1106 : la ville fut saccagée par le roi d'Angleterre Henri 1er.
1356 : elle fut de nouveau saccagée par le roi Philippe de Navarre.
1450 : les Anglais s'en emparèrent.
Tapisserie de Bayeux
Toponymie
Bayeux, capitale des Gaulois Bodio-cassi (Badio-cassi) « cheveux blonds » (boucles blondes) la ville prend le nom gallo-romain de Augusto-durum (Augustodurum) « cité d'Auguste ».
Il comportait 615 paroisses et était divisé en quatre archidiaconés : de Bayeux, de Caen, d'Hyesmes et des Vez.
L'archidiaconé de Bayeux comprenait 6 doyennés et 210 paroisses : le doyenné de Bayeux composé de 14 paroisses; de Condé composé de 43 paroisses ; d'Évrecy composé de 32 paroisses ; de Fontenay-le-Pesnel composé de 37 paroisses ; de Villers composé de 31 paroisses ; de Vire composé de 53 paroisses.
L'archidiaconé de Caen comprenait 4 doyennés et 109 paroisses : le doyenné de Caen composé de 11 paroisses ; de Creully composé de 37 paroisses ; de Douvres composé de 29 paroisses ; de Maltot composé de 32 paroisses.
L'archidiaconé d'Hyesmes comprenait 3 doyennés et 133 paroisses : le doyenné de Cinglais composé de 47 paroisses ; de Troarn composé de 43 paroisses ; de Vaucelles composé de 43 paroisses. Le chef-lieu de l'archidiaconné était Saint-Michel de Vaucelles, un faubourg de Caen.
L'archidiaconé des Vez comprenait 4 doyennés et 154 paroisses : le doyenné de Campigny composé de 37 paroisses ; de Couvains composé de 32 paroisses ; de Thorigny composé de 30 paroisses ; de Trévières composé de 36 paroisses.
Source : Jacques Laffetay, Histoire de diocèse de Bayeux, Delarue, Bayeux, 1855
Le doyenné de la Chrétienté
À la veille de la Révolution, le doyenné de la Chrétienté comptait 14 paroisses : Saint-Exupère, Saint-Patrice, Saint-Loup, Saint-Laurent.
Dix paroisses ont été supprimées à la suite de la Révolution : Saint-André, Saint-Jean, Sainte-Madeleine, Saint-malo, Saint-Martin, Notre-Dame-de-la-Poterie, Saint-Ouen-du-Château, Saint-Ouen-des-Faubourgs, Saint-Sauveur, Saint-Vigor-le-Petit.
Ce doyenné appartenait au diocèse de Bayeux, à l'archidiaconé de Bayeux ainsi que les doyennés de Condé, Evrecy, Fontenay-le-Pesnel, Villers, Vire.
Source : Jacques Laffetay, Histoire de diocèse de Bayeux, Delarue, Bayeux, 1855
L'élection de Bayeux
Circonscription d'Ancien Régime[1]. Cette circonscription appartenait à la généralité de Caen. En 1735, le recensement fait état de 185 paroisses dans son ressort et 17 896 feux.
Ces paroisses appartenaient aux sergenteries suivantes :
En 1691, lors de la création de l'élection de Saint-Lô, elle perdit 41 paroisses.
La sergenterie de Bayeux
Elle comprenait, en 1735, 18 paroisses[1] :
la ville et les faubourgs de Bayeux, Saint-Sauveur, Saint-andré, Saint-Martin,, Saint-Malo, La Madeleine, Saint-Jean, Saint-Vigor le Petit, Saint-Florel réuni à Saint-Jean, Saint-Patrice, Saint-Laurent, La Poterie, Saint-Ouen, Saint-Georges réuni à Saint-Exupère, Saint-Exupère, Notre-Dame des Fossés réunie à Saint-Sauveur, Saint-Ouen du Chasteau, Saint-Loup sur.
La cathédrale Notre-Dame du XIIe siècle est classée aux monuments historiques[3] en 1862.
Un orgue de tribune de 1845 et 1862, en bois d'ébène, palissandre et ivoire, classé au titre objet aux monuments historiques[4] en 1973 (partie instrumentale) et 1975 (buffet d'orgue).
Un autel : saint Exupère du XVIIIe siècle, en bois taillé, doré, situé dans la 3e chapelle du bas-côté sud, classé au titre objet aux monuments historiques[5] en 1977.
Une statue : sainte Marguerite du XVe siècle, en calcaire peint, mains jointes, elle sort du ventre du dragon, classée au titre objet aux monuments historiques[6] en 1958.
Vitrail situé dans la chapelle édifiée en 1328 par Pierre II de Lérins, évêque de Bayeux de 1324 à 1330.
