17300 - Cathédrale Saint-Louis

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Façade de la cathédrale en mai 2016.

La Cathédrale Saint-Louis est un des édifices catholiques de La Rochelle, elle est le siège épiscopal du diocèse de La Rochelle et de Saintes. Située en plein cœur de La Rochelle elle est le plus grand lieu de culte de la ville. De style classique elle succède à de nombreux autres monuments religieux disparus lors des guerres de religions et à la Révolution.

La cathédrale Saint-Louis de La Rochelle se trouve à l'angle sud-est de la place de Verdun, ancienne place d'Armes.

Histoire

Depuis le XIIe siècle, plusieurs édifices religieux se sont succédés dans l'espace qu'occupe aujourd'hui la cathédrale :

  • la première église Saint-Barthélemy construite sur un terrain donné en 1152 et dévastée par les protestants en 1568. Cette église longeait l'actuelle rue Aufrédi entre la rue Pernelle et la rue Chaudrier. La tour Saint-Barthélemy, actuel clocher de la cathédrale, est le vestige de cette première église.
  • le Grand Temple bâti par les protestants entre 1573 et 1603 sur la place du château à l'emplacement actuel du parvis et de la façade de la cathédrale. Lorsque la ville fut reprise aux protestants en 1628 ce temple servit d'église puis de cathédrale sous le vocable de Saint-Barthélemy-du-Grand-Temple. Il brûla accidentellement le 9 février 1687.
  • la seconde église paroissiale Saint-Barthélemy bâtie de 1668 à 1678 à l'emplacement de la première église Saint-Barthélemy mais cette fois ci le long de l'actuelle rue Chaudrier, l'entrée de l'église se trouvait rue Aufrédi. Église paroissiale, elle dût accueillir le chapitre de la cathédrale Saint-Barthélemy-du-Grand-Temple lors de l'incendie de celle-ci en 1687 jusqu'à l'installation du chapitre dans la nouvelle cathédrale en 1784. L'église paroissiale Saint-Barthélemy est détruite lors de la Révolution en 1797.
  • la cathédrale Saint-Louis construite à partir de 1742 pour remplacer l'ancienne cathédrale Saint-Barthélemy-du-Grand-Temple détruite en 1687. Les difficultés à réunir cet important budget nécessaire à la construction puis la Révolution vont considérablement ralentir les travaux qui ne se termineront que dans la seconde moitié du XIXe siècle.

L'église Notre-Dame de Cougnes devenue trop étroite pour la population, une seconde église, dédiée à Saint Barthélemy, est édifiée par les moines de l'Ile d'Aix sur un terrain donné en 1152. L'église fut érigée en paroisse en 1257. Elle accueillit un chapitre à partir de 1429. À la fin du XVe l'église est remaniée et le 31 décembre 1542, François Ier assiste à la messe. Le 6 février 1558, David, aumônier du roi et de la reine de Navarre en visite, prêche pour la première fois dans l'église les idées de la Réforme. Les habitants de la Rochelle vont alors se convertir en grande majorité au protestantisme. La bonne entente entre papistes et huguenots ne dure pas et le 9 janvier 1568, le maire François PONTARD emprisonne les prêtres et opposants et les églises sont saccagées. Les habitants craignant un siège, les matériaux des différentes églises de la ville sont employés pour la construction d'enceintes ; seul le clocher de l'église Saint-Barthélémy n'est pas détruit. En 1573 la première pierre du Grand Temple est posée par le Prince de Condé ; ce temple protestant construit sur la place du château (aujourd'hui sur le parvis de la cathédrale) ne sera inauguré que le 7 septembre 1603. Avec l'édit de Nantes les catholiques peuvent revenir dans la ville mais les conflits avec la municipalité et les protestants empêchèrent l'édification d'une nouvelle église.

