Lamastre est née en 1790 du regroupement de trois communautés anciennes : Macheville, Lamastre et Retourtour.
Héraldique
De gueules à l'aigle d'argent accompagnée de huit fleurs de lys du même ordonnées en orle[1].
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Ardèche
Arrondissement - 1801-1988 : Tournon --> Changement de nom : 1988-2025 : Tournon-sur-Rhône
Canton - 1801-2025 : Lamastre
Commune - 1801-2025 : Lamastre
Résumé chronologique :
Absorbe entre 1790-1794, Macheville / Retourtour
Petites histoires
Le fameux ERARD
Lamastre vit en 1754 l'exécution du fameux ERARD, de Vernoux, un chef de bandits qui, profitant des troubles du temps, avait répandu par ses pillages et ses assassinats la terreur dans tout le Haut-Vivarais.
Ce misérable, qui s'était fortifié dans les tours d'Oriol, puis de Tence, fut deux fois prisonnier, mais il trouva les moyens de recouvrer sa liberté au moyen d'une forte rançon.
A la fin, il tomba entre les mains du sire de Rochegude qui le fit pendre aux créneaux du château de Lamastre, bien qu'il eût offert son chapeau plein d'écus pour avoir la vie sauve.
La chapelle des saints Os
Il y a à Lamastre une vieille chapelle dite chapelle des saints Os qui rapelle un triste épisode de nos guerres religieuses.
Le 3 mai 1587, le capitaine protestant CHAMBAUD, pasant par Lamastre, après avoir saccagé Désaignbes, aperçut un groupe de sept prêtres qui, sous la conduite du P. de la GRUTERIE, prieur de Macheville, se rendaient en procession à une chapelle où se trouvait une statue de la Vierge.
Les protestants se précipitèrent sur les prêtres, leur coupèrent les têtes dans l'intérieur du prieuré.
Une croix commémorative fut placée sur la chapelle, témoin du massacre, avec cette inscription : Custodit.
Le prieuré de Macheville a été créé peu après la fondation de l’Eglise. Par un arrêté du Parlement de Paris en 1762
Le prieuré a été acheté en grande partie à la Révolution par Romain Traversier de Monteil.
Ce dernier le cède ou le vend quelque temps plus tard à Eugène BANCEL. À la mort de ce dernier, sa veuve le donne aux Sœurs de Saint-Joseph. Les religieuses établissent une école de filles. Parallèlement, en 1839, les frères des écoles chrétiennes établissent une école de garçons dans ce même quartier de Macheville qui devient ainsi le centre de l’enseignement catholique lamastrois. La communauté des religieuses ne cessant de s’amoindrir par le départ de plusieurs d’entre elles mais aussi par le manque actuel des vocations, la situation a conduit leurs supérieures de l’Institut à fermer cette maison. Et les deux seules restantes, sœur Marie Louise arrivée en 1996 et sœur Paule André arrivée en 1998 qui a fait l’école pendant 10 ans ont annoncé leur départ définitif. Elles ne cachent pas leur désarroi devant cette décision : « On ne peut pas dissimuler notre tristesse. Mais c’est ainsi, on ne va pas discuter ces décisions venues de notre hiérarchie. Nous avions bien notre place, on connaît beaucoup de monde et notre tâche était quotidienne avec la proximité de la cure et de l’Église ».
Sources : Extrait de l'article du Dauphiné Libéré | Publié le 14/08/2011
Église rénovée en 2013 et 2014.
L’église conserve un ensemble de dix chapiteaux, dont huit couronnent les colonnes engagées qui reçoivent les arcs de la croisée du transept. Ils pourraient provenir de divers remplois de l’église primitive du Xe siècle siècle.
Les principales époques de transformation de l'église primitive sont:
Fondation de 2 chapelles à la fin du XVe siècle et au début du XVIe.
Agrandissement de la nef au XVe siècle et au XIXe siècle.
XIXe siècle la construction du clocher et de la sacristie.
Le château, construit sur un éperon dominant le Doux, le Grozon et le Condoie, était la première résidence des seigneurs de La Mastre. Le premier seigneur connu semble être Adhémar de Mastra en 1082. :Il est abandonné à la mort du dernier seigneur en 1792. Il devient alors une carrière de pierres pour la construction de la ville basse.
Ruines du château de Retourtour (X° siècle)
Ancien fief des Pagan-Retourtour situé dans une boucle du Doux à la périphérie de Lamastre.
