui avait été autrefois vicaire de St Pierre. La même année, Marguerite Lamétairie, 41 ans, veuve de Gilbert Jouannet

- en 1766, Gilbert Jouannet 42 ans et Charles Pivet, maître chirurgien, 95 ans.
- en 1770, Jean Maillot 56 ans, fermier à La Vallée.
- en 1774, Philippe des Brandons de Libersac.

Archives notariales

Patronymes

Patronymes présents en continuité de 1693 à 1842 : Renaud, Guérin, Aubouet, Pactat, Jouannet, Jouannin, Gond, Arnoux, Robinet, Paulat, Chevrin, Bastat et Joudioux

Les métiers du fer des familles employés aux forges de Boutillon ou de Charenton : Audard, Blot, Breton (venant du Doubs, marteleur de 1805 à 1826), Boulanger (de Gérigny 03), Callot, Chameroy, Champenois, Chotard (de la Celle sur Nièvre 58), Couet, Dagoist (de Bourges 18, fondeur), Foucaud (de Creuzon 36), Gambardoux (de Mareuil 18), Hervets (régisseur en 1795), Huguet (de St Bonnais Tronçais 03), Lamisset, Lamouroux, Laroze (valet d’affineur), Mélard (de St Bonnet Tronçais 03, employé), Piard (régisseur en 1825), Plucheaux (forgeron fondé de pouvoir en 1823), Riblet ( de St Martin d’Heuille 58)… Ils formaient une communauté à caractère endogame avec les autres forgerons de Charenton et de Saint Bonnet le Désert dans l’Allier.

Joseph Virmaux dit Virmaux-Chevalier fut à son arrivée dans la commune commis des forges de Boutillon de 1798 à 1800 puis fermier de 1801 à 1804 puis marchand en bois jusqu’en 1830. Une de ses filles a épousé Genouillet employé des forges de 1829 à 1834 et frère du régisseur. Son père et son oncle étaient des propriétaires à Bannegon, son frère François est qualifié de « défenseur de la Patrie » en 1800. La sœur Jeanne de son épouse Anne Trichery est alliée aux Pinel, meuniers à l’Etelon.

Pour la forge de Boutillon, les patronymes présents sont les suivants :

Boulanger Henri est forgeron marteleur en 1821, 1825, et 1826, époux de Marguerite Guillaud

Genest Michel est forgeron, il a 26 ans en 1825

Carret Catherine Eulalie décède le 4 mai 1839, fille de Robert et Marie Bailly, épouse de Jean François Malle

Chamaroy Magdeleine décède le 11 décembre 1830, fille d’Ursin et d’Arturiaux Marie, il est forgeron - Chameroy François est forgeron, il décède le 7 juin 1842 à l’âge de 25 ans, fils d’Henry et de Marie Arturion, époux de Madeleine Duchet - Chameroy Antoine est forgeron en 1841, époux de Madeleine Duchet - Chameroy Henri est forgeron en 1841, il a 60 ans - Chameroy Thomas est forgeron en 1842

Champenois Jacques est forgeron, il a 36 ans en 1828, époux de Françoise Bougene

Chotard Jean Baptiste est forgeron en 1841, époux d’Agathe Molle - Chotard François décède le 15 février 1837, il a 53 ans et est forgeron, fils de Louis et de Jeanne Camisat, époux de jeanne Cocart - Chotard Jean Baptiste mariage le 30 septembre 1830 avec Agathe Molle

Delille Pierre est charpentier en 1841, époux de Anne Gambardoux

Devasseur Michel est forgeron en 1821, il a 42 ans

Florentin Claude est forgeron en 1826, époux de Marguerite Lernet

Gambardoux Antoine est forgeron en 1841, époux de Françoise Tixier

Génère Michel est forgeron en 1828, époux de Marie Rojat

Gesset Michel est charpentier et forgeron en 1823, époux de Madeleine Rojat

Givret Michel est forgeron en 1826

Grenouillet Pierre Antoine décède à 60 ans le 10 janvier 1834, employé des forges né à Vesoul, époux de Jeanne Baptiste Piéquet (dame), témoin : Pierre François Grenouillet régisseur des forges et taillandier François régis instituteur - Grenouillet Jacques Emmanuel, fils de Pierre Antoine et Jeanne Pitier, épouse le 28 novembre 1829 Virmaud Chevalier, fille de Joseph marchand à Farges et de Anne Trichery

Lamizet Jean est forgeron en 1828, il a 63 ans

Lancereau Alexis est forgeron en 1839, il a 30 ans

Leraux Charles est forgeron en 1821, il a 27 ans

Millet Nicolas est forgeron en1830, il a 26 ans - Millet Jean est forgeron en 1837, il a 63 ans

