La ville fut fondée en 122 avant J.-C. à son emplacement actuel par le consul Sextius Calvinius, sous le nom d'« Aquae Sextiae »; il avait précédemment détruit la place-forte d'Entremont (3 km nord), oppidum majeur des Saliens qui occupaient la Provence[1].
Héraldique
D'or aux quatre pals de gueules ; au chef tiercé en pal : au premier d'argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au deuxième d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel de cinq pendants de gueules, au troisième d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure de gueules[2].
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Bouches-du-Rhône
Arrondissement - 1801-1932 : Aix, 1932-2025 : Aix-en-Provence
Cantons :
1801-1803 à 1806 : Aix
1803 à 1806-1932 : Aix-Nord et Aix-Sud
1932-1982 : Aix-en-Provence-Nord et Aix-en-Provence-Sud
1982-2015 : Aix-en-Provence-Centre, Aix-en-Provence-Nord-Est et Aix-en-Provence-Sud-Ouest
2015-2025 : Aix-en-Provence-1 et Aix-en-Provence-2
Commune - 1801-1932 : Aix, 1932-2025 : Aix-en-Provence
Édifice, construit sur l'emplacement du forum antique et, selon la légende, sur les fondations d'un ancien temple dédié au dieu Apollon, rassemble une multitude de styles architecturaux, du fait des nombreux remaniements qu'elle a subis au fil des siècles.
Ses dimensions sont de 70 mètres de longueur sur 46 mètres de largeur. Son élévation est de 20 mètres sous la clé de voûte.
La cathédrale est classée aux monuments historiques depuis 1840[3]
Baptistère Mérovingien
Cloître
Gargouille
Porte
Les archevêques
Les archevêques
Chaire à prêcher
Grand orgue, construit en 1743 - Buffet classé aux Monuments Historiques
Vitrail Triomphe de la Foi - 1858 - Atelier Edouard DIDRON (Paris)
Ancienne chapelle des Pénitents blancs, située place Jean-Boyer. Elle date du XVIIe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1951[4].
Désaffectée du culte, elle abrite aujourd'hui l'annexe du Musée Granet, le musée municipal des beaux-arts, qui y expose des œuvres de la collection Jean Planque. Ces œuvres ont été déposées en 2011 par la Fondation Jean et Suzanne Planque [5] .
Un premier ensemble est construit au XIIIe siècle par les frères Prêcheurs à l'extérieur des remparts de la ville .
L'église sera reconstruite peu avant le milieu du XIVe siècle et fera l'objet de nombreux remaniements.
Du XVe au XVIIe les frères prêcheurs adosseront aux flancs sud et est des chapelles latérales.
À la fin du XVIIe siècle, l'église fait l'objet de remaniements inspirés par la Contre-Réforme. Sous la maitrise de Laurent VALLON, les murs de la nef sont surélevés au dessus des adossés et surmontés d'une croisée d'ogive. Un dessin en trompe-l'œil attribué à Jean-Claude CORDIER est peint dans le chœur entre 1691 et 1703.
Devenu temple décadaire sous la Révolution, elle sera réaffectée au culte en 1802.
La dernière modification notable sera faite entre 1855 et 1860 avec la mise en place de la façade néo-classique par l'architecte diocésain Henri REVOIL.
En 2006, l'église est fermée pour des raisons de sécurité et de 2008 à fin 2020, des travaux de renforcement et de restauration sont effectués.
Source[6]
Chapelle située le long de l'avenue Philippe Solari à Aix-en-Provence, totalement enclavée dans les bâtiments de l'hôpital Saint-Jacques.
La chapelle actuelle est située sur l'emplacement d'une ancienne église romane du XIe siècle.
À l'origine dédiée à Saint-André, elle prend, au XIVe siècle, le vocable de Notre-Dame-de-Consolation, et au début du XVIe siècle, elle est intégrée à l'ensemble hospitalier édifié par Jacques de La ROQUE. Vers 1585, elle devient l'église conventuelle des Capucins et le cœur qui était avant au niveau du parvis actuel est déplacé. Des fouilles récentes ont d'ailleurs permis d'émettre l'hypothèse qu'à partir du XVIe siècle, le parvis avait servi de cimetière.