En 1627 et 1627 Richelieu mène le siège de la ville afin de la reprendre aux protestants. Après la victoire, Louis XIII souhaite déplacer le siège épiscopal de Maillezais à La Rochelle et de faire du Grand Temple la cathédrale. En 1648 l'église Saint-Barthélemy-du-Grand-Temple devient cathédrale et siège épiscopal et en 1666, le chapitre de l'ancienne abbaye de Maillezais s'installe dans la cathédrale Saint-Barthélemy-du-Grand-Temple. En 1668 débute la construction d'une nouvelle église à l’emplacement de celle détruite en 1568, la première messe dans la nouvelle église aura lieu le 20 juin 1678. Contrairement à l'ancienne église celle-ci est orientée vers le nord et son entrée principale se trouve rue Aufrédy. En 1687 après l'incendie de la cathédrale Saint-Barthélemy-du-Grand-Temple la nouvelle église abrite donc le chapitre mais l'édifice reste paroissial. La somme considérable à la reconstruction d'une nouvelle cathédrale fit retarder le projet de reconstruction. Les plans sont dressés en 1741 par le premier architecte du Roi Jacques GABRIEL. L'espace manquant, il est prévu de détruire l'église de la paroisse Saint-Barthélémy lorsque le chantier de la nouvelle cathédrale aura atteint le chevet de l'église. La première pierre de la nouvelle cathédrale est posée le 18 juin 1742. Jacques GABRIEL étant décédé en avril 1742, son fils Ange-Jacques GABRIEL reprend les travaux de son père, mais en 1750, faute d'argent, le chantier est arrêté et ne reprend qu'en 1773. Le 27 juin 1784 Monseigneur DE CRUSSOL D'UZES consacre la nouvelle cathédrale qui n'est pas encore achevée et le chapitre se déplace de l'église paroissiale au nouvel édifice. La cathédrale est alors réalisée jusqu'à la deuxième travée de l'actuel chœur, au-delà duquel un mur sépare l'édifice de l'église paroissiale Saint-Barthélemy et l'entrée principale est murée pour y adosser un autel provisoire, l'entrée se faisant par le transept côté rue Chaudrier.

À la Révolution l'église Saint-Barthélemy devient un marché aux grains et farines et est finalement vendue puis détruite en 1797. La cathédrale quant à elle sert au culte de La Raison et à partir de 1801 un arrêté y autorise des foires deux fois par an. L'édifice sera rendu au culte le 3 octobre 1802. L’emplacement de l'ancienne église détruite fut occupé par des maisons et par des bains publics, il sera récupéré pour l'achèvement du chevet de la cathédrale. Les travaux reprirent sous l'impulsion de Monseigneur Clément VILLECOURT et s’étendirent de 1849 à 1857, à l'exception des deux tours qui ne seront jamais construites (la tour de la première église Saint-Barthélémy servant de clocher). Les vitraux sont posés en 1893.

La cathédrale Saint-Louis est classée Monument Historique depuis le 30 octobre 1906[1].

La paroisse Saint-Barthélémy entre 1678 et 1687

La paroisse de Saint-Barthelémy entre 1678 (ouverture de la nouvelle église paroissiale Saint-Barthélémy) et 1687 (incendie de la cathédrale Saint-Barthélémy-du-Grand-Temple), dessin de l’ingénieur du roi Claude MASSE[2]

E : place du Château - K : cimetière Saint-Barthelémy - P : jeu de paume de Gargoulleau - F : fontaine royale - L : hôpital Aufrédy ou Charité - Q : Séminaire - G : la Monnaie - M : vieille porte Neuve - R : couvent des Ursulines - H : cathédrale Saint-Barthélémy-du-Grand-Temple (ancien temple protestant) - N : église Saint-Barthelémy construite de 1668 à 1678 - S : logis du président - I : chapelle Sainte-Anne - O : palais épiscopal - T : couvent des Augustins

Cadastre de 1811

Cadastre napoléonien de 1811, 3 P 5074/06, Section D dite de Saint-Barthélémy (Archives départementales)

En 1811 la cathédrale est réalisée jusqu'à la deuxième travée de l'actuel chœur, limite, avant la Révolution, avec l'église paroissiale saint Barthélémy. On mura l'entrée principale, pour y adosser un autel provisoire, l'entrée se faisant par le transept côté rue Chaudrier. La construction de l'édifice ne sera relancée qu'à partir du 12 février 1849.

