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Origine

Il n'existe pas de village sans église et, souvent, seule la religion guide notre histoire. L'Aunis et plus particulièrement notre capitale, La Rochelle, a été très touchée. Je me suis toujours demandé pourquoi l'Aunis n'a jamais été très imprégnée par le protestantisme, alors que sa capitale a vu mourir des milliers de personnes après de nombreux sièges. En fait, malgré de nombreuses intrusions, les anglais n'ont laissé que peu de traces sur notre paysage.

Amos Barbot(1) a été un des plus prestigieux historiens « rochelois » : « Son Histoire de La Rochelle » de l'établissement de la commune jusqu'en 1574, dont le manuscrit original se trouve à la bibliothèque nationale, est un monument élevé à la gloire de la commune rochelaise. Mais il parle longuement de l'Aunis et lorsque Du Guesclin, vainqueur des anglais, entre à La Rochelle en 1371, l'Aunis fait retour au domaine royal, le 8 janvier 1372 le roi Charles V établit d'une manière solennelle l'existence de la « banlieue » de La Rochelle qui comprend 38 paroisses.

Voici le « discours et avant propos contenant la recherche de l'ancien état et commencement du pays d'Aunis, de la ville et du gouvernement de La Rochelle » :
Il est des villes et des cités, voir des républiques, royaumes et empires, qui ne sont qu'un amas de plusieurs hommes vivants sous les lois, polices et dominations, comme de l'homme même et de tout autre chose considérée en son particulier, savoir qu'en certain temps elles n'ont pour tout point été, que c'est en telle faiblesse et infirmité, qu'elles ne croissent qu'avec le temps qui le porte en leur suprême période et grandeur, pour, être parvenu au plus haut et relevé de leur condition, prendre finalement le penchant de leur décadence et ruine, selon que tout revient à son non être ; ce qui se verra en la naissance et progrès de cette ville par la suite de ces discours et ces écrits, autant que de nul autre du royaume, et Dieu veuille que l'on n'en puisse voir l'anéantissement entier, dont le déclin et la chute ne se remarquent pas trop.

Afin de vérifier avec quelque ordre tout ce que dessus pour cette ville, le pays d'Aunis et le gouvernement de celui-ci, par un ramas de toutes les remarques et circonstances qui peuvent encore se reconnaître et que le temps a laissé à la postérité sans les avoir du tout englouties, dispersées toutes fois ça et là ; il se doit de considérer en premier lieu, que toute l'étendue de cette province se divise, en trois principales parties à savoir :

- la dite ville de La Rochelle
- l'Aunis
- un gouvernement

distinction a été la première désignée et marquée d'un nom spécial et particulier le Pays d'Aunis dans lequel a été formé la ville son commandement, et le gouvernement a été formé de temps en temps pour finalement être arrêté tel qu'il est pour les bornes, limites et étendues de la juridiction de la ville ; ainsi qu'il se verra dans les actes et titres ci-après nommés.

Du gouvernement, pour parler de celui-ci en premier pour les généralités qui comprend toute la province désignée ci-dessous, il est bon d'éclaircir et remarquer deux choses : son étendue et en quoi il consiste, pourquoi il porte ce nom au lieu de baillage et sénéchaussée. Le dit gouvernement et son étendue telle qu'elle est depuis des siècles seront considérés ne contenir que quatre vingt sept paroisses seulement, en dehors des cinq de la ville, de l'île de Ré qui en dépend encore, celles de l'île d'Oléron et de Marennes qui autrefois en ont été n'en étant plus maintenant, qui ont été séparées pour demeurer à la Saintonge.

Les quatre vingt sept paroisses faisant le dit gouvernement, outre l'île de Ré, sont jointes les unes aux autres, bornées et limitées par la clôture de l'étendue de cette province, de la mer, de marais et passages d'eau sauf du côté de Surgères, pour séparer le gouvernement des provinces et sénéchaussées du Poitou et de la Saintonge.