Depuis septembre 2018, elle est confiée aux maronites d'Aix-en-Provence qui pourront y célébrer le culte catholique en langue arabe selon les rites propres à la liturgie des chrétiens d'Orient.
Nommée aussi chapelle Saint-Jacques ou chapelle de l'Hôpital, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis novembre 1987[7]
De l'ancien couvent des Augustins (du XVe siècle), il reste principalement le clocher emblématique et sa chapelle, ainsi que des murs englobés dans les immeubles de construction ou rénovation plus récentes.
L'entrée de l'église et son narthex, conservés sur la rue Espariat, sont a présent occupés par un magasin.
Le clocher fut construit en 1472, constitué d'une tour carrée et d'un étage octogonal porté par un encorbellement circulaire. En 1667, il fut surmonté d'un campanile en fer forgé.
Le couvent et son église furent saisis et vendus comme bien national à la Révolution.
Inscrit partiellement aux monuments historiques [8]
Chapelle de l'ancien monastère de la Visitation
Chapelle de l'ancien monastère de la Visitation J-P GALICHON
On la connaît comme chapelle de la Visitation, chapelle des Ursulines, voire chapelle Sainte-Catherine de Sienne.
Cette chapelle se situe dans la partie Nord de l'ensemble du monastère construit entre 1647 et 1652 sur les plans de Pierre PAVILLON.
L'escalier de 13 marches qui mène à la façade principale de style baroque, était fort délabré à cause d'écoulements souterrains déviés dans les années 1970. La municipalité a racheté cet édifice et fait procéder à des travaux de soubassement en béton sur micro-pieux puis à un ravalement de la façade noircie par la pollution en 2015-2016. Les travaux, dirigés par l'architecte GIRARD, lui ont rendu son lustre d'antan.
La façade avait déjà subi des modifications. Notamment un bas-relief de la Visitation qui occupait dans le médaillon central la place de la Vierge actuelle. Et les statues de 2 évêques ont été remplacées par celles de Saint-Augustin et de Sainte-Ursule.
Une première chapelle est construite en 1625 pour desservir le couvent des carmélites d'Aix-en-Provence[10]. La chapelle actuelle est bâtie selon les plans de Thomas VEYRIER (1658-1736) de 1695 à 1701[10]. La façade est réalisée par Laurent VALLON (1652-1724) en 1697[10].
Les carmélites sont expulsées de leur couvent à la Révolution française et la chapelle est transformée en temple de la Raison. En 1816, saint Eugène de MAZENOD (1782-1861), fondateur des oblats de Marie-Immaculée, acquiert l'ancien couvent et sa chapelle pour en faire une maison de formation pour les jeunes prêtres destinés à réévangéliser les populations paysannes de Provence déchristianisées depuis la révolution. C'est donc la première fondation de la congrégation [6].
La chapelle est classée au titre des monuments historiques en 1911[11]
La Coupole
Saint Eugène de MAZENOD
Saint-Roch
Saint Charles BORROMÉE
Église Saint-Jean-Baptiste du Faubourg
Église Saint-Jean-Baptiste du Faubourg J-P GALICHON
Église où Paul CEZANNE épousa Hortense FIQUET le 28 avril 1886.
En 1697, Jean et Laurent VALLON reçoivent commande d'un couvent et d'une église dont les travaux se terminèrent en 1702. Son plan inhabituel en forme de croix grecque possède une indéniable parenté avec les deux précédentes réalisations des Vallon, les églises des Jésuites et des Prêcheurs. Des cinq coupoles initialement prévues, seuls, la nef centrale et le bas-côté sud ont été réalisés. Un bas-côté nord sera rajouté au XIXe siècle.
Édifice classé au titre des monuments historiques en 1983[12].
L'église du Saint-Esprit est un édifice catholique. Elle a été construite au XVIIIe siècle à l'emplacement d'un hôpital pour enfants, dénommé l'hôpital du Saint-Esprit géré au XIVe siècle par les frères hospitaliers de l'Ordre du Saint-Esprit. Ordre fondé à Montpellier vers 1197.
Œuvre des architectes aixois Laurent et Georges Vallon, père et fils, de 1706 à 1728.
C'est dans cette église que MIRABEAU fut marié à Emilie de COVET MARIGNANE en 1772.
Sur le fronton de la façade on peut y remarquer un oratoire avec la statue de saint Roch.
