17380 - Saint-Palais-sur-Mer

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Saint-Palais-sur-Mer
Informations
Pays    France
Département    Charente-Maritime
Métropole
Canton   17-26   La Tremblade

  17-43   Royan-Ouest (Ancien canton)

Code INSEE 17380
Code postal 17420
Population 2736 habitants (2016)
Nom des habitants Saint Palaisiens, Saint Palaisiennes
Superficie 1569 hectares
Densité 174.38 hab./km²
Altitude Mini : 0 m
Point culminant 50 m
Coordonnées
géographiques
45.5333° / -0.6496° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Saint-Palais-sur-Mer est une commune du sud-ouest de la France située en Charente-Maritime. La ville, qui borde l'estuaire de la Gironde, est aujourd'hui une importante station balnéaire de la côte de beauté. Cette station se développa dès la seconde moitié du XIXe siècle sur le pourtour d'une conche (plage) au lieux dit du Bureau. L'histoire de Saint-Palais se caractérise par un fort enracinement du protestantisme (caractéristique de la presqu'île d'Arvert) et par la menace, durant des siècles, de l'avancée constante des dunes littorales (stabilisées au milieu du XIXe avec la création d'un important massif forestier). En outre, composé de très nombreuses villas balnéaires et victime du tourisme de masse, le patrimoine de la commune se compose aussi de bâtiments religieux (catholique comme protestant), demeures seigneuriales, anciens moulins, fort, etc.

Histoire de la commune

Des traces d'occupation datant de l'époque Néolithique ont été retrouvées aux Combots, à l'ouest de la commune, où des dolmens et des ossements ont été mis au jour. Des vestiges de deux dolmens sont encore visibles dans ce lieu-dit au bord de la route au milieu de la forêt. En 1910, les lieux furent fouillés par Arthur COUSSET et Marcel BAUDOUIN, ils y trouvèrent un dolmen en ruine, un autre avec encore sa table et les restes probables d'un troisième dolmen[1]. De plus, un cercle de pierres aurait été signalé sur le plateau du Platin près du phare actuel[2]. En 1981, lors de travaux près de la station d'épuration, un pan de mur de l'époque romaine fut mis à jour ; il fut par la suite enseveli.

Moyen Âge

La première citation de Saint-Palais date de 1070 et se trouve dans une charte de l'abbaye de Vaux où il est fait mention de la donation de l'église de Saint Palais de Bren à l'abbaye de Vaux. L'église est alors le siège d'un prieuré, et l'édifice est probablement entouré d'un lieu de sépulture et d'un petit village. Les anciennes chartes du Moyen Âge citent aussi Puyraveau, Bernezac (où il y aurait un lac), le bois de Courlay (Corles) et le puits de L'Auture. Ce dernier est cité comme fosse loubière (Fossa Lupatura), indiquant qu'il à primitivement servi de piège à loup. En 1096, une charte de l'abbaye de Vaux, indique notamment que la Fossa Lupatura est donnée par Arnaud de MORTAGNE à l'abbaye. Saint-Palais comptait aussi deux petits fiefs dépendant du seigneur de Royan, celui du Logis et celui du Vignaud. La première mention du Logis date du 26 septembre 1340 où Marie, dame de Saint-Palais, épouse d'Amant SESCHAUT, rend aveu à son suzerain Robert de Matha, seigneur de Royan, la famille SESCHAUT possède alors la demeure du Logis et le fief de Puyraveau.

Époque moderne

Le vieux clocher et son cimetière, des parties de cet ancien prieuré datent du XIIe siècle. Pendant des siècles le clocher à servit de repère à la navigation, à la fin du XVIIIe il fut surmonter d'une flèche en bois, plus tard il fut peint en noir et blanc.

Au XVIe siècle, comme le reste de la presqu'île d'Arvert, Saint-Palais devient un important foyer protestant. Ainsi le centre du village se détachera de l'église catholique et les protestants s'installèrent dans les différents hameaux au nord de la commune. Le village, en majorité protestant, connait donc les fléaux des guerres de Religion dans la seconde moitié du XVIe siècle, puis la répression religieuse dès la fin du XVIIe. L'importante communauté de Saint-Palais, entrée en clandestinité après la révocation de l'édit de Nantes, suit désormais les assemblées du désert dans la forêt de Courlay au lieu dit de Peu-Blanc, et est obligée d'inhumer ses défunts dans des cimetières privés improvisés au fond des propriétés. Tout comme plusieurs villages de la péninsule d'Arvert, Saint-Palais va connaitre un autre fléau, celui de l'avancée des dunes. Après avoir fortement été exploitées, les forêts de Salis, d'Arvert et de Corles, qui se trouvent à l'ouest et au sud de la presqu'île (donc à l'ouest de Saint-Palais), ne vont plus être en mesures de contenir le sable et les dunes vont se transformer en montagnes qui marchent. Comme à la Tremblade et aux Mathes les sables vont faire disparaître et menacer les villages et hameaux jusque là installés dans la forêt ou en bordure. Ce sera le cas à Saint-Palais de la cité d'Ansoine, qui aurait existait proche du lieu-dit des Combots et de l'actuel tour-radar, et qui aurait disparu dans la seconde moitié du XVIe siècle. Les dunes menaceront ainsi toute la partie ouest de la commune (le Matelet, le Maine Gaudin, le Logis de Saint-Palais) durant des siècles, mais elle menaceront aussi au sud. En effet le sable pénétrera à l'intérieur des différentes conches et des dunes se formeront vers Puyraveau et l'ancien bourg situé un peu plus au sud de l'église et qui disparaîtra définitivement. Mais le littoral de Saint-Palais est aussi stratégique et va jouer un rôle important dans l'amélioration de la navigation sur la Gironde. Tout d'abord, la côte va accueillir en 1729 sur la pointe des Pierrières un bureau pour loger les commis de la Ferme générale qui collectent les impôts pour le roi, de plus, un corps de garde à la pointe de Terre-Nègre est installé dans la première moitié du XVIIIe siècle. Dans les années 1760-1770, un vaste projet comprend la construction d'une flèche en bois au sommet du clocher de la vieille église, la construction de la tour de Terre-Nègre et l'acquisition du Bois du Roi sur la pointe des Pierrières afin de servir d'amer.

