12300 - Villefranche-de-Rouergue

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Villefranche-de-Rouergue
Informations
Pays    France
Département    Aveyron
Métropole
Canton   12-22   Villefranche-de-Rouergue

  12-42   Villefranche-de-Rouergue (Ancien canton)

Code INSEE 12300
Code postal 12200
Population 11 781 habitants (2018)
Nom des habitants Villefranchois, Villefranchoises
Superficie 4 585 hectares
Densité 256.95 hab./km²
Altitude Mini 237 m
Point culminant 544 m
Coordonnées
géographiques
44.353333° / 2.035° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier


Les bases d'un premier établissement furent jetées sur la rive gauche de l'Aveyron en 1099 par Raymond IV de Saint-Gilles, à l'emplacement de sites métallifères exploités depuis l'Antiquité. Lorsque les Capétiens prirent le pouvoir sur le comté de Toulouse l'ancienne capitale administrative du Rouergue, Najac, siège de la sénéchaussée de Rouergue, fut jugée trop fidèle à l'ancienne dynastie Alphonse de Poitiers décida de créer ex nihilo une ville nouvelle sur la rive droite à quelques kilomètres de là et d'y transférer le siège de son administration, afin de casser les anciennes allégeances. Il fonda donc Villefranche-de-Rouergue en 1252 dotée de franchises et d'exemptions fiscales pour assurer le succès de l'entreprise, d'où le nom de la ville.

Histoire de la commune

Absorbe entre 1820-?, (avec Saint-Rémy / Maleville) Veuzac

Héraldique

Blason de Villefranche-de-Rouergue Version mairie : De gueules au pont de trois arcades d'argent, crénelé de cinq pièces, accosté de deux tours carrées, de même ouvertes et crénelées aussi de trois pièces chacune, le tout maçonné de sable, planté dans des eaux d'argent, ondées d'azur et surmonté de la croix de Toulouse d'or, au chef de France[1].
Version Armorial de France : De gueules au pont de trois arches d'argent, maçonné de sable, sommé à dextre et à senestre de deux tours carrées d'argent maçonnées de sable, le tout posé une mer d'azur (d'argent) et surmonté d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or[2] [3].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Aveyron
  • Arrondissement - 1801-1919 : Villefranche --> 1919-2024 : Villefranche-de-Rouergue
  • Canton - 1801-1919 : Villefranche --> 1919-2024 : Villefranche-de-Rouergue
  • Commune - 1801-1919 : Villefranche --> 1919-2024 : Villefranche-de-Rouergue

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine bâti

Croix monumentale

Ensemble de la croix - Photo Christine BURNY

Croix située sur la Place Notre-Dame.
Réalisée en 1843 par Michel TARAYRE, rénovée en 2016.

Collégiale Notre-Dame

Photo J-P GALICHON
Photo J-P GALICHON


L'histoire de la collégiale est liée à la création de la ville.
Lors de la fondation de la cité sur les rives de l'Aveyron par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse, frère de Louis IX en 1252, un plan régulier en bastide avait été dressé.
Commencés en 1260 par l'abside, les travaux furent interrompus par la "guerre de cent ans" et l'occupation du Rouergue par les Anglais. En 1327 le chœur était achevé.
En 1419 Charles VI accorda à la ville outre des subsides, une exemption de la taille pendant 20 ans, ce qui permit avec des dons de particuliers de poursuivre l'édification du clocher.
En 1448 un chapitre de 26 chanoines est installé.
En 1474, les voûtes et la toiture furent achevées. Le 24 juin 1519, l'évêque de Rodez , le bienheureux François d'ESTAING consacre l'église.
En 1561 l'édifice est pillé par les huguenots durant les guerres de religion.
En 1585 le clocher reçut sa couverture à lanterne tel qu'on peut le voir aujourd'hui.
En 1794, le conseil de ville soutenu par les habitants évita la démolition voulue par CHATEAUNEUF-REDON, représentant la convention.

Quelques dimensions

La nef a une longueur de 55,5 mètres, une largeur de 13 et une hauteur de 22 sous clés.

Le clocher porche

On accède à la collégiale par un porche qui supporte le clocher haut de 56 mètres. Le clocher porche enjambe la rue au moyen d'arcs brisés.
Au second étage court une galerie de style flamboyant sur les quatre faces.
L'horloge municipale a été placée en 1503.
Les niches du porche n'ont jamais été équipées de statues.
Le clocher renferme un carillon qui comportait 7 cloches en 1819, 32 en 1940 et 49 cloches depuis 2014.

Les stalles

Stalles en chêne : œuvre d'André SULPICE "menuisier de Marvejols". Engagée par le prévôt en 1473, la tâche s'achèvera 15 ans plus tard.
A noter l'excellence du travail sur les miséricordes.