L'édifice de style baroque est protégé par un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 31 décembre 1985[13].
Chapelle des Jésuites du lycée du Sacré-Cœur J-P GALICHON
L'architecte Laurent VALLON réalise avec cette chapelle sa première église. Suivront celle du Saint-Esprit, des Prêcheurs et Saint-Jean-Baptiste-du-Faubourg. Il la positionne dans la perspective de la rue Félicien David.
La haute façade appelée à recevoir une décoration baroque, reste inachevée.
Cette chapelle possède toutefois un élément décoratif inattendu : une anamorphose murale, la seule conservée en France. Elle est située au-dessus de la nef mais n'est pas accessible au public. Sur plus de 8 mètres de long se déploie un paysage littoral, une ville portuaire fortifiée.
En 1982, le site est classé monument historique, et il fut rebaptisé Couvent des Jésuites[14] .
Source [15]
Église orthodoxe des Saints-Archanges
Église orthodoxe des Saints-Archanges J-P GALICHON
Anciennement chapelle de la Pureté.
La congrégation des Filles de la Pureté est fondée en 1680 par de pieux aixois pour venir en aide aux jeunes filles en danger moral et installée avant rue Longue Saint-Jean.
Georges Vallon construit au même moment l'église Saint-Jérôme (Saint-Esprit) dont le chevet touche la chapelle. « Il est donc tout à fait normal de supposer qu'il ait été chargé de donner les plans de la nouvelle chapelle » (J Boyer).
Cet édifice de dimensions modestes est composé d'une simple nef voûtée d'arêtes se terminant par une abside demi-circulaire.
Sous la Révolution, la congrégation est dissoute et la chapelle vendue. Les Pénitents Gris l'achetèrent en 1816 et l'occupèrent jusqu'en 1859 date de leur installation actuelle rue Lieutaud. Annexe de Saint-Esprit, elle est désaffectée en 1905. Elle servit d'entrepôt puis abrita ces dernières années une usine électrique.
La paroisse protestante d'Aix-en-Provence est installée dans une ancienne synagogue (dans laquelle s'est marié le compositeur Darius MILHAUD). Un édifice racheté à la communauté juive par l'Église réformée aixoise, en quête de lieu de culte, en 1952. Témoins de ce passé hébraïque, deux chandeliers à sept branches et une plaque commémorative, en hébreu et en français, relatant l'histoire du lieu et mentionnant les Justes des nations de la ville, dont le pasteur Henri MANEN, aumônier du Camp des Milles (" Justes parmi les Nations ").
Le pavillon et son jardin ont été construits en 1652 pour Lucrèce de FORNIN-SOLLIÈS à la demande de Louis de MERCOEUR, duc de Vendôme et gouverneur de Provence. À son décès, le pavillon appartint successivement à : Gautier de la MOLLE en 1682, avocat général, en 1730 à J.B. VAN LOO, peintre et au XIXe siècle à H. DOBLER qui le légat à la ville pour en faire un musée.
Source[6]
Aix-en-Provence doit sa fondation par les romains à la présence de sources thermales. Ses eaux contribuèrent au Moyen Âge à alimenter des bains publics et les artisanats dont des tanneries. En 1627, la municipalité achetait les bains publics de la rue des Étuves, et confiait la gestion à un médecin.
L'actuel établissement fut construit après la découverte dans ce quartier de l'Observance d'une nouvelle source.
L'architecte VALLON dessina le bâtiment qui fut plusieurs fois agrandi et modernisé.
Source[6]
La Tourreluque ou « tour de guet » est une tour d'angle, vestige du rempart construit au Moyen Âge autour d'Aix-en-Provence. Elle a servi de poudrière. Elle est contiguë à l'établissement des thermes d'Aix-en-Provence dont elle est la limite nord.
La construction de cette tour au XIVe siècle s'inscrit dans une période où l'insécurité régnant dans la ville, Aix s'entoure d'un rempart pour protéger ses habitants[17]. Jusqu'en 1848 la ville était entourée d'une enceinte flanquée de tours, dont la Tourreluque est le seul vestige.
Situé sur la sur la colline des Lauves.
De 1902 à sa mort en 1906, Paul CÉZANNE travaille tous les matins dans cet atelier de lumière et de silence, berceau de dizaines d'œuvres aujourd'hui conservées dans les grands musées du monde, dont les dernières Grandes Baigneuses.