Le gouvernement reprit une des parties de la division ci-dessus, pays d'Aunis, il faut donc aussi savoir en quoi il consiste, qu'elle en a été la capitale, place et première ville, sous quel titre et dignité il a été tenu, qui sont ceux qui les premiers ont été les seigneurs directs et propriétaires des fonds, et, pourquoi il est nommé du nom d'Aunis ; il peut premièrement se dire assurément que le dit pays d'Aunis est la contrée la plus proche en la dite ville de La Rochelle de trois lieux ou environ de l'étendue du territoire, et en effet ce que depuis longtemps et encore à présent on appelle la banlieue Aunis, constituée en trente sept paroisses des quatre vingt sept ci-dessus exprimées, non compris celle de Ciré, qui s'est jointe à la dite banlieue que depuis quelques années par attache et privilège particulier et pour la liberté de la vente et distribution de ses vins seulement par la dite ville et ses coutumiers.

Les dites paroisses sont :

- Cougne hors sur les murs, Saint-Maurice, Laleu, Lagord et L'houmeau pour La Rochelle,
- Nieul, Marsilly, Esnandes, Villedoux, Andilly-les-Marais, Saint-Ouen, Longèves, Saint-Xandre, Dompierre, Sainte-Soulle, Bourgneuf, Vérines, Angliers, Périgny, Saint-Rogatien, Clavettes(1), Montroy, Saint-Médard, Saint-Christophe, Aigrefeuille, Forges, Aytré, La Jarne, La Jarrie, Salles, Angoulins, Chatelaillon, Saint-Vivien, Mortagne, Thairé, Croix-Chapeau et le Thou.

Toutes étant contigües et aboutissants l'une à l'autre, sont renfermées et séparées des autres du dit gouvernement par les côtes et les falaises de ladans lequel a été formé la ville son commandement, et le gouvernement a été formé de temps en temps pour finalement être arrêté tel qu'il est pour les bornes, limites et étendues de la juridiction de la ville ; ainsi qu'il se verra dans les actes et titres ci-après nommés.

Du gouvernement, pour parler de celui-ci en premier pour les généralités qui comprend toute la province désignée ci-dessous, il est bon d'éclaircir et remarquer deux choses : son étendue et en quoi il consiste, pourquoi il porte ce nom au lieu de baillage et sénéchaussée.

Le dit gouvernement et son étendue telle qu'elle est depuis des siècles seront considérés ne contenir que quatre vingt sept paroisses seulement, en dehors des cinq de la ville, de l'île de Ré qui en dépend encore, celles de l'île d'Oléron et de Marennes qui autrefois en ont été n'en étant plus maintenant, qui ont été séparées pour demeurer à la Saintonge.

Les quatre vingt sept paroisses faisant le dit gouvernement, outre l'île de Ré, sont jointes les unes aux autres, bornées et limitées par la clôture de l'étendue de cette province, de la mer, de marais et passages d'eau sauf du côté de Surgères, pour séparer le gouvernement des provinces et sénéchaussées du Poitou et de la Saintonge.

Le gouvernement reprit une des parties de la division ci-dessus, pays d'Aunis, il faut donc aussi savoir en quoi il consiste, qu'elle en a été la capitale, place et première ville, sous quel titre et dignité il a été tenu, qui sont ceux qui les premiers ont été les seigneurs directs et propriétaires des fonds, et, pourquoi il est nommé du nom d'Aunis ; il peut premièrement se dire assurément que le dit pays d'Aunis est la contrée la plus proche en la dite ville de La Rochelle de trois lieux ou environ de l'étendue du territoire, et en effet ce que depuis longtemps et encore à présent on appelle la banlieue Aunis, constituée en trente sept paroisses des quatre vingt sept ci-dessus exprimées, non compris celle de Ciré, qui s'est jointe à la dite banlieue que depuis quelques années par attache et privilège particulier et pour la liberté de la vente et distribution de ses vins seulement par la dite ville et ses coutumiers.

Les dites paroisses sont :

- Cougne hors sur les murs, Saint-Maurice, Laleu, Lagord et L'houmeau pour La Rochelle,
- Nieul, Marsilly, Esnandes, Villedoux, Andilly les marais, Saint-Ouen, Longèves, Saint-Xandre, Dompierre, Sainte-Soulle, Bourgneuf, Vérines, Angliers, Périgny, Saint-Rogatien, Clavettes(1), Montroy, Saint-Médard, Saint-Christophe, Aigrefeuille, Forges, Aytré, La Jarne, La Jarrie, Salles, Angoulins, Chatelaillon, Saint-Vivien, Mortagne, Thairé, Croix-Chapeau et le Thou.