Époque contemporaine

À la Révolution, les deux petits seigneurs de Saint-Palais sont saisis de leurs biens et l'église ferme en 1793. La nouvelle municipalité s'établit à Courlay, alors bourg principal de la commune, et adoptera brièvement le nom La Chauvinière. Avec le Concordat de 1801, la paroisse de Saint-Palais est fusionnée avec Saint-Augustin à celle de Vaux. Durant l'Empire en 1810 le corps de garde de la pointe de Terre-Nègre (aujourd'hui pointe de la Grande Côte) est fortifié et une garnison y est installée. Ce qui n'empêche pas à environ 2000 Anglais de débarquer et de prendre possession du fort le 8 avril 1814, fort qui la veille venait d'être évacué de sa garnison envoyée alors à Rochefort. Les Anglais dépêchèrent un détachement à la mairie pour demander au maire, Elie SEGUIN, de fournir les rations nécessaires aux 2 000 soldats. Rien n'était prêt et les besoins pressant, les Anglais porteront finalement leurs réquisitions à Royan. Les protestants de la commune, toujours majoritaires et sortant de la clandestinité, reconstruisent un temple à Courlay, et en 1856 ils aménageront un cimetière public réservé aux protestants. De plus, le hameau de Courlay s'imposera comme centre administratif de la commune, un bureau de poste ouvre en 1879 et la mairie-école est bâtie en 1883. Au début du XIXe siècle, l'avancée des dunes est toujours préoccupante et c'est dans les années 1820 que l'ingénieur des Ponts et chaussées LESCURE-BELLERIVE s'occupe de la situation. En 1825, le Conseil général de la Charente-Inférieure encourage financièrement les ensemencements de végétation par les particuliers. Ce sera notamment le cas de M. Guillaume BESSE, propriétaire du Logis de Saint-Palais alors menacé par les dunes, et qui se porte volontaire et demande la concession des dunes proches de son domaine. Le 22 août 1829 LESCURE-BELLERIVE rend son rapport définitif au préfet où il relève les secteurs appartenant à l'État, soit les dunes le long de la Grande Côte, les dunes de la conche du Platin, les dunes du clocher et celles de Nauzan. En 1837 le cadastre napoléonien aura aussi pour mission de délimiter les dunes appartenant à l'État et celles appartenant à des particuliers. Les premiers semis auront lieu dès 1826 sur les dunes du clocher qui des siècles auparavant avait fait disparaître l'ancien petit bourg qui jouxtait l'ancienne église. Ces semis se développeront sur toute la côte de la presqu'île, de la Tremblade à Saint-Georges, qui sera désormais recouverte de pins et de genêts. Les semis de 1826-1827 de la dune du clocher deviendront le bois du clocher et ceux entre le Bois du Roi et Puyraveau de 1831 et 1837 formeront le bois du Platin. De 1840 à 1842, les dunes autour du Maine-Gaudin seront ensemencées et dans les années 1850 les dunes de la partie ouest de la commune le seront à leur tour. Un tramway hippomobile et des maisons forestières seront par la suite bâti dans cette nouvelle forêt qui s'étend désormais de Ronce-les-Bains à Saint-Palais.

La conche du Bureau et ses villas à la fin du XIXe siècle

Le XIXe siècle, avec la création d'un important massif forestier, verra aussi le début du développement touristique de la commune. Les premières à venir s'aventurer à Saint-Palais serons deux amies : Emma de BEAUJOUAN, veuve FERRAND (1795-1872), et Ernestine LEBEAU, veuve CHABOUILLÉ-SAINT-PHAL (décédée en 1867). C'est Emma FERRAND qui en 1841 fit construire le premier chalet de la commune à Bernezac et en 1842 elle écrit un guide de visite des environs vantant les charmes de Saint-Palais. En 1863, c'est au tour de l'écrivain Émile GABORIAU d'être séduit par la plage du Bureau. Il convaincra son beau-frère, Georges COINDREAU (avocat et homme politique), d'acheter un terrain sur la côte ouest de la conche du Bureau où, en 1866, il construira la villa "les Sapins", la première villa du genre à Saint-Palais. Dès cette époque d'innombrables villas vont peu à peu sortir de terre tout au tour de la conche du Bureau, ainsi que les premiers restaurants, hôtels et cabines de bains. Le mouvement de construction s'étendra par la suite sur la corniche de Nauzan puis sur la corniche des Pierrières autour de du bureau de douane. Puis se sera au tour des bois du clocher, du Roi et du Platin à être vendu et à être occuper par de nouvelles villas. De plus la ligne de tramway qui n'aller qu'à Pontaillac est prolongée en 1897 jusqu'à la Grande Côte (ancienne pointe de Terre-Nègre) et traverse ainsi la nouvelle station. Le tramway le long de la côte favorise ainsi la construction de villa jusqu'à la Grande Côte : un casino est installé à la pointe de la Grande Côte en 1899, Louis-Jean d'AUBY construit en 1905 son immense villa Primavera au bord de la conche du Concié sur le promontoire du Platin (aujourd'hui Terre-Nègre). Alors que dans la première moitié du XIXe siècle le vieux clocher et le bureau de douane sont les seuls bâtiments autour de la conche du Bureau, le nouveaux quartier balnéaire va accueillir un marché couvert en 1901, le bureau de poste (auparavant à Courlay) en 1909 et une nouvelle église en 1911 par les estivants catholique. Ainsi le centre économique de la commune va peu à peu se déplacé de Courlay au Bureau. Cependant la population locale reste majoritairement protestante, en 1910 Délisse MORIN écrit dans sa Monographie de la commune de Saint-Palais-sur-Mer que 543 habitants sont protestants, 270 sont catholiques et 6 se déclarent libres-penseurs. Après une interruption durant la Première Guerre mondiale, la construction de villas va reprendre, ainsi que des maisons de repos (comme la villa Béthanie pour les institutrices du diocèse), des pensions de familles, des aérium, centres de vacances, hôtels et restaurants, ect... Avec la création de la station du Bureau la population va augmentée, et de même durant la saison estivale la commune accueillera des milliers de vacanciers.

En 1940, la commune est occupée par les Allemands des villas comme la villa Béthanie ou Primavera vont être réquisitionnées. Position stratégique à l'entrée de l'estuaire de la Gironde et partie intégrante du Mur de l'Atlantique la côte va être fortifiée dès 1943 par la construction de casemates, poste de commandement et tobrouks. À la Libération, la commune subira des bombardements, notamment à la Grande Côte, mais sera bien moins touchée que la ville voisine de Royan. Des victimes de Royan seront accueillies à Saint-Palais et à la Villa Béthanie transformée en hôpital. On trouve au cimetière de Courlay des tombes des victimes de Royan mais aussi des tombes de soldats Australiens dont l'avion fut abattu le 5 janvier 1945.

Après guerre, la plupart des villas n'ont pas été détruites, la Grande Côté victime des bombardements recevra de nouveaux restaurants et établissements touristiques mais le tramway sera mis à l'arrêt et disparaîtra. La commune changera définitivement de visage dès les années 1970 avec le tourisme de masse et la construction de lotissements au bord de la côté et autour des anciens hameaux qui vont très vite disparaître dans cette urbanisation rapide. À la même époque, l'ancien marché laissera place à des barres d'immeubles, la Résidence de Saint-Palais, et à une grande place centrale. Enfin en 1984 une nouvelle mairie est construite entre les deux églises et la conche du Bureau, et en 1987 les marais du Râ vont laisser place à un lac et un parc, le parc Raymond VIGNES.

Toponymie

Le nom de la commune vient de saint Pallais (Palladius) 9e évêque de Saintes durant la seconde moitié du VIe siècle. Dans une charte religieuse de 1070 de l'abbaye de Vaux il est mentionné qu'une église (voir la section Ancienne église de Saint-Palais) est située à Saint-Palais-de-Bren. On retrouvera plus tard le nom de Saint-Palais-sur-Mer. A la révolution la commune portera brièvement le nom de La Chauvinière ou Chaumières-sur-mer. Avec le développement touristique de la ville la nouvelle station balnéaire prendra le nom de Bureau-les-Bains, les premières villas étant apparues proche de l'ancien bureau de douanes. De ce nom nous reste le quartier du Bureau et la conche du Bureau. C'est en 1911 que le nom de Saint-Palais-sur-Mer deviendra le nom usuel de la commune.