L'archevêché fut établi dans ce lieu vers 1340. le palais fut sans cesse agrandi jusqu'au XVIIIe siècle pour être digne de la puissance des princes de l'église.
Un vaste réaménagement fut mené de 1650 à 1730 auquel l'architecte Laurent VALLON participa.
La façade ouest avec son portail colossal fut créé en 1715. Il est fermée par une belle porte dont le décor d'un goût très parisien attribué à Bernard TORO. En 1770, Monseigneur Raymond de Boisgelin devient archevêque d'Aix. Son action sur le plan culturel comme politique a permis un temps de paix et de développement méconnu par les aixois.
Les armes qui la surmontent sont celles de Mgr de BAUSSET-ROQUEFORT (1817). Au nord-est l'originalité de ce grand escalier à double révolution (1670) vient de sa composition inédite en diagonale.
Sécularisé en 1905, il devint un musée en 1910 pour conserver les tapisseries des évêques. Les collections ont été enrichies au cours du XXe siècle.
Le palais épiscopal est classé aux monuments historiques en 1942 [18], la porte de la façade est classée aux monuments historiques en 1926[19].
Hôtel particulier situé à Aix-en-Provence édifié au XVIIe siècle.
Le monument fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis 1929[20].
La Fondation Vasarely est un centre architectonique (création d'une structure mêlant art et architecture au service d'un sens qui lui est propre) situé à Aix-en-Provence, érigé entre 1971 et 1976 par l'artiste contemporain franco-hongrois Victor Vasarely. Il abrite dans une architecture faite d'alvéoles des œuvres de Vasarely intégrées aux façades et à des murs internes du bâtiment, qui de son vivant pouvaient servir d'inspiration pour les commandes qu'on lui passait. Il est classé aux Monuments historiques depuis 2013.
Construit de 1647 à 1651 par Jean LOMBARD, puis par Pierre PAVILLON, pour Pierre MAUREL, riche marchand de draps. Il devint maître des courriers des postes en la généralité de Provence, puis acheta une charge anoblissante de conseiller à la Cour des comptes, puis devint intendant des finances du roi.
Le bâtiment marque une transition entre le maniérisme et l'ère baroque. Sa façade est remarquable par les deux atlantes du sculpteur Jacques FOSSÉ soutenant le balcon de l'étage noble.
Le monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis février 1990[21] .
Fontaines
Fontaine de la Rotonde
Fontaine de la Rotonde - Détail des Beaux arts en premier plan
Fontaine d'Albertas
Fontaine moussue
Fontaine Villeverte
Fontaine de la Rotonde : fontaine édifiée en 1860 sur les plans des ingénieurs TOURNADRE et SYLVESTRE. Haute de 12 mètres, la fontaine est construite en pierre et composée de deux bassins. Les lions, dauphins, cygnes et enfants sont l'œuvres de TRUPHÈME. Les trois statues qui la surmontent, représentent la Justice (vers le Cours), l'Agriculture (vers Marseille) et les Beaux-Arts (vers Avignon), formant une étoile routière. les sculpteurs RAMUS, CHABAUD et FERRAT en sont les auteurs. [16]
Fontaine de la place d'Albertas : la place a été construite en six ans, de 1735 à 1741, par Jean-Baptiste d'ALBERTAS face à l'hôtel où il demeurait. Son ornementation métallique ne date que de 1912 et a été fondue et coulée par les élèves des Arts-et-Métiers. La place constitue un décor architectural qui met en valeur la fontaine circulaire. [16]
Fontaine moussue : construite en 1666 par l'architecte Jacques FOSSÉ, la fontaine dite "moussue" est l'une des trois fontaines du cours Mirabeau. Elle devait être ornée d'un triton, remplacé trois ans plus tard par quatre enfants soutenant une vasque d'où sortait l'eau de la ville. On ne voit plus rien de tout cela aujourd'hui. [16]
Fontaine Villeverte : la fontaine Villeverte est située sur la place Paul FERREOL. Alimentée par la source sous la traverse de la Molle, elle date de 1683 et fut sculptée par ESCURSAU. À ce jour, elle possède deux vasques : une large, à margelle basse, qui servait aux bétail lors de la transhumance ; et l'autre, en forme de conque, qui permettait à la population d'y puiser l'eau. Le bassin et la conque sont alimentés chacun par un mascaron en bronze représentant une tête d'homme d'allure sévère, bouche ouverte. À son sommet, se trouve une urne en fonte placée là en 1848.[16]
Fontaine des deux canons
Fontaine des quatre Dauphins
Fontaine Pascal
Fontaine des deux canons : Située rue Boulegon elle date de 1532 et participe au charme de la rue. Elle était à l'origine décorée d'une frise et de têtes sculptées qui furent ensuite remplacées par deux canons. C'est la plus ancienne fontaine de la ville encore debout à ce jour.[16]
Fontaine des quatre Dauphins : sculptée en 1667 par Jean-Claude RAMBOT sur l'ancienne place Mazarine. Protégée au titre des Monuments Historiques en 1905, elle se compose d'un bassin circulaire réalisé en pierre froide de la Sainte Baume, dont le centre est occupé par un obélisque décalé et supporté par quatre dauphins. Leurs nageoires caudales sont quant à elles sculptées dans de la pierre de Calissanne.[16][22]
Fontaine Pascal : la fontaine Pascal est inscrite Monument historique en 1929. Elle se situe en haut du Cours Sextius[23].
