L'abbatiale fut commencée entre 1041 et 1052 par l'abbé Odolric.
Tympan achevé au XIIe siècle. Il représente le Jugement dernier, d'après l'Évangile selon Mathieu. Il comporte 124 personnages, l'ensemble est divisé en trois niveaux.
L'intérieur possède une voûte de 22 mètres de haut, le chœur est entouré d'un déambulatoire pour circuler autour des reliques de Sainte Foy. Les vitraux sont de Pierre Soulages.
Le reliquaire de Sainte Foy a été créer par l'orfèvre GOUDJI pour les frère Prémontrés. Un reliquaire suspendu entre les colonnes est accessible aux pèlerins à partir du déambulatoire. Il a été béni le 12 octobre 2014 au cours de la messe de la Sainte Foy. Le reliquaire suspendu est en forme de tour octogonale comme le clocher de l'abbatiale.
L'orgue a été construit en 1898 par les ateliers Puget. Il comprend 15 jeux, deux claviers et un pédalier.
Les onze grilles qui clôturent le sanctuaire et le chœur de Sainte Foy datent de la fin du XIIe ou début du XIIIe siècle. La légende dit que les grilles ont été fabriquées avec les fers des captifs délivrés par l'intervention de Sainte Foy.
L'ancienne abbaye bénédictine est classée aux M.H depuis 1840[2]
Le pont fut construit en 1410 et permettait le franchissement de "La Dourdou" par les "romieus" (Mot occitan signifiant pèlerins). Ce pont donnait accès au chemin d'Aubin et de Villefranche de Rouergue.
Le pont a été classé à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 9 juillet 1930 [3]. D'après les constatations faites par les ingénieurs des Ponts et Chaussées, les assises pourraient être sinon romaines du moins très antérieures au XVe siècle.
Chapelle du XVe siècle située à l'écart du village sur un piton rocheux. Ancienne chapelle Notre Dame, elle a la particularité d'avoir une cavité souterraine avec deux bassins.
Selon la légende, la chapelle sainte Foy aurait été construite à l'emplacement où le moine ramenant les reliques de sainte Foy (dérobées à Agen) tomba épuisé. C'est alors que la sainte, en songe, lui demanda: "Vòls de vin per un jorn d'aiga per totjorn" (veux tu vin ou de l'eau? ) . Optant pour l'eau il frappe le rocher. depuis ce jour, en contrebas de la chapelle, coule une source aux vertus curatives.
La source est devenue lieu de pèlerinage par la suite.
Sur la VIA PODIENSIS du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le village est situé au confluent du Dourdou de Conques[4] et de l'Ouche[5] , qui forme à cet endroit une sorte de coquille (« Concha » en latin, « Conca » en occitan), qui aurait donné son nom au village.
Démographie
Conques absorbe en 1832 l'ancienne commune de Montignac et avec Sénergues l'ancienne commune de Saint-Marcel.
.
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
803
806
1 234
1 317
1 309
1 360
1 418
1 387
1 483
1 388
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 288
1 301
1 220
1 267
1 282
1 286
1 211
1 117
993
990
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
902
755
725
709
686
647
561
529
479
420
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
404
362
302
286
269
-
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.