Héraldique

  • Parti : au 1er de gueules au lion d'argent , au 2e d'or à trois trèfles de sinople.

Histoire administrative

Sous l'Ancien Régime, Saint-Palais appartenait à l'ancienne province de la Saintonge. Par la suite la commune fut intégrée au département de la Charente-Inférieure devenue en 1941 la Charente-Maritime. De 1972 au 31 décembre 2015, Saint-Palais appartenait à la région Poitou-Charentes. Avec la réforme de 2014 et depuis le 1er janvier 2016, la commune appartient désormais à la région Nouvelle-Aquitaine. De même jusqu'en 2015, la commune appartenait au canton de Royan-Ouest; depuis elle est intégrée au canton de La Tremblade. De plus elle fait partie de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique (CARA).

Patrimoine bâti [3]

Ancienne église de Saint-Palais (Vieux clocher) [4]

De cette vieille église romane ne subsistent que le chœur, l'abside et une partie du clocher (vestiges datant du XIIe siècle). La première mention d'un édifice à cet endroit remonte à 1070 dans une charte qui mentionne sa donation à l'abbaye de Vaux-sur-Mer. De plus au Moyen Âge un prieuré lié à l'église se compose d'un prieur, alors curé de la paroisse, et de quelques moines. De même à cette époque l'église devait être entourée par un bourg qui disparut par la suite. La disparition de ce bourg et la ruine de l'église peut s'expliquer par les guerres de Religion notamment avec le déplacement du centre de gravité économique de la paroisse vers les hameaux protestants au nord comme celui de Courlay. En outre l'église n'échappe pas aux destructions, perdant ainsi sa nef et les bras de son transept. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, alors que la révocation de l'édit de Nantes interdira le protestantisme pourtant bien ancré dans la commune, le culte catholique y perdura jusqu'à la Révolution, le curé de Saint-Palais étant souvent aussi celui de Vaux.

À la même époque, le clocher sera surélevé pour servir d'amer aux marins navigant aux travers des dangereux bancs de sable de la Gironde. Au XVIIe l'église sera alors surélevée puis consolidée. En 1768, la foudre détruira une partie du clocher mais, à la demande des pilotes de la Gironde chargés de guider les navires dans la traversée de l'estuaire, la tour est très vite reconstruite dans un vaste projet d'amélioration de la navigation sur la Gironde, qui comprend aussi la surélévation du clocher de Saint-Pierre de Royan, la construction des phares de Terre-Nègre et l'acquisition du Bois du Roi aussi à Saint-Palais. Ainsi, en 1771, la tour est reconstruite mais elle est de plus surmontée d'une flèche en charpente haute de 16 mètres. Mais en 1804, la foudre détruit à nouveau la partie haute de l'édifice. La tour est reconstruite telle qu'on peut la voir aujourd'hui mais sans la flèche en charpente. Aux XVIIIe et XIXe siècles une dune menace l'église et parvient jusqu'à envahir les alentours de l'édifice, ce phénomène d'ensablement sera contenu par la fixation de la dune créant ainsi le "Bois du Clocher".

Lors de la Révolution, l'église sera fermée en 1793. Avec le concordat de 1801 elle ne sera pas rouverte mais sera rattachée à l'église de Vaux. La nouvelle paroisse rassemblait ainsi les paroisses de Vaux, Saint-Palais et Saint-Augustin, avec les offices en l'église de Vaux. Une sacristie est construite en 1866 contre le mur sud du chœur, elle sera démolie en 1935. La paroisse de Saint-Palais sera définitivement séparée de celle de Vaux en 1906 dont le premier prêtre sera Léon GERBIER. Jusqu'en 1914 la tour continuera à servir d'amer et sera gérée par l'administration des Ponts et chaussées ; sur quelques anciennes cartes postales on peut voir le clocher peint en noir et blanc pour le rendre plus visible. Avec le développement touristique de la commune dès la fin du XIXe et au début du XXe siècle, l'église, déjà en mauvais état, devient très vite trop petite. Ainsi en 1909 après avoir renoncé à agrandir l'ancien édifice, une nouvelle église sera construite de l'autre coté du cimetière. Le vieux clocher sera inscrit au titre des monuments historiques en 1973 et sera restauré entre 1994 et 1997. C'est aujourd'hui un lieu d'expositions ouvert à la saison estivale.

Temple protestant de Courlay

L'actuel temple protestant de Courlay est édifié en 1825 avec les matériaux d'un temple plus ancien déjà mentionné en 1753 et au même endroit. La construction du nouveau temple est à l'origine conduite par M. GARDES de Rochefort et les travaux sont entrepris par M. ORY, maçon à La Tremblade. Mais parallèlement, le pasteur DYVORNE qui modifie et simplifie le projet engage un autre entrepreneur, M. MARION. Ce contentieux durera jusqu'en 1834 et le nouvel édifice sera dépouillé de tout décor. En 1841 une petite sacristie est construite à coté de la façade d'origine, au sud du bâtiment. Jugé trop simple, le temple sera modifié à partir de 1845 où la façade est déplacée au nord du bâtiment. La nouvelle façade est conçue par Ema JAROUSSEAU, architecte à Royan, et les travaux sont confiés à François BUSSAC de Saint-Georges-de-Didonne : elle sera ornée de 4 pilastres et d'un fronton. En 1857 une tribune est construite à l'entrée du temple, elle est édifiée par Pierre PILLOTON, menuisier. À l'intérieur, sous la tribune, se trouve une plaque en bois en hommage aux protestants morts pour la Patrie durant la Première Guerre mondiale.

Nouvelle église Saint-Palais

La nouvelle église après sa construction

Avec le développement touristique de la commune dès la fin du XIXe et au début du XXe siècle, l'ancienne église de Saint-Palais devient très vite trop petite. Au début du XXe siècle, le curé de Vaux, Charles MAMIUS qui dessert aussi l'église de Saint-Palais, prévoit d'agrandir la vieille église et demande à l'architecte Georges NAUD de Saintes de réfléchir au projet. Mais les catholiques de la commune préféreront la construction d'un nouvel édifice. En 1906, la paroisse de Saint-Palais devient indépendante de celle de Vaux et M. Léon GERBIER en sera le curé. Il devra, avec la construction d'une nouvelle église, également entreprendre la construction d'un presbytère. Pour mener à bien le projet une association est créée, la "Société civile du Bureau", composée de M. GERBIER, d'habitants et d'entrepreneurs. On décide de construire le nouvel édifice à coté du cimetière du vieux clocher et du lotissement du Bois du Clocher, commencé en 1906. Pour la nouvelle église on fait de nouveau appel à l'architecte Georges NAUD et les travaux commencent à l'été 1909. Pour financer le chantier, concerts et ventes de charité sont organisés. L'église ouvre finalement en 1911 bien que les travaux ne soient pas encore terminés.

L'église se trouve entre la rue du clocher et la rue de l'église, à l'ouest du cimetière du vieux clocher.