Masset Pierre est forgeron en 1825, il a 35 ans

Nollet Nicolas est forgeron en 1828, il a 30 ans

Prud’homme François est forgeron en 1841 il a 35 ans

Vavodine Antoine est forgeron en1839, il a 30 ans

Les métiers du bois concernaient les fendeurs, les scieurs de long, les bûcherons, les charpentiers L’origine des migrations provient de St Bonnet, isle, Braize ou de la forêt de Tronçais. Parmi ces migrants, figurent les patronymes suivants : Bigard (fendeurs), Beaujard (fendeurs), Bridier (fendeur), Perrière (scieur de long originaire de Noirétable en Auvergne), Beauchemin (charpentier), Delile (charpentier), Doidy (charpentier), Gesset (charpentier), Robinet (charpentier)…

Les métiers de la pierre avaient deux représentants à Saint Pierre : maçons et tailleurs de pierre. Les maçons formaient une petite communauté dans le hameau de Fontmeurant autour de deux familles stables : les Boubet-Maillot-Lozier et les Perrier-Paulat-Delignière. Les Bourbon-Chaput apparaissent de 1793 à 1831 au hameau du Petit Colas, les Dufauzay-péroche de 1804 à 1837 au hameau du Solier et les Boussagon-Demay en 1831 et les Faucard-Laurent en 1841 au hameau de Brebeurre. Les tailleurs de piere avaient un représentant : Chameau-Roy de 1830 à 1839, qualifié d’entrepreneur à partir de 1832. Il appartient à un patronyme présent à St Pierre depuis 1717. Un carrier de Meillant apparaît en 1797 : Feuillâtre-Lombré.

Les métiers du grain concernaient les meuniers répartis à Baconneau (moulin créé vers l’an mille par les Ebbes de Charenton) et Gâteau, moulins installés sur la Marmande. Baconneau : Boudet-Coulon, Boudet-Lamy de 1798 à 1805, puis les Gérigny-Leppiat-Boulats de 1815 à 1840. Gâteau apparaît avoir été plus important car plusieurs familles de meuniers sont mentionnés : Collas-Feau, Collas-Jarousselet de 1795 à 1813, les Cabat originaires de Faverdines et dont la famille de meuniers possédaient des moulins à Bannegon et à Thaumiers. Sont mentionnés également les Delhomme-Lemaitre, les Gérigny, les Lampérière-Penetier, Michond-Jouannet, Michond-Douhaud, Meillerot, renaud-Babillot, Renaud-Montmasson.

Les métiers de la vigne

Beaucoup de vignerons sont propriétaires avec comme conséquence l’atomisation du vignoble d’ou les alliances entre familles pour regrouper les parcelles. Parmi ces vignerons, on peut citer : XVIIIè me : Arnaud, Aubouet, Bouriant, Demay, Joudioux, Jouannet, Labaudre, Nicolas, Paulat, Sollet, Thiénault, Thubier, Verneuil…

XIXème : Archambault, Arnoux, Auclair, Audurand, Augendre, Augonnet, Berthomier, Buchet, Chameau, Couillard, DU, Duceau, Fagot, Gauvin, Jamet, Larue, Maussant, Pactat, Renaud, Robinet, Sadrin, Seure, Tridon, Valigny…

Les tonneliers sont peu nombreux : Aubouet, Demay,Bonheur…

Les métiers de la laine Les tisserands présentent la caractéristique d’être sédentaires. Plusieurs clans se partagent cette activité : Guérin, Paulat, Martin, Gominet… Les chanvreurs et cardeurs sont installés à Charenton. Les tailleurs d’habits formaient une communauté en liaison avec celle des tisserands : Bonheur, Cortet, Galmard, Gibaud, Ministre…

Les métiers de la terre Ils se répartissent en propriétaires, fermiers, métayers, laboureurs, cultivateurs et journaliers : Arnoux, Augonnet, Dhouant, Du, Duchet, Foucher, Josset, Gauvin, gond, Jouannin, Joudioux, Maillot, Maussant, Niquet, Renaud, Seure, Sollet…

Les éclusiers apparaissent en 1835 : Clément, Gaudet, Lamaudière… Les transporteurs avec des voituriers, des rouliers, des conducteurs, des liveurs ou des commissionnaires : Fourdachon, Maussant, Bastat, Sallet, Lagat, Lange, Robinet, Ternat, Plainchamps…

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Archives départementales du Cher.
  • Archives municipales de Saint Pierre les Etieux
  • Buhort de Kersers : Histoire et statistique monumentale du département du Cher.
  • La revue du centre.
  • Nicolas de Nicolay : Générale Description du Bourbonnais.
  • Butet : Statistique du Berry.
  • Frémont : Le département du Cher.
  • Hypollite Boyer : Dictionnaire topographique du département du Cher - 1926.
  • Raynal P : Histoire du Berry.
  • Thaumas de la Thaumassière : Histoire du Berry.

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