Le vitrail réalisé vers 1848 par THEVENOT représente :
- En partie haute, l'Annonciation,
- Dans la rangée supérieure (de gauche à droite), la légende de saint Regnobert : baptême par immersion ; catéchumène ; Regnobert conduit un aveugle ; le guérit puis reçoit le ministère de Potier dans l'église.
- Toujours de gauche à droite dans la rangée du milieu : saint Saturnin, apôtre de Toulouse est averti de donner l'ordination épiscopale ; Regnobert vient à la rencontre de Saint-Saturnin ; rencontre des deux Saints ; ordination de Regnobert.
- Enfin rangée inférieure : Regnobert guérit un paralytique ; une hémorroïsse ; présentation des plans d'une église ; saint Regnobert sur son lit de mort.
Église Saint-Patrice
Église Saint-Patrice de 1544.
Un voile huméral de la fin du XIXe siècle, en lampas, soie et fil d'or, réalisée par le fabricant d'ornements religieux Henry MAISON, inscrit au titre objet aux monuments historiques[7] en 1988.
Autres patrimoines religieux
Ancien Couvent de la Charité de 1706, situé 1 rue de Cabourg.
Ancien évêché, palais épiscopal, actuellement bibliothèque.
Ancien Hôtel-Dieu de 1696, situé 13 bis rue de Nesmond.
Ancien séminaire (musée de la Tapisserie de Bayeux) du XIIIe siècle et du XVIIe siècle, situé 13 bis rue de Nesmond.
Chapelle des Augustines
Chapelle de la Miséricorde
Église Saint-Exupère
Hôtel de ville
Ancien palais épiscopal, actuellement hôtel de ville (aile D) du XVIe siècle, situé rue Laitière.
Musée d'Art et d'Histoire Baron-Gérard
Musée d'Art et d'Histoire Baron-Gérard, situé dans l'aile A de l'hôtel de ville.
Autres patrimoines
Hôtel du Cadran de 1794-1796, situé 6, 8 rue Saint-Martin.
Hôtel de Castilly du XVIIIe siècle, situé 8 à 16 rue du Général de Dais.
Hôtel de la Crespellière du XVIIIe siècle, situé 7 rue Franche.
Ancien hôtel du Croissant du XVIe siècle, situé 51 rue Saint-Jean.
Hôtel Fréard du Castel de 1770, situé 11 à 15 rue de la Gambette.
Hôtel Morel de la Carbonnière du XVIIe siècle, situé 17 rue de la Maîtrise.
Hôtel de Royville du XVIIIe siècle, situé 14 rue Royale.
Hôtel de la Tour du Pin (hôtel de Bricqueville) de la fin du XVIIIe siècle, situé 14 rue du Général de Dais.
Maison dite d'Adam et Ève (Musée du Bessin) du XVe siècle, à pans de bois, située 6 rue Bienvenue.
Maison dite du Gouverneur du XIVe siècle, située rue Bourbesneur.
Manoir de la Caillerie du XVIIe siècle, situé 56 rue Saint-Patrice ; 7 rue Edmond Michelet.
Maison à pans de bois de la rue des Cuisiniers du XIIIe siècle, située 1 rue des Cuisiniers ; rue Saint-Martin, partiellement classée aux monuments historiques (façades et toitures)[8] en 1924.
Vestiges archéologiques gallo-romains
Musée mémorial de la Bataille de Normandie
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
10 578
9 600
10 419
10 280
10 303
10 242
9 840
9 765
9 360
9 667
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
9 483
9 138
8 536
8 614
8 357
8 347
8 102
7 912
7 806
7 736
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
7 638
7 206
7 525
7 351
7 637
10 246
10 077
9 678
11 451
13 457
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
14 721
14 704
14 961
14 466
13 511
13 525
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Né vers 1717 à Avignon (Vaucluse), décédé le 22/02/1797 à Jersey (îles Anglo-Normandes). Évêque de Bayeux.
-
-
Jean-François LEROY
ca 1792 -
Né le 12/12/1759 à Baynes (rattachée en 1965 à Sainte-Marguerite-d'Elle, Calvados), décédé le 21/05/1831 à Bayeux (Calvados). Homme de loi, administrateur du district, député du Calvados (1791-1792)[9].
Marc-Antoine CHARDON
04/1797 - 04/1798
Pierre BASLEY
04/1798 - 09/1800
Henry Geoffroy Cyrus De BRICQUEVILLE
09/1800 - 06/1801
Jean-François Le ROY
06/1801 - 11/1805
Antoine-Marc GENAS-DUHOMME
11/1805 - 11/1811
Né en 1757, décédé en 1845. Ancien procureur du roi au bailliage de Bayeux.
Noël-Corentin CONSEIL
04/1812 - 08/1830
Né en 1775, décédé en 1844. Ancien maire de Vaucelles (Calvados).
Jacques-Théodore Le TELLIER
09/1830 - 11/1837
Conseiller d'arrondissement (1833-1836).