Chapelle Notre-Dame du Platin

La construction d'une chapelle au lieu-dit du Platin, au bord de la côte, est directement liée au développement touristique de la commune dès la fin du XIXe siècle : il s'agit de construire un lieu de culte pour les estivants en supplément de l'ancienne église alors trop petite. La construction de la chapelle est l'initiative de Joseph ODELIN qui participa au développement de la ligne de tramway de Royan à Saint-Palais. Ainsi, après une autorisation de l'évêque de La Rochelle, une chapelle dédiée à Notre-Dame est érigée sur le plateau de Terre-Nègre. La bénédiction du nouvel édifice a lieu le 25 août 1904. La chapelle est alors composée d'une petite nef très vite trop restreinte ; par la suite seront rajoutés une seconde travée et des murs latéraux en briques. La nef est donc agrandie en 1908 et est inaugurée en présence de Mgr AUGOUARD, évêque du Congo français.

Afin de donner une plus grande renommée au lieu de culte, M. ODELIN profite du nouvel engouement de l'époque pour l'aviation (Louis BLÉRIOT traverse la Manche en juillet 1909) pour graver une série de médailles à l'effigie de Notre Dame du Platin. Il en envoie à BLÉRIOT et sa famille, et organise des meeting aériens tout en distribuant des médailles aux aviateurs, espérant ainsi que la sainte patronne du sanctuaire sera considérée comme la protectrice des aviateurs "contre les éléments du ciel". Très vite l'évêque de La Rochelle et de Saintes autorise la bénédiction des médailles distribuées et une confrérie de Notre Dame du Platin s'organise. Durant la Première Guerre mondiale qui voit les premiers combats aériens, des pèlerinages sont organisés afin d'invoquer la protection de la Vierge sur les aviateurs : le premier pèlerinage à lieu en 1916 et le 8 septembre est choisi comme la date du pèlerinage annuel.

Malheureusement ce culte est freiné par un contentieux entre le curé de Saint-Palais, l'abbé CHANAL, et M. JOUAN, le bijoutier auquel ODELIN avait confié la fabrication des médailles. Puis en 1920 le pape proclame Notre-Dame-de-Lorette comme patronne des aviateurs au détriment de la chapelle du Platin. Par la suite, durant la seconde guerre, le culte cesse et l'édifice est endommagé par les bombardements de la libération de la poche de Royan. La chapelle sera restaurée en 1948 par l'architecte royannais Pierre LAURENT, grâce à des indemnités de dommages de guerre.

Pour finir, l'édifice est de nouveau agrandi en 1954 par l'ajout d'une travée et d'une sacristie, suivant les plans de l'entreprise Soulard de Saint-Palais. De même les pèlerinages reprendront jusque dans les années 1980. Délaissée, la chapelle sera rénovée en 1994, subira la tempête de 1999 et des actes de vandalisme en 2004. Depuis quelques années, les pèlerinages ont repris et ont lieu chaque premier dimanche de septembre. La chapelle Notre-Dame-du-Platin appelée aussi "chapelle des aviateurs" se trouve ruelle de la chapelle.

Villa Béthanie

En 1913, Louis-Jean d'AUBY, commanditaire de la villa Primavera et important financier de la nouvelle église de Saint-Palais, a pour projet de construire une usine et une crèche sur un terrain entre le quartier balnéaire du Bureau et le village de Courlay. La construction débute et est entreprise par M. Gustave BAUDET de Royan, qui avait déjà travaillé sur la villa Primavera de M. d'AUBY, mais la Première Guerre mondiale va finalement interrompre la construction du bâtiment. Après guerre, M. d'AUBY relance son projet mais cette fois ci dans l'intention de construire un orphelinat afin de remplacer celui déjà existant à Mornac-sur-Seudre et tenu par les Filles de la Charité. Mais le conseil municipal de Saint-Palais ne donnera pas son autorisation et le projet d'orphelinat ne verra pas le jour. Finalement, sur les conseils de l'évêché, il décide d'y créer une maison de repos pour les institutrices du diocèse de La Rochelle. La construction du bâtiment, inachevée depuis 1914, va reprendre toujours sous l'entreprise de M. Gustave BAUDET. L'établissement recevra enfin ses premiers pensionnaires à l'été 1926 et la maison de repos sera bénie le 13 août par l'évêque du diocèse. La chapelle sera placée sous le vocable de saint Louis. Une cloche offerte par un anonyme et baptisée Marie-Thérèse y sera installée et l'établissement recevra le nom de Béthanie. En 1928 l'aile nord du bâtiment est construite symétriquement à l'aile sud existante. Le 30 juillet 1928, M. Louis-Jean d'AUBY décède et sa veuve Mme. Marie-Gabrielle DUCREUX prend la direction de l'établissement alors loué au diocèse. En 1937, la direction est léguée à Christine PARROT de GUIGNE, comtesse de Dampierre. Elle fera construire un cloître et aménagera un parc autour du bâtiment, puis elle décidera de vouer la période hivernale aux retraites religieuses. Durant la Seconde Guerre mondiale, avec l'occupation allemande, le bâtiment sera réquisitionné en 1940, servira d'hôpital militaire, et accueillera notamment des victimes du bombardement de Royan de janvier 1945. Après guerre les retraites reprendront et en 1947 Mme PARROT de GUIGNE cédera l'établissement au diocèse. De 1977 à 2004, la villa accueillera une communauté de religieuses dominicaines, puis jusqu'en 2006 l'association catholique du Pain de vie, avant d'être vendue en 2012 à la Communauté d'Agglomération de Royan Atlantique (CARA) qui a aujourd'hui pour projet d'y transférer ses bureaux.

Phare de Terre-Nègre

Phare de Terre-Nègre

Jusqu'au XVIIIe et encore au début du XIXe siècle, les marins ne sont guidés dans l'estuaire de la Gironde que part des repères visuels comme le vieux clocher de Saint-Palais ou le bois du Roi. Seul le phare de Cordouan offre un repère lumineux.
Dans les années 1760-1770, un vaste projet d'amélioration de la navigation sur la Gironde, qui comprend aussi la surélévation du clocher de Saint-Pierre de Royan et du vieux clocher de Saint-Palais, va ériger sur le promontoire du Platin, entre la plage du Concié et du Platin, un amer en lien avec celui du Chay à Royan. Les deux édifices sont des tours cylindriques avec un escalier à vis à l'intérieur et une terrasse au sommet. À Terre-Nègre, la tour mesurait environ 24-25 mètres. En juillet 1771, un rapport indique que les fondations sont terminées, et dès 1772 la nouvelle tour apparaît sur les cartes de navigation. Elle sera par la suite équipée d'un sémaphore. En 1780, puis en 1823, un projet finalement non réalisé prévoit d'envelopper la tourelle d'une autre tour capable de supporter une lanterne. En 1838, une lanterne provisoire est installée et en 1842 un feu fixe dans un abri octogonal encore en place est placé au sommet de la tour. En 1852, le dispositif de signalement des bancs de sable de l'estuaire est amélioré avec la création d'un nouveau point lumineux placé dans l'alignement du phare de l'autre côté de la conche du Concié. Cette nouvelle petite tour en charpente est remplacée en 1865 par une tour en maçonnerie. Éteinte en 1897, la tour restera en place jusqu'en 1950. En 1899 le feu fixe est remplacé par un feu clignotant à secteur blanc, rouge et vert.
Le phare sera électrifié en 1939 et durant l'occupation allemande il servira d'observatoire aux soldats de la Wehrmacht, il subira notamment des dommages à la Libération.
Le phare est classé aux titres Monuments historiques[5].