Toutes étant contigües et aboutissants l'une à l'autre, sont renfermées et séparées des autres du dit gouvernement par les côtes et les falaises de la mer d'une part, et d'autre part par les eaux et doulcin qui tombent au gué de Virson, le port Bertrand, le Pairé de Fraize et qui s'écoulent aux bots de Nuaillé.

Lequel pays d'Aunis ci-dessus limité plusieurs siècles avant la construction et croissante de la dite ville de La Rochelle, a eu pour son principal lieu, ville capitale et, la plus ancienne de la région, Chatelaillon, à présent bourg désert et ruiné.

Ainsi est née la paroisse de Clavette en 1372 avec son église :

Notre-Dame de Clavette

Sa vie pastorale au XVII et XVIIIe siècle

Afin de pouvoir retracer l'histoire de nos églises, la plus grande source de documents réside dans les procès verbaux de visite paroissiale. Plus ou moins régulièrement, l'évêque procède ou fait procéder à des inspections des cures ; ce sont les « visites paroissiales », qui donnent lieu à des procès verbaux conservés dans les archives de l'évêché.

Ces rapports sont précieux pour connaître l'état d'une paroisse à une date précise : nom, âge et qualité du desservant, description de l'église, de la sacristie, du cimetière, nombre des « communiants » c'est à dire des personnes soumises à l'obligation pascale, état de la fréquentation, mœurs des habitants …
Il y a également les rapports et les comptes des conseils de fabrique, en effet les églises sont gérées par le conseil de fabrique. Ce conseil est constitué de l'ensemble des personnes nommé par l'évêque pour administrer les biens et les revenus d'une église déterminée.

Tous ces éléments réunis permettent ainsi d'enrichir nos recherches :

1610 :

L'église est en bon état et a été séparée de Saint Rogatien.
Il n'y a aucun revenu, la fabrique a récolté 4 ou 5 livres, autrefois elle avait beaucoup plus.(3)Ainsi, Clavette et Saint Rogatien dépende l'une de l'autre mais laquelle détient l'autre, difficile à avoir.
Saint Rogatien devait tout de même avoir davantage d'habitants mais rien permet d'affirmer qu'elle détient Clavette.

1649 :

Notre dame de Clavette dépend du chapitre de Saintes. En qui le bénéfice de la dite église n'a pas que le seul prieuré ou doyenneté, mais qu'en la paroisse au lieu appelé « Pommerou » y avoir une chapelle dont il y a ni titulaire, ni revenu connu et le revenu de la cure n'est qu'environ 200 livres (4).

Enfin, une sérieuse découverte, mais malheureusement nous n'en savons pas plus sur l'existence de cette chapelle ! Nous retrouvons son existence tout à l'heure, en 1732, ensuite plus rien. À Pommerou nous avons perdu la trace de cette chapelle, pourtant il me semblait avoir percé le mystère ! En effet, dans le fond d'une propriété d'un habitant de ce hameau il y a un vieux mur avec un portail en fer sur lequel on lit : « Moyne du Vivier ».

À ce moment là, tout porte à croire qu'il s'agit de l'existence d'une propriété ayant appartenu à des moines, mais pas de chance, après de nombreuses recherches, je suis arrivé à trouver qu'il n'en est pas moins que le nom d'une famille bourgeoise rochelaise qui possédait cette propriété à Pommerou !

1657 :

Nous avons visité le vaisseau d'étais où sont les eaux baptismales étant dans une fenêtre proche de l'autel n'y ayant de fonds baptismaux. L'église étant en partie ruinée (5). Le « vaisseau d'étais » n'est autre que la nef qui doit être en mauvais état et, protégée par des étais.

1658 :

Quelques églises cependant restaient encore en ruine surtout dans la région rochelaise où les guerres s'étaient prolongées jusqu'en 1628.

À Clavettes, on précise en 1658, que l'église a été reconstruite par les charités de l'évêque, par les soins du curé et les contributions des habitants.

Ensuite, la situation ne s'arrange guère. En 1657, une visite pastorale nous indique : « l'église est en partie ruinée »(4). S'agit-il de l'argent ou des bâtiments ? Je crois en fait que les deux soient en cause.

Louis PEROUAS (1) précise qu'en 1658 « A CLAVETTES (toujours avec un S), l'église a été reconstruite par les charités de l'évêque, par les soins du curé et les contributions des habitants.