Le buste en bronze de Charles Seignobos
Une souscription est engagée pour la construction du monument en 1900. Buste érigé en 1901, vendu à l'occupant en 1942 (3750 francs pour 125 kg) récupéré par les résistants à Grenoble (Émile MANDON le cachera dans son jardin à Lamastre) il retrouva sa place le 17 septembre 1944. Inauguration le 11 août 1901.
A nouveau, en 1992, et ce pour raison d'agencement du centre ville, il s'est rapproché ostensiblement de la Mairie !
Le Parc Seignobos
Halte fraîcheur au cœur du village, avec son gingko biloba centenaire, son araucaria et autres essences rares.
Ce train à vapeur circule sur l’ancien réseau des chemins de fer départementaux construit de 1886 à 1891. Il fut remis en service par des passionnés en 1969 et officiellement inauguré le 18 avril 1970.
En 1973, le CFV est contraint d’acquérir le matériel roulant, la voie ferrée et les gares. La société CFTM devient l'un des seuls exploitants de chemins de fer touristiques propriétaire des infrastructures et du matériel roulant. Jusqu'au début de l'année 2008, la circulation des trains avait lieu du mois d'avril à fin octobre, les dimanches et jours fériés, et était quotidienne en juillet et août. Le trajet complet en train à vapeur durait 2 heures.
Après avoir fonctionné sans aucune aide pendant 35 ans, le CFV a dû chercher un partenaire. Le département de l’Ardèche devenait actionnaire majoritaire du CFV en 2004. L'entretien du réseau n'est pas compatible avec les ressources d'exploitation et l'ouverture de la saison 2008 est impossible.
En 2012 des subventions publiques (Région, département, État, communautés des communes) et privées permettent la relance de l'activité ferroviaire pour la saison touristique 2013.
Désormais le point de départ est la gare située à l'entrée des gorges du Doux, à 3 km de Tournon-sur-Rhône (appelée gare de Tournon-Saint-Jean).
Son parcours d'environ 30 kilomètres jusqu’à Tournon-Saint-Jean offre un magnifique panorama sur les gorges du Doux et permet de découvrir d’impressionnants ouvrages d’architecture : viaducs en pierre, pont métallique, canal...
Les Temples
Le premier Temple
En 1819, une maison, située au n° 18, rue Désiré BANCEL, tenait lieu de temple.
Construit à partir de 1861, il a été dédicacé 3 ans plus tard lors d'une immense fête (7 août 1864). La foule était si nombreuse et si pieuse que l'on dut faire 2 services au Temple, puis un 3e en plein air pour un millier de personnes. (Il peut recevoir 570 personnes assises, 338 en bas, 232 aux tribunes).
La Fanfare de Lamastre
La Fanfare de Lamastre est née en 1880 sous l'impulsion de Casimir CHALAYE, avec le concours précieux de M. Charles SEIGNOBOS, Conseiller Général de Lamastre et Député de l'Ardèche, et de M. Frédéric NODIN.
La Fanfare a participé à tous les événements marquants de la vie locale depuis l'inauguration de la gare (1891) jusqu'à l'insurrection de Lamastre (juin 1944).
Les Présidents :
M. Charles SEIGNOBOS — M. Auguste ROCHE — M. Prosper CHAMBRON — M. Raymond SEIGNOBOS — Dr Elisée CHARRA — M. Louis REYNE — M. Eugène GALTIER — M. Georges CHAZAL — M. Robert MARCHAND — M. Antoine TEINTURIER — M. Jean ROBERT — Dr Jean CHARRA — M. Daniel ROCHE — M. Raymond CRET — M. Gaston PONT — M. Kléber BUFFAUD — M. Charles VALLA et M. Michel CHANAY (Pdt en 1980).
Le village est situé au confluent de quatre torrents parfois violents :
le Doux (Le Doux prend sa source à St Bonnet le Froid (département de la Haute Loire) au lieudit Gachon/la croix du Fanget à 1160 m d’altitude et rejoint le Rhône à 115m d’altitude après un parcours de 70 km environ.)
la Sumène qui emprunte la faille sud-ouest vers le nord-est allant du Gerbier à Tournon.
le Condoix
le Grozon
Les digues
la digue construite de 1862 à 1865 permit de protéger Lamastre contre les crues du Doux et assure enfin l’assainissement du « Savel » (marais). Cette digue sera renforcée en 1899 quand la ligne des chemins de fer départementaux, qui avait relié Tournon à Lamastre en 1891, est prolongée jusqu’au Cheylard.