Une précédente fontaine fut édifiée à cet emplacement en 1713 mais la source à partir de laquelle elle tirait l'eau n'en apportait pas assez. En temps de sécheresse, la population du quartier souffrait de ce manque, et des épidémies se propageaient. En 1833, afin de mettre un terme à ces pénuries répétées, on fora plus profondément dans le puits. Pour célébrer ce nouveau flux d'eau, une fontaine fut construite après la démolition de l'ancienne, qui rappelait des temps difficiles.
La situation resta inchangée jusqu'en 1922 quand Sylvain PASCAL, un riche commerçant de la rue des Cordeliers, décida d'honorer les habitants de son quartier en offrant une fontaine symbolisant la beauté et le charme de la Provence. Le monument, dessiné par l'architecte LIEUTAUD et exécuté par le sculpteur BAILLE, montre, sur une urne située au sommet, une farandole de quatre jeunes Provençales, accompagnées sur le piédestal par un tambourinaire. De chaque côté du massif au centre, sont représentées deux têtes d'un Bacchus juvénile, dont les canons crachent l'eau dans deux vastes coquilles.
Repères géographiques
Aix-en-Provence se trouve au sud de la France, dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à 30 km de Marseille. On l'appelle aussi "Aix".
Les anciens cantons d'Aix-en-Provence (avant 2015) :
Buste de Victor LEYDET - Homme politique français né le 3 juillet 1845 à Aix-en-Provence et décédé le 22 octobre 1908 à Paris. Conseiller général du canton de Peyrolles-en-Provence - Député[24]
Mémorial aux anciens combattants - sculptureen bronze de Jean LAMORE 2013 - La lionne symbolise la protection de la mémoire
Paul CÉZANNE vers 1900 - Musée GRANET (Aix-en-Provence) - Henri PONTIER sculpteur (1842-1926)
Portrait de l'artiste par Paul CEZANNE - Vers 1875 - Musée d'Orsay à Paris
Le tribunal
Chapelle du couvent des Andrettes - Acruelle chapelle du Lycée Mignet
Né en 1792. Avocat, notaire, recteur d'académie, procureur, membre du Conseil d'État. Député de 1835 à 1842 et de 1844 à 1848. Conseiller général du Canton de Cadenet de 1847 à 1848. Commandeur de la Légion d'honneur en 1860. Décède en 1862.