Carte


1 – Extrait d'une carte de Louis PEROUAS : auteur du livre « Le diocèse de La Rochelle de 1648 à 1724 ».

Il est vrai qu'à cette époque, comme le démontre la précédente carte, le diocèse de La Rochelle représente peu par rapport à celui de Maillezais qui s'étend jusqu'aux portes d'Angers. Mais malgré tout les problèmes similaires existent dans les deux diocèses et Louis PEROUAS nous les décrit :

« Au niveau des paroisses rurales, s'imposaient également quelques modifications de structures. Dès 1623, Henry d'Escoubleau avait énergiquement, sinon efficacement décidé la suppressions de quatre paroisses municipales minuscule dans les bourgs de Mauléon, Cholet et Vihiers.
Les deux premiers évêques de La Rochelle ne poursuivirent pas cet effort, mais Jacques Raoul qui, durant son épiscopal à Saintes, avait déjà regroupé plusieurs paroisses rurales d'Aunis trop petites, voulut en 1658 réunir Montroy à Clavettes, finalement il se résigna à mettre quand même un curé ».(6)

Nous sommes maintenant en 1663 et, le curé de l'époque semble avoir quelque soucis :

1663 – Le prête de la paroisse est Nicolas Chupin âgé d'environ 38 ans. Il est curé de Clavettes depuis 4 ans. Les revenus de la fabrique sont de 4 ou 5 livres. Il y a 200 communiants et 4 familles de huguenots. Cette année là, il y a l'audition de Jean Chaigneau, vigneron, 35 ans membre de la fabrique, Jean Pasquier, Isaac Tayaud, huissier, sergent, âgé de 45 ans et Jean Gaillard, laboureur à bras,52 ans, tous quatre confirment le bon devoir du curé qui, semble-t-il, a fait l'objet d'une rumeur le concernant, car il aurait connu une certaine créature !(7)

Que s'est-il passé ? L'histoire ne nous le dit pas, mais le curé Chupin officie à Clavettes jusqu'en 1698.

Le conseil de fabrique gère également les places dans l'église, c'est ainsi qu'un acte notarié précise en 1692 comment un nouvel habitant peut prétendre à un banc (8).

1692 : le 22 juin, le sieur Tayaud et sa femme, au sein de l'église de Clavettes, ils auront droit à un banc en échange de quoi ils doivent fournir une chasuble au curé et pour chaque fêtes de Pâques une demi douzaine de cierges et un quart de vin chacun .

Un autre acte daté du 31 août de la même année confirme que le sieur Tayaud a bien exécuté son devoir : « aujourd'hui dernier jour du mois d'août mil six cent quatre vingt douze a comparu en la personne de M. Nicolas Chupin, curé de la paroisse de Clavettes lequel à volontairement reconnu avoir eu et reçu du sieur Jean Tayaud la chasuble par lui promise dans l'acte mentionnée ci-dessus et des autres parts de laquelle le sieur Chupin se contente des dits biens quitte le sieur Tayaud sans préjudice de la fourniture des cierges qu'il donner chaque an aux fêtes de Pâques ».

Les visites pastorales se succèdent et, parfois, elles contiennent quelques remarques désobligeantes : 1694 (9) : Nicolas Chupin est curé.

Le tabernacle n'est pas garni d'étoffe de soie.

Il y a une boite pour le Saint Sacrement aux malades.

Il est demandé une armoire pour enfermer les Saintes huiles et que les fonds baptismaux soient ornés.

Le corps d'église est en bon état.

Le grand autel est en bon état.

Dans la sacristie, le calice n'est pas propre

Cimetière entouré de deux murs et deux fossés.

1699 (9) : l'évêque est reçu par Pierre Lanqueteau, vicaire, le curé Devillers est incommodé :

Le cimetière n'est toujours pas entouré.

Les livres d'églises sont à reliés.

Le marbre de l'autel est à changer.

Le revenu de la cure est à 600 livres ; La fabrique à 5 livres.

Il y a environ 400 âmes dont 350 communiants et 10 à 12 convertis.

Sur le registre d'état civil de 1712 le curé Benoist a noté :

Le 26 avril 1712, on a commencé à bâtir l'église en partie ruinée par les grands vents, qui se sont faits l'hiver dernier(10).