Manoir du Logis de Saint-Palais

Situé en bordure de forêt entre les lieux-dits du Maine-Gaudin, de Puyraveau et du promontoire du Puits de l'Auture, ce qui est aujourd'hui appelé le domaine de Saint-Palais fut longtemps la demeure seigneuriale de la seigneurie de Saint-Palais, relevant de la baronnie de Royan. La première mention date du 26 septembre 1340 quant Marie, dame de Saint-Palais, épouse d'Amant SESCHAUT, rend aveu à son suzerain Robert de MATHA, seigneur de Royan. La seigneurie restera à la famille SESCHAUT jusque dans les années 1460, où Jeanne de COURBON, petite-fille d'Alix SESCHAUT, épouse Jehan VIDAULT de CHASSAIGNE et lui apporte la seigneurie de Saint-Palais. C'est leur fils, Jean VIDAULT de ROMEFORT qui en 1548 conduira la révolte de la gabelle sur la presqu'île d'Arvert. La seigneurie ira par la suite à la famille LE FOURESTIER puis à la famille De MARIN en 1595 avec le mariage de Marie LE FOURESTIER et de Claude de MARIN, seigneur de La Vigerie. La seigneurie possède alors quelques terres et deux moulins à vent et au début du XVIIIe siècle l'ingénieur du roi Claude Masse décrira une "assez jolie maison" et dont les dunes à l'ouest du logis lui "portent ombrage". La seigneurie sera propriété de la famille De MARIN jusqu'au 13 janvier 1761, où Marie Hippolyte De MARIN, héritière de Joseph De MARIN (1679-1755), se marie à Charles de COUVIDOU. À la Révolution, les époux De COUVIDOU et leur fille Marie-Henriette sont emprisonnés et leurs biens sont saisis ; leur fils Louis émigra avec l'Armée des Princes et mourut durant l'émigration à Wolzemir en Pologne[6]. Marie Hippolyte De MARIN décède en détention, et ils sont libérés en août 1795. Marie-Henriette de COUVIDOU retrouvera sa propriété du Logis en 1801 et son père M. Charles de COUVIDOU deviendra maire de la commune de 1803 à 1807. Le 10 juillet 1812, Marie-Henriette de COUVIDOU, mariée à Louis Marie Ancelin de SAINT-QUENTIN (capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis et maire de la commune de 1807 à 1813), vend le domaine à Guillaume BESSE de Royan. Marie-Henriette de COUVIDOU, dernière de sa famille, décédera le 4 septembre 1844. M. Guillaume BESSE décède en 1845, et le Logis revient à Pierre JUILLARD son gendre. Sa fille Coralie épouse en 1850 Louis Antoine NAU. Le logis délabré est remis en état par celui-ci et par son gendre, Daniel LUSSEAU qui reconstruit la façade du logis principal en 1903 en un style Louis XVI. Le logis ira par la suite à son gendre Auguste Maurice NAPPÉE puis au fils de celui-ci Henri NAPPÉE. Il sera vendu en 2006 et deviendra un hôtel : "le Domaine de Saint-Palais".

Manoir du Vignaud

Saint-Palais à connus jusqu'à la Révolution une deuxième petite seigneurie : celle du Vignaud, elle aussi dépendante de la baronnie de Royan. À la fin du XVIe siècle, Hélie LALOUHÉ, marchand à Saint-Palais, est seigneur du Vignaud. En 1657, c'est François DAULNIS, écuyer, seigneur du Bourrouilh, qui demeure en son logis noble du Vignaud, à Saint-Palais. Le 3 mai 1759, son descendant, Louis DAULNIS vend "la maison noble, fief et seigneurie du Vignaud" à François Raymond de BOUËT du PORTAL (31 août 1731-29 mai 1800), seigneur de Luchet, de Saint-Coutant, de Pendry. À la Révolution, les biens de M. de BOUËT du PORTAL sont saisis. Le domaine, mis sous séquestre, sera par la suite vendu en 1807 à M. CAPDEVIELLE, qu'il léguera à son neveu Pierre POËYDABON. En 1875, des salles et un corridor souterrains sont mis au jour et seront ensuite remblayés. Léopold POËYDABON, son fils, en hérite en 1886 et la veuve de se dernier le vend en 1940 à Georges VERGLAS. Le domaine passera en 1965 à son fils, Jean VERGLAS. Ce domaine se trouvait dans le hameaux du Maine Jolet à quelques encablures du lieux dit du Vignaud où il y avait un moulin aujourd'hui disparu.

Chapelle évangélique du Bureau (chapelle de l'Arquebuse)

Sortie d'office

La construction d'un lieu de culte protestant dans le quartier du Bureau est liée au développement touristique de la commune dès la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Il s'agit alors d'offrir un lieu de culte mais aussi des logements pour des pasteurs et leurs familles à la saison estivale. Ces activités voient le jour à partir de 1903 dans une villa construite en 1898, appelée "Louise", sous l'impulsion de deux pasteurs de l'Église réformée évangélique de Royan : M. LAFON et Ernest LENGEREAU. En 1905, un nouveau chalet pastoral est ouvert mais, avec la grande influence estivale, l'édifice devient vite insuffisant. C'est finalement en 1935 qu'une chapelle évangélique est construite au Bureau, attenant à la villa "Louise", dans la rue de l'Arquebuse. La chapelle appartenant à la Société centrale évangélique sera vendue en 1970 au pharmacien de St Palais, Jean-René CLERGEAU, qui jusqu'en 1973 y présentera une collection d'armes anciennes, nommée "Musée de l'Arquebuserie". Aujourd'hui, l'ancienne chapelle est devenue une habitation.

Les cimetières

Saint-Palais compte trois cimetières communaux.

Voir aussi l'avancement du projet Geneanet "Sauvons nos tombes" à Saint-Palais : Cimetière communal, Cimetière du Vieux Clocher.

Cimetière du Vieux Clocher

Le plus ancien est le cimetière du vieux clocher situé au lieu-dit du "Bureau" autour de l'ancienne église et derrière la nouvelle. Il était à l'origine réservé à la population catholique.

Cimetière communal

Le deuxième est situé plus au nord entre le Bureau et Courlay. Ce cimetière de Courlay fut créé en 1856 pour servir de lieu public d'inhumation des protestants. Ces derniers, très nombreux sur la commune après la Réforme, n'ont pas le droit de sépulture au cimetière de la paroisse liée à l'Église catholique. Par la suite avec la révocation de l'édit de Nantes, les protestants entrent en clandestinité, et en 1736 une déclaration royale rappelle de même qu'ils doivent être inhumés en dehors des cimetières paroissiaux. Ainsi on trouve sur la commune et sur la presqu'île d'Arvert d'innombrables cimetières familiaux privés. On peut en dénombrer quatorze à Saint-Palais, mais certains d'entre eux ont disparu[7]. On peut en trouver dans les anciens hameaux de la Palud, à Puyraveaux, au Maine-Gaudin, etc.

Cimetière de Chatenet

Au début du XIXe siècle, avec l'épuisement des concessions dans les deux premiers cimetières, un troisième est créé à Chatenet au nord de la commune.