Joseph CHAMBAUD
juin 1831 - août 1835
Antoine AUDE
août 1835 - mars 1848
Jassuda BÉDARRIDE
mars 1848 - mai 1849
Michel TOUSSAINT
mai 1849 - jun 1849
Félicien AGARD
juin 1849 - août 1849
Émile RIGAUD
août 1849 - janvier 1863
Pascal Paul ROUX
janvier 1863 - septembre 1870
Jean-Philippe ALEXIS
septembre 1870 - avril 1871
Jules VIEIL
avril 1871 - mai 1871
Gustave HEIRIEIS
mai 1871 - mai 1873
Martial BOUTEILLE
mai 1873 - décembre 1874
Eugène de MOUGINS de ROQUEFORT
décembre 1874 - mai 1876
Salomon BEDARRIDES
mai 1876 - octobre 1877
Eugène de MOUGINS de ROQUEFORT
octobre 1877 - décembre 1877
Salomon BEDARRIDES
décembre 1877 - mai 1884
Henri TASSY
mai 1884 - juin 1884
Alfred GAUTIER
juin 1884 - 1886
François MANDIN
1886 - mai 1888
Benjamin ABRAM
mai 1888 - mai 1896
Gabriel BARON
mai 1896 - octobre 1897
Maurice BERTRAND
octobre 1897 - mars 1902
Joseph CABASSOL
mars 1902 - novembre 1908
Maurice BERTRAND
novembre 1908 - novembre 1919
Joseph JOURDAN
novembre 1919 - mai 1925
Eugène DEBAZAC
novembre 1925 - mai 1929
Joseph JOURDAN
mai 1929 - novembre 1934
Louis COIRARD
novembre 1934 - mai 1935
Jean PEYREAL
mai 1935 - mai 1940
Célestin COQ
décembre 1940 - août 1944
Jules SCHULLER
août 1944 - mai 1945
Président
Henri MOURET
mai 1945 - janvier 1967
Conseiller général d'Aix-en-Provence-Nord (1958-1964).
Félix CICCOLINI
27 janvier 1967 - 29 juin 1978
Né le 02/10/1916 à Cozzano (Corse-du-Sud), décédé le 01/05/2010 à Ajaccio (Corse-du-Sud). Avocat, conseiller général du canton d'Aix-en-Provence-Nord (1964-1979), sénateur (1971-1989)[25].
Alain JOISSAINS
29 juin 1978 - 18 mars 1983
Jean-Pierre de PERETTI
18 mars 1983 - 24 mars 1989
Né le 26/06/1930 à Lausanne (Suisse), décédé le 08/10/2001 à Tours (Indre-et-Loire). Député (1988-1993)[26].
Jean-François PICHERAL
24 mars 1989 - 18 mars 2001
Né le 26/02/1934 à Montpellier (Hérault). Sénateur (1998-2008)[27].
Maryse JOISSAINS-MASINI (née CHARTON)
18 mars 2001 - 2021
Née le 15/08/1942 à Toulon (Var). Avocat, députée (2002-2012)[28].
Sophie JOISSAINS
septembre 2021 - (2026)
Née le 25/10/1969 à Aix-en-Provence. Sénatrice (2008-2020)[29]. Source[30]
Antoine Raymond Joseph de BRUNI, chevalier d'ENTRECASTEAUX, navigateur qui découvrira l'arbre à pain et les Îles Kermadec, né le 8 novembre 1737, décédé le 21 juillet 1793
André CAMPRA, compositeur né le 3 décembre 1660, décédé à Versailles (Yvelines) le 29 juin 1744
Georges Michel Claude DUBY, historien né à Paris le 7 octobre 1919, décédé le 3 décembre 1996
Yvette GUILBERT, chanteuse née à Paris le 20 janvier 1865, décédée le 3 février 1944
Jean MURAT, acteur né à Périgueux (Dordogne) le 13 juillet 1888, décédé le 4 janvier 1968
Pierre SCHAEFFER, ingénieur, compositeur né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 14 août 1910, décédé le 19 août 1995
Monument aux morts
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Monument aux morts, situé place des Combattants.
Monument aux morts 1914-1918, 1939-1945 et Algérie, situé au cimetière Saint-Pierre.
Monument aux morts 1914-1918, aux Arméniens massacrés par les Turcs en 1915, situé place de la Rotonde.
Monument aux morts 1939-1945, aux Juifs déportés, situé route Chemin des Déportés.
Plaque commémorative à la mémoire des professeurs de droit d'Aix morts pour la France en 1914-1918, situé avenue Robert Schuman, Université de Droit.
Monument aux morts 1914-1918 aux soldats africains morts en servant la France, situé dans le cimetière communal.