L'emplacement de l'ancienne église paroissiale, détruite en 1797, vit la construction d'habitations et de bains publics. L'État, convaincu par Monseigneur VILLECOURT du bien-fondé d'achever l'édifice, acquit en 1839 les bains BORIN afin de poursuivre les travaux.

Plan de la cathédrale

Plan de la cathédrale aujourd'hui

1 : Chapelle de la Vierge - 2 : Chapelle du Sacré-Cœur - 3 : Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours et Notre-Dame du Suffrage - 4 : Chapelle Sainte-Eustelle - 5 : Chapelle Sainte-Thérèse de Lisieux - 6 : Ancienne sacristie du Chapitre - 7 : Ancienne sacristie de la Paroisse - 8 : Chœur - 9 : Bras gauche du transept - 10 : Bras droit du transept - 11 : Nef - 12 : Chapelle Saint-Joseph - 13 : Chapelle Sainte-Anne - 14 : Chapelle des Marins - 15 : Chapelle des saints Anges - 16 : Chapelle Saint-Louis-Marie Grignion de Montfort - 17 : Chapelle des Évêques - 18 : Dépôt archéologique - 19 : Fonts baptismaux


Intérieur

Chœur

S'y trouvent :

  • Trois vitraux de Émile Hirsch (1832-1904) représentant le Christ remettant les clefs à saint Pierre (surmonté du blason du pape Léon XIII), saint Eutrope baptisant sainte Eustelle et saint Vincent de Paul. (1880)
  • Le maître-autel exécuté en 1862 par Bernard Jabouin d'après un dessin de l'architecte diocésain Brossard. Il est inscrit comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[3].
  • Deux trônes épiscopaux, l'un (à gauche) destiné à l'évêque du lieu et l'autre (à droite) aux évêques de passage. Dans un premier temps exécutés vers 1786 ils ont été entièrement refaits en 1862[4]. Le trône épiscopal est inscrit comme objet historique depuis le 8 avril 1999[5].
  • 2 rangées de stalles doubles, installées en 1862, réparties à gauche (11 stalles basses et 10 stalles hautes) et à droite (9 stalles basses et 10 stalles hautes)[6].
  • L'orgue de chœur situé dans la première travée droite du chœur. Il est installé vers 1860-1861 par la maison Merklin-Schütze dans le chœur nouvellement construit sur les plans de Gabriel. Il est classé comme objet historique depuis le 16 juillet 1998[7].
  • Un banc de chœur (ou tribune des chantres) dans la première travée gauche du chœur datant aussi des années 1860-1861 lors de l'aménagement du nouveau Chœur. Il est inscrit comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[8].

Chapelle de la Vierge

S'y trouvent :

  • Deux vitraux d'Antoine Lusson (père ou fils ?) et de L. Lefèvre avec les blasons du pape Pie IX et de Monseigneur Thomas. (1873)
  • La coupole est décorée par sept scènes de la vie de la Vierge peintes par William Bouguereau (1825-1905) : l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Fuite en Égypte, l’Évanouissement, la Pietà et l'Assomption au centre. Exécuté en 1875 et 1876 par William Bouguereau, à l'initiative de Mgr Thomas qui peignit en 1875 l'Assomption avant d'exécuter l'année d'après les six scènes de la retombée de la coupole. L'ensemble est classé au titre des objets historiques[9].
  • Statue de la Vierge à l'Enfant par Gabriel-Jules Thomas (1824-1905) sculptée en 1876. L'ensemble de la statue, de l'autel et de la table de communion est inscrit comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[10].
  • Le tombeau de Monseigneur Jean-François Landriot sculpté par Gabriel-Jules Thomas (1824-1905) en 1879. Cette œuvre a obtenu la médaille d'honneur au Salon de 1881 et une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889. Il est inscrit comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[11].
  • Le tombeau de Monseigneur Jean-Auguste François Eutrope Eyssautier, la statue a été exécutée en 1927 par Charles-Albert Walhain (1877-1936) et le socle par l'architecte L. Tugny. Il est inscrit comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[12]