Pointe de la Grande Côte

Vue aérienne du site en reconstruction dans les années 1950

La pointe de la Grande Côte est la première pointe rocheuse rencontrée sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde. Sur les cartes anciennes on trouve le nom de "pointe de Terre-Nègre", aujourd'hui elle est appelée "pointe de la Grande Côte". Sur certaines d'entre elles on trouve mention de Pointe de Terre-Nègre ou de Fourneaux. L'intérêt stratégique du lieu fait apparaître dans la première moitié du XVIIIe siècle un premier corps de garde en bois, puis pendant la guerre de Sept Ans une batterie est alors installée. Sous l'Empire, en 1811, une enceinte fortifiée est construite : le fort est ainsi composé de trois pièces d'artillerie, d'une poudrière et d'un nouveau corps de garde construit à côté de l'ancien. Le fort de Terre-Nègre fait alors partie du système défensif de l'estuaire de la Gironde mis en place par Napoléon, un système insuffisant qui ne résiste pas à l'invasion anglaise d'avril 1814. Par la suite il sera abandonné et peu à peu démantelé, il sera visible jusqu'à la fin du XIXe.

Avec le reboisement des dunes de la presqu'île d'Arvert dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'administration des Eaux et Forêts construit un tramway hippomobile entre la pointe de la Coubre (en 1913 la ligne sera étendue jusqu'à Ronce les Bains) et la Combe à Masse un peu plus au nord de la pointe de la Grande Côte. Puis avec le développement touristique de la commune à la fin du XIXe siècle, le tramway forestier deviendra apprécié des touristes, et des installations pour les visiteurs (café, auberge-restaurant) seront mises en place sur la pointe de la Grande Côte. En 1891, l'hôtel-restaurant Bellevue est ouvert par Octave BAUDRY et en 1896 ce dernier rachète l'ancien fort et le premier restaurant en s'assurant ainsi le monopole de la pointe de la Grande Côte. Le site est d'autant plus fréquenté qu'en 1897 est inauguré le terminus du tramway de Royan qui fut étendu de Pontaillac jusqu'à la Grande Côte. En 1899, M. BAUDRY entreprend la construction d'un casino que l'on peut voir sur de nombreuses cartes postales anciennes. Le casino fermera ses portes durant la Première Guerre mondiale et l'affaire sera reprise en 1924 par Alfred BONNETTE. En 1929, le casino est détruit par un incendie, et est reconstruit très vite dans un style Art Déco par l'architecte Louis BASALO. Mais les installations touristiques de la Grande Côte souffriront de la Seconde Guerre mondiale avec l'installation des troupes allemandes en 1940 et la construction de blockhaus en 1943, date où le casino sera détruit. En 1945, lors de la libération de la poche de Royan, cette position stratégique est lourdement bombardée par l'aviation alliée. Après la guerre, dès les années 1950, de nouveaux cafés et restaurants seront installés et un nouveau casino est reconstruit en 1952, mais les difficultés financières mettent fin aux travaux. Aujourd'hui on y trouve un vaste parking, de nombreuses installations touristiques et des vestiges de la Seconde Guerre mondiale.

Maisons des Douanes

La maison des douanes en 2017

Le bureau des douanes fut construit en 1759 par la Ferme générale pour surveiller l'estuaire et y loger ses agents, chargés de percevoir et de contrôler les multiples impôts. Symbole de l'Ancien Régime, la Ferme générale est supprimée le 21 mars 1791. En 1792, l'ancien bureau des Fermes devient bureau de douane, et un nouveau local est reconstruit au même endroit en 1840. En 1837, sur le premier cadastre, le bureau de douane est l'un des seul bâtiments de ce qui est aujourd'hui le centre ville de Saint-Palais, il abrite alors une brigade ainsi qu'un poste de surveillance et de lutte contre la contrebande. Le bureau donnera donc naturellement son nom au chemin qui y mène (le chemin des douaniers) et à la nouvelle station balnéaire en plein essor touristique où les premières villas apparaissent dès 1861. La nouvelle station sera à ses débuts surnommée Le Bureau ou Bureau-les-Bains, la commune ne deviendra Saint-Palais-sur-Mer qu'en 1911[8]. Le bureau de douane contrôle alors l'espace entre la Grande Côte et Pontaillac. Après guerre, ce bureau deviendra la caserne d'une brigade de surveillance motorisée. Elle sera fermée en 2006 et acquise l'année suivante par la communauté d'agglomération (CARA). Elle y mènera des travaux en novembre 2015 et en 2017 un lieu culturel dédié à l'art et au patrimoine y sera inauguré.

Vestiges du mur de l'Atlantique

Dans le cadre de la fortification de la côte Atlantique entreprise par les Allemands, de nombreux blockhaus furent érigés sur la côte de Saint-Palais. On compte sept positions fortifiées du Mur de l'Atlantique sur la commune. Le Widerstandsnest 11 (abrégé en Wn 11) , codé Gleiwitz, au centre de la plage de la Grande Côte. Il était composé de deux casemates de type H669 armées de deux canons, d'un poste d'observation, de plusieurs abris et de plusieurs tobrouks (petites fortifications). Aujourd'hui les ouvrages de cette fortification sont toujours visibles sur la plage. Plus loin sur la pointe de Terre-Nègre (ou de la Grande Côte) se trouve le Stürtzpunkt 12 (abrégé en Stp 12), codé Hamburg. Cette fortification qui fut édifiée sur le site de l'ancien casino fut en grande partie détruite après guerre. On retrouve aujourd'hui une casemate de type H669 et quatre plateformes bétonnées. Entre la pointe de Terre-Nègre (ou de la Grande Côte) et la corniche du Puits de l'Auture autour de la villa Les Embruns se trouve le Stürtzpunkt 13 (abrégé en Stp 13), codé Wilhelmshafen. Il se compose d'un petit poste d'observation et d'un poste de commandement, les deux ouvrages sont encore visibles de nos jours le long de l'avenue de la Grande Côte : le premier le long de la clôture de la villa Les Embruns et l'autre au bord d'un camping. Un peu plus loin sur le promontoire du Puits de l'Auture le Stürtzpunkt 14 (abrégé en Stp 14), codé Glogau, composé de plusieurs casemates et de plusieurs pièces d'artilleries. Il existe encore aujourd'hui quelques vestiges visibles le long de la promenade côtière. Enfin les Widerstandsnest 15, 17 et 18 (abrégé en Wn 15, 17 et 18) de Saint-Palais - Puyraveau qui regroupe une dizaine de tobrouks pour mitrailleuse et qui assure la protection des différentes conches.