Émigration
Émigration en Algérie
Quelques personnes, natives d'Aix-en-Provence, ont émigré en Algérie :
Jean François Chrysostome BELLON-PARAT, né le 05/09/1805, décédé le 28/06/1879 à Oran. Brigadier au 18e régiment d'artillerie à Bourges (Cher) en 1839, puis entrepreneur en maçonnerie et propriétaire à Mangin (Algérie). Filiation inconnue. Il épouse avant 1839 Marie Françoise CHERY, décédée le 06/07/1862 à Mostaganem (Oran), filiation inconnue, dont :
- Joséphine Louise PARAT, née le 14/10/1839 à Bourges, décédée le 09/07/1861 à Relizane (Oran), qui épouse à Aïn-Témouchent (Oran), le 27/09/1856, Joseph Aimé BERTRAND, né le 28/04/1831 à Chantilly (Oise), décédé le 12/08/1863 à Relizane, marchand boucher, d'où postérité.
Thérèse Marie LONG, née le 14/04/1828, décédée après 05/1878 en Algérie. Tailleuse à Alger (1857). Fille de Joseph Antoine (° ca.1787), ancien ouvrier charcutier, domicilié à Aix, Grande-rue (1828), puis employé à l'Ecole des Arts et Métiers, et de Rose Marie GINOUX. Elle épouse à Alger, le 20/06/1857, Pierre André BARCHI, né le 02/11/1817 à Gravesano (Suisse), décédé après 05/1878, docteur en médecine à Bugeaud (Constantine), fils de André et de Marie Gertrude VANINI, dont :
- Rose BARCHI, née le 30/07/1848 à Aix, qui épouse à Souk-Ahras (Algérie), le 16/04/1868, Ernest Marie Augustin du ROY de CHAUMARAY, né le 16/12/1838 au château de Lachenaud, commune de Bussière-Hoffy, arrondissement de Bellac (Haute-Vienne), greffier de la justice de paix du canton de Souk-Ahras (1868), fils de Charles et de Euphémie Françoise du GARREAU.
- Caroline Antoinette Louise BARCHI, née le 10/04/1858 à Bugeaud (Constantine), qui épouse à Bugeaud, le 11/05/1878, Paul Eugène Auguste ROUSSET, né le 20/11/1832 probablement à Nyons (Drôme), capitaine commandant le pénitencier militaire de Bône, fils de Joseph Auguste (+ 01/02/1854 Nyons), et de Jeanne Elisabeth BONNET (+ ap. 05/1878), rentière, domiciliée en 1878 à Nyons.
Julien LIFRAN, né le 06/01/1848, décédé en Algérie, cultivateur (1879) à l'Oued-Rehan, commune d'Affreville, Blida (Alger). Fils de père et mère inconnus. Il épouse à Affreville, le 30/04/1879, Marianne Victorine Eugénie MOUGIN, née le 21/01/1844 à Eguenigue, Haut-Rhin (aujourd'hui Territoire de Belfort), fille de François Xavier (+ 24/05/1866 Eguenigue) et de Marie GIROL. L'épouse était veuve de Frédéric MONNIER (° 17/07/1837 Mas, Ardèche, + av. 04/1879), cultivateur à l'Oued-Rehan, fils de Henri et de Catherine FAMITTE. Pas de postérité établie à ce jour.
Alexandre Marius TESQUET, né le 25/01/1861, décédé après 1885 en Algérie, maçon, domicilié (1885) à Isserbourg, annexe de Blad-Guitoun, canton de Ménerville (Alger), fils de Jacques (+ ap. 01/1885) et de Baptistine Thérèse CABASSU (+ ap. 01/1885). Il épouse à Blad-Guitoun, le 24/01/1885, Marie Joséphine GERMSER, née le 19/01/1864 à Alger, fille de Joseph (° 18/03/1823 Schleithal, Bas-Rhin, + 16/12/1888 Courbet, Alger), facteur des postes, domicilié rue du Hamma n°13 à Alger, et de Caroline GOEPP (° 12/10/1842 Renchen, duché de Bade, Allemagne, + ap. 03/1903 sans doute à Courbet), couturière. Pas de postérité établie à ce jour.
Les Archives départementales des Bouches-du-Rhône - Dépôt d'Aix, disposent d'un très important fonds de registres notariaux dont les plus anciens datent du XIIIe siècle. Grace à l'immense travail de quelques généalogistes bénévoles de l'A.G.13, dont MM. Léon MARTIN et Guy BARDET, les chercheurs disposent d'un relevé exhaustif des Contrats de mariage rédigés à Aix pour la période 1464-1638, soit plus de 30 000 actes.