Nous croyons qu'elle est la seule parce qu'elle est la plus visible, la plus majestueuse .
En fait , pour venir à bout des colères des torrents , il a fallu construire au moins 6 digues, même si on ne les voit plus aujourd'hui ou si on ne sait pas les distinguer:
la digue construite avec un quai construite pour défendre la place du marché. Cette digue a été enterrée lors des travaux de nivellement de la place Seignobos .
la digue de Condoix , rive gauche , qui a rehaussé la rue du Savel d'au moins un étage , ainsi que les jardins situés entre la rue et le mur .
la dique du Doux à laquelle nous consacrerons un article particulier .
la rue Conrad Killian qui n'est autre que l'avenue permettant d'accéder de la route du Cheylard au pont sur la Sumène . Cette avenue renforcée encore par la construction de la voie ferrée a formé une barrière infranchissable aux eaux de la Sumène et asséché les divers bras qui constituaient les Dévières .
sur un plan du Condoix postérieur à 1880 , nous distinguons parfaitement sur la rive droite (donc commune de Macheville) une belle digue partant du pont Désiré Bancel pour rejoindre le confluent avec le Doux . Cette digue est encore visible sur le chemin allant du square Chazallon au confluent avec le Doux , puis bordant le Doux sur plus de 100 m , le long des jardins de la gare .
la rue Olivier de Serres , conduisant à la route de Nozières de la place Seignobos au pont dit de "Tain" , constitue une véritable digue achevant l'encerclement de la Plaine et la protégeant , jusqu'à ce jour , des incursions du Doux par l'aval .
Sources ; LAMASTRE PAS à PAS par Paul BOUIT ancien maire
Les crues
Le 28 octobre 1840, une pluie de 14 jours occasionna d'énormes ravages. La crue a emporté la digue de Lamastre à Désaignes sur plus d'un kilométre.
Les inondations des 8,9 et 10 septembre 1857. La digue fut rompue, les eaux inondèrent la plaine. Le Doux monta à 9m20.
Les inondations de 1859, 1872 et 1878 furent relativement bénignes.
La crue des 22 et 23 septembre 1890 fut presque subite. La ligne de chemin de fer en construction de Lamastre à Tournon fut complètement obstruée par plusieurs éboulements.
Dans la soirée du 3 août 1963, de violents orages s'abattaient sur le nord de l'Ardèche.
C'est ce jour-là que le Doux connût sa crue la plus importante du millénaire et atteignit par endroit les 6 mètres de hauteur.
Crue d'octobre 1995 - 1.55 m
Crue de décembre 2003 - 2.45 m
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 800
2 090
1 798
2 029
2 218
2 260
2 423
2 561
2 501
2 502
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
2 925
3 000
3 180
3 313
3 209
3 260
3 693
3 763
3 759
3 735
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
3 663
3 514
3 712
3 727
3 674
3 241
3 361
3 228
3 247
3 058
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
3 007
2 717
2 467
2 526
2 459
2 340
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
En 1747, le jeune Jean-Jacques SEIGNOBOS du FIOL (Lamastre) mobilisé dans la milice "départementale" craint d'avoir à intervenir contre les Assemblées du désert et ne se présente pas à la caserne. Déclaré deux fois insoumis, les sanctions frappent ... collectivement les jeunes de la MASTRE et du RETOURTOUR jusqu'à ce que son père fournisse un remplaçant.
En 1818 , André SEIGNOBOS du FIOL lui aussi protestant, est adjoint de Mr DUBESSET, catholique , Maire de Lamastre.
Charles André SEIGNOBOS (1822-1892) , fils d'André , va naître le 25 août 1822, chez son grand-père le docteur SAGNOL au Grioule (Empurany). Il va faire ses études de droits à Paris où il est reçu avocat en 1844. Élu député en 1848, pendant un voyage qu'il faisait à Rome. En 1871, le département de l'Ardèche l'envoya siéger à l'Assemblée Nationale. Réélu le 20 février 1876 et le 14 octobre 1877. Aux élections de 1881 il échoua et ce fut M. Saint Prix qui fut nommé. Il fut réélu le 27 avril 1890 après invalidation de celles de septembre 1889. C'est l'un des 363 qui refusa un vote de confiance au cabinet de BROGLIE.
Raymond SEIGNOBOS , fils du député , sera Maire de Lamastre , puis de Désaignes .