Victor Faucon de la LONDE
02/1838 - 04/1838
Auguste GAUQUELIN des PALLIÈRES
09/1838 - 09/1870
Né en 1794, décédé en 1870. Médecin.
Urbain-Abel MARC
09/1870 - 02/1875
Notaire.
Louis-Eugène NIOBEY
02/1875 - 05/1892
Né en 1807, décédé en 1895. Notaire.
Cyrus-Amédée PAIN
05/1892 - 05/1900
Achille-Frédéric LAMY
05/1900 - 05/1904
Né en 1842 à Crépon (Calvados), décédé en 1917 à Coutances (Manche). Avocat.
Henry-Pierre DELMAS
05/1904 - 04/1916
Né en 1846 à Mâcon (Saône-et-Loire), décédé en 1916. Sous-préfet.
Charles GARNIER
1916 - 1919
Né en 1852, décédé en 1932. Avocat, docteur en droit. Maire par intérim.
Charles ERNULT
1920 - 05/1929
Né en 1876, décédé en 1950. Notaire.
Élie DODEMAN
05/1929 - 05/1945
Né en 1873 à Trévières (Calvados), décédé en 1960 à Bayeux. Avocat.
Henry JEANNE
05/1945 - 08/1973
Né le 13/05/1901 à Rouen (Seine-Maritime), décédé le 30/09/1973 à Argenteuil (Val-d'Oise). Chirurgien puis médecin-chef à l'hôpital de Bayeux, conseiller général du canton de Bayeux (1945-1973). Démissionnaire.
Jean Le CARPENTIER
09/1973 - 06/1995
Né le 07/02/1920 à Romilly-sur-Andelle (Eure), décédé le 19/09/2006 à Bayeux (Calvados) à l'âge de 86 ans. Expert-foncier, conseiller général du canton de Bayeux (1973-1979 et 1985-1998).
Jean-Léonce DUPONT
06/1995 - 07/2001
Né le 31/01/1955 à Bayeux. Directeur d'école de commerce international, conseiller général du canton de Bayeux (1998-2015), sénateur (1998-2017)[10]. Démissionnaire.
Patrick GOMONT
07/2001 - (2026)
Né le 21/06/1960. Expert-comptable, conseiller régional de Normandie (2015-). Source[11].
Alain CHARTIER (Alanus Auriga en latin) , né vers 1385-1390, décédé peut-être à Avignon (Vaucluse) vers 1430, secrétaire du Charles VII, a laissé un grand nombre d'écrits en prose et en vers, et joui de son vivant d'une réputation immense. Il s'était inspiré heureusement des circonstances politiques au milieu desquelles il écrivait; ses ouvrages eurent un mérite d'à-propos que le temps leur a ravi.
En prose, il a quelquefois atteint à l'éloquence du style, et souvent exprimé des idées grandes et généreuses. Ses poésies sont estimables pour la régularité de la versification, la pureté de la langue et la facilité du rythme; au reste elles pêchant par la monotonie et la froideur.
Voici toutefois quelques jolis vers d'Alain Chartier sur ce lieu commun, toujours inépuisé, l'infirmité de la pauvre condition humaine :
Extrait : « Le Livre d'Espérance » ou « Consolation des Trois Vertus », vers 1429 Chetive creature humaine, Née a travail et a paine, De fraelle corps revestue, Tant es foible et tant es vaine, Tendre, passible, incertaine, Et de legier (1) abbatue ! Ton penser te devertue (2) , Ton fol sens te nuit et tue, Et a nonscavoir (3) te maine. Tant es de povre venue Que tu ne peux vivre saine, Se (4) des cieux n'es soustenue.
Légende : (1) : Légèrement, du plus léger choc - (2) : T'affaiblit - (3) : Ignorance - (4) : Si
Mais le plus célèbre écrit d'Alain CHARTIER, son chef-d'œuvre, est Le Quadrilogue invectif, publié au lendemain du traité de Troyes, qui livrait la France aux Anglais. Ce livre eut dans toute la nation un immense retentissement, parce que la patrie semblait vraiment y parler par la bouche d'Alain CHARTIER; c'est un dialogue entre les trois ordres de l'État et la France qui les conjure d'avoir pitié d'elle, et d'unir leurs efforts pour mettre fin à ses misères.
Guillaume CHARTIER, prélat, évêque de Paris (1447-1472), frère d'Alain CHARTIER, né en 1390, décédé à Paris le 1er mai 1472.
Lionel LEMONCHOIS, navigateur de course, né le 2 février 1960.
Éric NAVET, cavalier de saut d'obstacles, né le 9 mai 1959.
Décès :
Jean ROLLIN, compositeur (musique de chambre, concerto, symphonie), né à Paris le 3 août 1906, décédé le 30 août 1977.
Monument aux morts
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Bayeux War cemetery, cimetière militaire britannique de Bayeux (1939-1945).