Les moulins

Saint-Palais possédait 5 moulins. Les deux moulins de la Brunette, le moulin de Vessac, le moulin du Vignaud et celui de Puyraveau. A la Brunette on retrouve encore les deux moulins. Tour d'abord le Gros Moulin ou le Vieux Moulin. Il est mentionné dès 1630 et apparaît sur des cartes du début du XVIIIe, il appartenait au seigneur du Logis de Saint-Palais. En 1767, il est exploité par François BALLAIS, meunier, et en 1806 son fils, Pierre BALLAIS, rachète le moulin à l'ancien seigneur du Logis. À côté de ce moulin, un autre est bâti plus au nord, le Petit Moulin. En 1839, le Gros Moulin et la maison à coté appartiennent à Elie CHAUVIN, meunier, et le Petit Moulin avec une maison située à coté, appartiennent à son beau-frère, Pierre CORNILLIÉ, aussi meunier. En 1906 Joseph LUSINIER, vend le Gros Moulin à Madeleine FAURE qui le transforme en 1910 en habitation et en tour belvédère. Au début du XXesiècle, le Petit Moulin de la Brunette est exploité par Jules BOISNARD, meunier. Il sera abandonné en 1932, et en 1968 il est racheté et restauré. Le moulin de Vessac au nord-est des moulins de la Brunette apparaît aussi sur des cartes du début du XVIIIe. En 1839, le moulin est à Jean CORNILLIER, époux de Suzanne ORSEAU. En 1851, ce dernier fait construire le moulin de Chauchamp un peu plus au sud mais situé sur la commune de Vaux. Le moulin de Vessac reviendra à son petit-fils, Sillas, en 1874. Le fils de ce dernier, Alcide CORNILLIER en sera le dernier meunier et mettra en place de 1910 à 1924 une minoterie à vapeur. Il existait à Saint-Palais deux autres moulins aujourd'hui disparus. Le moulin de Puyraveau qui appartenait avec le Gros Moulin de la Brunette au seigneur du Logis. Il se situait sur le chemin qui reliait le hameau au manoir du Logis. Le dernier moulin se trouvait au lieu dit du Vignaud. Dans la première moitié du XIXe siècle, le meunier du moulin est Pierre CHAUVIN, époux de Marie FOUCHÉ. Aujourd'hui disparu, un château d'eau à pris sa place.

Autre

  • Sur la pointe des Pierrières, dans le mur de clôture de la villa La Roche au Moine, on retrouve un pilier en pierre avec l'inscription "AMER". Il ne servit pas lui même de repère pour la navigation mais plutôt de bornes de délimitation du Bois du Roy qui servait quant à lui de repères visuels pour les navigateur de l'estuaire.
  • La tour-radar des Combots (ou de la Palmyre) construite au début des années 1960 à 400 mètres au sud du hameau des Combots. Elle remplace l'ancien phare de la Palmyre détruit en 1944 par les Allemands, il se situé sur la commune de Saint-Augustin, puis dee 1945 au années 1960 un feux fut construit à l'emplacement actuel de la tour-radar. C'est une tour de 35 mètres de haut construite en béton armé. Elle est alignée avec une bouée lumineuse au large et, entre les deux, un duc-d'Albe métallique au bord de la Grande Côte.
  • Le puits de l'Auture située sur la pointe du même nom. Le puits est une cavité naturelle creusée dans la côte rocheuse. Le puits est cité dans des chartes du Moyen Âge comme fosse loubière (Fossa Lupatura), indiquant qu'il aurait primitivement servi de piège à loup. On dit que le seigneur de Didonne y précipitait les loups qu'il chassait dans les bois de Courlay.
  • La côte compte aussi de nombreux carrelets. Depuis au moins le XVIIIe siècle, la pêche à la crevette est pratiquée sur la côte. Au cours du XXe siècle, les carrelets se munirent de cabanes et de plus large filets. Ces construction soufrent la plupart du temps des tempêtes hivernales.
  • La mairie est située 1 avenue de Courlay entre les églises et la conche du Bureau. La mairie qui se trouvait à Courlay fut transférée en 1946 dans la villa Nelly-Lacroix au Bureau. Le bâtiment qui accueille aujourd'hui la mairie fut construit en 1983-1984.
  • Pendant longtemps Saint-Palais disposa d'un petit port, dans l'embouchure de l'ancien petit ruisseau du Râ, mais l'avancée des dunes de sable va faire presque disparaître ce port. En 1768, M. De KEARNEYUN, un ingénieur, proposa d'aménager et d'élargir ce port et son chenal mais ce projet périclita. Un nouveau projet de port vit le jours plus loin au pied du bureau de Ferme, mais comme le premier, ce projet ne sera pas réalisé. Aujourd'hui on trouve au pied de cet ancien bureau une jetée qui fut aménagée en 1931 pour abriter de petite embarcations pour la pêche ou la promenade.
  • Le Pont du Diable : C'est une formation rocheuse située sur la pointe des Pierrières entre la conche du Bureau et du Platin. Une légende dit qu'au Moyen Âge un pêcheur en perdition lors d'une violente tempête aurait échoué avec sa barque sur les rochers de la péninsule, et qu'il aurait vendu son âme au diable en échange de la construction pour lui d'un pont de pierre lui permettant de revenir sur la terre ferme (D'après le panneau d'information de l'office de tourisme).

Repères géographiques

Plan général de Saint-Palais. On découvre une commune partagée entre zone urbaine (proche banlieue de Royan) et espace naturel (Forêt des Combots d'Ansoine)

La commune de Saint-Palais-sur-Mer est située au sud ouest de la Charente-Maritime au bord de l'estuaire de la Gironde. Cette station balnéaire de la "côte de beauté" située au sud de la presqu'île d'Arvert forme avec les autres villes balnéaires de Vaux-sur-Mer, Royan et Saint-Georges-de-Didonne une unité urbaine continue sur une dizaine de kilomètres. La commune est d'une superficie de 1 569 hectares. Son territoire est surtout recouvert par la forêt des Combots d'Ansoine et par la forêt domaniale de la Coubre qui occupent toute la partie ouest du ban communal, entre la commune des Mathes, la plage de la Grande-Côte et la commune de Saint-Augustin. Le reste de la commune, soit les parties sud et est de Saint-Palais, est pour la plupart urbanisé, une urbanisation rapide qui eut lieu dans les années 1970 et 1980. Quant aux espaces agricoles, ils se sont peu à peu réduits avec cette urbanisation et l'on ne trouve plus que quelques terres agricoles au nord du territoire.

On observe donc un fort contraste entre les parties est et ouest de la commune. La côte de Saint-Palais est aussi très contrastée. Dans sa partie orientale, la côte est une succession de plateaux rocheux et de baies sableuses appelées conches. Ainsi on trouve en allant d'est en ouest les conches de Nauzan (partagée avec Vaux-sur-Mer), du Bureau (ou de Saint-Palais), du Platin et du Concié. La partie occidentale forme quant à elle une longue plage bordée de dunes et de forêt, appelée la Grande-Côte, et s'étend jusqu'à la station balnéaire de la Palmyre aux Mathes. Sur la côte rocheuse, on trouve des formations géologiques particulières, générées par l'érosion marine, comme le puits de l'Auture ou le pont du diable au bord du chemin littoral des Pierrières. Saint-Palais possède aussi deux petits ruisseaux, l'un à l'est, Le Pontet, qui s'écoule des marais de Bernezac à la conche de Nauzan, et un autre du lieu-dit de La Palud à la conche du Bureau ; ce ruisseau est en partie canalisé et forme depuis 1987 un lac qui recouvre aujourd'hui les anciens marais du Râ.

Saint-Palais-sur-Mer est limitrophe de quatre communes : Vaux-sur-Mer à l'est, Breuillet au nord-est (frontière entre autre matérialisée par le ruisseau du Pérat), Saint-Augustin au nord, et les Mathes à l'ouest. Toute la partie sud de la commune est bordée par l'estuaire de la Gironde.