Grand orgue

Placé dans la chapelle gauche du transept en 1432, il est agrandi en 1626 puis installé en tribune en 1809.
En 1848 l'orgue est transformé par PUGET.
Entre 1992 et 1998, il est entièrement restauré. Il conserve 400 tuyaux anciens sur les 1500 de l'instrument.
La partie instrumentale du grand orgue est classée depuis 1973[4]

L'église est classée aux monuments historiques depuis 1892 [5]

Source[6]

Patrimoine de l'église


Autres photos



Église Saint-Augustin

Chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat

Photo J-P GALICHON
Photo J-P GALICHON


Chapelle située à l'emplacement de l'ancien couvent des Franciscains mentionné en 1290 et détruit après la Révolution. Seul une salle capitulaire du XIVe de cet ancien couvent subsiste et sert de crypte.
La chapelle de style néo-gothique a été édifiée de 1952 à 1958 par l'architecte BOSSER sur des plans de Dom Odilon HITIER. Elle est dédiée à Sainte-Émilie-de-Rodat, fondatrice de la congrégation de la sainte Famille.
Des fresques de Jean BRINGUIER, un groupe sculpté de Denis PUECH et les vitraux de Gabriel LOIRE ornent la crypte.


Ancienne chapelle Saint-Jacques

Photo J-P GALICHON
Photo J-P GALICHON


Chapelle avec façade de style gothique flamboyant.

Édifice construit en 1455 à l'initiative des consuls de la ville afin d'accueillir les pèlerins de Saint Jacques. À cette époque la ville était une halte sur la Via Podiensis.
La chapelle devint le siège de la confrérie du bienheureux saint Jacques en 1493.
La porte conserve ses vantaux de bois ornés d'un décor à plis de serviette.
Église inscrite depuis 2003 aux monuments historiques[7]
Source[8]

Chapelle Sainte-Croix, des Pénitents noirs

Photo J-P GALICHON


La confrérie à été fondée en 1609, après celle des pénitents bleus.
La chapelle est édifiée à partir de 1643.
Édifice en forme de croix grecque avec un toit de lauze. La façade est austère, mais l'intérieur est dans le style baroque.
Le retable en bois du chœur, daté de 1709, évoque la Passion du Christ.

Source[8]

Chartreuse Saint-Sauveur

Vue sur le grand cloître - Photo J-P GALICHON
Chapelle - Photo J-P GALICHON


La chartreuse est classée aux M.H depuis 1840[9]

Fontaine du Griffoul

La fontaine - Photo J-P GALICHON


Fontaine édifiée en 1336 par les consuls de la ville. Alimentée par une source, elle permettait le ravitaillement par les femmes, domestiques et porteurs d'eau.

La fontaine est classée aux M.H depuis le 10 mai 1920[10]


Place Notre Dame

Cette place, entièrement entourée d'arcades médiévales, constitue le cœur de la ville. Sur la place se déroulaient trois marchés par semaine où les paysans pouvaient écouler leur production et les colporteurs s'approvisionner en marchandises.
Au milieu du XVIIIe siècle le sol pentu de la place est creusé et nivelé afin d'améliorer la circulation. À ce moment l’escalier à balustres est édifié.

  • L'ancien hôpital Saint-Martial se situe sur cette place et a été construit à côté de la collégiale en 1348-1349 pendant la Grande Peste. L'établissement était confié à des religieux et permettait de soigner les malades et d'abriter les plus démunis.
  • La maison Armand a été construite après l'incendie de 1497, la façade en pierre est ouverte par des claires-voies. Ses fenêtres à meneaux décorées d'un bâton écoté ou d'un cordon torsadé permettent l'éclairage de l'habitation.
  • Les maisons Pomairols[11] ; Dardennes[12]; Trebosc[13]; Soulie[14]; Salingardes [15]; du Rieu [16]; Ricard [17]; Palis [18]; Labarie[19]; Ganac[20]; Breton [21]; Bouillac [22]; Almaric [23] complètent le patrimoine de la place

L'ensemble de la place est classée aux M.H depuis 1992[24]

Hôtel de ville

Bâtiment de style néo-classique dont le fronton rappelle son ancienne fonction : le palais de justice. Édifié en 1861.

Repères géographiques

Villefranche-de-Rouergue est située dans la vallée de l'Aveyron, sur la faille géologique qui sépare le Causse (terre à blé) du Ségala (terre à seigle).

Écarts

  • Aumières, hameau 12200 Villefranche-de-Rouergue
  • Oulières, hameau 12200 Villefranche-de-Rouergue
  • Veuzac, hameau 12200 Villefranche-de-Rouergue


Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 8 497 9 331 9 283 8 803 9 540 8 738 9 088 9 705 9 613 10 826
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 10 172 9 719 9 312 10 124 10 366 9 836 9 734 8 426 9 730 8 352
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 8 439 7 423 7 825 7 908 8 479 9 257 8 676 9 540 10 709 12 284
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 12 693 12 291 11 919 12 040 11 742 11 894 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

En photos

Notables

  • Voir le livre : "Une famille de Villefranche de Rouergue, POMAIROLS"; cette famille qui s'installe à Villefranche à la fin du 15ème siècle, devient fameuse avec Jean de POMAIROLS, le "héros de la peste" (il s'agit de l'épidémie qui frappe la ville, comme d'ailleurs la France entière en 1628, mais qui sera contenue grâce, entre autres, à l'action remarquable de Jean) ; une plaque en cuivre, qui porte la décision du conseil municipal de la ville, prise en février 1629, peut encore être vue à la mairie de Villefranche. Ce nom a été donné aussi à une rue du centre de Villefranche.