Il est né le 8 juin 1857 à Bordeaux. Licencié en droit, il entre le 21 décembre 1877 à la préfecture de la Gironde, comme attaché au cabinet du préfet. Sous-chef de cabinet le 15 janvier 1878, il est nommé chef de cabinet le 29 février 1879.
Nommé secrétaire général de la Lozère, le 21 juin 1881.
Michel Jean-Charles SEIGNOBOS (1854-1942), lui aussi fils du député. Professeur à la Sorbonne, historien qui participa à « L’histoire de France » dirigée par Lavisse de 1900 à 1912. Mort à Ploubalzanec près de Paimpol, il fut inhumé dans le parc de sa maison natale à Lamastre (aux Rochains), avant d’être amené à Oingt près de sa veuve, par sa nièce Antoinette Gaillat maire d'Oingt. C'est lui qui, en 1942, fit don à la commune de Lamastre du parc qu'il possédait entre la route de Vernoux et la rue des écoles.
né le 28 juillet 1812, décédé le 10 janvier 1888 à Valence (Drôme)
Ferdinand CHARRAS
1870 - 1871
Le Journal d'Annonay 1878/04/20
Prosper BANCEL
1871 - 1873
Sylvestre Gabriel PRADON
1873 - 1875
Conseiller général propriétaire, et maire de la commune de Lamastre Le Journal de Tournon 1887/04/24 - Adjoint faisant fonction de maire et élu en 1874
propriétaire - viticulteur, conseiller général, maire de Lamastre Le Journal de Tournon 1897/05/29 Démission. — M. Seignobos, maire de Lamastre, vient d'adresser sa démission à M. le Préfet de l'Ardèche en raison de sa nomination comme percepteur à JaujacLe Journal de Tournon 1908/01/26. Il est à l'origine du premier éclairage public (1904) , de la première adduction d'eau en 1899, de la construction de l'Hôpital (1903 – 1908)
Victor REYNE
1914 - 1917
Adjoint faisant fonction de maire
Charles Louis DUTRON
1917 - 1921
(1860 - 1921) - Le ministère de la victoire : livre d'hommage à Georges Clemenceau Edité en 1918 - Article de presse[3] - Conseillé délégué aux fonction de maire - Élu en 1919
-
-
André Eugène GALTIER
1921 - 1929
pharmacien, maire de Lamastre, Le Journal de Tournon 1921/09/25 depuis mai 1896 : conseiller municipal, premier adjoint au maire, puis maire de Lamastre, Chevalier de la Légion d'honneur Nous apprenons le décès à l'âge de 79 ans de M. Eugène Galtier, pharmacien, ancien Maire de Lamastre, Chevalier de laLégion d'honneur.Officier de l’Instruction publique. Chevalier du Mérite agricole, délégué cantonal. Président des Pupilles de la Nation, Juge de paix honoraire Le Journal de Tournon 1937/11/21
Victor DESCOURS
1929 - 1942
(1880-1957) industriel, U.R.D., conseiller d'arrondissement il a fait réaliser la place Pradon et construire l'Hôtel de Ville en 1933 nommé maire par Pétain le 4 mai 1941, il démissionne le 2 août 1942 La Croix (1880) - 1930/07/15 (Numéro 14532) - Conseiller général.