Chapelle du Sacré-Cœur

S'y trouvent :

  • Trois vitraux d'Antoine Lusson (père ou fils ?). Au centre de la chapelle un vitrail représentant l'apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque, avec en haut la crucifixion. À gauche, la rencontre d'Abraham et de Melchisédech. À droite, le sacrifice d'Abraham.
  • Deux tableaux. À gauche, Jésus chez Simon le Pharisien ou Marie Madeleine lavant les pieds du Christ, et à droite, Jésus embrassant les enfants. Ces deux tableaux sont classés objets historiques depuis le 27 février 1984[13].

Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours et Notre-Dame du Suffrage

Chapelle Sainte-Eustelle

Chapelle Sainte-Thérèse de Lisieux

S'y trouvent :

  • Un vitrail de Emmanuel et Charles Tournel représentant sainte Thérèse devant la Vierge à l'Enfant entourée d'anges, en bas sont figurés Mgr Eyssautier, et M. Petit, doyen du chapitre[14]. (1932)
  • La prise d'habit de sainte Thérèse de Lisieux peint en 1932, elle représente la sainte recevant la bénédiction de son père le jour de sa prise d'habit, l'œuvre est signée H.LEMAIGNAN. La toile est inscrite comme objet historique depuis le 1er mars 2002[15].
  • Un autel conçu vers 1931 lorsque le doyen du chapitre, Monseigneur Martin, aménage cette ancienne chapelle placée sous le vocable de la Pietà et la consacre à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. On trouve sur la façade de cet autel le monogramme ST enlacés (sainte Thérèse)[16].
  • L'autel de la chapelle est surmonté d'un haut relief représentant sainte Thérèse de Lisieux avec une croix et des roses, elle fut sculptée par Arthur Guéniot en 1931. Cette sculpture est inscrite comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[17].

Bras gauche du transept (Chapelle de l'Annonciation)

s'y trouvent :

  • Un vitrail de Émile Hirsch (1832-1904) représentant sainte Jeanne d'Arc. (1880)
  • Quatre vitraux de Antoine Lusson (père ou fils ?) avec les blasons de Monseigneur Charles-Madeleine Frézeau de Frézelière, Monseigneur Henri-Marie de Laval de Boisdauphin, Monseigneur Jacques Raoul de La Guibourgère et du Chapitre. (1872)
  • L'Annonciation de François Édouard Picot (1786-1868) peint en 1828. La toile est classée objet historique depuis le 27 février 1984[18].
  • Le Vœu de Louis XIII de Louis Sage (1816-1888) d'après Jean-Auguste-Dominique Ingres, peint en 1879[19].
  • Pitié de saint Louis pour les morts ou Saint Louis enterrant les croisés ou encore Saint Louis et les pestiférés de Damas de Édouard Debat-Ponsan (1847-1913), peint en 1879. Elle est classée objet historique depuis le 27 février 1984[20].

Bras droit du transept (Chapelle de la Paroisse)

S'y trouvent :

  • Un vitrail de Émile Hirsch (1832-1904) représentant Saint-Louis. (1880)
  • Quatre vitraux de Antoine Lusson (père ou fils ?) avec les blasons de Monseigneur Léon-Benoit-Charles Thomas, Monseigneur Jean-François-Anne Landriot, Monseigneur Clément Villecourt et Monseigneur Joseph Bernet. (1872)
  • Un autel en marbre noir veiné de blanc surmonté d'un gradin en marbre blanc, avec son panneau incrusté d'un médaillon sculpté en bas relief représentant saint Louis. Il fut commandé en 1808 à Landeau, artiste résidant à Nantes[21].
  • L'Apothéose de saint Louis de Robert Lefèvre (1755-1830) peint en 1830 et donné à la cathédrale en 1833 ou 1834. Le tableau est classé comme objet historique depuis le 27 février 1984[22].
  • Deux tableaux de Pierre-Louis-Omer Charlet (1809-1882) : Chrétiens sur le bûcher peint et offert à la cathédrale en 1860, il est classé comme objet historique depuis le 27 février 1984[23] ; et Le martyre de saint Barthélémy peint en 1862, il est classé comme objet historique depuis le 27 février 1984[24]