Le dernier POMAYROLS s'est éteint en 1950.

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Jean-Charles CADRES 1790 - 1790  
Louis LOBINHES 1790 - 1792  
Pierre Joseph DISSEZ 1792 - 1793  
GAILHARD 1793 - 1794  
LAVERGNE 1794 - 1795  
Jean-Charles MAZENC 1795 - 1796  
ANDURAND 1796 - 1798  
Alexis PIE 1798 - 1799  
BESSOU 1799 - 1800  
Louis LOBIHNES 1800 - 1802  
Jean-Charles MAZENC 1802 - 1813  
Melchior du LAC de MONTVERT 1813 - 1815  
Victor LORTAL 20/05/1815-07/07/1815  
Melchior du LAC de MONTVERT 1815 - 1816  
Jacques DUFAU 1816 - 1819  
Jean-Jacques de CORDEILLAN 1819 - 1826  
Jacques-Marie de CAMPMAS 1826 - 1830  
Jean-Pierre LOUBATIERES 1830 - 1832  
Guillaume PASCAL 1832 - 1832  
Jean-Louis CIBIEL 1832 - 1837  
Etienne CAYLET 1837 - 1837  
Guillaume PASCAL 1837 - 1839  
Pierre-Léon LOUVAIN-PESCHELOCHE 1869 - 1845  
Louis-François CIBIEL 1845 - 1845  
Guillaume PASCAL 1845 - 1846  
Antoine BRAS 1846 - 1848  
Guillaume PASCAL 1848 - 1849  
Antoine BRAS 1849 - 1866  
Joseph LORTAL 1866 - 1870  
Alexis GALTIE 1870 - 1874  
Alfred CIBIEL 1874 - 1877  
Pierre GALDOU 1877 - 1878  
Alexis GALTIE 1878 - 1881  
Gustave ANDORRE 1881 - 1886  
Auguste Antoine Marcellin FABRE 1886 - 1889  
Jules VAYSSETTES 1889 - 1892  
Auguste Antoine Marcellin FABRE 1892 - 1904  
Henri COLLOMB 1904 - 1919  
Jean VABRE 1919 - 1925  
Louis FONTANGES 1925 - 1929  
Bernard LHEZ 1929 - 1936  
Louis FONTANGES 1938 - 1944  
Jean BAUDIN 1945 - 1948  
Louis FONTANGES 1948 - 1953  
Robert Charles Victor FABRE 1953 - 1983 Né le 21 décembre 1915 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) et décédé le 23 décembre 2006 dans sa ville natale - Sa biographie sur le site de l'Assemblée Nationale[25]  
Jean RIGAL 1983 - 1995  
Claude PENEL 1995 - 2001 Conseiller général  
Serge ROQUES 2001 - 2020 Réélu en 2008 et 2014  
Jean-Sébastien ORCIBAL 2020 - (2026)  
- -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés de Notre-Dame

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Benjamin BADUEL 1872- Source[26]  
Charles Raymond Théophile GALTIER 1877- Source[27]  
- -  
Antoine Henri MAJOREL 1894- Source[28]  
- -  

Les curés de Saint-Augustin

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
François BLANC 1848- Source[29]  
Hilarion Cirice CARRIERE 1863- Source[30]  
- -  
Marie Louis VIDAL 1893- Source[31]  
Victor DURAND 1905- Source[32]  
- -  

Les curés de Saint-Joseph

Prénom(s) NOM Période Observations
Henri Pierre TURQ 1842- Source[33]  
Joachim Marie Léon VIGUIER 1877- Source[34]  

Monument aux morts

Photos du monument de la guerre de 1870

Monument aux Morts de 1870

Monument situé Promenade du Guiraudet édifié en 1909 par l'architecte Achille MASINI, le sculpteur CROISY et le fondeur de bronze DURENNE.

Ville de naissance ou de décès de

  • Robert FABRE, homme politique né et décédé à Villefranche-de-Rouergue les 21 décembre 1915 et 23 décembre 2006

Décès :

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -

Mairie
Adresse : Promenade Guiraudet - 12200 VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE

Tél : 05 65 65 16 20 - Fax : 05 65 45 01 70

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : 44.35333333° / 2.035° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : Responsable archives : M. Tournemire

Source : http://www.villefranchederouergue.fr/spip.php?article1 (11/2010)

Associations d'histoire locale

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références



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