Maurice ARSAC
vers 1942 - 1943
contremaître en bijouterie Maurice Arsac a été tué la nuit du 6 juin 1944 par on ne sait qui
Adrien FOURNIER
1943 - 1944
Paul BRUAS
1944 - 1945
Président du comité de libération
Pierre CLAVEL
1945 - 1953
Pierre GRANDCOLAS
1953 - 1977
Médecin - Conseiller général (1972-1977) - Député (1973-1974)
Paul BOUIT
1977 - 1983
Maurice POYET
1983 - 1995
Jean-Paul VALLON
1995 - (2026)
Réélu en 2001 ; 2008 ; 2014 - Conseiller général (1998-2015) puis départemental (depuis 2015)
Autres prêtres résidant sur la Paroisse : Maurice de CHALENDAR, Gervais DUGA, Jean-Paul MONTAGNE
Les pasteurs
Prénom(s) NOM
Période
Observations
-
-
Pierre LADREY
1802 - 1812
Louis LAGARDE
1812-1822
Mathieu DEJOURS
1825-1835
Louis Henry GOULIN
1835-1837
Arnaud BERAY
1837-1846
Jean Al. SARRADON
1846-1848
Jacques ARNAUD
1850-1886
Pasteur, président du Conseil presbytèrial de l'Eglise réformée, de Lamastre, domicilié à Lamastre - Le Journal de Tournon du 14 mars 1886
- Dimanche ont eu lieu les funérailles du regretté pasteur M. Arnaud.« Placé depuis trente-six ans comme pasteur de l'Eglise réformée à la tête de cette commune... Le Journal de Tournon 1886/05/02
M. ROCHE, instituteur à Lamastre - Le Journal de Tournon du 11 novembre 1899
Les titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM
Naissance
Décès
Observations
Louis Emile Léopold ARMAND
19 septembre 1839
-
Cote: LH/50/43
Marius Louis BALANDRAS
1er mai 1895
-
Cote: 19800035/1166/33135
Jean Raymond BERTHIER
22 août 1868
-
Cote: 19800035/4/409
Albert Emile Frédéric BERTOUZE
30 décembre 1896
-
Cote: LH/215/74
Jean Pierre Ferdinand BLASSENAS
18 avril 1887
-
Cote: 19800035/375/50345
Jean Antoine CHABRIERE
10 novembre 1778
-
Cote: LH/467/1
Edouard Paul Jacques CHAZALLET
24 février 1895
-
Cote: 19800035/860/1183
Marcel Louis CHENET
6 juillet 1889
-
Cote: 19800035/384/51517
André Marie Louis GAILLARD
27 août 1833
-
Cote: LH/1053/71
André Eugène GALTIER
22 mai 1859
-
Cote: 19800035/289/38851
Emile Victor GROUSSON
9 avril 1834
1er juillet 1879
Capitaine au 6ede ligne - Cote: LH/1211/27
Félix Alfred GUION
6 novembre 1875
-
Cote: 19800035/1303/50458
Ernest Louis HUSSON
21 février 1878
-
Cote: 19800035/847/97022
Jean Gaston HUSSON
8 avril 1876
-
Cote: LH/1330/12
Remy Henri REBOULLET
25 avril 1892
-
Cote: 19800035/891/4379
Jean Baptiste Marie ROGIER
16 juillet 1876
-
Cote: 19800035/1393/60925
Michel Jean Charles Antoine SEIGNOBOS
10 septembre 1854
1942
Professeur honoraire de la Faculté des lettres de l'Université de Paris Officier (13/08/1924) - Commandeur (29/12/1932) - Grand-Officier (05/08/1939) Cote: LH/2498/10
Le mémorial Yad Vashem à Jérusalem porte désormais, gravé dans la pierre, le nom de Noémie-Marie et Emile MANDON.
Le jeudi 22 août 2013 a été remis à Lamastre, aux 3 enfants (Jeannine, Marinette et Pierre) de Noémie-Marie (décédée en 1993) et Emile Mandon (décédé en 1999), la médaille de "Justes parmi les Nations", pour avoir accueilli et secouru de 1942 à 1945, une famille juive menacée de déportation.
Francis Klein, enfant réfugié chez la famille Mandon, a fait part de son immense reconnaissance envers Noémie-Marie et Emile Mandon et leurs enfants, pour leur soutien matériel et psychologique désintéressé envers sa famille. Un dévouement qui leur a permis d’échapper à 2 Raffles (une en centre ville, l’autre à l’école) et donc à la déportation.
Monument aux morts
Inauguration du Monuments aux Morts de Lamastre le 10 juin 1923.
Le 6 juin 1944 , les maquis ont définitivement libéré Lamastre de l'occupation nazie , ce qui ne leur plaît pas .
Le 6 juillet , par deux fois , avec 4 stukas selon les une , 8 selon les autres , leur aviation vient bombarder et mitrailler.
A la sortie de la messe , un avion poursuit Mme Santos et sa fille religieuse et tue Mme Santos.
Ils reviendront bombarder les 10 , 12 , 22 juillet et 20 août .
Le sol de la place Seignobos est rouge de tuiles cassées.
Le 12 juillet, plusieurs maisons furent rasées, en particulier rue du Savel, des décombres desquelles on retira les cadavres de Mme Vve Catalon (82 ans), Marie Balaye (64 ans), Mme Clot (43 ans), Anaïs Peyrard (40 ans), Roger Astier (18 ans), Louis Peyrard (15 ans) qui était venu se réfugier de Lyon chez son oncle.
Plusieurs maisons démolies aussi rue Olivier de Serres où périt Mme Vve Crouzet (73 ans) .
Sources ; LAMASTRE PAS à PAS par Paul BOUIT ancien maire