Chapelle Saint-Joseph

S'y trouvent :

  • Un vitrail d'Antoine Lusson (père ou fils ?) représentant la mort de saint Joseph, d'après un carton de William Bouguereau. (1874)
  • La toile Saint Joseph et l'Enfant Jésus de Émile Hirsch (1832-1904) peinte en 1870. Elle est inscrite au titre des objets historiques depuis le 1er mars 2002[25].

Chapelle Sainte-Anne

Chapelle des Marins

S'y trouvent :

  • Un autel et un retable du XIXe siècle.
  • Un vitrail de Lucien-Léopold Lobin (1837-1892) représentant un navire en mer avec en haut Jésus apaisant la tempête. (1888)
  • Le Baptême du Christ, anonyme, XVIIIe ou début XIXe.
  • 17 tableaux Ex-voto des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles provenant de l'ancienne église Saint-Jean.

Chapelle des saints Anges

Chapelle Saint-Louis-Marie Grignion de Montfort

S'y trouvent :

  • Un autel en l'honneur de saint Louis-Marie Grignion de Montfort qui séjourna quelques temps à La Rochelle.
  • Un vitrail de Lucien-Léopold Lobin (1837-1892) représentant une croix de mission érigée par le saint en 1712, Louis-Marie Grignion de Montfort est représenté en haut du vitrail et l'on voit en arrière plan de la croix les tours du vieux port de la ville. En bas se trouve le blason de Monseigneur de Champflour. (1892)
  • L'adoration des bergers peint vers 1848 par Mme Dufresne d'après J. Ribera.

Chapelle funéraire des Évêques

S'y trouvent :

  • Un vitrail de Lucien-Léopold Lobin (1837-1892) représentant deux Anges présentant au Christ en croix les maquettes des cathédrales Saint-Louis de La Rochelle et Saint-Pierre de Saintes. En haut, le prophète Ézéchiel. En bas, le blason de Mgr Ardin (1840-1911) entouré des blasons des chapitres cathédraux de Saintes et de La Rochelle. (1890)
  • Un autel et retable néo-gothique construit vers 1890[26].
  • Monument sépulcral de Mgr Le Camus surmonté d'un buste fondu en 1909 par les établissements métallurgiques A. Durenne à Paris d'après le sculpteur Jules-César Robuchon (1840-1922)[27]. Ce monument funéraire fut exécuté vers 1906, date de la mort de Mgr Le Camus (1839-1906), évêque de La Rochelle de 1901 à 1906[28].

Chapelle des Fonts Baptismaux

S'y trouvent :

  • Un vitrail de Lucien-Léopold Lobin (1837-1892) représentant Moïse frappant le rocher. (1882)
  • Tableau de La Flagellation de Notre-Seigneur Jésus-Christ par William Bouguereau (1825-1905) peint en 1880. Exposé au Salon la même année il a été offert en 1881 par l'artiste à la Société des Amis des Arts de La Rochelle, puis mis en dépôt à la cathédrale en 1964[29].

Grand orgue

Dépôt archéologique

Cet ancien dépôt de chaises abrite aujourd'hui plusieurs pièces archéologiques trouvées en 1982 lors de fouilles dans la cour du temple :

  • Un couvercle de tombeau de l'époque romane, inscrit au titre des objets historique le 24 janvier 2013[30].
  • La pierre tombale de Frère Pierre de Liège (XIIIe siècle), Commandeur du Temple de La Rochelle. Inscrit au titre des objets historiques le 24 janvier 2013[31].
  • Une dalle funéraire du XIVe siècle avec trois personnages en pierre noire : Goffryon Géraut, Allis Amorie et Jehan de Tournay. Inscrit au titre des objets historiques le 24 janvier 2013[32].