En fait il s'agit bien d'un éternel recommencement ! Il est évident que nos bâtiments souffrent, les moyens étaient faibles mais la solidarité existe, alors on reconstruit car sans l'église le village n'existe plus.

1723 (11) : Le curé est François Audry

Le cimetière n'est toujours pas enfermé.

Les chasubles sont à raccommoder.

Le tabernacle est fort beau avec ciboire, soleil, calice et patène.

L'église est fort jolie, venait d'être pavé. La répartition des bancs de l'église doivent être faites de façon uniforme.

De Réal, seigneur de la paroisse ( ?) ayant un banc à l'église.

1728 (12) : le curé est François Audry.

Église fort propre et en bon ordre.

Tabernacle doré fort propre

Cimetière renfermé, 1 côté avec muraille et 1 fossé avec 1 haie .

Ce jour là confirmation de 49 personnes. Il y a environ 300 communiants et pas de protestant. La fabrique a 10 livres de rente.

Le presbytère est en fort bon état.

La cure a 800 livres de revenu annuel.

1732 (13) : Le curé est François Audry.

Cimetière en fort bon état.

Église : la pierre sacrée est rompue à un coin.

La cure à la domination de M. le Prince de Conty ( ?).

Chapelle domestique au village de Pommeroux, fort bien tenue par Mme Couzard.

Chapelle domestique de la maison des pères jésuites, fort propre.

Fabrique : 2 livres de rente fixe et 5 livres de Mme Couzard à cause de sa chapelle.

Il y a deux sages femme.

250 communiants et pas de huguenots


À la lecture de ces dernières visites pastorales, nous continuons de découvrir la chapelle domestique de « Pommeroux ». À ce jour nous ne savons toujours pas où elle se situait, toutefois nous avons la certitude qu'aucune communauté religieuse est habitée « Pommeroux ».

La chapelle domestique de la maison des Pères Jésuites se situait au Fief des Hôpitaux, d'après les indications du terrier de Bourgneuf (14). Plus exactement rue du Moulin dans la direction Clavette Bourgneuf, sur la gauche un peu avant l'église en recul de la rue.

Deux personnages sont également cités : le Seigneur de Réal et le Prince de Conty.

Il doit s'agir de noble appartenant à la baronnie de Chatelaillon envers qui les ¾ des habitants étaient redevables.

Son clocher carré ne fait nul doute qu'il date de l'occupation anglaise.

Yves Blomme (15) est plus catégorique lorsqu'il écrit :

« La paroisse Notre Dame de Clavette provient d'un démembrement de celle de Saint-Rogatien qui n'est pas antérieur au XVe siècle. La cure était à la pleine disposition de l'évêque.

Les murs de l'église ont été surhaussés à partir de 1865. La façade fut reconstruite après.

Simple salle rectangulaire sous plafond, cette église n'a conservé d'antérieur au XIXe siècle que son clocher et l'ancien pignon de la façade occidentale. L'édifice actuel est en effet occidenté. Ce clocher carré et le pignon aigu qui lui est contigu semblent dater du XVe siècle.

Mobilier : un ensemble de boiserie de la fin XVIIIe siècle formant retable garnit le chœur ».

Il est à noter également que sous le grand autel, à son emplacement d'origine, il y a une sépulture ; celle de Pierre Coussaud et un faux tableau (don de Mme Puichaud) (16).


Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références


Sources : Histoires de nos villages en Plaine d'Aunis, par Jean-Guy BARREAULT

1– Amos BARBOT (1566-1625) : bailli du Grand Fief d'Aunis, avocat au présidial de La Rochelle, pair et conseil ordinaire des maires, échevins et pairs de la ville.

2- Nous pouvons remarquer que Clavette se termine par un S, certains villages l'ont conservé et d'autres l'ont perdu au fil des siècles.

3- A.D.C.M. : Visites pastorales 4J2967

4– BMLR : Manuscrit 760

5– BMLR : Manuscrit 1657

6– ADCM : G266 n°9 et 10

7– Evêché : C1

8– A.D.C.M.

9– Évêché : D3

10– État civil Clavette

11– Évêché : E16

12- Évêché : F1

13 Évêché : G 35

14 – A.D.C.M. E 7

15 – Yves BLOMME auteur de « Les EGLISES d'AUNIS »

16 – ADCM : papiers GARROUSSEAU, 2J132.