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 748 720 741 729 760 762 781 807 802 810
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 815 763 798 756 791 824 797 820 895 930
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 044 1 082 1 164 1 207 1 262 2 479 2 252 2 192 2 209 2 127
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 2 370 2 736 3 343 3 769 3 947 3 889 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016

En photos

Photos

Cartes Postales

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
AUGREAUX 1790 - 1792  
PELLETIE 1792 - 1793  
Simon AUGRAUD 1793 - 1795  
Ellie SEGUIN 1795 - 1797  
Ellie VOLLET 1797 - 1803  
Charles de COUVIDOU 1803 - 1807 Ancien seigneur de Saint-Palais dépossédé de son manoir du Logis lors de la Révolution.  
CHAUVIN 1807  
Louis ANCELIN de SAINT-QUENTIN 1807 - 1813  
Ellie SEGUIN 1813 - 1815  
Pierre VOLETTE 1815 - 1816  
Pierre CHAUVIN 1816 - 1831  
Jean BONNAMY 1831 - 1841  
Jean BONAMY (fils) 1841 - 1852  
Daniel MORIN 1852 - 1858  
Frédéric PILLOTON 1858 - 1860  
Jean-Honoré BONAMY 1860 - 1864  
Frédéric LYS 1864 - 1873  
Aimé SALLAUD 1873 Maire par intérim.  
Alexis PERAVAUD 1873 - 1876  
Edmond BONAMY 1876 - 1877  
Frédéric COUSIN 1877 - 1878  
Alexis PERAVAUD 1878 - 1881  
Adolphe BARON 1881 - 1884 Médecin originaire de Rouffiac, il passe sa retraite à Saint-Palais.  
Frédéric RENAUD 1884 - 1886  
Chéri TALONNEAUD 1886 - 1904  
Edmond BONNEAUD 1904 - 1908  
Jemmy BONAMY 1908 - 1912  
Fernand MOUCHET 1912 - 1919  
Emile GIRAUD 1919 - 1935  
Amédée GOUIN 1935  
Théodore THEAS 1935 - 1945  
Pierre BOSC 1945 - 1949  
Henri Samuel BESSE 1949 - 1959  
Lucien ROBIN 1959 - 1965 École Lucien Robin.  
René BARREAUD 1965 - 1971  
Raymond VIGNES 1971 - 1989 Parc et lac Raymond Vignes aménagés en 1987.  
Jacques DESCHAMPS 1989 - 1992  
Henry BUGNET 1992 - 2001  
Hervé HÜE 2001 - 2008  
Claude BAUDIN 2008 - (2026)  

Cf. : Liste des maires sur FranceGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Léon GERBIER 1906 - ? En 1906, Saint-Palais devient définitivement une paroisse indépendante de celle de Vaux. L'abbé GERBIER œuvre à la construction de la nouvelle église.  
M. CHANAL  ? - 1920 Né en 1882 et décédé en 1920. Tombe au Cimetière du vieux clocher de Saint-Palais.  
Henri FAYAUD 1920 - 1939 Il à bâti le presbytère face à la nouvelle église en 1929, et une salle de réunion à côté. Il a fondé en 1932 l'association "les jeunes de Saint-Palais" pour les jeunes de sa paroisse. Tombe dans le tombeau des curés de Saint-Palais situé au Cimetière du vieux clocher de Saint-Palais.  
Jean-Baptiste HUGUES 1939 - 1955 Tombe dans le tombeau des curés de Saint-Palais situé au Cimetière du vieux clocher de Saint-Palais.  
- -  

Les titulaires de la Légion d'honneur

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Emile Henri LUCAZEAU 09/05/1895
Saint-Palais-sur-Mer
- Dossier dans la Base LEONORE.  
Gilbert NOUGÉ 18/06/1896
Saint-Palais-sur-Mer
- Dossier dans la Base LEONORE.  
Marcel Gaston INGRAND 18/08/1898
Saint-Palais-sur-Mer
13/02/1938
Niort (Deux-Sèvres)
Dossier dans la Base LEONORE
Chevalier de la Légion d'honneur
Ex Caporal au 2e R.I.C..  
André Gustave ROUX 30/12/1912
Saint-Palais-sur-Mer
- Dossier dans la Base LEONORE.  

Cf. : Liste des médaillés de la Légion d'honneur sur le site Léonore du ministère de la culture

Ville de naissance ou de décès de

Ville de naissance

  • Pierre Raphaël PAILLOT De BEAUREGARD, né le 14 février 1734 et décédé le 30 septembre 1799 à Saintes fut un général de division de la Révolution française.
  • Eugène PELLETAN, né le 29 octobre 1813 et décédé le 13 décembre 1884 à Paris était écrivain, journaliste et homme politique français (sénateur de 1876 à 1884). Né au Maine Bertrand dans la maison Tondu, il fut député de la Seine en 1863, membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870 et sénateur des Bouches-du-Rhône jusqu'à sa mort.

Ville de décès

  • Gaston MOUCHET, né le 10 octobre 1862 à Mornac-sur-Seudre et décédé le 24 juin 1942 à Saint-Palais-sur-Mer était un pédagogue français.

Monument aux morts

Le monument aux morts à Courlay.

Le monument aux morts de Saint-Palais-sur-Mer fut construit en avril 1923 face à ce qui était l'ancienne mairie-école au hameau de Courlay, ancien centre du village. Il fut érigé sur les plans de l'architecte Édouard d'Espelosin, originaire de Tours et résidant dans la commune. Le monument fut réalisé par Gaston Guintard, entrepreneur du village. On peut y lire les inscriptions suivantes : « St Palais sur Mer à ses enfants Morts pour la France 1914-1918 » et « Aux veuves et orphelins victimes des guerres ». Le monument est situé avenue de Verdun. On trouve également une plaque commémorative des "Morts pour la France" à l'entrée de la mairie, au n° 1 avenue de Courlay. Par ailleurs, une plaque est située dans le temple à Courlay, en hommage aux protestants décédés durant la Première Guerre mondiale : cette plaque comptabilise 18 noms. Saint-Palais dénombre 39 morts durant le premier conflit mondial, 11 durant la seconde guerre mondiale dont 4 victimes civiles, et 1 mort durant la guerre d'Algérie.

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945 / Algérie

Article détaillé : Consulter la liste ...


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés[9]

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières

Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 9 h - 12 h 30 - -
Après-midi 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 16 h 30 - -

Mairie
Adresse : 1, avenue de Courlay - 17420 SAINT-PALAIS-SUR-MER

Tél : 05 46 23 56 56 - Fax : 05 67 34 17 31

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Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Février 2019)

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Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. Bulletin de la Société préhistorique de France, p. 62
  2. Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, 2015, 231 p., p. 178
  3. Inventaire Générale du patrimoine Culturel
  4. Les restes de l'ancienne église de Saint-Palais sont classés au titre des monuments historiques (Base Mérimée)
  5. Base Mérimée
  6. La Noblesse de Saintonge et d'Aunis convoquée pour les Etats-Généraux de 1789, page 52
  7. Cimetières protestants de Saint-Palais-sur-Mer
  8. Cara' Mag' n°28, Eté 2017, page 17 à 21 et 24 à 28.
  9. Archive départementale en Ligne


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