Nef

S'y trouvent :

  • Une série de huit vitraux d'Antoine Lusson (père ou fils ?) avec les blasons d’évêques de La Rochelle. De l'entrée vers le chœur, à gauche : Mgr François-Joseph-Emmanuel de Crussol d'Uzès, Mgr Augustin Roch de Menou de Charnizay, Mgr Jean-Baptiste de Brancas et Mgr Étienne de Champflour ; à droite : Mgr Jean Charles de Coucy, Mgr Michel-François de Couët du Vivier de Lorry, Mgr Jean-François de Mandolx et Mgr Gabriel-Laurent Paillou. (1872)
  • Une chaire à prêcher[33] du côté droit à la croisée du transept, du sculpteur Jacques Boisseau vers 1786. Elle est inscrite comme objet historique depuis le 31 juillet 2001[34].
  • Un Chemin de Croix (quatorze tableaux) de 1878, par les Ateliers Cabane, d'après des cartons de William Bougureau. Les stations furent restaurées en 1997 par l'atelier Studio Génovésio. Il est inscrit comme objet historique depuis le 31 juillet 2001 [35]

Photos

Cartes postales

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. La cathédrale est classée au titre des Monuments Historiques (Base Mérimée)
  2. Bibliothèque de l’Inspection du génie, ms 504 (alias fo 131g), folio 76, fig. 11. Publié dans La Cathédrale de La Rochelle, Poitiers, Ministère de la Culture (Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France) coll. « Images du Patrimoine », 1985, p. 2.
  3. Le maître-autel est inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  4. Les deux trônes épiscopaux dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  5. Le trône épiscopal est inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  6. Les stalles du chœur dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  7. L'orgue de chœur est classé au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  8. Le banc de Chœur est inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  9. L'ensemble des tableaux de la chapelle de la Vierge est classé au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  10. L'autel, la clôture d'autel (table de communion) et la statue de la Vierge à l'Enfant sont inscrits au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  11. Le monument funéraire de Monseigneur Landriot est inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  12. Le monument funéraire de Monseigneur Eyssautier est inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  13. Les toiles Marie Madeleine lavant les pieds du Christ et Jésus embrassant les enfants sont classées au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  14. Le vitrail de la chapelle sainte Thérèse dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  15. La toile de La prise d'habit de sainte Thérèse de Lisieux est inscrite au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  16. L'autel de la chapelle Sainte-Thérèse dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  17. La statue de sainte Thérèse de Lisieux est inscrite au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  18. La toile de L'Annonciation est classée au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  19. Le Vœu de Louis XIII dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  20. La toile Saint Louis et les pestiférés de Damas est classée au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  21. L'autel de la chapelle de la Paroisse dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  22. Le tableau L'Apothéose de saint Louis est classé au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  23. Le tableau Chrétiens sur le bûcher est classé au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  24. Le tableau Martyre de saint Barthélémy est classé au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  25. La toile Saint Joseph et l'Enfant Jésus est inscrite au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  26. L'autel et le retable de la chapelle funéraire des évêques dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  27. Le buste de Mgr Le Camus dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  28. Le monument sépulcral de Mgr Le Camus dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  29. La Flagellation du Christ dans l'Inventaire général du patrimoine culturel
  30. Monument funéraire inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  31. Dalle funéraire du frère Pierre de Liège inscrite au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  32. Dalle funéraire inscrite au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  33. Notice sur la chaire à prêcher de la nef
  34. La chaire à prêcher de la nef est inscrite au titre des Objets Historiques (Base Palissy)
  35. Le Chemin de Croix est inscrit au titre des Objets Historiques (Base Palissy)



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